Faudrait que CanardPC propose un abonnement "en décalé" : tu reçois chaque mois le numéro.. d'il y a 2 ans.
Comme ça, t'as toujours tes jeux moins cher.
Genius.
Faudrait que CanardPC propose un abonnement "en décalé" : tu reçois chaque mois le numéro.. d'il y a 2 ans.
Comme ça, t'as toujours tes jeux moins cher.
Genius.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Génial en plus, pas sûr qu'on aurait moins de plaisir avec des jeux d'il y a deux ans (j'ai même envie de penser : au contraire)
Par contre faudrait vivre dans un tunnel pour pas se spoiler les autres sorties.
Non. Je me suis pas posé la question là dessus depuis euh...Automation.(J'attends qu'il soit sorti d'Early pour l'acheter)
Si le jeu me fait super envie en l'état, je le prends, et si en prime y a du contenu plus tard, ben tant mieux j'y reviendrais. Si tu préfères attendre d'avoir tout, c'est que t'es pas si chaud que ça en fait.
Après ça dépend à quoi tu joues bien sur.
Je dirais plutôt que ça dépend de ta manière de consommer le produit. A titre perso, sortie des "dlcs à menu" ("bonjour, voila aventure 1 et aventure 2"), je trouve les intégration souvent un peu foireuse. Si t'aimes passer du temps sur un titre aussi, ça peut jouer (genre si la question de la durée de vie est importante par exemple).
En plus entre nous, sortie de la hype, il y a quoi pour justifier d'être "chaud"? Sortie des jeux multi (et encore), c'est pas comme s'il y avait une date de péremption...
Amen.
Je suis plutôt de ces gens qui achètent plein pot les jeux. Parce que j'ai suivi de quoi il retournait lors de la phase de développement, donc ça pourrait potentiellement m'intéresser. Ensuite, parce que je sais qu'un jeux, c'est pas mal de boulot, et que tout travail mérite salaire. Après, c'est une question d'offre et de demande. J'ai un plafond psychologique de 50 euros, au dessus, faut vraiment que ça me fasse envie. En dessous, si j'ai envie et les moyens, ben j'achète. J'vais pas attendre 50 mois alors que le jeu me fait envie, c'est un peu con, non ? Au final, même avec de grande soldes, les jeux qui me paraissent moyen, je tavigerse à les acheter. Même quand ils sont quasi donnés, ils peuvent être à moins de 10 euros... je sais que j'vais pas y jouer, donc ça me parait être de l'argent jeter par les fenêtres.
Après je peux comprendre qu'on veuille attendre 6 mois - 1 an pour avoir une baisse de prix. Par contre, ce qui me désole à chaque sortie de jeu, ce sont les mecs qui arrivent sur un topic pour demander où on peut le trouver au moins cher. Quand on a pas d'argent, on achète pas. Je trouve ça fou qu'on puisse autant se décarcasser pour grappiller 10 balles. Ca me fait toujours penser à la voisine chelou avec ses chats qui collectionne les bons d'achat. Tout ça pour avoir une bouteille de lait gratuite.
Encore un déviant qui n'a pas pour objectif dans la vie que de remplir sa bibliothèque Steam de tout et n'importe quoi.
Je vais te présenter Baalim et le topic des bons plans où ça chouine que les bundles sont pourris parce qu'ils ont déjà tous les jeux qu'il y a dedans, tu feras moins le malin
Spoiler Alert!
Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas toujours un comportement rationnel quand j'achète un jeu.
Celui qui a dû me coûter le plus cher depuis que je joue, c'est Street Fighter 4. J'ai acheté le jeu, puis ses costumes plein pot sur la boutique Microsoft, puisque celle-ci ne faisait jamais de promo. Lors de la migration Steam, Le DLC costume n'était pas compatible. Je suis repassé à la caisse pendant une promo à -75%. Tout ça pour y avoir joué quelque heures en solo, quelques fois entre potes, et presque jamais en ligne. J'ai même acheté la MAJ ULtra alors que j'avais déserté le jeu depuis longtemps. Pourquoi je me suis aussi connement acharné ? Je n'en ai absolument aucune idée. Dans mon cas, le juste prix pour ce jeu n'aurait pas dû dépasser 20 euros.
Il y a un peu de ça dans Guild Wars. Le premier jeu, à 45 euros, était une solide affaire, tant que je connaissais des gens avec qui jouer régulièrement. Je ne regrette pas les heures passées dessus. Cela m'a donné suffisamment d'appétit pour remettre le couvert avec Nightfall. Même si les possibilités de se regrouper autour du jeu diminuait, ça valait encore largement l'achat à sa sortie. Par contre, pourquoi diable avoir acheter Factions après coup, alors que presque tout le monde avait déserté le jeu ? Mystère.
A l'opposé, j'achète des jeux comme Bastion dans un Bundle à 1 euro, et le jeu me donne immédiatement envie d'en filer 20 aux dévs.
Un peu pareil avec Dishonored, payé 7,5 en GOTY, alors que j'aurais mieux fait de le payer plein pot à sa sortie.
Dernière modification par Nono ; 07/12/2017 à 17h17.
Moi je dirais même que je n'ai jamais de comportement rationnel quand j'achète un jeu! J'exagère un peu, mais quand j'achète un jeu, c'est parce que ça me fait envie et que je craque, même si ça implique d'avoir en réserve un certain nombre de jeux auxquels je ne vais pas toucher tout de suite.
Je me suis jamais retrouvé dans une situation où je me serais dit: "tiens, à quoi pourrais-je donc jouer pour m'occuper" mais plusieurs fois en "ouah j'ai tout ces supers jeux à jouer et si peu de temps pour le faire". Et je parle même pas d'acheter des masses de jeux en soldes. Ca m'est arrivé d'acheter des jeux que j'aurais pas pris sans les soldes, mais pratiquement tous ces jeux dorment dans un coin de steam et je pense que je n'y jouerai pas (et encore des comme ça je n'en ai que 5 ou 6 en tout dont: cities skyline, darkest dungeon, salt & sanctuary).
D'où le fait que je me retrouve maintenant avec Yakuza 0 et Mario en cours, puis quelques autres à faire comme Zelda, Nier, Persona 5, Yakuza Kiwami, Yakuza 6 (ok ca c'est de la préco) et Wolfenstein 2 (que des petits jeux qu'on peut finir vite fait) et tout ceux-là je les ai pris parce que je bavais dessus et au prix pas le plus fort mais pas loin. Si j'avais été rationnel, je me serais dit que j'achèterai les jeux quand j'aurai le temps d'y jouer. Mais ils sont trop bien alors...je craque, parce que je me dis que si je le fais pas, je vais passer à côté d'un super jeu. Et je le regrette même pas.
C'est pas totalement irrationnel non plus, parce que d'un autre côté, je me suis bien limité sur les soldes et je ne fais plus d'achat d'opportunité, style "un peu balek du jeu mais il a bonne réputation et coûte pas cher donc prenons-le pour plus tard". Après, je reconnais que j'ai les moyens de me dire " ce jeu me plaît, je le prends" sans avoir à regarder mon compte bancaire.
Perso, la dernière fois que j'ai acheté un jeu plein pot c'était Rocket League et encore plusieurs mois après la sortie ! j'ai tellement de jeu que j'ai eu en bundle que faut vraiment qu'un jeu me fasse de l’œil pour que je l’achète plein pot vu la liste de jeux à faire que je me coltine. Après, j'achète quand c'est les soldes parce que ça me gêne plus d'attendre quelques mois pour profiter du jeu en réduc. Je viens de m'acheter et de finir Tyranny,j'ai pu profiter d'une conjoncture favorable des astres (promo + temps pour le lancer de suite).
Faut aussi voir que notre mode de consommation fonctionne comme ça aussi, pas forcément les jeux-vidéos (surtout en cette période de black friday) dès que c'est en promo les gens ont tendance à acheter en ce disant que c'est une bonne affaire même si parfois ils n'utiliseront pratiquement pas ce qu'ils ont acheté. Finalement je suis plutôt d'accord avec l'article de Nofrag, le juste prix c'est celui que tu donnes au jeu.
Y'a Nesblog qui a fait une émission sur le sujet : http://www.nesblog.com/je-game-moi-n...le-juste-prix/
J'ajoute à l'OP ! Merci
Le juste prix d'un jeu vidéo? Ça pause plusieurs problèmes.
1. Déjà, communément il faut rester dans l'irrationalité: le mythe de l'argent et de notre impuissance face à la nature. Gardons cette base habituelle de science sans conscience comme discussion.
2. Ensuite, et ça paradoxalement ça découle de cet argent basé sur des pierres philosophales (qui ont remplacé les "multiplication des pains" religieux): quelle est la valeur humaine, et donc en tant qu'individu. Face à cette folie économique (qui pour l'instant ne nous touche pas trop, nos 'crises' sont très gentilles par rapport à celles qu'on fait subir aux africains par exemple) il faudra bien rétablir une valeur raisonnable: alors comme base ici je suppose qu'un homme ne doit pas en valoir deux, sinon il n'y a aucune limite et nous revenons à ce qui légitime actuellement la 'croissance' folle.
3. Ainsi, par approximation, je poserai que le revenu moyen mondial est celui du smicard français (alors qu'il fait parti de la moitié la plus riche de la planète).
4. Donc, il faut trouver la valeur d'un jeu pour payer entre un et deux fois le smic horaire de travail à tous ceux qui y ont participé (dév, prod, etc.). On voit évidemment que ça dépend du succès du jeu.
5. Voilà: dès que tout les participants approchent les deux smics horaires, le jeu devient presque (il faut payer son acheminement) gratuit. Un problème est qu'alors les travailleurs ont intérêt à gonfler leurs horaires pour légitimer de gagner plus. Qui contrôle???
6. Un problème aussi, comme il faut garder le point 2, est si le jeu ne rapporte même pas le smic aux devs: en effet "faut-il encourager la création de merdes, ou alors de qualité de niche, pour se faire un smic"? Donc il faudrait ne pas autoriser la création de jeu "à crédit": chaque travailleur de base devrait être payé au smic, çàd qu'il faut qu'ils soient financés par ceux qui croient en leur projet. La vente ensuite c'est pour se faire un complément (limité par le point 5).
Appuie sur Start, ça enlève la pause.
Ok, mais on parlait du prix auquel on achète les jeux.
Ça me semble assez peu adapté comme sujet pour se lancer sur une analyse économique des crises mondiales. Pars devant, on te regarde.
C'est effectivement très approximatif, le smic français c'est plutôt dans les 4% des plus riches du monde. source : http://www.globalrichlist.com
Moui... donc ton objectif c'est de dire qu'un jeu DOIT faire vivre ceux qui l'ont créé. En soi je comprends l'intention, mais à quel moment ça répond à la question du juste prix d'un jeu ? A moins que tu n'entendes le mot "juste" comme "justice" ?
Ok, donc quand le jeu a payé "au minimum légal" les mecs qui ont bossé dessus, il devient gratuit puisqu'il n'est plus "juste" de rémunérer plus (+) les auteurs ? C'est rigolo c'est que dans ton calcul, tu imagines déjà les mecs qui grugent.
Là ça devient très bordélique (quoi, ça l'était déjà ? ). Et c'est un objecteur de croissance convaincu qui croit très fort au salaire à vie qui te répond ça. Si je veux bien faire l'effort de lire ce que tu écris, fais l'effort d'exprimer correctement tes idées (même si ça me fait penser que les questions de rémunération de la culture ont déjà été posées (ça marche mieux comme ça) :https://www.nextinpact.com/archive/3...ration-cul.htm ).
Bref, tu te lances sur le topic sans recentrer le sujet sur ce que tu veux dire et tu pars sur des postulats bancals et des considérations philosophico-économiques obscures que tu n'explicites pas.
Ce qui me désole le plus sur Internet, c'est les gens qui ne font pas l'effort d'être compréhensible pour ceux qui les lisent. Que ce soit en écrivant comme un cochon en faisant des phrases qui n'ont aucun sens grammatical ou en étant aussi opaque que possible pour donner l'impression que ce qu'ils disent est "savant", c'est avant toute chose un manque de respect pour celui qui lit et un mépris radical de la communication. T'es pas venu causer, t'es venu poser ça en mode balek. Pourquoi tu veux que qui que ce soit te lises et te répondes autrement que par la moquerie ou le mépris ?
1. Il y a eu plusieurs prises de consciences humaines, comme par exemple la rotondité de la Terre, puis qu'elle n'est pas le centre de l'univers avec tout qui tourne en rond autour, ceux qui ont cru ça au début ont dû être pris pour fous (ce qui n'empêche pas qu'ils l'étaient peut-être aussi).
Nous serions comme des termites dans un immeuble, qui s'effondrera tout d'un coup, du moins avec des signes précurseurs auxquels nous ne faisons pas très attention.
Il y en a qui croient en un millénarisme bio, qu'après les cataclysmes mondiaux ça ira même mieux qu'avant. Perso je crois pas par exemple qu'après une catastrophe nucléaire, cultiver son jardin soit très efficace pour lutter contre les radiations.
Voilà, de base j’évacue ça sinon nous ne sommes plus dans le paradigme du sujet.
2. Par contre, qu'est-ce qui règle notre économie? La dette d'une nation n'en est plus vraiment une, c'est devenu un indicateur de sur-consommation, comme l'argent peut être créé de rien (ou presque) pour rembourser. Comment parler d'une justesse de prix dans cet environnement? En effet nous le pouvons: dans un cadre imposé par les Etats, qui ont intérêt à recréer une rationalité économique pour la population (l'irrationalité mondiale est rejetée sur les nations les plus faibles par les Etats). Mais alors c'est une justice économique d'un gouvernement, un truc artificiel que nous soit-disant citoyens ne maîtrisons pas. Donc comment faire pour que nous puissions parler d'une justesse de prix? prix basé actuellement sur une philosophie économique de nantis ayant été les seuls à pouvoir s'exprimer sans vraiment se faire troller/contredire par une population, il y avait pas le net à leur époque (et encore internet c'est plutôt réservé aux plus riches de la planète).
Un début d'explication. Ça serait long de développer encore.
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Merci, j'étais persuadé que c'était plutôt aux 40% (je me souviens plus quelle était ma source).
Le smic net serait à 7% des plus riches, mais en effet je pense qu'il faut marquer le brut dans ton site.
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Si, je dis qu'on peut dépasser le smic, mais pas deux fois le smic. Il y a une fourchette entre les 2 pour ceux qui tiennent à gagner plus que le minimum convenable (à déterminer). C'est une fois que tout le monde du projet est en passe de dépasser ces deux fois que le produit devient quasi gratuit.
"Le prix consenti" aurait été un meilleur titre du sujet alors, comme nous ne sommes pas en mesure de déterminer une justesse des prix. Sinon au mieux on peut trouver un concensus, mais de manipulés, où le marketing général des concurrents veut à peu près nous amener. Juste prix bidon, quoi.
Ouais mais ça faisait pas une blague avec une émission de télé connue.
Il y a pas mal de critères que je prends en compte. Déjà, j'achète souvent des jeux qui ont quelques années, pas spécialement pour le prix, mais pour les critiques/retours. Parce que je déteste les jeux nuls. Et l'eau ça mouille.
- Pas plus de 49.99€. Question de principe. Si je voulais payer mes jeux 60 boules j'achèterais une playstation et j'aurais un DVD avec un boîtier et un poster dedans. Pas du démat' sur Steam.
- Un jeu qui a plusieurs années? Je n'achète pas à plus de 50% du prix à sa sortie.
- Un jeu qui propose un season pass ou des DLC qui reviennent aussi cher que le jeu de base? Non merci, je préfère attendre l'édition GOTY à 10-15-20€. Fallout 4, c'est toi que je regarde, oui oui.
- Le prix par heure. 50€ pour 20h de jeu? Nope. 50€ pour 80h (ou 250+, c'est selon hein) de jeu? Ah là, tout de suite...
- Le prix "fair". Payer un jeu AAA 50€, ok. Payer un jeu AAA 39.99€ un an après sa sortie alors qu'il a explosé tous les records de vente? Nope.
J'ai dérogé à ma règle à quelques occasions: j'ai acheté GTA V plein pot le jour de sa sortie sur PC. J'y ai joué 600 heures (8 centimes de l'heure), Just Cause 3 (65h). Et parfois ça me joue des tours: The Witcher III GOTY acheté y'a un an, toujours pas lancé (je suis dans le premier opus). Nier Automata, pareil, j'ai joué quelques heures et je compte bien y revenir mais faut trouver le temps. Du coup si je ne les avais pas acheté, je les aurais eu moins cher d'ici les mois/années à venir, quand j'y jouerai vraiment.
Il y a des jeux que j'aimerais acheter, mais que je n'achète pas par principe. J'avais adoré Mass Effect, j'avais envie de tester Andromeda, mais je joue sur Steam. Or, Mass Effect 3 et Andromeda ne sont pas sur Steam. Donc je n'achète pas Mass Effect. Point. Et j'ai envoyé des tweets de gros rageux à Electronic Arts, mais ça n'a pas eu l'air de les émouvoir.
Et puis il y a les quasiment inclassables: Borderlands I, II et Pre-Sequel, tous en GOTY, pour 35€ = plus de 200h de jeu. L'affaire du siècle. Et du coup je payerai probablement plein pot le III, quand il sortira.
Tout ça pour dire que je n'ai pas de "juste" prix, puisque je suis prêt à payer 50€ pour un jeu AAA mais pas pour un autre.
Je crois que je classerai plutôt comme ceci, à la grosse louche:
- 50€: jeu qui vient de sortir avec beaucoup d'heures de jeu et qui me fait très envie
- 30€: jeu superbe avec beaaaaaucoup d'heures de jeu
- 15€: jeu superbe
- 10€: petit jeu superbe
- 5€: vieux jeux et/ou petits jeux récents (majotori, je t'envoie tout mon amour <3)
NB: je suis prêt à dépenser quelques sousous de plus pour les studios/devs qui font l'effort de proposer leurs jeux sur Linux. Mort à DirectX! Mort à Windows comme plateforme de jeu! Vive les choix.
Mes reviews sont sur Steam.
Z'êtes fou.
Pour moi c'est un loisir, un plaisir.
Je ne fais pas de rapport prix/temps de jeu, c'est naze et ça rime à rien.
Si à un moment précis j'ai envie de ce jeu, je regarde si je peux me permettre et je l'achète c'est tout.
Par contre, je pige pas le principe de dire "par principe je joue sur steam, donc pas de jeux EA parce que origin". Au delà du côté relou d'avoir x launchers de jeux, je vois pas le "principe" qui est derrière? Pourquoi se limiter à steam, y a-t-il une démarche militante au-delà de la volonté pratique (et encore..) de se limiter à un seul launcher?
Je suis comme Vaykadji, et je fais un rapport temps/prix inconsciemment (pas besoin de tenir une compta) pour m'estimer satisfait de mon loisir. Ca me paraît assez logique pour quelque chose d'assez coûteux au demeurant.
Après mon budget est limité donc mon juste prix est en conséquence :
- Jeu AAA que je désire et que je suis sur de jouer dès que je l'ai : 25 à 40 (mais c'est vraiment rare étant donné le poids du backlog). J'crois que le dernier AAA que j'ai payé full price c'est le reboot de Tomb Raider et j'étais un peu salé de voir comment il a été bradé jusqu'a l'euro symbolique par Square en moins d'un an. Donc ouais, ce type d'expérience me dissuade de céder day 1.
- Jeu AAA "ça peut attendre" : 10 à 20.
- Indé que je désire bababa : 10 à 25.
- Indé "ça peut attendre" 5 ou bundle.
Y'a aussi la corrélation entre mon éducation (ma jeunesse, je croulais pas sous les jeux neufs et ça me poussait à sélectionner avec réflexion plutôt que de céder à l'achat impulsif) et mon salaire, en discutant avec quelqu'un qui lui a un salaire très confortable et peu de charges, son budget et son "juste prix" est différent et j'ai toujours du mal à comprendre comment il picore ses jeux neufs en finissant peut-être moins de 5% de ceux-ci.
Mais d'un autre côté, c'est ainsi qu'il conçoit son plaisir et je ne le blâme pas pour autant, juste que la différence d'approche est un fossé énorme.
En ce qui concerne les launchers, j'ai fait également le même choix d'ignorer Origin et Uplay. Plus par réaction que par principe. Je n'aime pas qu'on me force la main à coups d'exclusivités. Du coup, même si j'ai poncé Mass Effect 1 et pas mal joué au 2, j'ai jamais touché au 3. Pourtant je sais que j'ai un compte origin "par défaut" né de la migration de feu le "Bioware Social Club" mais à part pour prendre un jeu qui avait son launcher hors origin je n'ai jamais installé leur truc. Et puis bon, j'ai déjà Steam, GoG, sans compter les troute mille launchers de mmos, jeux en ligne, périphériques et gestionnaires de Carte graphique qui tapissent mon windows, au bout d'un moment je sature un peu :D
Steam s'est construit sur les exclusivités, par tous les éditeurs géants AAA qui voulaient cadenasser leur jeu. Impossible de jouer à un AAA en dehors de Steam. Il a fallu le succès de GOG pour que ça commence à libérer le jeu pc.
Ou bien tu es très jeune, tu n'as pas vécu cet épisode d'emprisonnement macintosh-iste du jeu pc, t'es arrivé quand le drm-free n'était plus moqué.
Si les microtransactions continuent de se répandre partout et de rapporter du fric, je pense que ça va causer du tort à Steam.
Un gros éditeur trouve probablement confortable de protéger son jeu à gros budget en échange d'une certaine somme. Il y en a même qui ont assez de fric pour payer Denuvo en plus de Steam, par exemple.
Par contre, je ne sais pas quelles sont les modalités de Valve pour pouvoir utiliser leur boutique. J'imagine que Valve, en tant qu'intermédiaire, doit gagner plus de fric sur un gros volumes de petites ventes. Au détriment de l'éditeur.
Et si c'est le cas, ça doit faire suffisamment chier les éditeurs pour qu'à leur tour ils investissent dans des plateformes qui rendent captifs les joueurs, sans passer par un intermédiaire, histoire d'avoir toutes les parts du gâteau.
Pour ça, il faut avoir des arguments suffisamment solides pour attirer le joueur.
Moi je me limite à steam (j'ai aussi un compte GOG mais y'a pas de launcher) uniquement pour le coté pratique, je veux pas avoir 15 logiciels pour des stores différents. Et pour l'instant aucun jeu origin ou uplay ne m'a tenté au point de remettre en cause ce principe, alors que louper portal 2 ça m'aurait fait chier.
The Witcher, tome 1. Vive la VF
Je n'ai rien en particulier POUR steam, ou CONTRE uplay et origin. Mais j'ai peu à peu bâti ma collection de jeux sur cette plateforme (je crois que ça a commencé par un jeu gratuit pour lequel il fallait avoir un compte steam, il y a 5 ans). Et c'est là que je centralise, eh bien, tout. Mes succès, la façon de jouer avec l'overlay plutôt qu'alt-tab vers un navigateur, la synchronisation des sauvegardes, etc. J'ai même arrêté de téléchargé des jeux pas-très-légaux, depuis que j'ai steam et un salaire. Mais quand un éditeur dit "ah non, je ne release pas sur steam" (parfois probablement avec de bonnes raisons, comme ne pas payer les frais d'intermédiaire que steam demande), moi ce que j'entends, c'est "je refuse de te vendre mon jeu".
Ce n'est donc pas idéologique dans le sens de "steam est le meilleur et donc je veux tous mes jeux dessus sinon rien", mais idéologique dans le sens "j'ai choisi (avec JE majuscule) steam, et si vous refusez de me vendre votre jeu sur la plateforme que j'utilise, vous pouvez aller vous faire tamponner le haricot par une cagole".
Au contraire, la volonté militante serait plutôt de n'utiliser que des jeux DRM-free, et donc de tout faire passer par GOG. Enfin, ça ou continuer à télécharger des jeux pas-très-légaux, c'est pareil: pas de DRM payé, ou des DRM enlevés de force gratuit. Sauf que j'ai une grosse bibliothèque Steam, donc j'utilise Steam, parce que si j'utilise Steam, Steam ne disparaîtra pas vu que l'argent va couler à flots, et donc je vais pouvoir continuer à bâtir ma collection et mon profil (succès, stats, recommendations, etc.) Personne n'a jamais dit que c'était sain: c'est juste comme ça, pour moi.
Parce que souvenez-vous de Gamespy: toutes ces plateformes sur lesquelles vos jeux sont activés, il y en a qui vont disparaître. Et je préfère tout perdre à la fermeture de Steam, me faire une raison et probablement ne plus jamais acheter de jeux vidéos que perdre 1/5 de ma collection et râler jusqu'à la fin des temps.
Mes reviews sont sur Steam.
Moi j'ai tous les trucs mais sur GoG/Uplay/Origin je prends que les jeux gratuits.
Je suis arrivé sur steam en 2009, mais j'ai entendu parler du drama autour de HL2 notamment (steam only), je sais que c'est pète-burnes comme façon de faire donc c'est origin qui a trinqué. Ne pas voir d'échelle de valeur dans mon expérience, ça aurait pu être très bien l'inverse si EA avait damé le pion à Valve.
A l'inverse GoG ça m'a pas posé de gros cas de conscience, au delà du "pff encore un autre launcher". Parce qu'ils n'ont pas eu recours à la ficelle de l'exclu (bien qu'ils auraient pu, avec Witcher 3)