A t'entendre, j'en viendrais à me demander si le capitalisme/libéralisme cuit des bébés au four à micro-ondes avant de les manger et renverse les handicapés moteurs de leur chaise roulante pour rigoler...
Le libéralisme et le capitalisme sont deux concepts distincts. Le premier est une philosophie qui se base sur la liberté individuelle. Le deuxième est un concept d'ordre économique. Et non, le laissez-faire n'est pas la panacée prônée à tout va par le libéralisme. C'est un juste outil pour émuler la compétition, dans le cas où elle s'avère bénéfique pour le domaine donné (ex : aucun intérêt d'être compétitif pour gérer le besoin des routes).
Le capitalisme d'état n'est pas libéral puisqu'on utilise le pouvoir suprême de l'état pour IMPOSER arbitrairement quelque chose aux gens.
Je concède que des dérives avec le pouvoir du capitalisme existent et c'est dans ce cas de figure que le rôle de l'état est inestimable. Bien sûr dans la réalité, tout ne peut être comme dans la théorie : l'image que j'emploie est celle d'une courbe lisse, autour duquel on effectue des variations. Dans ce sens, oui, le capitalisme est imparfait dans la réalité et comporte des dérives et il nous (via l'état) appartient de les corriger. Après si l'état est de mèche avec le privé, la démocratie est là pour ça.
(d'ailleurs, je trouve admirable la pertinence des Pères Fondateurs dans l'élaboration de la Consititution qui n'hésite pas à exhorter les gens à renverser le gouvernement s'il ce dernier se montre inique)
Quand bien même il faut absolument aider les pauvres (encore que le risque d'incitation à l'irresponsabilité est à discuter), il faut bien prélever des richesses quelque part. Je crois que ces richesses sont plus à même d'être produites en laissant les gens courir à leur fortune.
Et aussi, les Etats-Unis ne sont pas le pays le plus libéral du monde (encore que ça dépend des états). Hong Kong fait mieux.