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  1. #1
    Comme les débats ou les tombereaux de merde sur Tsipras dureront au moins jusqu'à Dimanche 24/24h, j'ai crée ce topic pour en discuter librement et ne pas polluer le topic de l'Actu qui risque de fait d'être submergé.

    Dernière info en date : l'intervention télévisée de Tsipras.

    Point de vue de Grosnours :
    Bon, tentons l'impossible et essayons de résumer tout cela de la manière la plus factuelle possible. Les canards experts me corrigeront quand je me goure.

    Un peu d'histoire

    On pourrait remonter très loin, mais je vais arbitrairement commencer tout cela en 1981 avec l'accession au pose de premier ministre d'Andréas Papandréou. C'est à ce moment-là qu'on peut observer l'extension massive d'un appareil d’état clientéliste. Papandréou est l'architecte de la transformation de ce qui n’était qu'une corruption assez chaotique en mécanisme d'horlogerie finement réglé. Des coalitions d’intérêts corporatistes se cristallisent de manière plus ou moins officielle, et le système actuel se met en place. Tous les partis goutent avec joie à cette innovation, et la défaite aux législatives en 1989 ne change strictement rien. Jusqu'à l’élection de 2015 et la venue de Syriza, les deux partis principaux (PASOK = gauche, Nea Democratia = droite) se succèdent au pouvoir à un rythme de métronome en prenant grand soin de ne surtout pas changer le système en place.
    Les gouvernements successifs partagent tous la même caractéristique : la mise en avant systématique des calculs politiques et clientélistes à court terme au dépend des intérêt à long terme du pays.

    D'un point de vue économique, les années 80 marquent aussi l'envol de la dette publique. Elle était cantonnée aux environs de 20% du PIB jusqu'à présent, elle s'envole désormais, voir schéma ci-dessous. On remarque d'ailleurs ici un tournant, en 1993 avec une dette qui devient infiniment plus raisonnable.

    Pourquoi ?
    Parce que 1993 marque la signature du traité de Maastricht, qui contient une série de critères de convergence afin de pouvoir postuler à la monnaie unique. Critères que la Grèce avait fichtrement envie de remplir, ce qui signifie qu'à partir de cette date les chiffres officiels indiqués deviennent hautement suspects, ayant très probablement été maquillés façon voiture volé.

    Une fois la Grèce entrée dans l'euro, on peut voir une explosion de la dette contractée envers des entités étrangères :

    puisque le pays avec l'euro a accès enfin à des facilités d'emprunt et de paiement jamais vues.

    La crise
    2008, voilà qu'arrive la crise économique découlant de la crise de subprimes de l’année précédente. L’économie grecque est touchée de plein fouet. Elle a toujours été un peu branlante, comptant le tourisme, le bâtiment et le secteur naval comme points forts et ayant une balance commerciale assez nettement déficitaire.
    Le secteur du bâtiment plonge comme jamais, le tourisme est touché de plein fouet, les choses vont extrêmement mal. Entre 2009 et 2013, le pays enregistre 18 trimestres de récession successifs. Le camouflage des comptes est révélé au grand jour, la situation est en fait pire que prévue. Les taux d’intérêt auxquels la Grèce peut emprunter sur les marches atteignent des sommets Himalayesques.

    La Grèce demande de l'aide et la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) se forme. Incapable de financer son économie sur les marchés, la Grèce accepte donc le 2 mai 2010 un programme d'aide financière de 110 milliards (80 de l'UE et 30 du FMI). Le but officiel de ce sauvetage était d'aider la Grèce à atteindre la consolidation budgétaire par des mesures d'austérité, et des réformes structurelles pour rendre l'économie plus compétitive (genre évasion fiscale et lutte contre la corruption) et un programme de privatisation qui vise à amasser environ 50 milliards d'ici la fin de 2015.
    Officieusement, c'est surtout le moyen de sortir les banques françaises et allemandes de la gadoue dans laquelle elles se sont plantées toutes seules en prêtant comme des folles à l’État grec.

    Malheureusement, les mesures d'austérité ont conduit à une récession aggravée et les gouvernements grecs successifs ont été incapables (ou ont plus ou moins volontairement saboté) de mettre en œuvre les différentes mesures d'austérité, dont le fameux programme de privatisation, qui ne permet de récolter que 5 malheureux milliards au lieu des 50 attendus. Bizarrement les mesures qui passent toujours sans problèmes sont celles consistant à augmenter les taxes et impôts. Politiquement cela fait sens, mieux vaux embêter un peu tout le monde que vexer horriblement un groupe de pression/client puissant.

    Vu la franche réussite du premier plan, on arrive à la nécessité d'un deuxième plan de sauvetage de 130 milliards, dont un montant 48 Md € pour la recapitalisation des banque grecques. Arrive aussi le fameux haircut de la dette, qui a pour effet secondaire d'appauvrir encore plus les détenteurs locaux de la dette, fort nombreux. En Grèce il existe de nombreux régime d'assurance sociale et d'assurance maladie parallèle. Un pour les ingénieurs, un pour les indépendants, un pour les fonctionnaires, etc...
    Toutes ces caisses avaient pour obligations légales d'acheter des obligations grecques, donc autant dire qu'elles étaient massivement exposées.

    Cependant malgré l'augmentation du niveau de chômage (plus de 25%) et de la dette publique (plus de 170% du PI, la Grèce a réussi à obtenir quelques résultats significatifs comme un taux de croissance positif pour 2014 et un excédent primaire, ainsi qu'un retour à l'accès aux marchés financiers en 2014. Le deuxième programme verse sa dernière contribution en Aout 2014, puis devant l'incertitude politique et les faux-fuyants exaspérants du premier ministre d'alors, Samaras, se gèle. En théorie une dernière tranche d'environ 7 milliards devrait encore être versé avant la fin du programme. Il faut bien savoir que chaque tranche d'aide n'est versée qu'après examen de la situation locale par une équipe de la Troika et le feu vert de tous ses membres.

    L'incertitude politique est grande en Grèce et des elections ont enfin lieu en janvier 2015, ce qui conduit à un prolongement technique (il faut bien attendre les élections du programme de 2 mois décembre ->février.
    Après la victoire de Syriza, le gouvernement fraichement élu demande et obtient une prolongation de 4 mois, jusqu'au 30 juin 2015.
    Vous connaissez la suite, ces quatre mois n'ont servi qu'à exaspérer les différents camps, les négociations tournant au désastre permanent.

    En résumé
    On pourrait former l'opinion que les raisons de la crise prolongée en Grèce et la nécessité toujours renouvelée d'un soutien continu de ses prêteurs est triple :
    - les mesures d'austérité imposées, largement inadaptées à la situation
    - une mauvaise mise en œuvre de celles-ci par les gouvernements
    - les problèmes structurels profonds et complexes de l'économie grecque, dont le moins qu'on puisse dire et qu'il va falloir beaucoup de temps et énormément d'ingéniosité pour pouvoir les résoudre.

    Et maintenant ?
    Le pays entier est arrêté : l’économie est figée, les banques fermées, les distributeurs de billet bientôt vides (on parle de samedi-dimanche).
    La saison touristique est sabordée, et c’était un des points forts de l’économie. Les dégâts sont donc non seulement dramatiques pour le moment, mais ils vont se sentir aussi à long terme, quand bien même tout se résoudrait magiquement aujourd'hui.

    La sortie de l'euro et le passage à la drachme, une solution hautement discutable en temps normal (pour de multiples raisons que je n'ai pas vraiment envie d'aborder ici) devient extraordinairement difficile et couteuse maintenant, puisque :
    - créer une nouvelle monnaie n'est pas une affaire facile, ne serait-ce que pour obtenir les billets et pièces nécessaires. Bloomberg estime à au moins 400 millions de dollars le cout du passage et cela prendra du temps. La Grèce n'a ni l'un, ni l'autre
    - une monnaie n'est jamais que la représentation de la puissance financière d'un pays. Au fond avoir la même somme en euro, roubles, drachmes ou dollars importe peu, ce qui compte c'est qu'elle permet d'acheter les mêmes choses. Une monnaie ne se crée pas ex-nihilo, elle est d'habitude l’héritière d'une monnaie précédente et partage donc son aura de solidité. Si nouveau drachme il y a, ce sera la monnaie nouvelle d'un pays ruiné. Elle n’héritera pas de la solidité de l'euro, aura une valeur quasi-nulle, et il faudra un temps extrêmement long pour que qui ce soit puisse avoir confiance en elle.

    Le "non au referendum" est hautement suicidaire, ne serait ce que pour les raisons pratiques suivantes :
    - L'ELA (l'accord de l'ECB qui file du cash aux banques grecques) doit absolument alors être augmenté d'ici lundi (on aura plus de cash d'ici là) mais il n'existe aucune raison pour le faire légalement parlant en cas de "non". Et d'ici mercredi prochain on risque le chaos.
    - la Troïka n'acceptera pas rapidement des termes plus favorables pour un troisième programme, il est fort probable que les négociations (s'il y en a) seront extrêmement longues.
    - Si accord il y a, les parlements nationaux n'approuveront pas rapidement l'accord
    Le "non" est basé sur la narration suivante : le gouvernement grec boosté par le referendum trouvera un accord rapidement et la situation reviendra vite à la normale, les banques rouvriront et le contrôle bancaire sera levé.
    C'est de la mauvaise science-fiction.

    Pour conclure, non passer à la drachme et rester dans l'euro ne sont pas des solutions équivalentes en termes de sacrifices. Rester dans l'euro impliquera de nouvelles contraintes pénibles, tout cela pour une nouvelle réévaluation de la dette qui n'est qu’éventuelle (alors qu'elle est strictement indispensable). Mais les mesures d’austérité peuvent contribuer à réformer structurellement le pays, bien que ce sera long et difficile. Passer à la drachme sera encore pire et commencera par dévaluer totalement le peu que les habitants possèdent encore, entrainant de gros risques d’instabilité politique du pays et une possible chute de la démocratie.
    Dernière modification par Aghora ; 02/07/2015 à 17h11.
    Citation Envoyé par Julizn
    Sinon, moi j'en ai jamais utilisé. Le gingembre frais ça s'achète en petite quantité. Y'a des glucides partout, dans les systèmes communistes.

  2. #2
    C'est ici le topic de salakis?

  3. #3
    Ah ! Excellente idée Agano ! Je m'y met tout de suite !
    Citation Envoyé par Julizn
    Sinon, moi j'en ai jamais utilisé. Le gingembre frais ça s'achète en petite quantité. Y'a des glucides partout, dans les systèmes communistes.

  4. #4
    Pour plus de clarté, un résumé du débat trouvé sur l'internet :

    Citation Envoyé par --Lourd-- Voir le message
    Bonjour, je m'appelle Jean-Pierre Petit et je vous écris d'un B-2 américain volant à la vitesse de la lumière.

  5. #5
    Petit décodeur du parlé sauce gouvernementale :

    Signifie : Ce n'est pas parce que tous les dirigeants europeens ont specifié en insitant comme des gros boeufs que dans le referendum de dimanche, "non" signifiait la sortie de l'euro que c'est vrai. Pas du tout, je suis sur que le vote leur fera changer d'avis super vite !


    Signifie : Junker a fait une vague allusion à la télé sans que cela n'ait jamais eu de suite, mais je suis sur que c’était une proposition ferme et sérieuse. On est prêt du but !


    Signifie : il est inacceptable alors que les négociations sont finies et que le programme se ferme, que la banque centrale ne nous file pas encore plus d'oseille, pour nos beaux yeux. Ce n'est pas du tout de notre faute la fermeture des banques, ouh là là, pas du tout. Quels salauds ces européens !


    Signifie : on a mis deux jours à se rendre compte qu'un nombre assez énorme de retraités n'avaient pas de carte bleue et qu'il fallait donc absolument ouvrir les banques pour eux. Bon et puis de toutes façons pour beaucoup d'entre eux ils ne toucheront que la moitié de leur retraite. Mais c'est de la faute des européens, pas du tout de notre manque de préparation, juré !


    Signifie : c'est pas parce que les européens ne pas peuvent me voir en peinture et refusent désormais de négocier avec moi que tout est perdu, pas du tout ! La solution c'est de refuser leurs propositions qui n'existent plus tout en les insultant non-stop, ça devrait le faire, c'est sur !

    Il y est bien ce topic en fait, ça détend...

  6. #6
    Il manque un lien vers l'escroquerie la campagne Indiegogo en OP.


    Sinon, on reconnaitra quand même que, pour une fois, Tsipras a conservé sa ligne pour le "non" au référendum.
    Il a dû se rendre compte que c'était fichu pour lui de quelque côté que ce soit, donc autant aller jusqu'au bout.

  7. #7
    Ce serait pas mal si tu commençais chaque phrase aussi par : Comme je ne peux pas pifrer Tsipras je traduis ses phrases comme ça m'arrange c'est à dire : "....."
    Ça ira aussi vite

  8. #8
    Non mais Grosnours on s'en contrecarre de ton avis, déjà t'es un expat' donc forcément un connard méprisant les populations autochtones (je ne sais plus qui avait dit ça, mais j'en rigole encore), et en plus comme t'es sur place t'es incapable de faire fonctionner ton cerveau. Arrête.


  9. #9
    Ah tiens, je pensais qu'il était vraiment Grec, en fait.

  10. #10
    T'es déprimant Grosnours, si tu faisais l'effort d'entendre ce qu'il dit t'en tirerais peut être quelque chose d'intéressant.
    Là tu passes sa à ta moulinette pour que la réalité plie à ta volonté.

    Grec pas Grec, impliqué pas impliqué, ça reste stérile.

    Tu discutes pas avec les gens autour de toi? T'as pas des avis des grecs eux mêmes?

  11. #11
    Citation Envoyé par Truf Voir le message
    Ce serait pas mal si tu commençais chaque phrase aussi par : Comme je ne peux pas pifrer Tsipras je traduis ses phrases comme ça m'arrange c'est à dire : "....."
    Ça ira aussi vite
    Mais je t'en prie, vas-y, explique-moi en quoi ce qu'il raconte dans les tweets cités n'est pas au mieux une vérité largement arrangée. Comment il peut tweeter en tout bonne conscience que le "non" au referendum ne signifie pas une sortie de l'euro alors qu'on a les citations suivantes. Le Vice-Chancelier allemand Gabriel : "It must be crystal clear what is at stake. At the core, it is a yes or no to remaining in the Eurozone."
    François Hollande (qui fait pourtant pour un accord) : "What is at stake is whether or not Greeks want to stay in the eurozone or want to take the risk of leaving."
    J'attends ton interprétation, elle promet d’être créative. Parce que là on est dans le domaine du mensonge pur et simple.

    Mais cela ne veut pas dire qu'il ne raconte que des conneries non plus, surtout quand il dit que ces adversaires en face (grosso-modo Nea Demokratia) sont les types qui nous conduit dans cette situation. Ça c'est rigoureusement exact.

    Citation Envoyé par TheProjectHate Voir le message
    Non mais Grosnours on s'en contrecarre de ton avis, déjà t'es un expat' donc forcément un connard méprisant les populations autochtones (je ne sais plus qui avait dit ça, mais j'en rigole encore), et en plus comme t'es sur place t'es incapable de faire fonctionner ton cerveau. Arrête.
    Zut, c'est vrai, j'avais oublié !

  12. #12
    Non mais avec tout le respect que je dois à Grosnours je relève juste le fait que son avis sur la situation n'engage que lui. C'est un peu comme si j'allais donner mon avis sur la France sur un forum étranger, je suis pas sur que vous me trouveriez représentatif ou même ne serais-ce que "bien placé" pour donner un avis "objectif".

  13. #13
    Je suis déçu, Tsipras n'a pas encore proposé de rendre le titre
    Spoiler Alert!
    volé
    de l'Euro 2004.
    Allez au diable Square-Enix Co. Ltd., Character Development, Marketing Division, et autres Online Business chaipasquoi.

  14. #14
    Si à chaque fois qu'il y a un sujet interressant dans le topic de l'actu, on crée un topic spécialisé, forcément il restera plus rien de bien folichon

    Bon on en est où ? C'est quand la crise de l'euro ?

  15. #15
    Faudrait que je demande à un pote grec qui est retourné en Grèce en Avril pour trouver un travail et qui disait qu'il fallait pas trop espérer du nouveau gouvernement avant de le voir en action.

  16. #16
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Mais je t'en prie, vas-y, explique-moi en quoi ce qu'il raconte dans les tweets cités n'est pas au mieux une vérité largement arrangée. Comment il peut tweeter en tout bonne conscience que le "non" au referendum ne signifie pas une sortie de l'euro alors qu'on a les citations suivantes. Le Vice-Chancelier allemand Gabriel : "It must be crystal clear what is at stake. At the core, it is a yes or no to remaining in the Eurozone."
    François Hollande (qui fait pourtant pour un accord) : "What is at stake is whether or not Greeks want to stay in the eurozone or want to take the risk of leaving."
    J'attends ton interprétation, elle promet d’être créative. Parce que là on est dans le domaine du mensonge pur et simple.
    Oui enfin, tout ça, c'est pareil, c'est assimilable à de la propagande. Est-ce que l'Europe va vraiment faire un gros fuck à la Grèce si ils votent non ? Peut-être. Si on suit les déclaration des gens qui décident, ça a l'air bien parti ( même si Merkel a rétropédalé sur le sujet entre Dimanche et hier ). Mais est-ce que c'est un fait ? Non, pas encore.

    D'ailleurs, pour la première fois depuis des mois, Hollande dit publiquement son désaccord avec Merkel. Bon, ils va se faire remettre à sa place sous peu, ceci dit.

  17. #17
    Citation Envoyé par CoinCoinWC Voir le message
    Tu discutes pas avec les gens autour de toi? T'as pas des avis des grecs eux mêmes?
    Ils ne te plairont pas.
    Oh bien sur l'orgueil national est fort et le gouvernement allemand n'a pas exactement bonne image, mais non on ne mord pas non plus aux appâts de la com' gouvernementale. Bien sur tout le monde reconnait que la situation est vraiment vraiment difficile et que plus d'efforts c'est trop d'efforts. Ca a bien bien gueulé sur les 20% de TVA pour l’électricité (proposition retirée). Mais ils connaissent aussi les conséquences d'une inflation galopante (regarde l'inflation grecque entre 1974 et 2000 tiens). Le gros problème étant le manque d'alternative sérieuse, Samaras (patron de Nea Demokratia) étant l'ancien premier ministre et une pourriture notoire.

  18. #18
    Et le texte sur lequel porte le référendum de dimanche, il est toujours d'actualité ou bien déjà mort-né ? C'est important parce que ça changerait significativement l'interprétation du résultat.

  19. #19
    Du fil de l'acu:

    Citation Envoyé par Stelteck Voir le message
    C'est moi ou Tsipras annonce qu'il a reçu des meilleurs offres depuis l'annonce du référendum, mais maintien le référendum sur une proposition qui est donc maintenant pourtant déjà à la poubelle (Vu que des meilleures offres sont déjà la) ?

    Avec une telle présentation, il n'y a vraiment aucune raison de voter OUI. Mais ce référendum est vraiment une parodie.
    Je crois que l'Allemagne demande à voter oui.
    Du coup, aucune raison effectivement.
    Allez au diable Square-Enix Co. Ltd., Character Development, Marketing Division, et autres Online Business chaipasquoi.

  20. #20
    Que je sache aucune procédure de sortie de l'l'Euro n'est pas prévue par les traités. Encore moins une exclusion par le reste des membres. Donc techniquement parlant au niveau des institutions il ne ment pas. Pour la suite en cas de non et si rien ne bouge d'ici là (je n'y crois pas mais bon) on rentre dans l'inconnu, personne ne sait ce qui peut se passer comme ce n'est pas prévu. Il joue d'ailleurs la dessus car après qu'on nous ai vendu y a quelques années la peur panique de la sortie de la Grèce, maintenant on nous dit que en fait ce serait pas bien grave... y a du bluff des 2 cotés

  21. #21
    Citation Envoyé par Truf Voir le message
    Non mais avec tout le respect que je dois à Grosnours je relève juste le fait que son avis sur la situation n'engage que lui.
    Mais bien entendu !
    Seulement étant sur place depuis un bail je connais un peu plus les tenants et les aboutissants du problème que le français moyen. De même que toi sur un forum étranger saura admirablement disserter sur les nuances entre chocolatine et pain au chocolat.

    Citation Envoyé par Naiaphykit Voir le message
    Oui enfin, tout ça, c'est pareil, c'est assimilable à de la propagande.
    Oui. Enfin le mot est lâché, merci. Absolument, c'est de la propagande. Et relever ses outrances est toujours jubilatoire.

    Citation Envoyé par Naiaphykit Voir le message
    Est-ce que l'Europe va vraiment fait un gros fuck à la Grèce si ils votent non ? Peut-être. Si on suit les déclaration des gens qui décident, ça a l'air bien parti ( même si Merkel a rétropédalé sur le sujet entre Dimanche et hier ). Mais est-ce que c'est un fait ? Non, pas encore.
    D'ailleurs, pour la première fois depuis des mois, Hollande dit publiquement son désaccord avec Merkel. Bon, ils va se faire remettre à sa place sous peu, ceci dit.
    Rien n'est sur, c'est vrai. Mais pour le coup de la signification du referendum tout le monde est sur la même ligne. Probable qu'il en ait amplement discuté en Eurogroupe. Par contre il y a effectivement de grosses différences d'approche entre la France qui veut à tout prix sauver l'affaire et l'Allemagne qu'on sent prête à jeter le bébé avec l'eau du bain.

  22. #22
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Ils ne te plairont pas.
    Oh bien sur l'orgueil national est fort et le gouvernement allemand n'a pas exactement bonne image, mais non on ne mord pas non plus aux appâts de la com' gouvernementale. Bien sur tout le monde reconnait que la situation est vraiment vraiment difficile et que plus d'efforts c'est trop d'efforts. Ca a bien bien gueulé sur les 20% de TVA pour l’électricité (proposition retirée). Mais ils connaissent aussi les conséquences d'une inflation galopante (regarde l'inflation grecque entre 1974 et 2000 tiens). Le gros problème étant le manque d'alternative sérieuse, Samaras (patron de Nea Demokratia) étant l'ancien premier ministre et une pourriture notoire.
    Tu réponds pas à ma question tiens.
    Ce qui m'intéresse c'est de savoir si tu as des avis de connaissances.

  23. #23
    Tsipras ne joue sur rien du tout si ce n'est sur un populisme à faire pâlir Marine.

    Je te laisse deviner qui tiens le plus gros marteau dans ces "négociations"... Protip c'est celui qui aura le dernier mot. "Speak softly and carry a big stick"...
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  24. #24
    Citation Envoyé par nameless65 Voir le message
    Et le texte sur lequel porte le référendum de dimanche, il est toujours d'actualité ou bien déjà mort-né ? C'est important parce que ça changerait significativement l'interprétation du résultat.
    Excellente question, et la réponse est à l'image de tout ce psychodrame : la question est sans doute sans aucun objet.
    Rappelons les faits :
    - la question porte sur la ratification d'une proposition de prolongation du 2me programme, avancée par les européens, rejetée par le gouvernement grec
    - cette proposition se faisait dans le cadre de l'extension du 2me programme
    - or le 2me programme est officiellement fini
    - il faut donc démarrer un 3me programme si on veut faire les choses dans les règles
    - la proposition est donc caduque par défaut puisqu'elle concernée le 2nd programme. Elle pourrait servir de base pour le troisième, mais on sent des pays comme l’Allemagne qui ont envie de bien se lâcher rayon conditions drastiques maintenant que tout reprend de zéro

  25. #25
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message

    Oui. Enfin le mot est lâché, merci. Absolument, c'est de la propagande. Et relever ses outrances est toujours jubilatoire.

    .
    Ma phrase visait surtout les communicants de l'Eurogroupe hein. ( enfin, sauf Schauble, ce mec pense réellement ce qu'il dit, il est détestable ). Après évidemment que les tweets de Tsipras ne sont pas "vrais" au sens strict. C'est plus un voeu pieux qu'autre chose. Comme quand Truf et moi - et toi je pense - espérons que même si les grecs votent non, l'Europe ne lâchera pas sauvagement la Grèce.

    Et pour la France, j'espère sincèrement qu'Hollande va enfin se voir pousser des couilles ( ou des gonades, ne soyons pas sexiste ou discriminant ), se faire agrandir la bite, et faire l'hélicoptère sur le bureau de Merkel.

  26. #26
    Citation Envoyé par CoinCoinWC Voir le message
    Tu réponds pas à ma question tiens.
    Ce qui m'intéresse c'est de savoir si tu as des avis de connaissances.
    Je viens de te décrire un mix de leurs avis.
    Des locaux, des vrais, tous frais !

  27. #27
    Il est bien le nouveau titre !





    Non, je déconne.

  28. #28
    Citation Envoyé par Naiaphykit Voir le message
    Et pour la France, j'espère sincèrement qu'Hollande va enfin se voir pousser des couilles ( ou des gonades, ne soyons pas sexiste ou discriminant ), se faire agrandir la bite, et faire l'hélicoptère sur le bureau de Merkel.
    On l’espère tous.

  29. #29
    Citation Envoyé par Daedaal Voir le message
    Tsipras ne joue sur rien du tout si ce n'est sur un populisme à faire pâlir Marine.

    Je te laisse deviner qui tiens le plus gros marteau dans ces "négociations"... Protip c'est celui qui aura le dernier mot. "Speak softly and carry a big stick"...
    Toi qui nous explique que tout ca c'est du theatre depuis longtemps ( et peut etre à raison) ce serait sympa que tu nous spoil la fin histoire qu'on s'inquiete pas trop

  30. #30
    Citation Envoyé par CoinCoinWC Voir le message
    Tu réponds pas à ma question tiens.
    Ce qui m'intéresse c'est de savoir si tu as des avis de connaissances.
    Tiens un commentaire d'un grec sur un site qui résume bien la façon de penser de beaucoup :
    Like Takis, I continue to remain optimistic as well, mainly because I have the unshakable belief that despite our past and present difficulties, Greece has the potential to become an awesome country.
    What has continually held us back over the years is genuine leadership.
    We need a leader who will reform every aspect of government, downsize and streamline it, improve our educational and healthcare systems and focus on economic growth rather than politics.
    We need a leader who will bring in foreign business to create jobs, removing the barriers and simplifying the creation of small and medium business.
    We need a leader courageous enough to stand up to the unions and special interest groups that benefit a few at the expense of the many.
    We need someone who will lead the Greek people away from dependence on the government to self-sufficiency. As U.S. President John F. Kennedy said during his inaugural address, Greeks should also : "Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country."
    I optimistically believe that ultimately, we will find that leader and Greece will face the brighter future she deserves.

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