Moi cette histoire de tore plat, ça m'a fait penser à des effets rigolos. (j
e suis loin de maitriser les sujets que j'expose ci-dessous, donc si de vrais experts veulent me corriger, vous etes les bien venus^^)
Imaginons-le pas loin du big bang, encore assez petit, mais suffisament vieux pour que la lumière se diffuse. Donc un tore plat, ça ressemble a un pneu. Et l'important, c'est que ça boucle. Prenons une source lumineuse sur un point de ce pneu. Elle va se propager dans toutes les directions à la fois. On part du principe que la lumière ne peut que se propager dans l'espace-temps, donc qu'elle est contrainte par la forme du pneu. Elle peut rebondir sur ses limites, mais elle ne peut pas quitter l'espace du pneu. Ca signifie donc que cette source lumineuse va envoyer un front d'onde dans le sens horaire, et un front d'onde dans le sens anti-horaire. Du coup, un capteur va choper deux signaux pour la meme source, celle qui vient de la gauche et celle qui vient de la droite. Mais à priori, y pas de raison que la lumiere ne fasse qu'un tour. Elle continuera de boucler à l'infini, ce qui fait que ce capteur va périodiquement récupérer de nouveaux signaux de la même source, multipliant l'objet originel en autant de mirages à l'infini.
Ca c'est ce que pourrait donner théoriquement un univers torique fini (et tres petit, donc assez proche du big bang). Mais en vrai, l'univers est en expension. Mais attention hein. Pas en expension dans le sens les objets s'éloignent les uns des autres à une certaine vitesse. En expension dans le sens ou un metre finit par mesurer un kilometre au bout d'un certain temps. On parle d'un étirement de l'espace temps plus rapide que la lumière. Par exemple, le rayonnement lumineux le plus ancien qu'on est capable d'observer (le fond diffus cosmologique, qui date des débuts de l'univers) est agé de 15 milliards d'années à la louche. Mais les régions qui nous l’émettent sont actuellement situées à 45 millliards d'années de notre position. Même en admettant que tous ces points s'éloignent de nous à la vitesse max (celle de la lumière), ils auraient du être situés à 30 milliards d'annee lumière. Donc ça signifie que l'espace qui nous sépare de ces points observables s'est agrandi au minimum à 1.5 fois la vitesse de la lumière. Mais en fait c'est bien pire. A l'époque du rayonnement, ces régions étaient distantes de nous d'a peine 40 millions d'années lumieres. Ca signifie donc qu'en 15 milliards d'années, la métrique qui nous sépare de notre environnement proche s'est agrandie d'un facteur de 1100. Donc qu'un mètre de l'époque fait aujourd'hui 1,1 kilomètre. Foutue inflation
A partir de la, si on reprend notre univers torique, l'effet miroir (deux signaux pour une même source), s'il a pu exister aux commencement de l’expansion, étant donné que le diamètre du pneu s'élargit bien plus vite que la lumière, cette dernière ne pourra jamais bouclé son parcours, donc pas de mirages visibles car l'univers est tout simplement trop grand.