C'est dur de généraliser, les sources utilisées dans le nucléaire sont très variées.
Pour le diagnostique médicale les doses injectées au patients sont en effet relativement faibles et les radio-traceurs ont généralement une durée de vie très faible (de la dizaine de minutes à quelques heures), par contre :
- Les sources composant un gamma-knife doivent sans problème dépasser plusieurs dizaines de Gy/h en débit de dose (logique, le but c'est de cramer des tumeurs
),
- les sources de Curiethérapie sont contenu dans des gammagraphe, ce sont les même que celle utilisées pour la radiographie industrielle. Initialement le "80" du GAM80 signifie
80 Cu de 60Co (je vous laisse faire la conversion en Bq
),
http://www.cegelec-ndt-pes.com/gam80-gam120 : ça crache fort.
- Les cyclotrons peuvent produire des sources de plusieurs GBq (de faible demi-vie, certes) et les fenêtre de cibles d'un cyclotron peuvent générer plusieurs Gy/h au contact.
- Je ne parle même pas des irradiateurs que l'on retrouve un peu partout (recherche, industrie agroalimentaire, etc ...)
Les doses induites par le diagnostique restent relativement basse car la demi-vie des radio-traceurs est faible, mais les débits de doses instantanées peuvent être élevées (de l'ordre de mSv/h). Les personnes travaillant avec des radio-traceurs peuvent avoir une dosimétrie au niveau des mains qui est relativement élevée.
Bref, toutes les sources scellées de haute activité peuvent être rapidement détournées, pour en faire des bombes salles très efficaces, il n'y a qu'à les associer avec un explosif conventionnel ... Dans l'industrie nucléaire, tu rencontres finalement moins souvent ces ordres de grandeurs et généralement c'est beaucoup plus surveillé.
Le risque des sources médicales, c'est qu'elles sont finalement peu surveillées.