4chan...
Pour ceux qui ne connaissent pas, ce site ressemble à un gros forum sans mémoire où les topics qui dépassent généralement la 10ème page sont effacés, laissant toujours quelques sujets à succès plus ou moins éphémère.
Mais 4chan est surtout un putain de vortex de haine et de colère.
Le genre d'endroit où tout le monde rigole de tout. Y compris des utilisateurs de 4chan lui même, postant d'ailleurs presque tous sans compte en tant que "anonymous".
Bref, personne n'échappe à sa mise en boite, même pas le petit leucémique mourrant sur son lit d'hôpital.
Ca fait plutôt peur hein?
Le problème étant que des gens en colère et relativement nombreux peuvent foutre un beau bordel quand ils s'organisent.
Et c'est ce que le petit Totor (nom changé, parce que bon) 14 ans a compris à ses dépends il y a de ça plusieurs mois.
Le petit sale morveux se réveille un matin et décide de prendre sa caméra puis de tabasser Dusty, son chat, comme un malade pendant plus d'une minute avant de foutre la vidéo sur youtube.
La vidéo est rapidement effacée mais de nombreuses copies tournent sur le net et finissent forcément sur 4chan. La police de son côté entame une enquête.
Il aurait mieux valu pour lui que les flics le chopent en premier.
Car c'est à peu prêt à ce moment qu'une légion d'Anonymous partent en guerre. Mais attention, pas une guerre de fillettes où on se contente de dire qu'on est pas content hein.
Non non, le gros truc punitif pour bien faire comprendre au gosse et à tous les autres qui voudraient suivre son idée que c'est pas bien. Mais alors pas bien DU TOUT.
Tout d'abord Anonymous enquête sur le mec qui remonte jusqu'à son Facebook, analyse des décors des photos avec la vidéo pour savoir si c'est bien le même marmot cagoulé, puis effectue une enquête de proximité qui finit par aboutir par l'obtention de l'adresse des parents.
Un coup de fil pour demander s'ils ont bien un gosse qui s'appelle Totor et un chat qui s'appelle Dusty. Réponse positive.
Enfin pour préparer le coup de grâce, deux sites fleurissent afin de divulguer toutes les informations collectées à son sujet. Allant du numéro de mutuelle de la famille à l'adresse du site web du père (qui se fera ravager en quelques heures) en passant par les commentaires racistes du djeunz déposés sur youtube ou encore l'adresse de son école.
A ce moment, suffisamment d'infos sont réunies, Anonymous passe un coup de fil aux flics du coin et à la presse, histoire de bien forcer la main au destin malgré les "vices de procédure" évidents autour de l'affaire.
De cette manière la police débarque dans le domicile, sauve le chat qui à priori se faisait battre plutôt régulièrement.
Happy end, et la presse relate les faits sans visiblement se rendre compte que la pauvre bête vient d'être sauvée par ceux qui pourraient être considérés comme les pires monstres du net.
Comme quoi, quand Anonymous dit "Don't fuck with our kittens!", il ne rigole pas du tout.
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