Cinéma : Attention, parler du MCU est passible d'une peine de prison A VIE.

[Zlika]

Richard Greenberg est mort le 16 juin dernier.

Et vous le connaissez tous, car c'est lui l'auteur de tout ces titrages et génériques

Spoiler Alert!

[SuicideSnake]

Vu Donjons et Dragons de Courtney Solomon, la vraie critique cette fois

WARING : Je recommande le visionnage du film mais seulement en bonne compagnie.

Cette adaptation de D&D est vraiment incroyable, c'est au-delà du simple nanar, c'est quasiment une expérience onirique.

C'est simple, il n'y a rien qui va, de la première seconde jusqu'à la dernière. J'aurais sincèrement voulu voir la tronche des mecs de chez New Line lorsqu'ils ont vu le produit final et que c'était sur le point de sortir.

Si vous êtes fan du JDR éponyme, le visionnage de cette oeuvre pourra s'apparenter à un fist fucking non consenti, vous êtes prévenu.

En tout cas, le film est régulièrement hilarant grâce à Bruce Payne et Jeremy Irons, je peux pas décrire les scènes parce qu'il faut vraiment le voir pour le croire, c'est tellement intense au niveau du jeu d'acteur et des dialogues ! Et que dire de Marlon Wayans dont le personnage semble tout droit sorti d'un random teen movie de fin des années 90 et qui passe son temps à donner ses lettres de noblesse au mot " CRINGE ".

Et la mise en scène... bon sang la mise en scène...

En tout cas, j'ai dû mettre plusieurs fois des gouttes dans mes yeux à cause des CGI DÉGUEULASSES dont le film nous abreuve.

Y a tellement de chose à dire mais j'ai pas les mots, il faut vraiment le voir ( attention, gros coup de mou vers le milieu du film et ça dure 1h42 mais avec des chips et des bières, ça passe ).

J'ai vu qu'il y avait deux suites, c'est aussi intense que celui-ci ?

[Blackogg]

J'ai vu qu'il y avait deux suites, c'est aussi intense que celui-ci ?

J'avais tenté de regarder la 2eme il y a longtemps, mais j'avais juste trouvé ça inintéressant. On était pas dans la folie furieuse de ratage du 1er.
À retenter ceci dit, parce que je n'ai absolument aucun souvenir de l'histoire.

[Wulfstan]

Vu Donjons et Dragons de Courtney Solomon, la vraie critique cette fois

C'est pas dans celui-ci où Justin Whalin (Jimmy Olsen forever et quasiment rien depuis) est passé à deux doigts de la mort parce que la grosse hache qui oscille du plafond était vraiment en métal, que la cascade n'avait pas été bien préparée et qu'il s'est cassé à moitié la gueule pendant l'action ?

[Yves Signal]

Ce week-end je n'ai eu le temps que de passer à la Fnac pour rentrer avec (entre autres) un Blu Ray de Star Wars 8.

Je reste campé sur ma position post premier visionnage et je suis encore plus satisfait de la performance de Mark Hamil en V.O.

L'autre gros intérêt de cet achat c'est d’accéder à la superior version : on peut passer l'intégralité des chapitres de l'arc narratif de Finn et Rose, ce qui propulse le Couyu's cut de SW8 à la deuxième place de mon top Star Wars.

Enfin, la proximité de son visionnage avec un des films majeurs de Kurosawa m'a bien démontré tout son impact sur le cinéma tout entier : SW8 contient de vrais bouts de Rashomon.

@Ruadir : Je crois que tu avais posté un article super intéressant sur les emprunts de Johnson au cinéma pour réaliser son Star Wars, tu saurais me le retrouver ? (impossible de remettre la main dessus).

Pour rester ancré dans le sondage actuel (les frèrers Coen), j'ai passé une commande de Blu Rays au sein de laquelle figure Raising Arizona.
Et j'ai longuement hésité (et j'hésite toujours) à récupérer l'été de Kikujiro, Hana-bi et 7 Samurais dans leurs éditions La Rabbia. Y-a-t'il des canards éclairés qui pourraient me donner le feu vert vis-à-vis de la qualité de ces rééditions ?

[Maximelene]

L'autre gros intérêt de cet achat c'est d’accéder à la superior version : on peut passer l'intégralité des chapitres de l'arc narratif de Finn et Rose, ce qui propulse le Couyu's cut de SW8 à la deuxième place de mon top Star Wars.

Marrant, j'ai pas pensé à faire ça. Pourtant, c'est vrai que ça rend le film bien supérieur.

[SuicideSnake]

C'est pas dans celui-ci où Justin Whalin (Jimmy Olsen forever et quasiment rien depuis) est passé à deux doigts de la mort parce que la grosse hache qui oscille du plafond était vraiment en métal, que la cascade n'avait pas été bien préparée et qu'il s'est cassé à moitié la gueule pendant l'action ?

Oui, c'est dans celui-ci.

[pseudoridicule]

Enfin, la proximité de son visionnage avec un des films majeurs de Kurosawa m'a bien démontré tout son impact sur le cinéma tout entier : SW8 contient de vrais bouts de Rashomon.

Y'aurait pas une influence énorme de Kagemusha aussi, au niveau des costumes et couleurs notamment?

[Kaelis]

Plutôt Ran pour le coup, après on peut être sûr de rien.

[Tarsiz]

De toute façon, Star Wars, c'est largement inspiré du Chateau de l'Araignée.

[pseudoridicule]

Plutôt Ran pour le coup, après on peut être sûr de rien.

Beh le rouge prédominant est clairement tiré de Kagemusha et non Ran. Mais je dis ça, je dis rien...

- - - Mise à jour - - -

De toute façon, Star Wars, c'est largement inspiré du Chateau de l'Araignée.

De la Forteresse cachée plutôt, non? Le Chateau de l'araignée est une adaptation Macbeth. La forteresse cachée est une histoire d'aventure du point de vue de deux paysans peu courageux, ce qui se rapproche bien plus de Star Wars.

[Kaelis]

Ran est aussi à dominance rouge et noir. Kagemusha j'ai le souvenir de certaines scènes qui le sont, c'est peut-être plus que quelques unes. J'ai un souvenir plus "multicolore" de ce film (surtout une scène).

[pseudoridicule]

Ran est aussi à dominance rouge et noir. Kagemusha j'ai le souvenir de certaines scènes qui le sont, c'est peut-être plus que quelques unes.

C'est pas faux. J'ai plus le souvenir de scènes au décors irréel dans Kagemusha, avec une colorimétrie virant allégrement vers le rouge. Mais c'est sans doute aussi le cas avec Ran, je sais plus... Je ne les ai vu qu'une seule fois il y a assez longtemps.

[Tarsiz]

De la Forteresse cachée plutôt, non? Le Chateau de l'araignée est une adaptation Macbeth. La forteresse cachée est une histoire d'aventure du point de vue de deux paysans peu courageux, ce qui se rapproche bien plus de Star Wars.

My mistake, tu as raison.

[Da-Soth]

C'est pas faux. J'ai plus le souvenir de scènes au décors irréel dans Kagemusha, avec une colorimétrie virant allégrement vers le rouge. Mais c'est sans doute aussi le cas avec Ran, je sais plus... Je ne les ai vu qu'une seule fois il y a assez longtemps.

De toute façon que ce soir Ran et Kagemusha, les deux films reposent énormément sur les codes couleurs et le rouge est utilisé pour illustrer les scènes dans les deux films.

[Kaelis]

Oui, je pensais plus à la scène du trône, que ça soit pour les couleurs ou les enjeux (qui commande, qui est de quel côté, ce qui s'en suis).

Spoiler Alert!

Après je m'arrête là pour la comparaison, c'est beaucoup trop d'honneur pour Star Wars numéro 8 à mon goût.

[pseudoridicule]

Après je m'arrête là pour la comparaison, c'est beaucoup trop d'honneur pour Star Wars numéro 8 à mon goût.

C'est surtout un poil insultant envers Kurosawa.

[Yves Signal]

J'ai essayé de rédiger un avis de philistin sur Rashomon ce midi.
C'est à peu près ce que j'en ai dit la semaine dernière, mais en un peu plus de caractères
Si ça vous intéresse, c'est par là : https://www.senscritique.com/film/Ra...ique/162830949 ou en spoiler en dessous (mais sans la mise en forme)

Spoiler Alert!

Apocalyptique, l'ouverture du long métrage nous présente un bonze médusé et son compagnon d'infortune, un bûcheron étrangement mutique. Abrités sous les vestiges déliquescents d'un semblant de civilisation, il sont bientôt rejoints par un vagabond pressé de trouver refuge contre les pluies diluviennes, semblant déterminées à engloutir le monde. Intrigué, ce troisième larron questionne les deux hommes particulièrement troublés.
Ensemble il se remémorent le récent traumatisme de la découverte d'un cadavre en pleine forêt et l'insoluble mystère entourant les circonstances du meurtre.

Vient alors pour moi l'occasion de rappeler la particularité fondamentale et alors inédite de Rashômon. Maintes fois reprise par l'industrie, le film est bâti sur la confrontation de plusieurs témoignages, sensiblement différents. Dès lors, difficile d'identifier qui est le meurtrier du samouraï.
Toutes les histoires ont néanmoins la même origine. Un bandit de grand chemin s'éprend d'une passante voilée, accompagnée par son mari. Splendide Apollon nippon campé par l'inénarrable Toshiro Mifune, aussi bestial que dérangé, le truand fait captif le pauvre homme avant de violer sa femme sous ses yeux.
De ce point de départ commun divergent les quatre versions rapportées.

Le macchabée a-t'il succombé après avoir tenté de vaillamment défendre son honneur et celui de sa femme ? Ou s'est-il simplement infligé la mort, couvert de honte ? À moins qu'il ait été tué dans un accès de folie ou qu'il ait été la victime d'une machination de sa femme, finalement pas si aimante et vertueuse ?
Qu'importe, la multiplicité des témoignages et l'absence d'honnêteté jette un constat glaçant et très pessimiste sur la condition humaine, en parfaite opposition avec l’aménagement quelque peu artificiel d'un exutoire, bouffée d'optimisme, au sein de l'épilogue d'un film pourtant très crépusculaire. La foi du bonze en ressort écornée, mais toujours intacte. Les pluies cessent, clap final, le spectateur n'est pas dupe.

Que retenir d'autre concernant ma découverte de Rashômon, soixante huit ans après sa sortie en salle ?
Déjà que sur le tableau de la réalisation, Kurosawa reste encore aujourd'hui une référence évidente. La seule contrariété que le béotien que je suis aura relevé est au final un manque de contraste de l'image lors du flash-back consacré à la découverte des pièces à conviction puis le corps de la victime, rendant difficilement identifiable la nature des objets gisant au sol au cours de la scène. En dehors de ce grief, impossible de prendre le sensei à défaut. On retrouve les grandes caractéristiques de sa réalisation avec la composition minutieuse de ses plans et des mouvements. S'exprime également son goût pour une fluidité de mise en scène qui, sur un plan séquence, enchaîne les valeurs de plan en recourant de façon minimale au montage. Cette façon de filmer profite tout particulièrement aux ballets auxquels s'adonnent les personnages au cours de deux scènes d'affrontement, qu'elles soient héroïque ou pathétique. Enfin, notons une fois encore l'importance accordée à la nature, occupant ici encore la très grande majorité des plans. La forêt constitue à elle seule un personnage à part entière. Caniculaire et agitée, elle bénéficie notamment d'un excellent travail sur les éclairages, offrant, au gré des bourrasques, un peu de répit aux acteurs accablés par une chaleur que l'on devine éprouvante.

Pour finir, je salue la performance des trois acteurs principaux sur qui repose l'équilibre du film. Endossant tour à tour des rôles nuancés dictés par les différents témoignage. Mifune est habité, les mauvaises langues diront "en roue libre", et Machiko Kyô une veuve éplorée, tantôt victime, tantôt bourreau particulièrement dérangée. Parfois grandiloquent et à grand renfort de larmes, j'éprouve encore aujourd'hui de grandes difficultés, sans doute culturelles, à apprécier ce style de jeu, sans pour autant y voir une faiblesse.

Rashômon est un film majeur autant pour ses qualités intrinsèques que l'héritage qu'il a construit, fondateur d'une structure narrative cinématographique que l'on retrouve même dans le Star Wars de Rian Johnson. Amusant quand pour une saga dont l'origine était une réinterprétation de la Forteresse Cachée.

[jeanba]

Georges Lucas était un grand admirateur de Kurosawa, et après le succès de La Guerre Des Etoiles, la grosse difficulté de Kurosawa pour financer ses films était de connaître le numéro de téléphone de Lucas

[pseudoridicule]

Yep, mais on sent qu'après ses déboires (rupture avec Mifune et échec retentissant de Dodes'ka-den le poussant presque au suicide), Kurasawa n'avait plus la même volonté à toute épreuve. Le mec était usé et ça se ressent énormément dans Kagemusha et Ran, moins ambitieux et polis que les flims de la période "classique" de Kurosawa. Ils restent bien, hein. Mais il leur manque un petit quelque chose pour en faire des classiques.

[Kaelis]

Je trouve que les deux films cités restent très forts et me plaisent beaucoup. Faut vraiment le savoir que Kurosawa avait du mal à faire des films, la forme est accomplie (on en a parlé, rien que les couleurs...) et les acteurs qui succèdent à Mifune sont très bien dirigés.

J'ai quand même une préférence pour la période Toho qui est plus variée (pas que des fresques de samouraïs). Suffit de prendre Chien Enragé, Yojimbo, le Château de l'araignée, Les Salauds dorment en paix et Barberousse... ça fait un sacré menu, festin même. Les blurays et DVD chez Wild Side sont à la hauteur (cadeau magnifique pour un cinéphile).

[pseudoridicule]

Je trouve que les deux films cités restent très forts et me plaisent beaucoup. Faut vraiment le savoir que Kurosawa avait du mal à faire des films, la forme est accomplie (on en a parlé, rien que les couleurs...) et les acteurs qui succèdent à Mifune sont très bien dirigés.

J'ai quand même une préférence pour la période Toho qui est plus variée (pas que des fresques de samouraïs). Suffit de prendre Chien Enragé, Yojimbo, le Château de l'araignée, Les Salauds dorment en paix et Barberousse... ça fait un sacré menu, festin même.

Nakadai est un excellent acteur très accompli (vu dans Yokimbo d'ailleurs), mais il est très différent de Mifune.
Donc oui, ces deux flims sont très bons. Mais ils n'arrivent pas à la cheville de ce qu'a fait Kurosawa avec la Toho et Mifune, comme ta liste très représentative le prouve (e.g., Les salauds dorment en paix m'a mis une sacré claque).

[mickakun]

Marrant, j'ai pas pensé à faire ça. Pourtant, c'est vrai que ça rend le film bien supérieur.

Cette superior version xD C'est peut-être sympa a passer quand on connais le film mais innenvisageable lors d'un premier visionnage ^^

J'adore l'evolution de Finn et son arc hallucinant. J'ai le doux rêve de le voir à la tête d'une rebellion de stormtropper dans le 9 *.*

[Kaelis]

D'ailleurs toujours pas de nouvelles d'une édition physique de Kagemusha restauré. Ran y a eu droit, pour le moment Kagemusha n'est pas sortie des salles de ciné. 3 ans déjà

[Tarsiz]

Yep, mais on sent qu'après ses déboires (rupture avec Mifune et échec retentissant de Dodes'ka-den le poussant presque au suicide), Kurasawa n'avait plus la même volonté à toute épreuve. Le mec était usé et ça se ressent énormément dans Kagemusha et Ran, moins ambitieux et polis que les flims de la période "classique" de Kurosawa. Ils restent bien, hein. Mais il leur manque un petit quelque chose pour en faire des classiques.

Kagemusha, pas vu, je sais pas, mais Ran c'est quand même complètement démesuré comme film.

[jeanba]

https://fr.yahoo.com/news/calvados-d...170724449.html

Pour quel film seriez vous capable de faire la même chose ?

[Kaelis]

Avec du cyanure je serais capable de regarder Thor 2 en boucle sans moufter.

[Anonyme1202]

C'est ce qu'il me faut pour regarder du Estwood.

[Next]

Sauf que dans ce cas precis c'est vendeur d'electro-menager qui nous interesse.

[SuicideSnake]

https://fr.yahoo.com/news/calvados-d...170724449.html

Pour quel film seriez vous capable de faire la même chose ?

Titanic