Voilà les dernières nouvelles d'Afrique du Sud, par rapport à mon message du 18 octobre :
Finalement, Jérémie n'ayant pas de réponse à son mail de questions par rapport à un éventuel retour en France, hier j'ai appelé Epitech, son école en France. Il y a eu une mauvaise communication de l'information entre la personne qui a rédigé le mail et la commission qui a pris la décision : il n'y aurait pas du y avoir de date butoir de mise ainsi, leur souhait n'étant pas de rajouter une pression ou du stress supplémentaire aux étudiants. Il s'avère que son école en France n'a pas toutes les infos que les étudiants ont sur place en Afrique du Sud. Du coup Jérémie a fait suivre tous les mails qu'il a reçus depuis le début de la manif il y a 4 semaines : une quarantaine de mails au total !
Epitech m'a bien précisé que les étudiants qui le souhaitent ont la possibilité de rentrer en France, mais que dans tous les cas ils l'auront à tout moment de l'année, même s'ils décident de rester pour l'instant et qu'ils changent d'avis par la suite. Dans l'idéal ils aimeraient qu'ils puissent au moins terminer ce semestre...
Mais de toutes façons, suite à un échange que Jérémie a eu avec le bureau international en Afrique du Sud, il faut que les étudiants restent jusqu'au 17 novembre minimum, date officielle des vacances, afin que l'université puisse leur remplir leur dossier universitaire. S'ils partent avant cette date, ils ne pourront rien faire pour eux....
Finalement Jérémie va donc rester jusqu'à notre arrivée, et le voyage va donc pouvoir avoir lieu. Youpi !!! :-) :-) :-)
Ensuite, si l'école ouvre bien comme prévu pour une nouvelle année scolaire en janvier, il restera là-bas pour un nouveau semestre. Mais à la moindre nouvelle manifestation qui dure plus de 2 semaines, hop, il rentrera...
En attendant, l'université a rouvert ses portes le 17 octobre mais la situation est très tendue, la violence monte, et les étudiants internationaux n'ont pas le feu vert pour reprendre les cours. Le personnel et le reste des étudiants sont dans l'université mais ils subissent les assauts des manifestants. Au total, pour l'instant, 31 étudiants ont été arrêtés...
On attend de voir ce que l'université va proposer aux étudiants internationaux car ils ne vont pas pouvoir les laisser comme ça éternellement sans cours. De son côté, Epitech en France étudie aussi des solutions...
A suivre...