Transfèrement, subst. masc. (dans l'article TRANSFÉRER, verbe trans.)
DÉR. 1. Transférable, adj. a) Dans le domaine de l'intellect. Qui peut passer d'un champ à un autre. Mais, avec le calcul des probabilités, s'introduit un mode spécifique de raisonnement mathématique qui est directement transférable à l'intelligence discursive, qui est pour elle d'un enseignement immédiat (Gds cour. pensée math., 1948, p. 336).
Dr., fin. Que l'on peut transférer. Synon. cessible, négociable. Les rachats et reventes des effets transférables s'opèrent dans les mêmes formes et ont les mêmes conséquences que les achats et les reventes des effets au porteur (BOYARD, Bourse et spécul., 1853, p. 249). []. 1res attest. 1596 (JEAN DE BASMAISON, Paraphrase des cout. d'Auvergne, p. 151), à nouv. en 1819 (BOISTE); de transférer, suff. -able*. 2. Transfèrement, subst. masc. a) Le fait de transférer une personne d'un lieu de détention dans un autre. Synon. plus usuel transfert. Festus (...) croyait, par ce renvoi (...) faire une chose agréable aux Juifs, qui lui demandaient avec tant d'instances le transfèrement du prisonnier (RENAN, St-Paul, 1869, p. 542).
Déplacement (d'une chose). Synon. translation. Il avait acquis des terrains à Florence; et une partie de ces terrains lui était achetée 250.000 francs pour le percement d'un boulevard, quand le transfèrement de la capitale du royaume d'Italie de Florence à Rome a fait abandonner le projet (GONCOURT, Journal, 1875, p. 37). []. Ac. 1878: transférement; 1935: -fè-. 1re attest. 1704 (Trév.); de transférer, suff. -ment1*.