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  1. #181
    Surtout que pour les éleveurs, j'ai vu qu'ils annonçaient un printemps chaud et sec.
    C'est pas top pour les fourrages.

  2. #182
    Je quote Malakit du topic de la guerre pour lui répondre ici:

    Citation Envoyé par Malakit Voir le message
    Ça serait sympa de pas mettre tous le monde dans le même sac.
    Oui les céréaliers ne sont pas les plus à plaindre. Mais certain s'en tire moins bien que d'autre. Et il ne faut pas non plus zaper l'augmentation des engrais et des carburants qui vont grever les marges.donc svp, arrêter des penser binaire. J'apprécie beaucoup ce topic qui d'habitude évite des raccourcis de ce genre...

    Si vous voulez en causer, ce sujet est aussi la pour ca: https://forum.canardpc.com/threads/1...imulator/page7
    Tu as raison je suis sans doute allé un peu trop vite, j'avais en tête les gros céréaliers de la Beauce qui ne représentent pas la majorité d'entre eux. Disons que la crise à venir les impactera sûrement beaucoup moins que les autres agriculteurs.

  3. #183
    Pas de soucis. Je suis ce qu'on pourrais qualifier de "gros céréalier" et oui, la hausse du blé va me profiter.
    Mais honnêtement après l'année dernière catastrophique (quasi 50k€ de deficit) je t'avoue que voir les prix monter ça va me faire souffler un peu cette année.

    Pour remettre un peu en perspective, le prix de seuil (prix à partir duquel on commence à gagner notre vie) se situe entre 200 et 220€/t (contre 160-180 l'an dernier) ça varie en fonction des exploitations. La différence entre 2021 et 2022 est principalement du à l'augmentation du gaz (et donc de l'azote) depuis fin 2021.
    Aujourd'hui, pour la récolte 2022, j'ai déjà vendu 2/3 de ma récolte de blé pour un prix moyen de 220€/t (1er contrat signé en mai 2021 à 175€) je pourrais solder mon dernier tiers aujourd'hui à 295€. Mais je ne le ferais pas. Déjà parce que j'espère, malgré tout ce que ça veux dire, que ça va encore monter et aussi parce que si j'en engagé trop et que je produit pas je suis dans le caca.

    Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui, j'ai vendu mon blé à 220€ avec un prix de seuil à 210€. Donc je vais gagner des sous mais c'est pas la folie non plus... et je ne travail pas pour la gloire non plus!

  4. #184
    Justement j'en discuter avec mon cousin hier de augmentation des cours des céréales.
    La problématique c'était la hausse du gazoil et de azote.
    Car même si l'azote était déjà acheter il se ne sait pas comment vont se tenir les tarifs de l'année prochaine.:/
    Citation Envoyé par DjudjRed Voir le message
    ... mais ... Elon Musk est modo ici maintenant ? ça a changé CanardPC dis donc :con:

  5. #185
    On ne sais même pas si il y en aura tout court et si ya pas, c'est pas compliqué c'est récolte de blé divisé par 5.

  6. #186
    Citation Envoyé par Malakit Voir le message
    On ne sais même pas si il y en aura tout court et si ya pas, c'est pas compliqué c'est récolte de blé divisé par 5.
    A ce point? En l'absence d'apport azoté extérieur, retour à la rotation des cultures? Je ne demanderai pas si c'est viable (ça doit quand même représenter une perte significative), mais est ce possible tout simplement d'amortir?

  7. #187
    On pratique toujours les rotations. Ya quasi aucune monoculture et ce pour 2 raisons: agronomiquement c'est une hérésie. Et économiquement, l'Europe peu nous couper certaines subventions.

    Et quand bien même, la rotation influe vraiment très peu sur les apports d'azote. Par exemple, mettre de la luzerne ou des pois permet d'apporter environ 10% d'azote en moins sur le blé qui suit.

    Du coup sans apport d'azote extérieur c'est soit un retour au rendement des années 40 (http://acces.ens-lyon.fr/acces/thema...duction-de-ble), soit faire pousser autre chose que des céréales. Ce qui veux dire rationnement en pâte, pain et semoule. Par contre ça sera festival de lentilles, fevrolles et petit pois!

    Pour comprendre un peu d'où vient l'azote et pourquoi on y est si dépendant depuis l'après guerre, je recommande ceci:


  8. #188
    Mon fournisseur de fuel vien de m'appeler... 1550€/m³...
    Ça a triplé par rapport à 2020 et quasi doublé depuis décembre... je suis aller voir le fioul chauffage, 1750...

    Ça va être tendu dans les mois à venir!

  9. #189
    Pour moi le chauffage n'est pas un "gros" problème . Ce qui m'inquiète le plus c'est le prix du carburant pour le transport des marchandises et notamment de la bouffe.
    Cela va d'abord augmenter les prix des produits en magasin , et ensuite le risque que les transporteurs ne livrent plus les centrales / supermarchés (car des boîtes vont mettre la clef sous la porte par ex) ...
    Encore faut il aussi que les producteurs français puissent produire ( faute de livraisons aux éleveurs par ex..)

  10. #190
    J'ai une idée, et si on mettait les camions sur les trains pour économiser du carburant ?

    Oh, wait...
    Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.

  11. #191

  12. #192

    Sans remettre en cause les chiffres, il manque les unités sur les axes, ainsi que la source des calculs (ça permettrait par exemple de savoir si les surfaces cultivés en bio et en non bio, sont de même tailles, dans des régions/climats similaires, ....).

    Par ailleurs, pour comparer la capacité à nourrir, il faudrait comparer la quantité de nutriments plutôt que le poids.

    Ceci étant, c'est quoi l'intérêt de poster ça ? Est-ce pour annoncer que les récoltes vont être moins bonnes si on n'a pas d'intrants chimiques cette années (ou moins) ?

  13. #193
    Donc on produit 108 unités en 2015 (Bio + pas bio) la ou en faisait 72 unités 10 ans avant, ce qui me semble... bien ?
    Non je sais pas ce qu'on doit en déduire en fait
    Ahahah, on t'avait prévenu.
    -Les Forces des Ténèbres

  14. #194
    Citation Envoyé par nefrem Voir le message
    Donc on produit 108 unités en 2015 (Bio + pas bio) la ou en faisait 72 unités 10 ans avant, ce qui me semble... bien ?
    Non je sais pas ce qu'on doit en déduire en fait
    Nan c'est du rendement pas la quantité produite. Il manque les unités mais il le donne dans un autre tweet quand quelqu'un lui demande : quintaux par hectare.
    En gros, le bio produit entre 1/3 et 1/2 du pas bio à surface équivalente (pour le blé tendre d'hiver en France entre 2007 et 2015).

    Après je sais pas ce qu'il faut en déduire ; je suis pas du tout calé en agriculture mais je croyais que le problème ça allait plutôt être les engrais que les pesticides et à ma connaissance le bio utilise des engrais...

  15. #195
    J'ai une question de noob par rapport au "5x plus de rendement" cité plus haut : ça se présente comment du coup une augmentation de rendement ? Le blé (ou autre céréale) est plus dense, il y a plus de tiges au m² ? Ou plus de grains par tige ?
    Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.

  16. #196
    Il y a 3 composantes au rendement:
    le nombre d'épis par unité de surface, le nombre de grains par épis et le poids des grains. Je pense que la baisse de rendement en bio se fait sur ces 3 facteurs.
    En début de cycle (de octobre a mars/avril), le nombre de pieds peut être impacté par la disponibilité en azote, les insectes vecteur de virus (pucerons), les mauvaises herbes et les maladies (oïdium) de début de cycle.
    Et milieu de cycle, c'est pareil mais pour le nombre de grains. Maladie (oidium, septoriose, rouille), faim d'azote, adventices et ravageurs sont pénalisant.
    Et idem en fin de cycle... on ajoute juste la fusariose en maladie.

    En bio, on a quasi aucun apport d'azote. On peu juste compter sur de l'organique qui relargue de l'azote en fonction de la météo (minéralisation de l'humus) et sur des précédent légumineuses (luzerne, pois, etc...)
    Pour les mauvaise herbes, sans chimique c'est des technique culturales (faux semis, herse etrille) gourmande en temps et en carburant. Et moins efficace que les solutions chimiques.
    Concernant les maladies, il y a quelques fongicides bio comme la bouillie bordelaise mais nocif pour les sols et pas super efficace. Le meilleur moyen de lutte reste de choisir des varietés tolerantes aux maladies.
    Enfin pour les insectes, aucun moyen de lutte en bio. Il me semble qu'il existe quelques variétés tolérantes aux virus transmis

    Bref, tout ça pour dire que le bio manque cruellement de moyen sur tous ces postes qui penalise directement chaque composante du rendement.

  17. #197
    Citation Envoyé par Pitagor Voir le message

    Après je sais pas ce qu'il faut en déduire ; je suis pas du tout calé en agriculture mais je croyais que le problème ça allait plutôt être les engrais que les pesticides et à ma connaissance le bio utilise des engrais...
    Les engrais vont finir par être problématique aussi en conventionnel. Le phosphore est aussi une ressource naturelle et les stocks ne sont pas infini.



    Et le bio utilise aussi des "pesticides". Certain sont utilisé sous forme synthétique en agriculture conventionnel et autorisé en bio lorsqu'il est d'origine naturelle

  18. #198
    Citation Envoyé par Malakit Voir le message
    Il y a 3 composantes au rendement:
    le nombre d'épis par unité de surface, le nombre de grains par épis et le poids des grains. Je pense que la baisse de rendement en bio se fait sur ces 3 facteurs.
    En début de cycle (de octobre a mars/avril), le nombre de pieds peut être impacté par la disponibilité en azote, les insectes vecteur de virus (pucerons), les mauvaises herbes et les maladies (oïdium) de début de cycle.
    Et milieu de cycle, c'est pareil mais pour le nombre de grains. Maladie (oidium, septoriose, rouille), faim d'azote, adventices et ravageurs sont pénalisant.
    Et idem en fin de cycle... on ajoute juste la fusariose en maladie.

    En bio, on a quasi aucun apport d'azote. On peu juste compter sur de l'organique qui relargue de l'azote en fonction de la météo (minéralisation de l'humus) et sur des précédent légumineuses (luzerne, pois, etc...)
    Pour les mauvaise herbes, sans chimique c'est des technique culturales (faux semis, herse etrille) gourmande en temps et en carburant. Et moins efficace que les solutions chimiques.
    Concernant les maladies, il y a quelques fongicides bio comme la bouillie bordelaise mais nocif pour les sols et pas super efficace. Le meilleur moyen de lutte reste de choisir des varietés tolerantes aux maladies.
    Enfin pour les insectes, aucun moyen de lutte en bio. Il me semble qu'il existe quelques variétés tolérantes aux virus transmis

    Bref, tout ça pour dire que le bio manque cruellement de moyen sur tous ces postes qui penalise directement chaque composante du rendement.
    Merci pour les infos
    Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.

  19. #199
    Citation Envoyé par Malakit Voir le message
    Les engrais vont finir par être problématique aussi en conventionnel. Le phosphore est aussi une ressource naturelle et les stocks ne sont pas infini.

    https://youtu.be/gqfXMDK3dnE

    Et le bio utilise aussi des "pesticides". Certain sont utilisé sous forme synthétique en agriculture conventionnel et autorisé en bio lorsqu'il est d'origine naturelle
    Je n'ai malheureusement pas encore eu le temps de regarder toutes les vidéos de Rodolphe, en particulier les plus anciennes, mais rien ne se perd, rien ne crée, tout se transforme, ça s'applique aussi au phosphore : par exemple entre 3 et 5% de la matière sèche composant les matières fécales humaines sont des oxydes de phosphore. Voir aussi la paille, ... Bref tout ce qui est issu des champs fertilisés au phosphore contient ledit phosphore. Si j'ajoute que le phosphore est peu mobile dans le sol, ... on a probablement assez de phosphore pour fertiliser nos champs dans nos boues de stations d'épuration (mais va falloir inventer des moyens de séparation).
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  20. #200
    Ca fait un bon moment que j'ai vue la vidéo mais effectivement tu as raison, rien ne se perd.
    Le gros problème est justement la valorisation de nos dechets. Chez les animaux on sais bien faire, le fumier est utilisé en agriculture depuis le début de l'agriculture. Par contre sur les déchet humain on est a chier... Enfin pas tant que ca en fait.
    Les fosses septiques sont vidé et épandue dans les champs. A noter que depuis le COVID, on a l'interdiction d'épandre les boues de fosse septique.
    Pour les boues de stations d'épuration, on fait aussi. Mais si je ne dis pas de bêtise, il peut y avoir des problème de concentration en métaux lourds qui finissent par tuer les sol. Et il me semble que certaine filières ne veulent pas de produit ayant poussé sur des terres ayant reçu des boues de station d'épuration.
    Nan, le plus gros problème chez nous est, je pense, la valorisation des déchets organique: épluchure de légume, assiette pas fini, déchet vert du jardin, etc... Qui finissent très souvent a l'incinérateur ou sur un site d'enfouissement. Ce phosphore la ne sera jamais de retour dans le cycle.

    En tout cas, chez nous le cycle du phosphore (et des autres éléments fertilisants) est pas trop mal. Par contre, je ne suis pas sur qu'il en soit de même dans les zones peu civilisé. Pour rappel, quasi 50% de la population mondiale n'a pas accès aux toilettes. Du coup, j'imagine qu'il est assez compliqué de récupérer et de valoriser son caca dans ces cas la.
    Dernière modification par Malakit ; 16/03/2022 à 07h36.

  21. #201
    Pour les boues de station d'épuration, il y a effectivement le risque de la composition.
    Mais il y a aussi eu des évolutions de législations qui ont laissé craindre l'interdiction d'épandage il y a de ça une grosse quinzaine d'année. Du coup certaines grosses stations se sont équipés d'unité d'incinération, ce qui diminue les quantités épandables.
    Si on rajoute en plus les projets de méthanisation des boues d'épuration, qui fait que le digestat qui ressort des unités de métha est bien moins intéressant à l'épandage, on perds pas mal de boues épandables. Alors certes cela concerne surtout des grosses stations en bordures d'agglo importantes, mais cela fait de suite énormément de volumes qui "disparaissent"

  22. #202
    Alors si je ne dis pas de bêtises, On a en entrée du méthaniser des matières organiques (plante sous forme d'ensilage, déchet d'agro industrie, fumier, boue de station...) et en sortie d'une part du méthane (CH4) et d'autre part, le digestat qui contient tout le reste. Donc tout ce qui est N-P-K-Mg, oligo-élément , etc... Retourne dans le cycle.

    Le gros problème des méthaniseur (outre le rendement énergétique qui est bof) est l'appauvrissement en carbone des sols. Carbone qui est le C du CH4 si vous suivez. Ce carbone devrait y rester pour 2 raisons. Déjà pour la vie du sol. Avoir de la matière organique est indispensable à un sol qui vie. Cette matière organique est l'aliment de base de tout la biologie du sol. Enfin, si on sort le carbone du sol pour le remettre dans l'atmosphère sous forme de CO2 (après combustion du méthane), ou est l'intérêt écologique alors qu'en ce moment on vois plutôt sortir des projets et des idées pour favoriser le stockage du carbone dans le sol. Ca n'a pas trop de sens...

  23. #203


    La grippe aviaire (Influenza aviaire) sévit sur le territoire vendéen depuis fin février. Face à l'ampleur du phénomène, absolument inédit et incontrôlable, le dépeuplement a été décidé. Le Ministre de l'Agriculture Julien DeNormandie l'a annoncé hier en Vendée. Toutes les volailles présentes dans les élevages vont être abattues. Les Jolies Rousses vont donc rester encore quelques jours voire semaines avant de partir prématurément à l'abattoir. Qu'allons-nous devenir ? Pour le moment, aucune réponse ne me vient à l'esprit. J'espère juste pouvoir poursuivre mon métier-passion encore longtemps.

  24. #204


    Avec les prix des céréales et autres denrées alimentaires qui flambent, la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles n’a d’autre choix que de se pencher urgemment sur les effets de la guerre en Ukraine pour l’agriculture française. À quel point sommes-nous dépendants de la Russie et de l’Ukraine pour notre alimentation ?

  25. #205
    Tiens question aux céréaliers, vous savez si on verra plus de champs de blé cette année plutôt que les traditionnels champs de maïs ?
    Citation Envoyé par Topic des travaux Voir le message
    il te faudrait des charges perforantes, et ensuite un peu d'hexolyte. Normalement ça passe.

  26. #206
    Citation Envoyé par Nazedaq Voir le message
    Tiens question aux céréaliers, vous savez si on verra plus de champs de blé cette année plutôt que les traditionnels champs de maïs ?
    Les experts de la profession auront surement une réponse plus argumenter que moi, mais j'aurais tendance à croire (de ce que je me souviens de mes antiques cours d'agro et de mon passage à la FDSEA comme animateur) qu'en général tu mets la culture qui te permet de faire le plus de blé (ha ha) de fric suivant la nature de ton sol. Donc j'aurais tendance à penser que les terres les plus fertiles sont déjà en blé. Est-ce que cela peut faire pencher la balance pour certaines ? peut-être, mais j'envisage plus ça comme effet de bord que comme une réallocation complète des cultures sur une partie conséquente des parcelles exploitées.

    Pour la sortie de parcelles de friches, là c'est une autre question.

  27. #207
    Ça dépend des régions, par ici il y a quand même énormément de blé / seigle / avoine. Beaucoup de maïs aussi pour le fourrage, certes, mais pas la majorité.
    Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.

  28. #208
    Ne pas oublier l'orge, qui est une des céréales les plus cultivée en France. Céréale qui sert à l'alimentation animale, mais aussi à faire de la bière.

    Cette infographie est assez intéressante d'ailleurs :



    source

    Et, histoire de mettre ces chiffres en perspective, la France importe pour ~3.5t de soja pour l'alimentation animale

  29. #209
    On utilise quand même plus de céréales pour le pain que pour les vaches

  30. #210
    Nos vaches mangent pas mal d'herbe. On n'est pas aux USA

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