Certains te diront que personne n'oblige à les acheter. :smile:
Certains te diront que personne n'oblige à les acheter. :smile:
Oui biensur, mais du coup on en revient à:
Et acheter un dlc pour avoir du nouveau contenu ça me dérange pas (si le contenu est proportionnel au prix). Mais acheter un dlc qui me permet juste d'avoir une fin au dit jeu, ça c'est moyen.On comprends mieux pourquoi les résultats financiers de certains éditeurs de JV sont en bernes si les mecs arrêtent de jouer :/
Je viens de me rendre compte d'un truc à force de faire tourner l intitulé du topic dans ma tête : Les JV ne m'emmerdent pas, si je ne joue presque plus à rien, c'est parce que j'ai toujours madame qui cause à côté ou qui mate la TV et des interruptions régulières de sa part, je ne suis plus l'étudiant célibataire qui pouvait s'envoyer 6h de Wow dans la soirée avec 30 min. pour manger, je n'ai pas envie de lancer Saints Rows 3 sans le son ou lancer un Battlefield avec une intervalle de jeu d'à peine 40 minutes. Ne pouvant plus gueuler dans le micro, la partie multi en est amputée d'autant, adieu les parties coordonnées avec les potes et bonjour les matchs ou raids pourris avec des inconnus pas coordonnés et un raid leader qui cafouille des directives au clavier...
La conclusion postulée est donc : c'est pas forcément que les jeux nous emmerdent, mais qu'on est tellement bouffés par le quotidien, qu'on ne peut plus s'en abstraire plusieurs heures d'affilée.
Ouaip, je me retrouve un peu dans ce que tu dis Oldnoobie. Mais il est toujours possible de se dégager une ou deux heures, d'aller dans une autre pièce et de mettre des écouteurs. Trop rarement, certes
Voilà. Faut choisir. le jeu vidéo est une passion chronophage mais passive, qui rentre difficilement dans un schéma social "normal". Lier la vie de couple/les enfants/les amis/les sorties et le jeu vidéo, c'est totalement impossible sans faire des sacrifices. Et généralement, c'est le temps de jeu qui est sacrifié, pour les gens les plus censés bien sûr.
Du coup je te conseille de lâcher ta femme et de travailler dans un studio de dev ^^
Ceci n'est que mon avis. Si, si.
Pareillement, j'ai une mauvaise passe là.
Après m'être littéralement déchainé sur Terraria que j'ai trouvé tout simplement magique, surtout à 2 avec ma cop, je suis passé à Skyrim.
J'en ai tellement chié pour faire une install comme j'aimais avec ma sélection de mods ... Mais ça a vallu le coup, comme tu dis, cher krapatouille, il est quand meme captivant au moins la bonne première moitié. C-a-d avant qu'on commence à tourner en rond entre les régions et écumer des donjons à la chaine.
Et justement comme beaucoup le suggèrent ici, j'ai ressorti un "vieux" (hitman blood money) parce que je sentais la lassitude s'installée ...
Avec l'objectif d'explorer les niveaux de fond en comble, de tout connaitre, et de faire un run 100% Silent Assassin.
Une fois un cap (bien dur) fixé, la motivation n'est plus si difficile à trouver.
Bon par contre, certains niveaux bien durs, comme le tout premier, certains poins noirs du gameplay (quand on attend trop longtemps qu'un pnj finisse sa ronde) font qu'une frustration finit par s'installer, de toutes façons ...
Et là je pars un peu en couille.
Quand j'ai la foi, je fais un peu de hitman, sinon j'essaie d'installer un des nombreux jeux jamais installés de ma liste steam ou gog.
Dernièrement Jade Empire, mais j'ai trouvé le système de combat à VOMIR, et en dehors de ça la qualité des dialogues et très variable, allant du bon au Mass Effect.
Habituellement, quand ça m'arrivait les années précédentes, j'avais des périodes de plusieurs mois sans aucun jeu vidéo, et à la place j'allais me promener, je regardais des séries ou des films en retard. Mais comme maintenant je vais pas regarder des trucs sans ma copine, et que le soir elle révise, je me retrouve coincé
Faut donc que je trouve une astuce pour pas abandonner les jv, cette fois ...
Je m'étais dis de ne pas participer à ce topic (alors que je ressens souvent la même chose), mais quand je vois qu'on OSE DIRE QUE KICK OFF C EST DE LA MERDE §§§§
On ne touche pas au seul vrai jeu de foot qui a pas une babale qui colle aux pieds des abru... des footballeurs
Je n'ose pas, je constate: kick off est le pire étron des jeux de foot de son époque.
Jamais compris comment cette daube immonde pouvait amuser les joueurs avec des contrôles autant à chier, une représentation graphique insultante de minimalisme et surtout un pseudo réalisme qui se résumait à un ballon qui rebondissait aussi sur les pieds (pour le reste c'était la même que les autres) ...
Spas shaq fu qu'il faudrait brûler, c'est kick off.
Je me permet de partager cette jolie note : http://www.whatgamesare.com/2012/11/...ed-saving.html
- Mon projet de jeu : EXIL : Des morts, de la plateforme, des colosses et des saucisses.
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En (très) gros le monsieur il dit que le fait de pratiquer pendant tant d'années les jeux vidéos te confère une grosse dose d’expérience et un sentiment certain de déjà vu face à la production (toujours orientée grand public pour vendre le plus possible) actuelle. Et c'est un sentiment intemporel en fait, qu'importe le véritable état du marché. D'ailleurs l'industrie en tient compte et ne vise pas forcément ces joueurs grisonnants (graymers, mot valise composé de gray et gamers).
Un peu comme en musique (ou au cinoche) où l’expérience te fait dire que tout se ressemble et qu'il n'y a rien de neuf.
L’inexpérience de la jeunesse permet au contraire un émerveillement renouvelé bien que cela soient toujours les mêmes vieilles ficelles qui soient utilisées.
Parallèlement l'essor de Kickstarter provient de la maturation de la première génération de graymer qui a l'impression d'avoir tout vu et qui cherche donc un type de jeu plus personnalisé.
Je vous trouve hardcore les mecs.
Perso, en vitesse:
J'ai la trentaine (oh no), je travaille, j'ai une vie normale qui ne sort pas du lot, comme beaucoup j'imagine. J'ai commencé les jeux quand j'étais tout gosse, sur Amstrad. Je suis aujourd'hui un très gros joueur, je l'avoue.
De mémoire, j'ai eu 2 gros creux dans le gaming.
- Le premier, par la force des choses, puisque les jeux vidéo n'avaient à peu près pas leur place dans la famille. Je m'occupais autrement pendant ces quelques années de disette (en gros, les derniers jeux que j'avais été sur SNES et sur un Pentium 75, et je n'ai retrouvé les jeux qu'avec une PS1 acquise très tardivement, par hasard!). Ca ne me manquait pas outre mesure, parce que je n'y connaissais plus rien. Mais dès que j'ai été remis au contact des JV, c'est revenu à toute vitesse. J'avais bien 5 ans de productions à rattraper, je découvrais avec stupeur des jeux fabuleux, innovants.
- Le second, parce que j'avais pas trop la tête à ça (soucis divers) et parce que ma "consommation" de jeux se faisait par défaut. En gros je prenais le Joypad, je regardais tout ce qui était à plus de 8/10, et éventuellement j'achetais si j'avais un peu d'argent, sans me préoccuper de savoir si ça allait me plaire vraiment. Résultat, très rapidement, une vague nausée. La chute ça a été de me retrouver sur un jeu de foot US, alors que je n'y connais rien. Ca ne m'a évidemment jamais intéressé et j'ai lâcher le jeu pendant quelques mois. SAUF qu'à ce moment, je suis tombé sur Ikaruga. Et là, paf, l'addiction immédiate. Je me suis alors replongé dans le gaming, en m'ouvrant aux titres plus difficiles, plus originaux, plus exotiques.
Ma perception des choses, aujourd'hui:
- L'offre n'a jamais été aussi copieuse. Sans rigoler, c'est fou. Entre le rétro, les nouveautés, les indies, les jeux AAA, les remakes ou portages, l'import, les baisses de prix rapides et les moyens en hausse (ben oui, on travaille), sans compter la puissance du matériel informatique qui explose pour des prix très raisonnables, on croule sous le choix.
- L'information n'a jamais été aussi importante également. Fini de galérer avec une presse foireuse. Sites pros, blogs, sites de passionnés, forums, l'info est partout. Et qui dit info, dit découverte, curiosité. J'ai découvert des centaines de bons jeux grâce à des discussions ou des sites.
- Internet, qui permet aussi de jouer en multi. Je redécouvre les jeux de baston depuis que je peux y jouer online par exemple!
Mon degré d'attachement au gaming:
Il reste colossal. Je reconnais même qu'il y a un côté régressif à kiffer comme ça le gaming. Ca détend, ça change les idées, ça permet de ressentir quelques frissons "épiques" après une énième journée quelconque au travail combo TEC.
C'est également un excellent moyen de s'amuser en société, avec des amis, ou de se faire des connaissances. Certains de mes plus grands moments de rire ont eu lieu sur du JV en multi.
Mon ressenti par rapport à une lassitude ou à un risque de lassitude:
Je pense que c'est comme toutes les passions. Parfois, on se dit que ça n'apporte plus grand chose, qu'on a fait le tour. J'ai commencé des passions que j'ai lâchée en me disant "à quoi bon?". C'est parfois trop de contraintes, ou trop difficiles à suivre si le contexte n'aide pas (vie de famille, contraintes diverses de temps, de moyens, de disponibilité intellectuelle).
Il y a des moments où je ne sais pas trop quoi lancer comme jeu, où les sorties ne m'inspirent rien. Ca arrive. Mais j'ai généralement un stock important de jeux à déblister, et au pire, ce n'est pas grave, il me reste d'autres loisirs. Au final mes loisirs se complètent et prennent le relais parfois. Je n'ai aucun jeu qui me tente? Pas grave, j'ai justement 30 mangas à lire et j'ai toujours mon abonnement à la salle de sport. Pas la peine de me gaver jusqu'à la nausée.
Au final je pense que le gaming, c'est surtout un loisir qui s'appuie sur une démarche personnelle. Jouer "à ce que l'on nous dit de jouer", c'est le meilleur moyen de se dégoûter. L'offre et l'info sont riches. Il me semble improbable qu'un joueur ne puisse pas trouver une belle surprise en cherchant un peu. Les goûts changent aussi, c'est normal, mais je ne crois pas qu'une authentique passion puisse s'effondrer comme ça en quelques années. Je crois qu'une passion peut se retrouver dans une impasse, ce qui d'ailleurs peut créer une frustration (cette frustration d'ailleurs, n'est ce pas l'origine de ce topic? ) et qu'il suffit de reprendre un peu son souffle, un peu de recul ... avant de changer de direction. Les titres AAA gavent? Regardons dans l'indie. Le jeu occidental gave? Il reste 20 ans de productions japonaises. Les RPG sont tous nuls? C'est le moment de jeter un oeil dans la poudre de l'arcade. Le jeu PC est mort? Quid de la console?
Tout ça bien entendu, si on en a vraiment le souhait. Certains pourront profiter de cette baisse d'intérêt pour laisser couler et passer à autre chose. La première question reste alors: "cette baisse d'intérêt, est ce que ça m'embête vraiment? Si oui, il y a des moyens de retrouver la flemme. Si non, eh bien soit, je passe à autre chose parce que ça m'arrange de retrouver du temps libre".
Etc.
Désolé pour le pavé mal structuré. Je rends le micro!
Mon blog sans prétention, avec mes retours d'expérience sur divers jeux, les gamers parlent aux gamers:
Le Neo Temple du Gamingdo
Soit que des excellents jeux qui ne se font plus
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Perso, Bullfrog est clairement le studio de JV qui me manque le plus à l'heure actuelle.
Surtout une fois qu'on a goûté à Theme Hospital, Dungeon Keeper, Theme Park, Populous ou Syndicate...
« Pourquoi certains n'auraient pas tout ? Il y en a qui n'ont rien. Ca fait l'équilibre. »
Michel Audiard
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Moi ça serait plutôt Black Isle ou Troika qui me manquent le plus.
Edit : Ou Infogrammes
Article intéressant, mais je trouve qu'il omet complètement l'aspect de "plaisir pur de gameplay", en particulier pour les jeux multi compétitfs. A ce niveau là, peu importe ton âge, la nouveauté des mécanismes, ou la "maturité" du jeu, c'est la bagarre et c'est tout. On n'a pas à jouer aux jeux vidéos une tasse de thé à la main et le petit doigt en l'air.
J'arrive de moins en moins à jouer aux jeux solos, mais ça ne m'empêche pas d'enchainer les parties de dota et de rager à mort quand moi ou mes coéquipiers déconnent. C'est finalement comme aller jouer au tennis en amateur, les règles sont les mêmes depuis toujours et tu peux y jouer toute ta vie... mais pas 5 heures tous les soirs !
Il y avait plus simple !