Oui c'est ça, sur Amazon Prime. Il y a deux saisons. J'ai vu la saison 1, qui est plutôt une mini-série avec un début et une fin qui semblent correspondre au roman vu ce que tu décris. Vraiment bien, avec une belle distribution et une narration lente mais maitrisée.
La saison deux porte sur une autre époque, sans rapport.
Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones
La saison 2 est vraiment dispensable (la série est une anthologie, chaque saison est indépendante). Le thème est intéressant (les camps d'internement d'Américains d'origine japonaise aux États-Unis après Pearl Harbor) mais c'est très mou et les personnages n'ont pas beaucoup de saveur. La saison 1, qui adapte le bouquin de Simmons, est par contre excellente.
Je me suis plongé avec plaisir dans la série de romans noirs de Donald Westlake - Richard Stark (aucun rapport avec Game of Thrones) : les Parker Novels.
Le premier livre de la série a été connu pour son adaptation en film Payback ; il paraît que la director's cut est particulièrement fidèle au personnage.
Westlake a écrit des romans noirs à tendance humoristique sous son vrai nom. Mais sous son pseudo de Stark, il s'est attelé à du noir, euh, noir.
Parker est un voleur pro.
Mais attention, voleur pro de roman noir, donc on peut oublier tous les gentils clichés à la Arsène Lupin.
Le personnage est très intéressant car l'auteur ne cherche pas à la rendre sympathique, ni, à l'inverse, à en faire un espèce de psychopathe.
Donc Parker est déterminé, très. Et, je l'ai déjà dit, excessivement professionnel.
Il n'est pas gentil (dans le sens philanthrope).
Il est misogyne.
Il n'a pas d'amis, juste des collègues de casse. Il lui paraît même complètement incompréhensible (et inquiétant, comme un signe de faiblesse) qu'un collègue avec qui il s'accorde particulièrement bien professionnellement, lui propose de lui filer un coup de main gratos, par amitié.
Il est impatient et pas trop raffiné. Quand il doit voler une œuvre d'art, le côté artistique de l'œuvre lui passe complètement au-dessus de la tête, il voit juste que ça lui rapportera 50.000 $ (un passage en particulier dans le quatrième livre de la série permet de bien différencier l'auteur du personnage, puisque l'auteur décrit avec sensibilité et émotion une statuette, avant d'enchaîner très sèchement sur le fait que ça gonfle Parker tout ça, que tout ce qu'il voit c'est qu'il a été pré-payé pour voler ce morceau d'albâtre).
Il tue rarement des innocents, mais juste par pragmatisme. Les tuer va déclencher des enquêtes lui mettant les bâtons dans les roues. Et il entrevoit que tuer par facilité une fois, pourrait ouvrir la porte à cette solution de facilité systématique, et ce serait s'approcher dangereusement de la chaise électrique.
Par contre si un associé de casse essaye de lui faire une crasse et de le doubler, il ne lui fait pas de cadeau (y compris si c'est une femme).
Il n'aime pas torturer et méprise ceux qui torturent par plaisir. Mais il le fait si c'est absolument nécessaire. L'absolue nécessité est liée à l'urgence d'un casse, par à des questions nobles de vie ou de mort.
Et enfin, et c'est un des moteurs au moins des quatre premiers livres, Parker est indépendant, ce qui entraîne au mieux une inimitié entre lui et le crime organisé local.
La structure des romans est semble-t'il codifiée.
Deux ou trois grosses parties pour présenter l'intrigue et le plan que met au point Parker (pour un cambriolage, ou une vengeance). A la fin de ces deux parties qui s'achèvent sur un petit cliffhanger, une partie qui bascule complètement sur le point de vue d'un autre personnage, très souvent l'antagoniste principal (et très souvent bien plus humain que Parker). Et enfin, la résolution.
Les romans sont très prenants. Par contre ils datent d'une époque où les romans ne devaient pas avoir l'épaisseur d'un bottin pour être édités, et sont assez courts.
Le style me fait beaucoup penser à celui de Lee Child, avec une narration qui va à l'essentiel, par contre le vocabulaire est un peu plus étoffé et m'a mis deux ou trois fois en difficulté en anglais.
Un truc marrant avec Parker, c'est que je crois que dans les nombreuses adaptations cinés, il ne s'appelle jamais Parker (ça doit être Porter dans Payback]
Sinon, je recommande aussi Le point de non-retour, de John Boorman, où c'est Lee Marvin qui tient le rôle (sous le nom de Walker je crois).
Y'a aussi eu Jason Statham il y a quelques années, mais c'était mouais/bof.
Cerise sur le gâteau, même Godard en a fait un, Made In USA. mais je l'ai jamais vu. C'était Anna Karina qui tenait le rôle de Parker.
Je plussoie : dans différentes variantes le roman original a été adapté plusieurs fois, mais Le Point de Non Retour est certainement la meilleure version.
De façon générale, sa série de bouquins Parker tient presque plus de l'expérience littéraire. Comme tu le disais, Jeckhyl, il y'a un côté codifié et chaque bouquin semble être une variation sur le précédent. J'ai jamais lu de biographie ou d'essais consacrés à Westlake mais j'imagine que c'est quelque chose qui a déjà été étudié (voire confirmé par l'auteur lui même).
Du coup, les Parker pourraient être une version expérimentale et minérale de sa série Dortmunder qui pour le coup est bien plus chaleureuse et humaine.
Si tu es curieux, je n'ai pour ma part pas encore pris le temps, il a aussi écrit du western et de l'érotique sous d'autres pseudos.
Westlake est souvent négligé, je trouve, mais c'est un des grands auteurs multitâches pour la littérature de genre, au même titre que des mecs comme Matheson, Bloch dans une moindre mesure, ou Fredric Brown une génération avant. Que des auteurs vers lesquels je reviens souvent.
Dans son Dictionnaire amoureux du polar, Pierre Lemaitre est du même avis que toi. Pour lui, c'est Elmore Léonard qui lui a un peu "piqué" (à son corps défendant) la place "d'auteur multitâches dans la littérature de genre" super reconnu (beaucoup d'auteurs comme Stephen King citent Elmore Leonard comme un exemple).
C'est parce que Westlake a toujours refusé que les adaptations utilisent le noms de Parker, pour ne pas que les gens confondent ces bouquins et les adaptations.
La seule exception qu'il avait autorisé c'était l'adaptation en comic-book par Darwyn Cooke. (très bonne adaptation d'ailleurs)
Ses héritier ont eu moins de scrupules, à peine un mois après sa mort était annoncé annoncé le film Parker avec Statham...
Je viens de relire La Planète des Singes de Pierre Boulle, que j'avais dû lire la dernière fois quand j'étais ado.
Les tournures de phrases "à l'ancienne" (le bouquin date de 1963, ce n'est pas si vieux mais c'est pas mal rempli d'expressions qui ne sont plus trop usitées, ou de mots qui sont utilisés ici dans leur sens premier qui n'est plus trop celui d'aujourd'hui ^^ ) et le niveau scientifique de l'époque prêtent à sourire (la vision du futur des années 60), mais ça se lit bien et assez rapidement.
Par contre, et je met la suite sous spoiler au cas où, la grande révélation de l'histoire, à savoir que la planète Soror avait une civilisation humaine il y a plusieurs milliers d'années qui est devenu fainéante et a laisser les singes prendre sa place à force d'imitation, se regarde d'un autre œil aujourd'hui à notre époque où tout n'est plus que remake, reboot et "hommages" de trucs déjà existants![]()
Au final, qu'est-ce que j'aimerais enfin voir sortir un film qui reprenne l'histoire du bouquin et pas une adaptation très libre comme ça a été le cas jusqu'iciIl n'y a guère que le film avec Charlton Heston qui est plus ou moins fidèle si on excepte la fin. Celui de Burton était pourri, la dernière trilogie en date (avec Andy Serkis) était plutôt pas mal mais sans gros rapport avec l'histoire d'origine.
Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.
Et quand il lâche une caisse… Ulysse Mérou pète.![]()
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones
On le sentait pourtant dès la première ligne du roman.
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Possible, mais je ne m'en souviens plus du tout. En tout cas cela ne m'avait pas sauté au yeux.
Il ne me reste plus qu'à retrouver mon poche pour vérifier.
Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones
On peut considérer ça comme l'épilogue et le twist de fin dont il parle le moment où le Mérou revient sur Terre et y est accueilli par un gorille
Mais c'est vrai que la dernière partie est un poil précipitée, à partir de la naissance de son gamin avec Nova ça va très vite, le complot contre eux, le fait de prendre la place des hommes envoyés dans l'espace pour en profiter de rejoindre le vaisseau en orbite est zappé et résumé en 3 lignes alors que le reste de son périple était un peu plus détaillé, c'est un peu dommage.
Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.
Rien ne nous survivra, de Maia Mazaurette.
Les djeun's ont fait la Révolution. Mais la vraie, pas la rêverie de 1968. Et pour ça, il faut écouter Freud et tuer le père. Et la mère. Au sens propre. Et tous les vieux de plus de 25 ans pendant qu'on y est. Donc Paris outragée, martyrisée, mais libérée de la dictature des vieux cons. Et la jeunesse se fritte avec le reste du pays qui rêve de reconquête (et qui n'a pas trop suivi, ni le reste du monde, malgré quelques tentatives). Dans ce bourbier, deux snipers se tirent la bourre (et dessus...) en cherchant on ne sait trop quel idéal.
Pas facile à décrire mais c'est pas mal, féroce, désespéré. Loin du gentillet "Génération Crash" de G.-M. Dumoulin (intéressant aussi, remarquez).
Suite à vos conseils, Les dieux verts de C. Hennenberg.
D'un point de vue crédibilité scientifique, c'est encore pire que du Van Vogt, c'est dire... Ça navigue plus vers la Fantasy que la "hard SF". Mais c'est poétique, jolie quête d'amour, plein de noms latins de petites bêtes, ça me rappelle mes Jules Verne d'enfance, et à la finAlbator savate les Sylvydreseuh pardon l'humanité triomphante reprend ses droits, non mais.