Aliens je ne suis pas trop d'accord, je préfère la version ciné. Et pour Blade Runner a part la fin ajoutée (que je n'aime pas), je ne connais pas les autres différences.
Aliens je ne suis pas trop d'accord, je préfère la version ciné. Et pour Blade Runner a part la fin ajoutée (que je n'aime pas), je ne connais pas les autres différences.
Aliens, la version longue apporte un peu plus de scènes de background et d'action. Mais c'est ma version-canon depuis tellement lgtps que je ne me souviens pas plus que ça des différences.
Blade Runner, la version canon est la Final Cut, qui change pratiquement du tout au tout les précédentes versions.
Je trouve que la version longue en montre trop, le même tort que les derniers films pondus par papy Scott.
Le pique-nique tragique de la famille de colon en début de film je trouve ça un peu niais, je préfère la découverte de la colonie par les Marines, on se demande ce qui s'est passé (même si on s'en doute).
J'ai revu la scène des mitrailleuses vu qu'on en parlait souvent, et franchement, bof. Des types qui regardent un écran et des canons de tourelles qui tirent je ne trouve pas ça exaltant. Je préfère de loin entendre le bruit assourdi des coups de feu et les cris des monstres, l'imagination fait le reste. C'est d'ailleurs la force majeure du premier Alien que Scott n'a semble-t-il pas compris.
Midsommar, c'est le peu que je reprochai à Hérédité mais étalé sur tout un (trop long) film. On retrouve l'annonce des événements à venir par des "petits" détails "glissés" dans les scènes, comme dans le précédent film.
Sauf que la ils sont plus "petits" ni "glissés", c'est carrément des peintures murales et des broderies qui annoncent tout face caméra. Hérédité c'était loin d’être subtil à ce niveau aussi mais il y avait le rythme qui aidait: petit à petit le film sombrait dans l’hystérie totale en surenchérissant à chaque nouvelle scène, c'est pas le cas dans Midsommar. L'introduction est fantastique (VRAIMENT fantastique ) mais ensuite le rythme se barre petit à petit, une fois arrivé au festival c'est plan-plan. Pareil pour la destruction de la relation des deux personnages principaux, au final ça n'évolue pas des masses au fil du film, et à part se faire la tête et des grimaces ouin-ouin pas grand chose bouge.
Je pourrais continuer encore sur d'autres trucs, comme le manque de crédibilité des personnages "qui ont du mal à communiqué" (c'est plus avoir des problèmes à ce niveau, c'est être un légume complet incapable de réfléchir deux secondes), la violence frontale fatigante à la longue, l'utilisation beaucoup trop prononcée des cris et des pleurs: dans la salle c'est direct dans vos oreilles, les personnages s'étouffent quand ils chialent, je veux bien que ce soit réaliste et percutant pour le spectateur mais dosez un peu svp...
Sinon c'est techniquement impeccable, superbe réalisation belles musiques et tout le toutim.
Red Letter Media, les cousins ricains de nos expertCPC®, explique les différentes versions.
En gros, avec le temps et le culte autour du film, Scott a eu l'égo boursouflé, sa scène ajoutée de "la licorne", qui dure juste 3 secondes, ruine complètement la thématique centrale du libre-arbitre.
(d'ailleurs Ford a exprimé son désaccord avec Scott sur ce director cut)
C'est une des meilleure discussion sur le sujet que j'ai vu. Ça s'écoute en fond sur son 2eme écran.
Dernière modification par Angelina ; 07/08/2019 à 03h28.
mais je sens poindre la déception comme pour les autres films de Villeneuve. Une image léchée, mais un scénar mou du genou (et inepte par moments).
Passé 18h00 les fautes d'accord sont tolérées, je l'ai lu dans la chrate CPC !
Non, il n'y en a toujours qu'un seul, mais je préférais le ton jaune de la director's cut plutôt que le ton en couleurs "réalistes" du final cut.
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Pareil, avec BR2049, je trouve qu'il a surtout démontré qu'il n'était qu'un yes man de luxe avec un certains talent à la caméra. Et effectivement pour le reste...
Plusieurs films vus ces derniers jours:
Hobbs and Shaw (F&F - oui je sais):
Je m'attendais à un truc très con mais au moins un minimum rigolo avec un jeu entre les deux personnages. C'est effectivement très con, mais sans rien de bien fou ou savoureux: les chorégraphies sont paresseuses, sans trop d'inventivité, et les seuls moments un peu rigolos se trouvent dans la rivalité entre ces deux bourrins et quelques scènes sympas, même s'il n'y a jamais de réelle évolution de leur relation sauf dans les cinq dernières minutes, ce qui est bien déplorable. Même un Tango & Cash faisait bien mieux.
Seul truc à noter: certaines scènes de dialogues m'ont fait penser à du Jump Street en terme d'écriture de comédie, notamment grâce à deux guests et qui donnent probablement le meilleur du film. Pour le reste:
Midsommar:
Bonne petite claque. Comme Hérédité, Ari Aster envoie du pâté sur la réalisation, la mise en scène, son inventivité (cette introduction glaciale et foudroyante, bordel), et il y a une sorte de subjugation entre ce qu'on voit de cette communauté et la représentation plutôt précise et fournie de leurs rituels, qui participent à la crédibilité, et la douleur sourde qui accompagne l'héroïne. Tout son parcours est saisissant, sans concession, et la "libération" de la fin sonne comme un véritable glas et une maîtrise filmique assez incroyable. Je recommande chaudement
Promare:
J'avais quelques attentes sur ce film, ayant apprécié Kill la Kill et adoré Gurren Lagann. Mais autant je ne peux pas reprocher grand chose à la DA, assez fantastique, autant l'impression d'avoir une série de 26 épisodes condensé en une heure 50 est sacrément présente. L'introduction et la première séquence d'action est jouissive bien qu'un peu bordélique, mais l'enchaînement avec un tunnel de scènes purement fonctionnels avant de terminer sur de l'action non-stop toujours plus "over the top" sans réels enjeux émotionnels intéressants (puisque jamais réellement développés - pas le temps), ça rend tout le film assez vain. La mise en scène, les poses sont ultra classes, c'est soignés, aucun problème. Mais quand tu as un Spider-Verse d'un côté qui a le temps de raconter une histoire et de développer des personnages, et un Promare de l'autre qui évacue 80 % de l'équipe des pompiers après 30 minutes de film, ça donne juste envie d'une série de cet acabit. Franchement dommage
Le dernier justement puisque ca va encore plus loin dans le n'importe quoi, ca introduit la rivalité entre les 2 persos et tout leur scènes mettent au second plan Vin Diesel et sa bande.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Denis Villeneuve, un yes-man
Franchement, le 5 c'est celui qui m'a (presque) réconcilié avec la saga: c'est un étonnant film de braquage vraiment fun, très peu d'effets numériques dans les cascades et un assez bon rythme. Et sans toute la couche "F&F" je trouve. C'est simplement et objectivement un bon film d'action.
Les suivants sont sympas mais vont parfois trop loin dans le délire et ne retrouve pas cette vibe particulière
Ça fait mal de lire ça, alors que le seul film qui ressemble de loin à un film de commande dans sa filmo, c'est Blade Runner, et que c'était plus ou moins un test pour pouvoir réaliser son Dune...
Et pour les scénarios mous du genou, ça peut coller pour les deux derniers (même si personnellement, j'ai apprécié la lenteur d'Arrival), mais Incendies, Prisoners et Sicario, c'est plutôt dynamique , et surtout, c'est pas Villeneuve qui écrit les scripts, donc bon.
Battle.net, BGA : S0uly
Si tu n'écris pas tes script, quelques part tu te rapproches assez fortement du film de studio.
Et si tu ne te bats pas pour que la suite de blade runner soit un bon film avec une histoire interessante, je me demande bien pour quoi tu peux te battre en tant que réalisateur de cinéma...
-> c'est pas un yes man mais bon il met en image des scripts dont il n'est pas responsable. Ce qui est typiquement une attitude de Yes Man.
Comme le résume dicsaw à sa manière, quand on fait Blade Runner et Dune actuellement, on est un yes man : y a pas le choix. On est plus en 84 et aucun producteur de va lâcher une grosse licence à un "artiste". Y a que Nolan qui a mis les doigts là-dedans sont trop trop de sacrifice mais il a fini dans la douleur quand même.
De toute façon c'est pas sa qualité qui garantit le succès d'un blockbuster actuel, alors pourquoi se faire chier avec autre chose qu'un yes man ?
Villeneuve, faut par contre lui reconnaître, qu'il est un très habile pasticheur. Il a vraiment toutes les qualités pour faire des remakes actuellement aux yeux d'un peu tout investisseur et du grand public.
Mais en vrai, le mec a moins de chose à exprimer que Michael Bay.
Donc selon les expertsCPC® du cinéma, du vrai, Villeneuve est un simple yes-man de plus et a moins à dire que M. Bay.
C'est normal de se sentir rassuré dans son intelligence par un mec qui transforme un script à la Shyamalan en film de Malick quand on passe totalement à côté de Under The Silver Lake, je pense
Bordel, ce topic est magique.
Mais je m'en fous, parce que Dune, t'entends, D.U.N.E.
Y'a peut-être un juste milieu entre un Yes-man et un artiste pur et vierge, non ?
Accepter un film de commande ne fait pas de toi un Yes-man, c'est plutôt quand tu bases ta carrière dessus.
Et pour le cas de Villeneuve, il pourrait effectivement le devenir, mais pour l'instant, je ne trouve pas qu'on puisse résumer sa filmographie à ça.
Battle.net, BGA : S0uly
Oui y a un juste milieu ... mais
1/ on est sur un forum internet
2/ Villeneuve penche quand même beaucoup plus du côté des films sans surprises (hormis la scène qui vendange tout un script comme dans Incendies ou Premier Contact ...) que d'une oeuvre un peu cohérente d'où on peut extraire ses visions, ses obsessions ou même une esthétique.
Luc Besson est producteur avant tout ... donc bon. C'est comme James Cameron, il a eu le luxe de ne pas avoir à être un Yes Man parce que ses visions de cinéastes ont excessivement été bien reçu par le grand public.
John Ford a fait le Sergent Noire en pleine ségrégation raciale ... le jour où Villeneuve fait un truc équivalent, je reviendrais sur toutes mes médisances.
à dans 30 ans.