Ils sont en vente les ordinateurs quantiques ?
What is a quantum computer — and why does Google need one?
The nonprofit Universities Space Research Association (USRA) just splurged on a new toy: A $10 million D-Wave Two quantum computer. The machine is the most advanced commercially available quantum computer in the world.
USRA installed the device, which should be online by the end of September, at the new Quantum Artificial Intelligence Lab at the Ames Research Center in Silicon Valley, where researchers from USRA, NASA, and Google will put it use.
(...)
le nom de la machine signifie que c'est une machine à 2qbits?
si oui,c'est pas encore intéressant.
Mais je suis curieux de connaitre la durée de vie,et si ça nécessite un entretien/alimentation spécifique,j'avais cru comprendre que c'était le gros problème avec ces bestiaux.
Oula je comprends rien, depuis quand on est capable de faire des ordis quantiques? Tours les oracles et boites noires qu'on utilise à chaque fois en théorie sont pas censés être infaisables?
---------- Post added at 19h30 ---------- Previous post was at 19h22 ----------
Ah Wikipédia donne plus d'informations sur le sujet. Effectivement ce qu'ils ont réalisé reste flou.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calcula...roverse_D-Wave
C’est l’ordinateur de Schrödinger : un coup il est là, un coup il n’est pas là.
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Non il n'y a pas de problème théoriquement insurmontable quand à la réalisation d'un ordinateur quantique, seulement quelques doutes quand au fait que ce que DWave vend correspond bien à la définition. En tout cas leur machine correspond tout à fait au concept de boite noire
Peut-être la stabilisation des états et être sûr que ceux ci ne se modifient pas spontanément pendant toute la durée d'une opération...
Tu me diras, en travaillant sur un ensemble statistique on peut réduire à peau de chagrin les déviations induites par des phénomènes aléatoires, mais il faut garder ça en tête.
Oui, mais c'est seulement un problème asymptotiquement correctible, mais pas fondamentalement insurmontable, comme le principe d'entropie dans un système fermé.
La première chose à faire c'est de trouver un système dont la durée de décohérence est longue par rapport au temp de calcul. Ensuite il existe aussi des algorithmes de corection d'erreur quantiques qui facilitent la vie, sans avoir à se faire chier avec un ensemble statistique.
Attention, encore une fois, calculateur quantique ≠ ordinateur quantique. La machine de D-Wave est un circuit de recuit quantique qui estime des solutions approchées à des problèmes d'optimisation combinatoire. Ça n'est pas un ordinateur quantique universel. Ça ne résout même pas de problème NP-complet en temps polynomial. Ça ne va pas plus vite qu'un processeur de téléphone portable faisant tourner une bonne heuristique équivalente. Par contre c'est un prototype de recherche très intéressant.
Je pense que n'importe qui qui est allé au lycée peut comprendre cette blague...
Ca vaut pas les vraies grosses blagues de matheux, ou pire les blagues de prépa qui donnent envie de casser des genoux.
Y'avait pas un topic sur les maths, au fait ?
Si, mais il faut avoir fait S ou SI pour comprendre. Les ES, L et autres non scientifiques ne voient pas les nombres complexes.
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Une nouvelle révolution de la physique fondamentale ? http://www.guardian.co.uk/science/bl...meet-weinstein
Bon, ça sort un peu de nulle part quand même... mais rien que pour la coincidence sur le nom du mec, ça vaut le coup. Encore deux générations avant monsieur www.einstein.
"Dieu est mort" · "Si le téléchargement c’est du vol, Linux c’est de la prostitution."
The first quantum entanglement of photons through space and time
Ready for a mind-bending news story that will forever change your perception of life? Quantum physicists in Israel have successfully entangled two photons that don’t exist at the same time. They create one photon and measure its polarization, destroying it — they then create another photon, and though it never coexisted with the first, it always has the exact opposite polarization, proving they’re entangled.
Don’t worry if you have a little trouble trying to bend your head around this: Quantum mechanics, almost by definition, is completely different from our own perceptions and experiences, which are governed by classical mechanics. Believe it or not, quantum mechanics actually has no problem with the behavior demonstrated by the Israeli physicists — entanglement was never a tangible, physical property, and this experiment is a perfect example of why it’s sometimes very naive to boil quantum ideas into classical analogies.
Entanglement is a state where the state of two quantum particles (photons, for example) are intrinsically and absolutely linked. Quantum particles, due a principle called quantum superposition, exist in every theoretically possible state at the same time. A photon, for example, spins horizontally and vertically (different polarizations) at the same time. When you measure a quantum particle, though, it fixes on a single state. With entanglement, when you measure one half of the entangled pair, the other half instantly assumes the exact opposite state. If you measure one photon and it’s vertically polarized, its entangled sibling will be horizontally polarized.
As for how the Israelis entangled two photons that never coexist, the technique is rather complex. They start by producing two photons (1 & 2) and entangling them. The first photon (1) is immediately measured, destroying it and fixing the state of the second photon (2). Now a second pair of entangled photons (3 & 4) is created. They then use a technique called “projection measurement” to entangle 2 and 3 — which, by association, entangles 1 and 4. Even though photons 1 and 4 never coexisted, they know the state of 4 is the exact opposite of 1.
As we’ve covered before, entanglement seems to occur instantly, even if the particles are on opposite ends of the universe. This experiment shows how entanglement exists through time, as well as space — or, in scientific terms, the non-locality of quantum mechanics in spacetime.
Does this experiment have any implications, beyond its use as a sublime example of the weirdness of quantum mechanics? As always with quantum entanglement, there is a possibility that “projection measurement” could be used in quantum networks. Instead of waiting for one half of the entangled pair to arrive at its destination (along a normal fiber optic network), this two-pair approach would allow the sender to manipulate his photon instantly. As Anton Zeilinger, a quantum physicist not involved with the study, tells Science: ”This sort of thing opens up people’s minds and suddenly somebody has an idea to use it in quantum computing or something.”
J'ai toujours l'impression qu'il y a une arnaque là-dessous, un peu comme dire qu'on avait: (1,2) -> (+,-)
On détruit 1 en faisant la mesure, reste 2 fixé à -.
On crée (3,4) dans des états quelconques mais complémentaires entre eux.
On réalise une "intrication" sur (2,3), ce qui revient à fixer 3 à + puisque 2 est fixé à -.
Donc forcément le couple (3,4) devient (+,-).
Faudrait voir ça sur un peu plus que 2 "états" comme la polarisation quand même...
Ca me laisse perplexe.
A l'inverse si c'est intriqué dans le temps, notre destin est peut-être déjà fixé ...
J'adore le mot de la fin, par un mec qui n'a rien à voir avec tout ça:
As Anton Zeilinger, a quantum physicist not involved with the study, tells Science: ”This sort of thing opens up people’s minds and suddenly somebody has an idea to use it in quantum computing or something.”
Oui, il faut garder en tête que ce sont des états quantiques, pas des états classiques. La mesure de 1 était forcément incomplète (théorème de non-téléportation). Avec cette manip, 4 a tout son état quantique lié avec celui de 1 (avant sa destruction), pas seulement la partie classique qu'on a pu mesurer. Or something.
Euh...
Pas que je bite rien à votre discussion, mais en très gros, avoir un ordinateur quantique à par pour la beauté de la chose, ça rapporte un vrai plus ?
Un "plus" non négligeable. Pour faire très simple certains types de problèmes ne peuvent pas être résolus en un temps raisonnable quelque soit la puissance de ta machine "classique" mais sont résolus très "rapidement" avec un calculateur quantique.
L'exemple le plus concret étant la décomposition en facteur premier qui est la base de certains systèmes de cryptage, "facile" à réaliser avec un calculateur quantique mais autrement plus "difficile" avec une machine classique.
C'est "un peu" (note les guillemets) comme mener plusieurs calculs en parallèle en 1 coup.
Attention, un ordinateur quantique ce n'est pas un ordinateur massivement parallèle, c'est bien plus que ça.
@M0gluglu
Moi ce qui me dérange dans ces histoires de photons intriqués, c'est qu'on a l'impression qu'on raisonne toujours (bien que ce soit faux d'après ce que j'en avais lu) en terme de 1 = a + b.
Sous-entendu "je connais a (= tous ses états), donc par déduction b = 1 - a ".
Un peu comme si on avait un négatif, une empreinte, bref 2 choses complémentaires (voir le laïus que j'ai tenu plus haut sur + et - ).
J'ai bien compris (plus exactement je sais...) qu'on parle d'une particule dans un état quantique donné (spin, énergie et ce que tu veux ), donc que la complémentarité dont je parle est à "plusieurs niveaux", mais je ne peux pas m'empêcher d'y voir une forme d'escroquerie.
A l'inverse, là où ça prend tout son sens c'était un article (livre ?) que j'avais parcouru (et dont je ne sais plus ce que j'ai foutu de son pdf ... ) qui parlait du développement (théorique parce qu'en pratique...) de radar quantique avec 2 photons intriqués: un photon émis vers la cible, un photon gardé dans une "boite". Si l'état du photon émis vers la cible change (contact avec quelque chose), alors l'état du photon gardé bien au chaud dans la boite change aussi du fait de l'intrication.
Dingue...
Surtout si le photon émis est à 25km de distance et le photon dans la boite à proximité.
Mais bon, là on est dans le théorique, parce qu'en pratique, je pense qu'on peut encore attendre.
Il n'y a pas que L'Ordinateur quantique, il y a aussi des applications immédiates déjà utilisées de circuits quantiques.
Les protocoles cryptographiques quantiques, par exemple. On envoie un message en envoyant des cubits dans une fibre optique. Si un espion se place au milieu avec sa pince croco et essaye d'intercepter le message, sa mesure des photons va détruire leur état quantique. D'après les théorèmes de non-clonage et non-téléportation il est impossible pour lui de reconstruire des photons à l'identique pour les transmettre au destinataire comme si de rien n'était. Donc on saura détecter la tentative d'interception et se protéger des attaques type « man in the middle ».
Ça c'est les conséquences "positives" pour la crypto. Les conséquences négatives, c'est qu'on sait que ta carte bleue pourra être hackée le jour où on saura construire un ordinateur quantique. On peut donc orienter la recherche vers des algos de chiffrement qui résistent à la fois aux ordinateurs classiques et quantiques. Just to be safe. Même si en pratique on a de la marge pour l'instant.
Ou c'est comme se servir des calculs des ordinateurs qui tournent dans les univers parallèles aux notres.
Il me semble que ce raisonnement ne pose pas de problème (sauf que c'est plutôt 1=|a|²+|b|²). C'est juste qu'en général, a est une densité de probabilité.Moi ce qui me dérange dans ces histoires de photons intriqués, c'est qu'on a l'impression qu'on raisonne toujours (bien que ce soit faux d'après ce que j'en avais lu) en terme de 1 = a + b.
Sous-entendu "je connais a (= tous ses états), donc par déduction b = 1 - a ".
La mesure est à voir comme une projection. Tu peux choisir la base sur laquelle tu projettes, mais tu vas forcément écraser une dimension.
Si je mélange pas tout, au début de l'expérience, la distribution de probabilité de ab est :Un peu comme si on avait un négatif, une empreinte, bref 2 choses complémentaires (voir le laïus que j'ai tenu plus haut sur + et - ).
0 |00> + 1/√2 |01> + 1/√2 |10> + 0 |11>
soit une probabilité nulle de mesurer a et b tous les deux à 0 ou tous les deux à 1, et une probabilité égale de mesurer l'un à 0 et l'autre à 1. (et c'est la somme des carrés des probas qui fait 1, cherchez pas c'est quantique)
Quand on mesure a, on fixe sa valeur et on projette la densité de proba du système. Si on mesure un 0, on sait que b a la densité de proba 0 |0> + 1 |1> (100% de chance de mesurer un 1), et vice versa.
Du coup, à partir de la mesure de a, l'état quantique du système devient trivial, et on peut effectivement raisonner sur des valeurs ponctuelles plutôt que des densités de proba.