C'est beau de voir des canards faire des pieds et des mains pour justifier le fait d'avoir balancer la fin sans spoil. (Helix n'est pas dans le lot, il a les mains propres LUI)
Bel exercice de gymnastique mentale.
C'est beau de voir des canards faire des pieds et des mains pour justifier le fait d'avoir balancer la fin sans spoil. (Helix n'est pas dans le lot, il a les mains propres LUI)
Bel exercice de gymnastique mentale.
Ce qui m'a frappé c'est pas tellement ça. C'est plus le côté, seul entouré de traîtres et d'incompétents il conquiert le monde, rends l'être aimé et invente la modernité.
C'est sur, Max gallo, c'est pas les 9.000 pages d'analyse de Jean Thiry.
Le bouquin a sans doute déjà été discuté ici, mais je viens de commencer Homicide: A Year on the Killing Streets de David Simon (le créateur de la série The Wire, elle-même abondamment discutée et louée dans le sujet sur les séries.
C'est le danger des liseuses: l'achat impulsif est beaucoup plus facile qu'avec des livres papier, je me suis retrouvé à entamer le bouquin en 5 minutes, sans me lever de ma chaise...
Bon, je n'en suis qu'aux toutes premières pages, mais je retrouve tout de suite l'ambiance très noire des rues de Baltimore de la série... avec des dialogues qui sont également très marquants d'humour noir...
Fini The Outsider de S. King (lu en allemand parce que pas encore dispo en français). Un bon King, mieux mené que la trilogie Bill Hodges. Mélange entre suspens et surnaturel réussi. Pas mon préféré de ces dernières années pour la partie surnaturelle (j'ai préféré Revival par exemple), mais un ensemble solide, pas de longueurs.
J'ai fait une pause sur Walden de Henry David Thoreau. Non pas que ce soit inintéressant à lire, ni trop compliqué, mais j'ai tout de même du mal à lire ça à un rythme plaisant.
Et donc j'ai commencé un livre que j'avais récupéré je ne sais plus où et qui trainait dans ma bibliothèque, Sabre au clair et pied au plancher, les mémoires de Gérard De Villiers. Je ne connaissait que son travail comme auteur de SAS, bon c'est pas totalement inintéressant de savoir ce qu'il a fait à coté dans sa vie mais le gars semble se la raconter pas mal et il aurait sûrement voté Trump, mais ca donne un aperçu d'une partie de la France entre les années 50 et maintenant du point de vue d'un gars qui ressemble à oss 117 mais au premier degrés.
Coucou, me revoilà sur le paradoxe de Fermi ! Je viens de trouver ces références : " Où sont-ils ? Les extra-terrestres et le paradoxe de Fermi" - M. Agelou et al., CNRS Éditions, 2017. Ptêt ben que je l'achèterais un jour. Je ne sais pas s'il avait été cité, auquel cas je m'excuse pour le doublon.
Sinon, petite razzia chez mon bouquiniste favori, encore une trentaine de livres en plus...
Dans le TER de retour, déjà survolé L'Adieu aux astres, de Serge Martel, 1958. Deux pilotes de fusées sur le retour "empruntent" un astronef pour un dernier voyage avant l'hospice. Un vague air de "Thelma & Louise" avant l'heure, et bof, sans plus. L'aspect SF n'est pas le plus important, c'est le voyage en lui-même.
Ensuite j'ai commencé "Space OPA" et c'est beaucoup plus prometteur, malgré un manque de maîtrise scientifique. Retour d'ici un jour ou deux, mais un peu trop occupé demain.
Pour Gégé De Villiers, je viens d'acheter le premier "Blade" par curiosité, je voudrais voir ce que vaut ce machin. Depuis les décennies que j'en vois traîner sur les étagères de bouquinistes...
Space O.P.A de Greg Costikyan. Daté de début 2018 et déjà dans les bacs à solde...
En fait pas si mal que ça, j'aurais pu le lire d'une traite. Le PDG d'une start-up se retrouve à la soupe populaire quand les extra-terrestres débarquent avec des technologies bien plus sophistiquées. Mais il va remonter la pente quand il comprend qu'il peut jouer le rôle des Chinois "à pas cher" pour les riches ET.
Il y a un peu de Heinlein là-dedans, satire du mode de vie américain "on peut toujours s'en sortir". Mais pas aussi féroce, il me semble. Tout de même un brin d'humour, une bonne maîtrise du système économique (mais quelques petites gaffes scientifiques au début, ça a failli m'inquiéter), et donc une histoire sans lenteurs. La fin arrive un peu vite. Je me demande justement s'il n'aurait pas fallu soit en faire une grosse nouvelle bien percutante, soit épaissir pour en faire une épopée bien gratinée. J'aurais bien vu Varley à la manœuvre, par exemple.
Sympathique de lire de la SF un peu récente, histoire de voir l'évolution. Dans le même style de conquête "pacifique" par les ET, il y avait aussi "Planète à louer" de Yoss, que j'ai déjà cité. Sauf que ce dernier est beaucoup plus sombre. Faut dire qu'il s'est inspiré de Cuba, lui, pas des zUSA.
Edit 1 : en 4e de couverture, une critique de Michel Pébereau. Increvable celui-là, je lisais déjà sa chronique dans "La Recherche" des années 90s. Faut croire que gros banquier, ça eut payé, mais ça ne paye plus...
Edit 2 : en relisant de plus près, Blade n'est pas écrit par De Villiers, il pose juste sa marque sur la couverture. C't'arnaque...
Edit 3 : l'envoi de messages devient un peu longuet, j'ai dû supprimer un doublon en croyant que ça n'était pas passé.
C'est un bouquin qui date de 2000 (First contract). J'en entends parler depuis un moment, donc quand j'ai lu que ça datait de début 2018 je n'ai pu m'empêcher de vérifier.
C'est dans ma liste, ça semblait fun, merci pour ton retour
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
Finis la Foire aux Vanités, je commence :
C'est une traduction récente de Hoepffner.
Complot Vénus-Terre de B.R. Bruss.
Encore un bouquin de mon collabo favori, ça m'ennuie d'ailleurs qu'il sache bien écrire. Je comprends maintenant un peu mieux certains débats sur Céline et Maurras.
Bref... Fin d'une trilogie commencée avec Terre... siècle 24 et An 2391. On retrouve les mêmes machines et les descendants des mêmes héros. Bien que vieillot, le manque de vraisemblance se tient bien : télépathie à la place de nos portables, télékinésie à la place de nos avions de ligne et société de loisirs gérée par des grosses intelligences artificielles, au final on n'est pas trop dépaysé.
L'intrigue ne casse pas des briques mais ce n'est pas pire que certains complots robotiques de Asimov ou "Terre, planète impériale" de Clarke, donc oui, l'auteur avait du potentiel. Il y aurait même de quoi faire une suite, peut-être est-ce le cas, parmi tous ses livres écrits après. On reverra au gré des bouquinistes.
@ Gobbopathe : je n'avais pas vérifié, j'enregistre mes livres à partir de la date d'impression/dépôt légal en fin de livre. Et je n'ai pas regardé la page de garde... Donc en fait l'intrigue a été écrite il y a presque 20 ans ? Bon... Finalement ça rend plus futuriste l'écran holographique de départ et les puces à 10 GHz, on y croyait encore à l'époque !
J'ajoute que l'histoire aurait pu mériter une suite, histoire d'imaginer comment nos VRP de l'espace vont inonder la galaxie de nouveaux gadgets et racheter Jupiter. Il manque le souffle de Heinlein ou d'un autre auteur de space-opéra, là.
J’ai fini ça :
Un recueil de textes plutôt favorables à la ZAD de Notre dame des Landes, parfois énervants (grrr, cet usage du mot racisé), parfois critiques, le plus souvent non-fiction mais globalement enthousiastes.
Mon texte préféré ? Peut-être celui d’Alain Damasio ou celui de Virginie Despentes.
Je commence ça :
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Souvent évoqué aussi dans Charlie-Hebdo, quand ils parlent de la montée des communautarismes.
Sinon : Perry Rhodan 3 : la milice des mutants. J'avais déjà lu le premier et j'avais apprécié cet humanisme désuet mais sympathique, donc puisque j'avais l'occasion d'en rajouter un sur la pile... Il y a un space-opéra prometteur derrière.
Je viens de finir : Frankenstein de Mary Shelley (vo)
Premièrement, ce qui m’a étonné c’est de voir que le récit n’a pas grand-chose à voir avec l’image qu’on peut s’en faire au vu de l’héritage actuel qui se base beaucoup plus sur le film de 1931 que sur le livre. Ainsi, pas d’Igor, pas de bout de cadavres recousus, pas d’électricité bref, tout le processus de production est éludé et n’est pas au cœur de l’histoire. Autre différence de taille, la créature est certes de grande stature mais elle est aussi très rapide et surtout elle est douée d’un grand intellect et parle sans aucuns soucis même si elle a dû apprendre à parler par elle-même. De plus, Victor Frankenstein rejette sa créature dès son réveil et n’a que très tardivement de contact avec elle. Finalement, c’est l’histoire tragique d’un jeune homme ambitieux et aveugle qui subira la vengeance compréhensible de la créature qu’il a créée et abandonnée à son sort dans la solitude la plus complète.
J’ai adoré l’œuvre mais une chose m’a exaspéré : Victor Frankenstein.
C’est le narrateur principal du gros de l’œuvre (les autres étant la créature elle-même et un tiers) et c’est vraiment un abruti trop bien entouré. Il passe le gros du temps à maudire son infortune (qu’il a lui-même causé) et sa créature et ne se met jamais réellement face à ces responsabilités. Il rejette sa créature alors que celle-ci aimerais juste trouver sa place dans l’humanité et ne plus être désespérément seule. À aucun moment, il n’explique à sa famille adorable le danger qui va la frapper ni ne pense à la prévenir. Et le seul moment où il réagit, c’est juste pour faire le jeu de la créature et ainsi se lancer dans une quête de vengeance qui ne sert plus à rien. Bref, ce personnage est haïssable au possible tellement il ne se rend compte de rien, ne fait rien et laisse tout son entourageSpoiler Alert!alors que ceux-ci sont aux petits soins pour lui…Spoiler Alert!
Globalement, j’ai eu beaucoup plus d’empathie pour la créature et son histoire (ainsi que pour le pauvre entourage de Victor). Et on aurait presque envie de pardonner celle-ci dans sa vengeance tellement Victor Frankenstein la méprise et ne fait aucun geste pour elle.Spoiler Alert!
Pour conclure, je dirais que c’est un classique de littérature gothique et romantique avec un très beau style. On sent bien les élans et débordement de la jeunesse dans celui-ci (Mary Shelley a initié l’écriture du livre à 18 ans). J’ai aussi vraiment adoré le traitement de la créature qui finalement est dépeint comme un monstre trop humain et qui a malheureusement dû subir l’inconsistance de son créateur rongé par l’ambition.
Une œuvre forte à réellement découvrir !
Et pour faire suite à cela, j’ai commencé Les Dépossédés d’Ursula Le Guin.
Dès le début ça annonce du lourd en termes de critiques sociales et de réflexions !
@ dralasite : effectivement, il me semble que l'auteur a été très prolifique, c'est une institution en Allemagne, il y avait même eu un documentaire sur Arte deux-trois ans de cela. Je n'ai pas prévu de tout lire ! L'édition que j'ai date de 1980 (après l'intrigue, tiens), mais ça été écrit en 1966.
Pour un reboot, je ne sais pas si quelqu'un a jamais osé. Il y a aurait de quoi faire une longue série, mais est-ce que le rythme des livres conviendrait ? On se contentera de Cosmos 1999 .
Les chroniques martiennes, le plus merveilleux livre de SF de tous les temps, est sorti en 1950.
Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones
Planète à gogos vers 1952 ; Le meilleur des mondes en 1934 je crois ; H.G. Wells autour de 1900 (par contre le gars Julot a bien vieilli, lui). Asimov, Clarke et Heinlein ont démarré début années 40s.
Pour ce qui est du vieillissement, je dirais que ça dépend d'un côté du degré de précision technologique de l'auteur (z'avez déjà vu un vieux film de "hacker" avec portables gros comme des briques et écrans cathodiques ? C'est vite kitsch) et de son degré de politique/de finesse de l'intrigue. Donc si l'écrivain ne se noie pas trop dans la technologie (ou alors en fait un truc tellement avancé que c'en est presque de la magie) et arrive à pousser une intrigue/satire/pamphlet/fable... correctement menée, ça passe.
Pour Perry Rhodan, de ce que j'en ai lu, je dirais que c'est un peu mitigé : d'un côté de la technologie terrienne dépassée (on est avant la Lune, d'ailleurs ça démarre là-bas) mais de l'autre de la super-technologie E.T incompréhensible (mais utilisable), et pour le discours une belle histoire humaniste/ONU/aimez-vous les uns les autres un peu gnangnan à notre époque Trump/Syrie/Corées/réfugiés de partout, mais sympathique à entendre. Un Mass Effect avant l'heure ?
Asimov et son histoire de l'atomique. Tout fonctionne à l'atomique chez lui, de la fusée à la machine à café. Je vais pas lui en vouloir, son époque était surement tout aussi effrayante que fascinante, mais il aurait pu faire des efforts sur le lexique employé. Fondation a mal vieilli à cause de ça je trouve.