Après, c'est pire sur Meetic/OkCupid/etc.
Après, c'est pire sur Meetic/OkCupid/etc.
Flickr: http://www.flickr.com/derdide/
Tiens, j'ai vu apparaître ça dans ma timeline Linkedin :
Hmmm, je mettrais pas les US à ce point au centre...
Par contre les Suisses sont hors tableau, c'est cohérent (ils n'ont pas d'âme et donc sont à l'infini en bas).
Juste pour info, il y a un MOOC de l'ESSEC sur Coursera qui démarre le 11/04 : La philanthropie, comprendre et agir. Aucune idée de ce qu'on va y trouver, mais je vais essayer de suivre au moins les premiers cours.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Vraiment ? Les vikings, c'est plus ce que c'était.
Voila, Neo a exprime comment le Francais fera:
- le Japonais te dire "oui, oui" meme s'il n'en pense pas moins, et fera comme ils l'entendent quand meme
- l'Anglais te dira que ton idee est interessante et merite reflexion, mais n'en fera rien et fera comme il l'entend
- l'Americain te dira que ton idee est formidable, mais n'en fera qu'a sa tete
- le Russe commencera a gueuler et menacera de te tuer avant meme que tu aies dit quoi que ce soit
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Et par exemple, en Hindi, oui et non sont des concepts qui n'existent pas vraiment. Donc même quand ils parlent anglais, il y a une interrogation possible sur le sens qu'ils y attachent.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Pour résumer, je dirais que la confrontation est bien des choses en somme, mais c'est avant tout un élément culturel :
- Dans certaines cultures, c'est un prérequis à toute discussion (tu claque ta b*te dans la tronche de ton interlocuteur avant même de dire bonjour. Celui qui a la plus grosse a la parole, alors ensuite on s'assied et on discute). Un archétype de cette attitude ce sont les négociations syndicales en France. D'abord on se fout en grève pour se mettre dans un rapport de force, ensuite on discute. Dans d'autres cultures, on discute et le rapport de force (la confrontation frontale) n'est que le recours ultime une fois que le reste a échoué.
Aucun jugement de valeur là dedans, c'est un élément culturel. On fonctionne comme ça en Licornie. Tenter de fonctionner différemment est voué à l'échec. Ce qui m’amène au second point (subtile transition).
La confrontation -au niveau managérial- relève de trois choses distinctes :
- Comme mentionné au dessus, d'un point culturel qui vise à instaurer une négociation en établissant kikalaplusgrosse.
- De l'incapacité d'une des parties à comprendre que le niveau d'information de l'autre partie est différent du sien et de sa tentation dès lors d'imposer son point de vue dans un environnement déséquilibré.
- De lacunes de communications qui permettraient de niveler un tant soit peu le niveau d'information pour que les décisions soient lisibles.
Je laisse volontairement les postures idéologiques de côté : Elles n'ont à voir avec le management qu'en tant qu'élément "culturel" de l'interlocuteur et doivent être réduites à cela.
Pour prendre ton exemple, ta vénération de la politique cubaine -même si je juge à titre perso que c'est une attitude puérile- n'est pas plus ou pas moins a prendre en compte dans ma gestion de ta personne en tant qu'employé que ta couleur de peau, ta religion ou ton origine géographique.
Si c'est moi qui te gère, c'est mon taf de prendre en compte tes biais cognitifs et de faire fi des miens pour atteindre le but fixé. Ne pas le faire c'est être mauvais et ne pas faire mon taf. Ce qui se traduira inévitablement par de violentes confrontations.
(voilà, boucle bouclée... )
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
Ok merci les précisions, même si je reste évidement en désaccords sur certains points avec Daedaal (disons que la culture à bon dos).
Je suis assez étonné du coup du placement de la France. Je sais que les pays nordiques ont un rapport à l'organisation un peu différente (sans que je connaisse les différence profonde entre la Finlande et la Suède par exemple). Mais je n'ai sûrement pas été immergé assez longtemps pour m'en rendre compte. Après ça reste un graphique probablement fait à la main levé sans réelle valeur.
"Les faits sont têtus."
La culture est hyper importante - après, la culture est un élément complexe, le pays joue bien entendu, mais aussi le métier, l'entreprise, et bien entendu l'individu mais s'imaginer que les gens fonctionnent comme des data-driven robots froids et objectifs en environnement professionnel, c'est un mirage.
Cela dit, le classement de la France m'étonne un poil également.
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Dites... Si je licencie un stagiaire, est-ce que je risque de perdre tellement de karma que je mréincarnerais fourmi?
Ca dépend s'il se suicide à cause de ça ou pas
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Un stagiaire qui n'y met pas du sien, perso c'est la porte.
On les prend pour qu'ils se forment au contact de l'entreprise, qu'il fasse une petite mission (une mission qui nous sert, c'est important) mais pas pour servir de garderie.
Après faut voir pour quelle raison tu veux le virer aussi
Some days, some nights, some live, some die in the way of the samurai
Some fight, some bleed, sun up to sun down, the sons of a battlecry
Son café est degueulasse, les photocopies ne sont pas droites.
Some days, some nights, some live, some die in the way of the samurai
Some fight, some bleed, sun up to sun down, the sons of a battlecry
Marrant il m'étonne peu ce graph.
Après, c'est une moyenne : Un alsacien va avoir plus tendance à se comporter comme un Allemand du sud et un marseillais comme un Italien du nord.
Mais en moyenne on reste un pays latin, donc avec une composante émotionnelle forte et une tendance au conflit (qui est souvent là bien plus pour le décorum que réel et profond).
D'ailleurs on pourrait y voir une parfaite illustration de l'emplacement géographique de notre hexagone national. C'était l'instant "dessous des cartes".
@Laya : La culture est la base du management. Vraiment. Ne pas la prendre en compte dans toutes ses dimensions (comme le dit ylyad) c'est courir droit dans le mur. Il faut à la fois être conscient de sa propre culture mais également de celle de son interlocuteur pour pouvoir gérer les choses de manière efficace. C'est la culture qui va dicter la manière dont tu vas faire passer une décision et celle dont elle sera reçue (et donc mise en application).
On peut se croire dé-culturé (surtout en entreprise et encore plus quand on a conscience des différences culturelles) mais c'est complètement faux.
3615 mavie : J'ai toujours vécu dans un milieu relativement cosmopolite (à dominante anglo-saxonne mais bon), bien loin du cliché du français qui pars en vacance à Palavas-les-flots l'été pour jouer à la pétanque autour d'un pastis. Je me suis retrouvé en Grande Bretagne pour faire une année d'étude et on avait un cours (sur 2 semestres quand même) à propos des cultures. C'est cool, tu théorises, tu comprends intellectuellement ce qui t'es dit et tu penses que tu es armé pour justement être capable de t'adapter. Le prof qui donnait ce cours nous demandait souvent de nous mettre en petits groupes pour des travaux pratiques. Toujours de gens de continents différents (l'avantage des fac anglaises : Tu as des gens qui viennent des 4 coins du monde).
Il nous demande de former des groupes, et moi je suis resté assis parce que je finissait de noter un truc. Il prononce mon prénom. J'étais debout avant même que l'information soit arrivée à mon cerveau. Le mec éclate de rire "on voit bien que t'es français. Je voulais juste te demander d'ouvrir la fenêtre quand tu aura fini ce que tu faisait".
Tout ça pour dire que certaines choses sont profondément ancrées. Et qu'il faut les prendre en compte quand tu gère des gens.
A l'inverse, tu peux également assimiler une culture qui n'est pas la tienne initialement. Culture d'entreprise, métier, etc... et en faire une composante de ta propre culture sans même t'en rendre compte. Pour filer l'exemple du dessus, quand je suis revenu en France, j'avais intégré le fait que les anglo-saxons ont tendance à considérer l'enseignement supérieur comme un échange, les français quant à eux c'est plus comme une transmission de savoir top-down (du prof qui sait tout vers l'élève qui doit apprendre de la parole divine). Le retour a été assez "difficile" , il m'a fallu une petite période de réadaptation pour me remettre dans le moule et arrêter de me prendre des baffes parce que j'exprimais une opinion divergente de celle du bon professeur.
(l'exemple universitaire est choisi à dessein pour parler au plus grand nombre)
Bref, tout ça pour dire que tu ne gères pas un américain comme tu gères un anglais ou un allemand. Au même titre que tu ne gères pas un marseillais comme un lillois. Et c'est la culture qui est au cœur de tout ça. Le reste ce sont des règles relativement "simples" et connues de tous. Les adapter à ses interlocuteurs est LA clef de l'efficacité.
@Naity : Je ne suis même pas certain que tu puisses rompre une convention de stage (mais ça remonte à loin). C'est pas un contrat de travail.
Mais cela dit, si c'est possible, licencier une feignasse incompétente c'est plus un coup a te faire te réincarner direct en Bouddha.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
Ben déjà il est pas très gaulois... Enfin breton... Enfin il est un peu noir quoi. Donc ca constitue une raison suffisante je crois
Et puis accessoirement, on le forme au taff qu'il est sensé faire, qui est un taff ou tu interragis avec des clients. Et il est incapable de digérer et rééxpliquer le savoir sur lequel on le forme. Du coup on flippe à l'idée de le lâcher face à des clients... Plutôt que de flipper et de risquer d'y laisser des plumes, en plus du temps qu'il bouffe à ses collègues obligés de tout lui rééxpliquer 4 fois, on va mettre fin "rapidement" à cette masquarade.
- - - Mise à jour - - -
Non, c'est un contract de travail. La convention de stage sert juste de surcouche et permet quelques arrangements (côté empployeur: le SMIC ne s'applique pas aux stages, pas de droit aux congés payés. côté stagiaire: salaire non imposable, cotisation sécu et retraite à la charge de l'employeur (donc to brut c'est ton net)). (Et par extension les stages non conventionnés sont des contracts de travails "normaux": imposés, au minimum au SMIC, 2 jours de congés payés par mois minimum, SECU et retraite à la charge du stagiaire... etc).
Là le contract stipute 1 mois de préavis à la fin du mois (rupture au 31 mai).
Un stagiaire qui est simplement un boulet mais qui ne désorganise pas délibérément le service, c'est pas plus simple de le mettre dans un coin en lui disant de surtout toucher à rien en attendant la fin de son contrat ? Quand tu prends un stagiaire, tu prends le risque d'avoir zéro travail fourni, le problème c'est quand le travail fourni devient négatif.
On a dejà eu des stagiaires à 0 travail fourni, mais là on a le souci qu'il ne peut/sais pas ne rien faire, et donc va chercher à impliquer tout le temps un collègue - collègues qui en ont déjà marre, il a réussi à avoir un impact négatif sur l'équipe en 1 mois. J'ai aps envie de prendre le risque. En théorie on peut aussi le "semi renvoyer" (tu r4este chez toi et tu viens plus jusqu'à la fin du stage), mais on loge nos stagiaires et on les paie 1200€/mois, je peux faire autrechose des 5000 balles.
Il n'y a pas un problème de management plutôt? Car qu'un seul bonhomme aie un impact négatif significatif sur une équipe en à peine un mois, c'est assez étonnant, surtout si on parle d'un stagiaire. Enfin, j'y suis pas, mais je trouve la solution un peu disproportionnée.
La base du management, c'est :
- Bonjour
- Comment vas-tu ? (et on attend la réponse)
- Merci
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.