Le topic des photographes de jeux vidéo N°4 : On fait ryzen à maman !!

[BinaryOverride]

Mass effect Andromeda







Je poste mes screens ici car les canards présents sur le topic du jeu ne font que critiquer mes bonhommes.

[Logan]

C'est moi ou tes bonhommes ont des têtes de cons ?

[Sao]

Haha.

[BinaryOverride]

C'est vraiment trop injuste, il y a que des jaloux ici.

[Anonyme220825]

Non mais ça vient pas de toi, je te rassure.

[Anonyme220825]

Doom 3

[Durack]

C'est vraiment trop injuste, il y a que des jaloux ici.

C'est certain de tes mod qui n'ont pas l'air d'apprécier

[FrousT]

Je poste mes screens ici car les canards présents sur le topic du jeu ne font que critiquer mes bonhommes.

C'est pas sur le topic du jeu où t'a les plus tolérant en principe ?

[Sao]

C'est vraiment trop injuste, il y a que des jaloux ici.

Non mais tes screens ils sont jolis, c'est juste qu'en effet les bonhommes ont des têtes rigolotes.

[M.Rick75]

Middle Earth Shadow of War
J'ai fait la fin-fin... et c'était laborieux quand même.
J'ai été touché par l'hommage rendu à Michael Forgey/Forthog malgré un acte 4 vraiment long et répétitif (je refais pas le débat qui s'étale déjà dans le topic du jeu et celui d'Assassin's Creed).

Poussez pas ! Poussez pas ! Il y aura de la loot box pour tout le monde.

[Olipro]

Mount Blade Warband avec mods.

Quand Guillaume a fait prendre d'assaut les hauteurs de Hasting et que, lourdement harcelé, le mur de bouclier saxon a flanché, il a dû ressentir intensément le même sentiment auquel nul ne peut échapper en admirant cette capture d'écran.

Je pense que tout le sublime de son art passe, ici, par la prise de vue. Issue d'une réflexion de toute évidence profonde et appuyée sur un bagage culturel et technique parfaitement illustré par sa collection Skyrim de juillet 2017, à savoir Redoutable insouciance ou encore Désespoir espérant (ma préférée), la prise de vue de Terciperix témoigne de son engagement à prendre des risques dans la constitution organique des différentes aspérités des enchevêtrements de plans sur une profondeur serrée dans une vue plongeante et vertigineuse qui ne laissera pas sans penser à une évidente référence à Contrevenance (Terciperix in Codex Tercum - 06/08/2014 - Bibliothèque Nationale de Paris - ISBN 47941567).

Mais Terciperix ne s'arrête pas là, il engage sa démarche dans une véritable composition artistique et dans un choix de colorimétrie défiant le regard : dans une teinte vert/noir, voir vert-de-gris, son œuvre ouvre les portes à un croisement entre exposition lumineuse par diffusion et focale courte, une technique impressionnante qui avait déjà été explorée de façon hasardeuse par Ducon dans son œuvre map25, le puits à acide en bas qui, rappelons-le, avait été lauréat au Prix de photographie Marc Ladreit de Lacharrière de l'Académie des Beaux-Arts en 2014. Dans la droite lignée d'un pair de grand talent, Terciperix a exploré l'arbre des possibilité d'un tel mélange, et c'est ça, cette audace, cette outrecuidance, qui fait l’œuvre du Mouvement Terciperien, dont Terci témoigne encore une maîtrise absolue et inégalée.

Terciperix signe ici la pièce maîtresse de sa collection Automne-Hiver 2017, à moins de boucler l'année avec une surprise dont seul lui sait garder le secret.

[JulLeBarge]

[nAKAZZ]

[Pluton]

Putaing c'est moche !

[terciperix]

Je suis ému

[Mug Bubule]

Quand Guillaume a fait prendre d'assaut les hauteurs de Hasting et que, lourdement harcelé, le mur de bouclier saxon a flanché, il a dû ressentir intensément le même sentiment auquel nul ne peut échapper en admirant cette capture d'écran.

Je pense que tout le sublime de son art passe, ici, par la prise de vue. Issue d'une réflexion de toute évidence profonde et appuyée sur un bagage culturel et technique parfaitement illustré par sa collection Skyrim de juillet 2017, à savoir Redoutable insouciance ou encore Désespoir espérant (ma préférée), la prise de vue de Terciperix témoigne de son engagement à prendre des risques dans la constitution organique des différentes aspérités des enchevêtrements de plans sur une profondeur serrée dans une vue plongeante et vertigineuse qui ne laissera pas sans penser à une évidente référence à

Mais Terciperix ne s'arrête pas là, il engage sa démarche dans une véritable composition artistique et dans un choix de colorimétrie défiant le regard : dans une teinte vert/noir, voir vert-de-gris, son œuvre ouvre les portes à un croisement entre exposition lumineuse par diffusion et focale courte, une technique impressionnante qui avait déjà été explorée de façon hasardeuse par Ducon dans son œuvre map25, le puits à acide en bas qui, rappelons-le, avait été lauréat au Prix de photographie Marc Ladreit de Lacharrière de l'Académie des Beaux-Arts en 2014. Dans la droite lignée d'un pair de grand talent, Terciperix a exploré l'arbre des possibilité d'un tel mélange, et c'est ça, cette audace, cette outrecuidance, qui fait l’œuvre du Mouvement Terciperien, dont Terci témoigne encore une maîtrise absolue et inégalée.

Terciperix signe ici la pièce maîtresse de sa collection Automne-Hiver 2017, à moins de boucler l'année avec une surprise dont seul lui sait garder le secret.

Encore une fois Olipro, je ne peux que m'empêcher de constater ton manque d'intérêt pour le coeur de l'oeuvre de Terciperix. Je te l'ai déjà fait remarqué, mais encore une fois, tu t'acharne dans une analyse superficielle de ce qu'il nous propose. Tu tombe dans le piège qui touche un grand nombre d'amateur qui est la simple analyse ... et passe ainsi à côté de la substantive moelle

En t'attachant au détail de chaque oeuvre individuellement, tu ignore le contexte de la pièce. Cette dernière n'est pas unique. Il est évident que Terciperix n'étale pas simplement ses plus beaux screenshots. Il y a un versant narratif derrière. Chaque screen s'insère comme autant de mots dans l'émotion que l'auteur cherche à transmettre. La qualité artistique est indubitable comme tu l'as démontré, mais elle ne fait que servir un propos. Chaque post est une composition. Chaque screenshot entre dans celle-ci. Mais on ne peut pas commencer une analyse sérieuse à partir du post lui même. En effet, ce serait encore une fois ignorer le contexte qui donne tout son sens. J'ai eu l'occasion de débattre longuement avec un spécialiste sur le sujet qui m'assurait que l'heure elle même du post à son importance. Il y a plusieurs niveau de signification. Comment l'oeuvre intérargit avec le temps, mais comment elle entre dans la vie de l'artiste. Ainsi, une série de screen postée à 01:00 ne sera pas la même qu'une postée à 17:00. 17:00, c'est l'automne, mais aussi l'heure du goûter. La faim tiraille mais c'est le moment du repos. C'est un appel direct au courant réaliste et plus particulièrement l'oeuvre de Gustave Courbet. On pourrait disserter des heures sur le sujet mais Matthias Fischer l'explique bien plus élégamment dans Der junge Hodler. Eine Künstlerkarriere 1872-1897.

Il faut concevoir l'oeuvre de Terciperix comme une chrestomathie. Chaque anthologie s'ajoute à la précédente. Il faut donc dans un premier temps analyser chaque oeuvre comme une continuité de la précédente, mais aussi, et c'est là je pense, tous le génie de Terciperix, au sein même de la page. Une série n'est pas postée n'importe où, ni après n'importe quel post. On sent la dédication de l'auteur dans la recherche de l'instant parfait. Dans notre cas, 6h44 après le précédent post. Je pense que tout le monde aura évidemment remarqué qu'il s'agissait là d'une référence à la prise d'Ispahan, signant l'effondrement de l'empire Sassanide. Il s'agit de mon analyse personnel, mais je pense qu'il s'agit ici de montrer la fin d'un age d'or artistique, mais aussi la désenchantement du monde tel que théorisé par Max Weber, mais en le faisant remonter à une date bien antérieure. C'est la mort du polythéisme face à l'hégémonie nouvelle et qui sera indisputée pendant des siècles dans la région des 3 monothéismes (Chrétienté, Islam, Judaisme). C'est aussi un adieu fait à l'antiquité. Certains diront qu'il s'agirait plutôt de la chute de l'empire byzantin, mais j'aurais tendance à répondre en disant que celui-ci s'est réformé pour entrer dans la modernité, là où l'Empire Sassanide est mort, glaive à la main, si vous me permettez le trait d'esprit. Il renvoit aussi à un sentiment d'impuissance. La fin d'une époque, une période charnière, de grand changement violent. C'est dans ce discours que l'oeuvre s'inscrit dans une certaines modernité. Si on peut y voir un commentaire à la révolution industrielle, je pense que celle visée est bien la révolution numérique. Ainsi, le décors est posé. Les soubresauts tragique d'une époque. Et deux screenshots que nous devons à Dross, et qui mériteraient eux-même un commentaire sur l'utilisation de la lumière et de l'obscurité. Un clair obscur dont l'évocation rejoint le discours déjà présent. Celui de la mort. Une pierre tombale, isolée, mais pourtant religieusement entretenue. Comme quelqu'un qu'on arrive pas à laissé partir. Une interrogation sur le deuil? Mais plus probablement sur ces laissés pour compte. Leur monde s'est achevé, mais ils sont toujours là. Comme un allemand nazi ayant survécu à la chute du Reichtag. Un anachronisme qui ne disparait qu'avec le changement générationnel. Ensuite, le feu follet, qui selon moi est une première note d'espoir. Déjà car il déchire l'obscurité de sa présence, comme un phare et un guide. Mais il donne en retrospect un air rassurant à la tombe. Une nostalgie. La fin, un début. Un sourire?

C'est dans ce contexte que fait une entrée fracassante le premier screenshot de Terciperix. Comme votre analyse technique le fait remarqué, il impose directement par son style sa présence. Il s'agit d'être à la fois dans la rupture, mais si on observe le contenu, on se rends compte d'une continuité. Il donne le rythme. Une flèche plantée dans un crane de cavalier. Le sujet est clairement excentrée et attire au premier abord le regard, mais seulement après avoir contemplé l'étendu d'herbe sur laquelle il est élégamment posé. Le choc est là. Chez moi, il m'a évoqué les premiers paragraphes Napoléon et la conquête du monde, 1812-1832: histoire de la monarchie universelle, première uchronie littéraire par L.Geoffroy-Château dont je me sens obligé ici de reproduire la plume :

C'est une des lois fatales de l'humanité que rien n'y atteigne le but.
Tout y reste incomplet et inachevé, les hommes, les choses, la gloire, la fortune et la vie.
Loi terrible ! qui tue Alexandre, Raphaël, Pascal, Mozart et Byron, avant l'âge de trente-neuf ans.
Loi terrible ! qui ne laisse s'écouler ni un peuple, ni un rêve, ni une existence, jusqu'à ce que la mesure soit pleine !
Combien ont soupiré après ces songes interrompus, en suppliant le ciel de les finir !
Combien en face de ces histoires inachevées, ont cherché, non plus dans l'avenir ni dans le temps, mais dans leur pensée, une reste et une fin qui pussent les parfaire !

L'analyse de départ est presque correct. Quand tu évoque le mur de bouclier Saxon et la victoire de Guillaume, c'est bien le bon sentiment qui t'as guidé. Mais en manquant l'oeuvre dans son contexte, tu passe à côté de son sens profond. Tu décris, comme quelqu'un qui cherche à mettre un mot dessus sans le pouvoir, ce que t'as fait ressentir le screenshot. Tu ne parvient pas a en englober toute sa complexité. La fin d'une ère. Un élan brisé.

Et en le prenant sous cet angle. Tout prend son sens. Et je vais te dire pourquoi l'image qui s'est construit en toi était celle des saxons, dans leur dernier combat. Car la flèche dans la tête est une référence directe à la mort d'Harold dans la tapisserie de Bayeux :



Si Terciperix avait choisit de nommer son oeuvre, je pense qu'il l'aurait appelée harold rex interfectus est.

On ressent par ailleurs le soucis du détail dans les heures qui ont été passés à modder en jeu l'exact cheval qui s'effondre au côté d'Harold dans la tapisserie.

Mais revenons à la composition. Il y a quelque chose de déséquilibré. Comme si dans ce requiem, il y avait quelque chose de décalé. Outre le fait que le sujet soit excentré, on remarque très rapidement son expression. Il n'y a pas de désespoir dans ces traits figés mais une certaine mélancolie mais aussi de l'ACCEPTATION. Il s'agit d'une composante de l'oeuvre. Accepter ce changement. Aussi dur soit il ! C'est aussi là qu'on se rends compte à quel point Terciperix excelle dans la compréhension psychologique de ses spectateurs. Le but recherché est de nous forcer à regarder l'oeuvre dans son ensemble, APRES en avoir constaté les détails. Chaque élément et savamment placé pour que notre regard n'ait qu'un seul chemin possible qui s'achève sur l'arc au bas de l'oeuvre. Le temps pour le cerveau de distinguer les couleurs et soudain l'effroi. Nous tenons cet arc. Nous ? Spectateur ? Ou Nous, l'agent du changement. Celui qui a placé cette flèche soigneusement dans le représentant du passé. S'il n'avait pas été démontré dans ses oeuvres antérieurs, qu'il avait une compréhension avancés de la psychanalayse, on aurait pu supposer benoitement qu'il s'agissait d'un mythe fondateur. Tuer le père en somme. Mais c'est un écueil que l'oeil avertit saura éviter. Et c'est encore une fois en s'en remettant au contexte.

Le screenshot suivant permet de le comprendre. Je ne ferais qu'une analyse rapide car il est tard en Chine et que de toute manière, l'analyse complète est dans mon livre qui paraitra à la fin du mois : Terciperix : The Game // 2016-2017, Mythes de la rupture et modernité, Fantasmes réalistes et paradoxes de la démocratie, Le Nu moderne au salon et l'utilité social de l'art.

Il s'agit d'un retour au mythe du héros fondateur germanique, en opposition au héros courageux et colérique de la matière de France tel que Roland.

Je souhaite cependant m'attarder sur le contexte encore une fois car il s'agit du but premier de mon post. Prenons le dernier screenshot.
Il est le seul a avoir été retouché.
Et là, je me dois de le faire remarqué. C'est certainement le coups de maitre artistique de l'année. Car dans son ingénérie du contexte, Terciperix est parvenu à marqué l'histoire du courant Terciperien. En prévoyant ni plus ni moins (je subodore, grâce à un savant mélange d'ingénérie sociale, de deep learning, et de psychanalyse) le post qui allait être posté 9 minutes plus tard, achevant ainsi dans sa maitrise du contexte l'oeuvre d'art totale que visait Wagner à Bayreuth. En modifiant, un screen de mods, il appel à la réflexion sur Skyrim en tant qu'objet social et moddé, en plein milieu d'une polémique sur les lootbox. Vingt minutes après son post. Il commente, montrant son génie.

Dicksaw tes screens c'est pas du 4K c'est du KK. :D

Encore une fois, merci.

[Seymos]

/thread.

[M.Rick75]

Ce serait pas le retour de la golri sur CPC.Com ?

[la Vieille]

Qui a transformé le topic des screens en topic « Passpartout, l'artiste maudit »

Oxygen Not Included

[cooly08]

Qui a transformé le topic des screens en topic « Passpartout, l'artiste maudit »

Oxygen Not Included

https://tof.cx/images/2017/12/06/ef5...b8960c10c5.png

Exceptionnel. Sans doute ton plus beau screenshot.



- - - Mise à jour - - -

Minecraft

[ducon]

On m’appelle ?

[Babz]

On m’appelle ?

Je les avait prévenu ... ils ont réveillé ...

Le ducon

[la Vieille]

Exceptionnel. Sans doute ton plus beau screenshot.

Tu as su apprécier la prise de risque lié au choix du sujet, associé à un format atypique exprimant avec acuité un regard original sur le monde qui m'entoure, non sans me départir d'une esthétique qui puise son origine dans le surréalisme du Duchamp mais qui sait s'affranchir des limites étriquées de la représentation picturale moderne.

Tu confirmes que tu as un goût certain, et c'est un peu une consécration pour moi ce que tu dis là

[znokiss]

Putain mais les posts précédents, j'en chiale encore de rire, littéralement. Je me mets ça dans un coin pour me les relire un soir de jour de pluie.

[nAKAZZ]

On m’appelle ?

"Retourne d'où tu viens, démon !"

[IriK]

"Retourne d'où tu viens, démon !"

http://tof.cx/images/2017/12/07/06bc...a61ed9499e.jpg

Je poste mes screens ici car les canards présents sur le topic du jeu ne font que critiquer mes bonhommes.

Tu nous à cacher les screens ou Cora a cette coupe

[Pafpafpaf]

Vous pourrez retrouver Olipro et Mug Bubule sur le stand Canard PC lors de la prochaine FIAC#2018
Plus grands spécialistes internationaux du mouvement Terciperien, ils animeront un grand cycle de conférences sur l'artiste et présenteront en exclusivité ses dernières créations (notamment Militis, et sagitta est in genu qui a déjà fait coulé beaucoup d'encre chez les critiques spécialisés).






Bravo les coins.

[JulLeBarge]

Vous êtes en forme les canards

[cooly08]

Tu as su apprécier la prise de risque lié au choix du sujet, associé à un format atypique exprimant avec acuité un regard original sur le monde qui m'entoure, non sans me départir d'une esthétique qui puise son origine dans le surréalisme du Duchamp mais qui sait s'affranchir des limites étriquées de la représentation picturale moderne.

Tu confirmes que tu as un goût certain, et c'est un peu une consécration pour moi ce que tu dis là

C'est quasiment mot pour mot ce que j'ai pensé.

[BinaryOverride]

Tu nous à cacher les screens ou Cora a cette coupe

Je ne voulais pas trop perturber les habitués du topic des gifs en postant une autre barbie.