On devait avoir les même , à 1 ou 2 exceptions , y'a bien quelques profs qui m'ont marqués dans le bon sens , passionnés par leur truc , pédagogues et parfois super cool/sympa/déconneurs. Surtout celui que j'ai eu en terminale en électrotechnique , il aura marqué toute ma scolarité
Ouais, bah il survit le gosse. Tu sais visiblement lire, écrire, sûrement compter, donc c'est déjà une petite réussite.Ouais mais ça le gosse il y est pour rien.
Johnny est banni du topic des profs. Continuez brave gens.
En salle, vous avez un objet fétiche que vous aimez tripoter ? Une règle jaune géante, un bout de patafix, ou tout objet pouvant blesser un élève ? Moi j'ai une énromre règle jaune dont le bout est pété à force de taper sur des élèves (c'est la légende urbaine qui tourne dans mon bahut ... ).
J'ai toujours un truc dans les mains, une craie, un stylo... Juste parce que je ne sais pas m'en empêcher...
Et ce matin, j'arrive en classe, et que vois-je ? Une règle, comme la tienne...
Terrible : je l'ai claquée une fois ou deux sur l'estrade, et j'ai eu un calme royale pendant toute l'heure...
Mais je me rappelle d'un prof que j'avais au collège, qui avait une grosse armoire ne acier, avec un côté tout défoncé. Pour ce marrer, on l'imaginait péter un cable et taper dedans.
Mais un jour, trop de bavardage / glandage / foutage de tronche, il s'approche de l'armoire et lui file une putain de direct du gauche...
Pareil, plus un bruit pendant toute l'année...
Mais il a sans doute dû se défoncer les métacarpes...
Je dit tout le temps "hop", "hopla" ou "et hop".
Every time we try to impose order we create chaos we create chaos
Tu ne serais pas Alsacien ?
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Mais alors, pas du tout.
Every time we try to impose order we create chaos we create chaos
(presque) same here.
L'enseignement m'a toujours attiré, mais avec une mère instit et un père prof (de maths, en plus, il cumule), la "vocation" elle a eu du mal à rester, j'aurais jamais eu le courage ni la patience.
L'idée reste tout de même dans un coin de ma tête, j'aimerais bien trouver un jour m'essayer à un métier d'enseignement, reste à trouver quand et comment.
Je m'étais renseigné pour faire vacataire à mon ancien IUT, mais, en galère, ils ne prennent presque plus aucun privés, et j'ai pas vraiment la possibilité ou l'envie de passer un doctorat pour devenir maitre de conf.
A part ça, j'avais un peu démarché des organismes de formation pour donner des cours d'informatique, faudrait que je regarde de nouveau de ce côté.
Personnellement, je me pose la question concernant les établissements privées professionnels, reconnus par l'Etat et en liaison avec les entreprises. Du genre de ceux où j'ai passé mon BTS de Transport.
Y'a autant de matières professionnelles que généralistes, et les embauches se font comme dans le privé, non pas par concours. Du coup, je tente de me renseigner un peu pour voir si ça peut se faire.
Je ne crois pas que la vocation soit un critère à considérer : elle peut jouer en bien comme en mal et, d'expérience, très souvent en mal. J'ai vu des minettes tellement à fond dedans que leurs premiers échecs les descendirent en flamme quand des glandeurs ayant réussi par chance s'en sortaient mieux.
Le grand défaut de notre système, c'est qu'il permet très peu aux postulants de s'essayer au métier, contrairement à ce qui se fait en Allemagne par exemple. Le métier, sauf dans le cas des vacataires (qui de toutes manières ont peanuts de chances d'avoir le concours) se découvre après une année de préparation trop prenante pour abandonner une fois le concours obtenu.
Comme cette année de préparation ne sélectionne pas spécialement les candidats en fonction de leur aptitude à enseigner, forcément, le premier contact avec une classe est, trop souvent, une révélation type "je ne suis pas fait pour se métier" : une découverte plus tôt, avant d'être engagé jusqu'au cou dans une année prépa, permettrait à bien des candidats de comprendre leur inaptitude au métier, et épargnerait bien des problèmes à l'éducation nationale.
Quand je pense à tous mes amis de Maîtrise qui ont fait la prépa aux concours, et que je vois ceux qui aujourd'hui sont en poste, j'ai toujours l'impression que ce ne sont pas les bons qui ont été choisis. Après tout, le charisme, l'aisance sociale, qualités essentielles d'un professeur, se retrouvent plus souvent chez les étudiants passant leur préparation au café que chez ceux campant douze heures par jour dans la bibliothèque. Je fus le seul admis sur mon groupe de travail, assez "cool" (enfin, selon les critères de l'agrégation hein) mais composé de mecs qui auraient fait de super prof, alors que d'autres sinistres crétins inadaptés au monde moderne passaient puis se plantaient devant 35 ados.
En conférence, j'ai assisté à deux présentations d'un américain, professeur à l'université blablabla chais plus quoi. J'ai rapidement remarqué un truc: une phrase sur deux il rajoutait un discret "m'kay ?" à la fin. Je me suis dit "ah ! un tic de langage, il a dû vite se faire repérer par ses étudiants".
Et puis c'est seulement maintenant que j'ai fait le rapprochement à un personnage d'un célèbre dessin animé avec 4 sales mômes...je vous laisse deviner à qui je pense .
Envoyé par Julizn
Tout à fait d'accord, Mdt.
J'ai eu la chance de faire un an d'assistanat en Ecosse, face à des gamins entre 11 et 17 ans, ce qui m'a permis de rentrer en France en me disant "c'est ce que je veux faire."
Mais ce n'est quasiment rien par rapport à une mise en situation face à une classe, qui est presque totalement absente aujourd'hui pour ce qui passe le concours.
D'ailleurs, l'année de stage à mi-temps qui avait encore lieu l'année dernière permettait déjà de faire un écrémage : au bout de deux mois, on entendait parler des premières démissions...
@Aghora : , m'voyez ?
Quand j'ai fais mon stage, j'avais UNE classe, des secondes. En ZEP certes, mais une seule.
J'allais vaguement en cours deux jours à l'IUFM (80% de merde, 20% d'utile), et il me restait largement le temps de bosser les programmes (que je ne connaissais pas, en agrégation on ne nous demande pas d'être au jus), de préparer mes cours, de réfléchir un peu à comment j'allais aborder les problèmes rencontrés.
Au final, ce n'est pas tant la préparation de l'IUFM qui a compté, mais surtout d'avoir le temps de me poser pour réfléchir sur mon approche de l'enseignement.
Le truc, c'est que même si j'avais fais une allergie aiguë à l'enseignement, quel choix avais-je? Quand tu as 23 ans et une agrégation d'histoire, tu as le choix entre prof ou la manutention. C'est un peu tard pour te réorienter, tu n'as pas des masses de passerelles (surtout à l'époque), tes diplômes feraient rire un recruteur (qui ne pige pas qu'un mec qui choppe une agreg a sans doute la capacité de travail pour rattraper l'ensemble des connaissances accumulées en trois ans d'école de commerce et ce en deux mois)...
Bref, tu t'accroches, t'as pas le choix, et tu finis par faire un prof aigri qui abuse des arrêts de travail.
Un stage significatif et obligatoire devrait être imposé dés la Licence à tout étudiant désirant s'orienter vers le métier. Si possible en ZEP et dans un chouette bahut, histoire de sentir un peu les deux extrêmes.
Le stage avait encore lieu, en licence, il y a encore deux ans... Mais attention, un stage de ouf : une semaine d'observation, yeaheaaaaaaa !
Je comprends que certains décident de laisser tomber une fois en poste...
Par contre, si je ne m'abuse, il me semble que ce qui vont en STAPS ont des classes à prendre en charge dès leurs première année de licence... Au moins, ça laisse le temps de se retourner si on voit que ça ne va pas bien se passer...
D'ailleurs, voilà un lien déjà passé dans la crème des sites web... Ça laisse perplexe...
Je ne suis pas d’accord quand certains parlent de vocation à propos du métier d’enseignant. C’est marrant, on parle de vocation à propos de métiers squattés auparavant par les curés et les moines (enseignant, soignant) mais pas à propos de métiers comme caissière ou ouvrier, pourtant…
De plus, cela sous-entend que quelqu’un qui en bave ne l’a pas, donc que c’est de sa faute et qu’il n’a qu’une chose à faire : changer de métier. La bonne blague par les temps qui courent. Cela veut surtout dire que les enseignants sont complètement seuls devant leurs classes, on les laisse dans leur merde surtout quand ça se passe mal, et pire encore, dans ces cas on les enfonce souvent.
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Canard lecture
On peut intégrer les assistants d'éducation dans ce topic ou non ?
Hi, I'm Elfo !
Mais non, la vocation, comme son étymologie l'indique, désigne tout simplement un appel, façon Jeanne d'Arc, sauf que pour nous, enseignants, c'est le fantôme de Jules Ferry qui apparaît un jour en soirée étudiante.
Qui tu veux qu'apparaisse à une caissière? Jules-Edouard Leclerc?
Uniquement si on se débarrasse de cet affreux néologisme administratif pour revenir au bon vieux "pion" voire "surveillant".On peut intégrer les assistants d'éducation dans ce topic ou non ?
Non, on nous sert trop souvent la vocation comme mauvaise excuse pour laisser tomber un collègue.
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Canard lecture
Si le collègue a été abandonné par le fantôme de Jules Ferry, c'est qu'il était indigne de le recevoir.
(je délire hein, j'ai dis plus haut tout le mal que je pensais de la vocation)