Tout ce qui compte pour Webedia, c'est l'influence de son parc de chroniqueurs/animateurs/influenceurs. Lors de la première vague de licenciements lors de la reprise de jeuxvideo.com, ce sont les journalistes qui étaient le moins présents sur les réseaux sociaux qui ont sauté. Indépendamment de la qualité des articles qu'ils écrivaient, certains n'avaient même pas de compte de Twitter car ils n'en avaient pas vu l'utilité, et ça a été fatal.
Bon après, je ne mets pas Webedia et ReWorld dans le même panier. Webedia a sa logique commerciale, et licencie régulièrement comme toute boîte à but lucratif, mais ça ne s'est jamais passé de façon aussi brutale que pour GK. Lors de la vague récente de licenciement chez LeStream, les animateurs/chroniqueurs/influenceurs touchés (je ne dis pas "journalistes", car ils ne s'appellent eux même plus comme ça), ont au moins pu finir leurs émissions prévues, faire leur au revoir à leur public de la façon qu'ils l'entendaient (toujours assez émouvant).
Maxildan qui est le porte-parole officieux a pu exprimer son respect et a remercié les licenciés, c'est complètement hypocrite, mais au moins ça montre qu'ils ont pas oublié qu'il y a des humains derrière, et rien que ça, c'est finalement pas si mal quand on compare à ReWorld.
Le truc bien ignoble aussi chez ReWorld, ce sont les menaces de procès contre leurs ex-journalistes s'ils continuent de bosser dans leur domaine de compétence. L'ex-rédaction de Science et Vie s'est prise un procès pour avoir fondé Epsiloon. Et il me semble que Puyo, Kamui et Greg ont été menacés de procès s'ils voulaient reproduire une émission à la Gaijin Dash, à voir si les menaces seront mises à exécution.
Je conseille de lire cette interview de la DG de ReWorld, ça explique vraiment bien leur mentalité.
https://100media.themedialeader.fr/a...-ses-ambitions
On ne parle plus de titre de presse, de journaux, ou même de médias, mais uniquement de "marques" plus ou moins puissantes auprès d'une cible (les CSP+, les femmes...). Pas un mot sur l'éventuelle existence de journalistes. Et puis le jargon franglais insupportable en permanence....
Mais le mieux, c'est encore de lire la façon dont ils considèrent les utilisateurs, nous quoi. Ce sont des users ID et de la data.