Déjà c'est un peu plus qu'une hypothèse, c'est tout de même une conséquence logique de lois solidement établies. Sans être prouvée à proprement parler, une preuve de la fausseté de cette théorie remettrait quand même en cause, à priori, des lois assez solidement établies en thermodynamique et/ou en physique des trous noirs.
A ma connaissance, cette hypothèse donc signifie principalement une chose: l'entropie maximale est fonction de la surface de l'espace, et pas de son volume.
Ce qui signifie donc, à proprement parler, que bien que nous ayons l'impression de vivre effectivement de vivre dans un univers à 3 dimensions spatiales, les lois de la physique semblent se satisfaire de 2.
Et si les lois de la physique se satisfont de 2 dimensions pour décrire l'information décrite dans l'univers, on est en droit de se demander si cette 3ème dimension existe "vraiment".
On utilise le mot "holographique" car, dans un hologramme, l'image en 3 dimensions est encodée toute entière dans une surface à 2 dimensions. Et on se prend donc à demander si "en vrai" l'univers ne pourrait pas n'avoir que 2 dimensions spatiales, la 3ème n'étant qu'une illusion.
Notons au passage que si les lois de la physique sont décrites de façon identiques et interchangeables dans le cas (3 dimensions + description A ) et (2 dimensions + description B ), alors cela signifie au passage qu'aucune expérience ne permettrait de trancher entre les 2, et donc qu'elles seraient à la fois vraies toutes 2.
Et, donc, si aucune expérience ne permet de trancher, la question de savoir si nous vivons vraiment dans un univers à 3 dimensions ou si la 3ème dimension est illusoire n'aurait, littéralement, aucun sens physique