S'il veut sa tranquillité il faut se faire petit en effet. Par contre, s'il va au clash, alors faut faire virer le chef en question parce que même si vous gagnez, il va vous pourrir.
S'il veut sa tranquillité il faut se faire petit en effet. Par contre, s'il va au clash, alors faut faire virer le chef en question parce que même si vous gagnez, il va vous pourrir.
Est-ce que l'inspection du travail peut faire quelque chose dans ce genre de cas ?
Parce qu'à part faire le dos rond, comme dit plus haut, et chercher un poste ailleurs (quitte à envisager une reconversion si le secteur est vraiment bouché) ou prier pour que le connard s'en aille un jour, je vois pas ce que tu peux faire sans que ça te bouffe au quotidien.
Moi je dis dans ce cas faut alerter la presse.
Wait...
Après, l'inspecteur du travail a besoin d'éléments concrets pour bosser. Sinon il se contentera de jouer les poils à gratter, mettre des mises en demeure parce que tous les affichages réglementaires ne sont pas présents. Et comme il a l'air d'être, le chef va pas se gêner pour être encore plus infect derrière.
Consulte un avocat spécialisé. Il évaluera bien mieux que nous le risque et les chances.
(A titre perso, je le consulte avant d'écrire des choses qui peuvent me causer du préjudice RH : je consulte internet pour me faire un avis, j'en discute avec mon avocat qui pète tout et me fournit une autre approche/analyse/opportunité et je juge à ce moment là de l'opportunité)
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Pour l'instant, seulement ma femme l'a fait, après s'être fait licenciée comme une malpropre sous des prétextes fallacieux. Ils ont fait appel, on en reparle bientôt.
Et je te rejoins, attaquer ton entreprise, ça veut dire la quitter. Mais potentiellement avec un petit pécule pour avoir le temps de chercher un autre boulot.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Ok. Je me permettrai de rajouter un truc à la discussion: quitter son entreprise avec fracas/procès c'est possible dans certains secteurs et régions où l'offre est grande. Dans des secteurs d'activité plus restreints ou dans des zones géographiques peu denses on se fait vite "griller"; personne n'a envie d'engager "l'employé qui fait des procès", c'est un trop grand risque. Donc il faut penser à ça aussi, que l'on ait raison ou pas.
"La vaseline, c'est un truc que j'utilise systématiquement" - vf1000f24
Il semble que le harcèlement moral soit super chaud à prouver.
J'en avais discuté avec une avocate, qui me disait que dans ses affaires, il était déjà super compliqué de prouver du harcèlement sexuel, alors moral...
Maintenant, de ma lecture en diagonale du témoignage de Meneldil, j'ai l'impression que le despote est aussi inquiet de ce qui peut être décidé au-dessus de lui, et que les hauts-placés seraient en mesure de percevoir qu'il y a un souci. C'est peut-être la voie à explorer, avec l'aide des DP. Quitte à utiliser des procédés borderline (enregistrements ?), pas pour une utilisation en justice, puisque ce serait irrecevable, mais pour montrer aux dirigeants qu'il y a un truc de pourri ?
Si je parle de faire intervenir la haute direction, c'est que j'ai eu témoignage dans le département auquel j'appartiens que ça fonctionne : très, très grosse boîte, un gros cadre faisait du harcèlement sexuel. L'info est remontée très haut, le mec a été prestement exfiltré du département et tout le monde était bien plus heureux.
Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !
Oui. Faire remonter les infos jusqu'aux grands patrons, ça me paraît être le mieux. Ils vont entamer les mêmes négo que celles qui nous concernent mais dans un journal beaucoup plus grand, et où les syndicats pèsent vraiment et sont vent debout contre tout changement. Donc je pense que les grosses huiles n'ont aucune envie de devoir gérer un conflit causé par un chef mégalo. Sachant qu'il est plus facile de mettre un chef au placard que de virer quinze personnes. Et qu'il doit y avoir une douzaine de salariés en dehors de notre service prêts à témoigner à propos des crises de nerf de monsieur.
Le problème, encore une fois, c'est que, après sondage, on ne serait trois ou quatre prêts à assumer cette démarche. Donc autant dire que c'est mal barré. On a bien fait un pacte de sang "Cette fois-ci, il est trop tard pour réagir, mais la prochaine, on ne va pas se laisser faire". Mais je suis à peu prêt persuadé que, lors de la fameuse prochaine fois, on va juste laisser couler, comme d'hab. Mais bon, peut-être que je me trompe. Autre espoir : qu'il soit promu au cours de la réorganisation et se tire vers d'autres horizons, où quelqu'un d'autre aura à le gérer.
C'est assez risible de se dire qu'on doit espérer qu'un manager minable bénéficie d'une promotion pour sauver nos miches. Mais en même temps, le milieu du journalisme me semble être caractérisé par ce genre de choses.
Et oui, quitter ce taf, c'est pas simple. T'as le prêt pour l'appart, la bagnole... Faut que ce soit mûrement réfléchi, avec un plan de secours derrière. Mais oui, j'y pense quand je me rase le matin.
Je demande l'avis des canards sur une situation en devenir:
Prestataire dans un département proche de Lyon, je suis actuellement en train de chercher un nouveau poste afin de sortir de ma mission actuelle et de mon employeur qui comme tout bon commercial de ESN place en mission et t'oubli.
Justement, mon profil correspond aux profils recherchés par un client d'un boîte de prestation qui vient de me contacter.
Ok, on reste dans cet univers de requins, mais vu que le système est maintenant construit comme ceci, je me lance de le processus.
Premier entretien rapide au téléphone, blahblah, vous avez l'expérience qui correspond à la fiche de poste, on va faire avancer.
Deuxième appel et là, c'est l'entretien RH qui coince un peu plus :
- société à taille humaine (sigh, quand tu dis cela alors que tu annonces 900 prestas sur la France, faut vraiement être schizophrène) mais bon, passons
- on me fait comprendre que l'on souhaite travailler dans une relation de confiance, sur le long terme. Oui, soit. Et sans dégonfler, propose un CDI de chantier.
Et là, c'est l'incompréhension. Je savais que ce nouveau format, passé par les réformes de notre gouvernement actuel se préparait dans les tuyaux, mais pas à cette vitesse.
Donc maintenant, même si le contenu du poste me semble très intéressant, je me vois orienté vers un statut beaucoup plus précaire.
Est-ce que d'autres canards sont dans cette situation de nouveau CDI plus mieux pour l'employeur ?
T'as qu'à leur dire que s'ils veulent tant une relation de confiance, ils n'ont qu'à te proposer un CDI standard.
Après tout, le type de contrat peut se négocier autant que le salaire.
Ou alors grosse prime à la fin du CDI de chantier, en gros la prime de licenciement d’un CDI classique.
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on ment beaucoup aux minmatars, surtout lorsqu'ils posent des questions du style: "t'es sûr que ça vole, ce truc ?" Cooking Momo, le 30/08/09
Si tu fais ça ils te rappelleront
CDI de chantier c'et quoi ? Désolé, des US je suis pas l'actu licornienne.
Non en fait j'ai google: oui bon bah c'est pas gênant je pense. Le client a besoin d'un gars pour X mois, on te fera miroiter un possible CDI mais il n'arrivera jamais, c'est classique. Ca dépend de plein de trucs: ton âge, ta situation familiale, etc... Si t'es célib, que t'as rien de prévu, pas d'envie de déménager, bah te gêne pas, il faut le voir aussi comme un avantage pour toi qui est de ne pas t'éterniser dans une boite et de pouvoir continuer à chercher en // un truc plus stable.
Maintenant, si ton taff actuel en mission est pas un truc pourri qui te saoule, et ressemble quand même à un CDI, ne change pas.
Envoyé depuis mon Motorola StarTac et Netscape Mail 5.23
C'est plus pervers que ça. En gros c'est un CDD, on sait pas combien de temps il va durer mais à la fin du projet pour lequel t'es payé (6 mois ? 1 an ? 3 ans ?), tu es viré de plein droit. Du coup, on appelle ça un CDI.
A renouveller à loisir avec des définitions de projets plus floues les unes que les autres.
Pareil.
Si tu peux recontacter la première personne du premier entretient pour voir s'il peut avoir une quelconque influence sur ça de son coté ?
A voir aussi la durée du chantier en question, si c'est > 5 ans ça laisse les temps de voir venir même si perso le CDI standard est un impératif.
Avec un éléphant, tu fais 1000 pots de rillettes
Avec ces histoires de CDI de chantier, j'ai vu venir de loin l'intérêt pour les SSII/ESN (et les boîtes de dev logiciel et jeux video)....
Un CDI de chantier le temps d'une mission. Ta mission est terminée? Bye bye.
Idem pour les éditeurs jv, le temps de développer le jeu, il est commercialisé, on arrête les 3/4 des CDI de chantier et on garde quelques personnes pour les patches/dlc/lootboxes.
Next step : les contrats d'intermittents de x jours renouvelables à l'infini généralisés. x étant compris entre 1 et 5, évidemment.
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on ment beaucoup aux minmatars, surtout lorsqu'ils posent des questions du style: "t'es sûr que ça vole, ce truc ?" Cooking Momo, le 30/08/09
Ce que je voulais dire c'est que la boite te dira que c'est une mission mais que si ça se passe bien ils peuvent peut-être te prendre en CDI. Dans les faits ça arrivera une fois sur 10.
Après, quand t'es jeune, c'est pas un soucis je pense, d'enchaîner les prestas. Et t'es potentiellement mieux vu/payé que si t'es dans une SSII (désolé, old school) et où on t'envoie dans des missions de merde. Tu construis ton CV pendant 2 ou 3 ans et ensuite tu vises du CDI.
Envoyé depuis mon Motorola StarTac et Netscape Mail 5.23
Ca se passe comment pour louer ou faire un emprunt, avec ce genre de contrat en France?
Les calipers, c'est pas garanti