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  1. #1
    Bonjour les canards,
    Ma copine m’a annoncé il y’a quelques jours qu’elle souffrait de dépression, j’ai un peu de mal à encaisser tout ça et je suis à la recherche de personnes qui pourraient m’aider pour mieux comprendre la maladie.

    J’aimerai savoir comment avez vous soutenu la personne ou si vous en avez déjà souffert comment auriez vous voulu qu’on vous aide.

    J’aimerai savoir aussi comment vous en êtes vous sortis, qu’avez vous fait pour cela.

    Et aussi les antidépresseurs sont ils aussi nocifs que la réputation qu’ils se sont faites, devient on dépendant de ça ?


    Merci de votre aide .
    Dernière modification par Staga ; 24/03/2012 à 12h40.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  2. #2
    Les antidépresseurs sont nocifs lorsqu'ils sont prescrits n'importe comment, et oui on peut en devenir dépendant.
    Si tu veux des renseignements et savoir comment aider ta copine, essaye de l'accompagner à une séance avec son psy. Il saura plus certainement te renseigner. Les dépressions sont tellement vécues différemment d'une personne à l'autre que ça risque d'être dur de trouver des conseils avisés sur un forum. Perso j'ai vécu avec un dépressif lourd pendant des années, c'est horrible car tu vois la personne s'enfoncer toute seule et tu ne peux rien faire. J'ai aussi connu une personne vivant un "simple" épisode dépressif, dans ce cas ça a été "plus facile" car le changement d'environnement a favorisé la guérison.
    Dernière modification par Anonyme871 ; 18/03/2012 à 12h09.

  3. #3
    Fdb a bien résumé le truc, surtout pour les antidépresseurs. Bien vérifier que la personne sous antidépresseurs ne boive pas, sinon ça devient rapidement dramatique.

    Le choix du psy est également important, il faut avoir un feeling avec sinon ça devient un jeu de mensonges et c'est une perte de temps/argent.

  4. #4
    +1 avec FDB et Pilu, j'insisterais aussi sur sa remarque : pas d'alcool avec les antidépresseurs! Mon père n'a pas voulu faire le choix, 30 ans après il en paye encore le prix (et nous aussi).
    Pour ce qui est de la dépendance aux médicaments, oui elle existe, c'est d'ailleurs pour ça que la posologie les limite à 3 mois après quoi, souvent, les médecins change de médicament.
    Je pense aussi qu'il est plus facile de s'en sevrer (progressivement) quand on n'en a plus besoin que quand on est toujours dépressif (mais là aussi l'idéal c'est de demander conseil au psychiatre).
    Tout a commencé par une nuit sombre, alors que je cherchais un raccourci clavier que jamais je n’ai trouvé.
    Citation Envoyé par Djal Voir le message
    Omar est drôle. Toujours.

  5. #5
    C'est pas trop compliqué en théorie.

    La dépression est une maladie, il faut donc pousser la personne à aller voir un médecin spécialisé là dedans (communément appelé psychiatre) et le tour est joué. La suite, c'est simple, suffit de l'écouter, et suivre la prescription à la lettre (huhu) (le pharmacien peut aider dans ces cas là ).

    En pratique, c'est un peu plus compliqué. La psychiatrie est un vrai monde scientifique, mais on a tendance, les praticiens, les patients, à y mettre de la philo ou de la science humaine là dedans. Avec aussi l'entourage qui ne peut s'empêcher de jouer le psy à deux balles, et y aller de ses conseils philosophico-merdique. (du style: "c'est une question de volonté").

    Du coup, il faut d'abord bien choisir son psychiatre. Ils sont tous bons sur le papier (tu m'étonnes... ). Dans la vraie vie, ça dépend de chacun. Parce que voilà, faut raconter sa vie, se mettre à nu pour qu'ils fassent leur diagnostic et prescrire correctement ou alors utiliser une méthode adaptée. Du coup, oui c'est tout cons, mais faut du feeling, comme avec pas mal de maladie chronique.

    Bref, premier point: l'aider à choisir un bon psy, et la pousser à continuer à aller le voir régulièrement. C'est important qu'une fois son psy choisi, elle le garde. Pourquoi ? Parce que la médecine c'est aussi ça: un art de la communication, communication qui ne peut se faire SSI, les deux parties se connaissent bien.
    Le piège: il ne faut pas non plus que le praticien sorte de son rôle de soignant. (Genre, s'il l'invite au restau, même s'il n'y a pas d'arrière pensée, ça sent pas bon :truestorybro: )


    Ensuite, avec l'aide de ton pharmacien, peut être adapter la prescription, SI prescription il y a. L'observance (le fait de suivre la posologie et le nombre de prise par jour) c'est hyper important dans ces maladies chroniques.
    Si elle prend plus ou moins de cacheton, c'est PAS normal. Soit, elle fait n'importe quoi.. Soit la posologie n'est pas adaptée et faut retourner voir son psy.

    Piège: Les medocs ne sont pas automatiques. Ca dépend du psy. Un bon psy, saura changer de méthode si ça ne marche pas. Voilà, c'est à peu près tout ce qu'on lui demande en fait (et mis à part si t'as pas de chance, ils font tous du bon boulot).

    3ième point qui vaut pour toutes les maladies du monde : La soutenir tout en lui laissant la latitude de guérir à son rythme. Autrement dit, si vous avez un pote en commun, qui ne veut pas comprendre pourquoi elle a tel ou tel comportement, et qui la culpabilise, ben c'est ton rôle d'éviter ces rencontres explosives.
    Ton deuxième rôle sera de comprendre de quoi il y retourne. Si elle te l'autorise, peut être discuter avec ce psy' pour connaitre les tenants et les aboutissants de la maladies, ou tout simplement avec ton pharmacien de quartier.

    Piège: De trop t'impliquer, alors que tu n'a ni les compétences, ni les connaissances pour le faire. Ca serait comme si tu voulais aider à soigner avec un cancer, avec tes maigres moyens. Tu pèterais un câble... Or, elle aura besoin que tu sois "bien dans ta peau".

    Voilà, c'est moche ce que je vais dire, mais tes pouvoirs sont limités. C'est un problème à trois parties: Elle, sa maladie, et le corps soignant.

  6. #6
    y aller de ses conseils philosophico-merdique. (du style: "c'est une question de volonté").
    C'est marrant, ça me rapelle le débat sur la clope
    Every time we try to impose order we create chaos we create chaos

  7. #7
    Citation Envoyé par mescalin Voir le message
    C'est marrant, ça me rapelle le débat sur la clope
    Normal, ce sont des maladies de l'esprit. Et les maladies de l'esprit ont encore une très forte conception "magique" et irrationnelle chez les gens. Tout simplement parce que c'est difficile à vulgariser..

    Aussi parce que ce sont des comportements "communs" qu'on a tous rencontré et généralement on ne voit pas comment cela peut être fatal.

    Pour toutes ses raisons, comme toujours quand on ne comprend pas, la responsabilité d'une maladie revient à la personne, et découle d'un mauvais comportement "pas comme il faut". En clair, c'est un châtiment, et c'est bien fait pour leur gueule.
    Ca marche aussi pour des maladies physiologiques des plus classiques (genre le Sida au début).

    C'est con, parce que ça rajoute des complications pour rien.

  8. #8
    Mon ex était (est) dépressive (la dernière année sur huit ans). Je vais pas m'étaler mais faut surtout faire attention à ce qu'elle va prendre. Pour mon ex, elle avait un coup de moue, elle en a parlé à son médecin traitant (depuis gamine), il lui a filé un traitement à base de je sais pas trop quoi, parce qu'en fait tout s'est passé dans mon dos. Elle a fait l'erreur de stopper brutalement ce traitement alors qu'il fallait redescendre graduellement avec le toubib. Le truc c'est qu'elle a pétée une durite subitement, anorexie soudaine et grosse dépression avec hospitalisation. Alors, ya une histoire dans sa vie qui est remontée soudainement et qui n'a jamais été mise à nue, les medocs l'ont amplifiés et chaque phase amenait un nouveau medoc qui l'ont rendus complètement invivable. Elle a refusée la psy, se cantonnant à se "soigner" avec les antidépresseurs (j'en ai retrouvé une tonne de caché dans l'appart' après notre séparation).
    En fait, il faut absolument contrôler ce qu'elle prend au quotidien pour éviter le surdosage, essayer d'être là au rdv du medecin.
    Par contre, faut être franc, vivre avec une personne dépressive, tu vas en chier sévère et faut les ballz of steel pour l'assumer, parce qu'on n'arrive pas à comprendre le pourquoi du comment, on va se sentir responsable et rejeter la faute sur le malade en même temps, ce qui n'aidera pas. Il ne faudra pas hésiter à prendre du temps pour soi et ne pas rester centrer sur le malade en permanence, auquel cas tu risques d'y venir à ton tour si tu n'es pas assez fort mentalement.

  9. #9
    Ok, merci des éclairssicements, quand elle m'a annoncé ça je me suis senti quand même sacrément mal pour elle. En gros elle n'a pas encore de psy, elle n'a pas encore commencé à consulter, je vais l'y encourager.

    Donc en gros j'ai pas grand chose à faire à par être normal ? Encore que rester normal quand on sait ce qui la touche c'est pas facile...

    En tout cas pour les cachets comme elle n'a encore jamais bu une goutte d'alcool je suis assez rassuré.

    Ce qui m'embête le plus au final c'est que je ne peu pas être proche d'elle dans cette épreuve, je suis à 300 km d'elle, je vais me démerder pour être le plus présent possible.

    Merci Sissi pour ton témoignage, je pense que j'y arriverai quitte à parfois avoir du mal mais tant pis.
    Dernière modification par Staga ; 18/03/2012 à 15h05.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  10. #10
    Citation Envoyé par Staga Voir le message
    En gros elle n'a pas encore de psy, elle n'a pas encore commencé à consulter, je vais l'y encourager.
    Alors qui a fait le diagnostic ?

  11. #11
    Voilà, c'est moche ce que je vais dire, mais tes pouvoirs sont limités. C'est un problème à trois parties: Elle, sa maladie, et le corps soignant.
    Pourtant, le rôle de l'entourage est de l'avis même de beaucoup de psy sfondamental.

    Pour les AD, le problème est qu'en France, la doctrine change tout le temps. Il semble que maintenant on cherche à éviter les AD si la dépression n'est pas sévère et si elle est considérée comme "réactionnelle".
    Dernière modification par citronvert ; 18/03/2012 à 15h25.


  12. #12
    Citation Envoyé par Staga Voir le message
    ..., je pense que j'y arriverai quitte à parfois avoir du mal mais tant pis.
    C'est un point très important..je te donnerais pas de conseil sur comment aider l'autre, ça a déjà été fait au dessus, et c'est du cas par cas, mais je confirme, pour l'avoir connu, que toi aussi tu vas en ch...
    Fais tout pour te blinder, pour ne jamais perdre de vue que tu fais ça pour elle, et qu'elle n'est pas vraiment "elle"...ménage-toi des plages pour te remonter le moral à toi aussi...

  13. #13
    Citation Envoyé par FanDeBouvard Voir le message
    Alors qui a fait le diagnostic ?
    C'est elle qui me l'a dit, elle connqit déjà un peu la dépression pour l'avoir elle même cottoyée donc bon. Alors bon rien n'est trop sur mais bon je préfère déjà me renseigner et me préparer.

    Merci Manu, je ferai bien attention à ça, vos conseils à tous seront bien utiles .
    Dernière modification par Staga ; 18/03/2012 à 15h34.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  14. #14
    Citation Envoyé par citronvert Voir le message
    Pourtant, le rôle de l'entourage est de l'avis même de beaucoup de psy sfondamental.

    Pour les AD, le problème est qu'en France, la doctrine change tout le temps. Il semble que maintenant on cherche à éviter les AD si la dépression n'est pas sévère et si elle est considérée comme "réactionnelle".
    Elle est fondamentale, mais plutôt dans le cadre d'un soutien. Pas en tant que soin.

    En gros, qu'il reste à sa place, c'est à dire le conjoint/l'amant d'une personne malade. Ce qui reste difficile par ailleurs.
    --------------
    Pour les AD: oui, c'est la doctrine parce qu'il y avait quelques abus. Maintenant, ils ne réchignent pas non plus à prescrire. Les AD font pas mal de controverse, ont leurs défauts mais objectivement ils ont sauvé beaucoup de vie.

    Après, avis perso, je serais favorable à ce qu'ils deviennent des médoc à prescription restreinte (réservés aux spécialistes).

  15. #15
    Au final par rester à ma place vous voulez dire que je ne lui en parle même pas, je fais comme si de rien n'était ? Pas facile en effet mais si il le faut.
    Enfin ça fait quand même du bien de vider son sac même si c'est que sur un forum.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  16. #16
    Citation Envoyé par Staga Voir le message
    Au final par rester à ma place vous voulez dire que je ne lui en parle même pas, je fais comme si de rien n'était ? Pas facile en effet mais si il le faut.
    Enfin ça fait quand même du bien de vider son sac même si c'est que sur un forum.
    Ça dépend de la gravité de la chose et de la personne. Tu risques d'osciller entre "tu ne m'appuis pas, t'en a rien à foutre de moi" si tu ne fais rien ou presque et le "tu peux pas comprendre, c'est entre moi et moi " si tu tentes d'aller vers le sujet.
    Tu peux passer pour le pire salaud qui s'en fout de sa meuf ou le type trop collant à vouloir tout savoir alors que ça le regarde pas. Faut savoir naviguer à vue.

  17. #17
    J'ai traversé une période de dépression l'an dernier (rentrée dans le monde du travail par la "mauvaise" porte, j'ai repris une année d'étude pour me reconvertir légèrement et tout va bien maintenant). Il y a sans doute autant de dépressions que de dépressifs, mais si je devais donner des conseils, je dirais :
    - Essaie de rester naturel, tout en étant présent, qu'elle se sente entourée. N'essaye pas de lui tirer les vers du nez, elle parlera avec son/sa psy (qui doit être bien choisi, ne pas hésiter à demander conseil à un généraliste ou un pharmacien que tu connais bien). Si elle aborde "le" sujet, écoute bien sûr, mais ne l'aborde pas toi-même. En ce qui me concerne, j'étais irrité dès qu'on me parlait de ça, pour moi c'était exclusivement une fois par semaine avec ma psy, et le reste du temps je voulais que tout soit "normal", qu'on ne me rappelle pas tout le temps mon souci.
    - Les antidépresseurs, bah ça dépend des médocs et des doses, j'ai pris du Seroplex 10mg pendant 8 mois (je commencerai à diminuer les doses la semaine prochaine pour un arrêt total dans un mois). Faut un suivi régulier, personnellement c'était psychologue toutes les semaines et généraliste tous les mois (c'est elle qui me prescrivait l'antidépresseur).
    - Je me suis interdit l'alcool pendant 5 bons mois, j'ai repris doucement après nöel dernier, 2-3 verres de vin max avec repas, ou une bière, pas question de s'ennivrer. Et rien de méchant ne m'est arrivé. J'avais bien sûr demandé à mon médecin d'abord, et lu la notice, qui n'évoquait "aucune interaction" avec l'alcool. Ca dépend certainement des médicaments, donc attention.
    Voilà voilà, bon courage !

  18. #18
    Enfin en tout cas, la première chose a faire pour elle, c'est de consulter, vu qu'à priori ça a pas encore été fait.
    Every time we try to impose order we create chaos we create chaos

  19. #19
    La première chose c'est de faire un vrai diagnostique.

  20. #20
    Oui déjà ça, j'aviserai ensuite. Enfin si elle m'en parle, elle n'est pas très locasse à ce sujet d'ailleurs, elle ne m'en a parler qu'une fois, juste pour m'annoncer qu'elle allait consulter et j'ai peur d'évoquer le sujet pour essayer de lui donner des conseils sur ça (conseils que vous m'apportez, merci beaucoup).

    Merci Nirufl pour le retour sur les AD, je susi un peu rassuré, je vois ça d'un meilleur oeil.
    Dernière modification par Staga ; 18/03/2012 à 17h15.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  21. #21
    Un conseil, quand elle aura son psy: Si ce dernier ne lui plaît pas, QU'ELLE EN CHANGE. Mais genre sans hésiter, c'est extrêmement important d'être en phase avec son interlocuteur et d'avoir vraiment l'impression d'être écouté/aidé.

    EDIT: Et aussi prévoir le budget. Les AD+ consultations c'est pas donné... Mais doit y avoir des aides, j'y connais pas grand chose.
    Dernière modification par Az' ; 18/03/2012 à 18h23.

  22. #22
    Mon analyse toute personnelle de la dépression (mais qui rejoins pas mal ce qui a été dit précédemment), si on parle bien de dépression et non de déprime, c’est qu'on perd le gout de la vie, donc l'instinct de survie. Bref osef de la life, des responsabilités toussa, du gout des choses, du gout des autres. Comme dirait Booba, on se lève mais juste pour pisser.

    Pour sortir de ça, ba c'est l'individu touché, lui seul, qui en a la clé au final. Je veux dire, les meilleurs psychiatres / psychothérapeutes, le meilleur entourage familial et/ou conjoint, ne pourront rien ou pas grand chose, si la personne elle même ne veut pas s'en sortir, c'est ça qui est très compliqué (puisqu’à ce moment là, on a justement perdu le gout d'aller de l'avant).

    En gros, il faut réamorcer la pompe. Il faut remettre le système de récompense en route, bref il faut réapprendre à vivre, retrouver ce que l'on aime, donc savoir qui nous sommes, et ce que nous attendons de la vie, chose qu'on ne sait justement pas vraiment quand on est dans un passage dépressif. Bref ça passe par la redécouverte de la satisfaction / du plaisirs, et du travail pour l'obtenir.

    Je pense que de ton coté, tu peux juste lui conseiller de consulter des professionnels. Il ne faut pas que tu cherche à la soigner toi même en tout cas frontalement, car si tu révélais un passé très douloureux, déjà d'une tu ne serai pas quoi en faire (exemple: viol dans sa petite enfance ou quoi, je ne dis pas que ce soit le cas là, mais imagine la scène, et que dire à ce moment là hein...tu serais plus emmerdé qu'autre chose). Et aussi, pour ne pas associer ton image avec ses douleurs passés (très important, j'y reviens plus bas).
    Bref pour les psychothérapeutes ou autre dis lui qu'elle doit en voir plusieurs, dans le sens où il faut qu'elle se sente en confiance, qu'elle ait envie de travailler avec la personne en face et pas juste le faire pour le faire. Après de ton coté, je pense que le mieux que tu puisse faire, c’est de ne pas la prendre en pitié ou autre mais simplement te tenir comme il faut, comme une valeur sure, ne pas te laisser gagner par ses doutes mais garder le cap. Tu peux simplement de temps en temps lui faire passer de bon moment et prendre soin d'elle. Bon ça pas besoin qu'elle soit dépressive pour le faire ^^, mais des trucs simple comme ça suffiront de ton coté je pense, il est important que tu garde une image positive, et surtout une vision de votre couple positive. car en gros, même si elle ne se sent pas bien par moment, le fait que reste zen face à ça devrait la rassurer, le temps qu'elle se remette d'aplomb.

    Ah oui un petit détail, mais qui a son importance: si elle s'en sort, elle pourrait avoir envie de jeter ce passé à la poubelle, et donc le mec qui lui rappelle son épisode dépressif, c'est à dire toi (ué ).

    C’est pour ça que je te dis de ne ne pas te laisser gagner par le doute, je veux dire, il ne faut surtout pas qu'elle lise dans tes yeux que tu la vois comme une dépressive, mais simplement la fille que tu aime, c’est pour ça que je te dis de relativiser de ton coté, de simplement rester digne, de ne pas la faire se sentir mal à l'aise avec ça, malgré toi (car elle doit l’être si elle n'a pas encore pris la décision de se faire aider). Bref montre lui que ça va, que tu as confiance en elle, en sa capacité de s'en sortir, que c’est juste un épisode de votre vie, et qu'il y en aura d'autre, bien plus lumineux. Mais que vous allez passer le truc, et que tu n'en doute pas un instant
    Dernière modification par superlag ; 18/03/2012 à 18h39.

  23. #23
    Merci de l’analyse Superlag.
    Donc comme déjà dit, rester soit même et ne pas la regarder comme si c’était un chient battu (ce que je ne fais pas bien sur).

    Bon avec ça je pense que je suis blindé, merci des conseils pour surmonter cette épreuve et mieux me faire comprendre tout ça.

    Passionnant ton lien par ailleurs Superlag.
    Dernière modification par Staga ; 18/03/2012 à 19h00.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  24. #24
    En plus des conseils précédents (le psychiatre c'est primordial), je rajouterai qu'il faut que tu essaies de lui changer les idées, de sortir un peu.
    C'est pas simple parce qu'elle ne voudra sans doute pas trop sortir mais faut éviter qu'elle reste enfermée à ruminer son mal-être. J'ai vécu 4 ans avec une dépressive (elle ne prenait pas de médicament à cette époque), quand on était occupés ou qu'on sortait régulièrement ça allait souvent mieux.
    Et en effet c'est parfois dur de trouver le juste milieu entre le soutien et l'intrusion dans sa bulle. Faut être naturel et essayer de positiver.
    Dernière modification par Ckao ; 18/03/2012 à 19h05.

  25. #25
    si on parle bien de dépression et non de déprime, c’est qu'on perd le gout de la vie, donc l'instinct de survie
    Enfin tu as différents stades aussi.
    Tout dépend aussi si les répressions sont récurrentes ou pas et là ça peut devenir effectivement très pénible pour l'entourage.
    Pour les AD, je pense qu'on en prescrit beaucoup trop à tort et à travers trop souvent très mal et ce ne sont pas forcément les psys qui prescrivent le mieux d'ailleurs. Ce qui ne signifie pas qu'il ne faille jamais en prescrire. Quand on regarde des études, l'efficacité d'un certain nombre d'AD est très proche du "placebo". D'ailleurs, le placebo peut jouer un rôle très important.

    EDIT: Et aussi prévoir le budget. Les AD+ consultations c'est pas donné...
    S'il respecte les honoraires de base et qu'il est conseillé par le médecin référent, le psy est complètement remboursé. Enfin pour peu qu'on ait une mutuelle. Même chose pour les AD.

    n gros, qu'il reste à sa place, c'est à dire le conjoint/l'amant d'une personne malade
    Je n'ai jamais compris ce que voulait dire cette phrase.
    Dernière modification par citronvert ; 18/03/2012 à 19h18.


  26. #26
    De toute façons je comptais pas la faire passer à coté du psy.
    Par contre : Quelle différences en psychiatre et psychologue ? C’est pas toujours super clair.
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  27. #27
    Le psychiatre est un médecin spécialiste qui peut prescrire des médicaments. Dans le cas d'une maladie c'est la personne qu'il faut voir.

  28. #28
    Surtout le psychiatre va faire un diagnostic et le psychologue fera un suivi régulier.

  29. #29
    D’accord, donc tout d’abord voir un psychiatre et ensuite se faire suivre par un psychologue si j’ai bien compris. Merci beaucoup
    Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

  30. #30
    Citation Envoyé par Voldain Voir le message
    Surtout le psychiatre va faire un diagnostic et le psychologue fera un suivi régulier.
    On peut aussi bénéficier d'un suivi de la part du psychiatre. C'est mon cas.

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