Putain ça me fait penser à cette patiente me demandant de l'aspirine car elle a mal au ventre. Les anglais débarquent.
Je la corrige, en lui administrant du paracétamol. Elle m'a quand même rétorqué que: "non non l'aspirine c'est mieux"
Dernière modification par Freakazoid ; 28/01/2014 à 19h45.
Envoyé par JCVD
Tiens, j'en profite pour reprendre ici une conversation entamée là avec:
Après vérifications, c'est faux.
Pour l'année 2010-2011 le nombre était de 30 739 dont 1 400 pour la Lorraine.
Pour l'année 2011-12, 30 846 (dont 1 400 pour la Lorraine).
Pour 2012-2013, 31 162 dont 1 400 encore.
Pour 2013-2014, 31 088 dont 1 400.
Donc on peut considérer le numérus clausus stable (à 5% près) mais il est clair que la demande n'est pas du tout en hausse dans ta région (faudra le dire aux encadrants ).
Comme Kilfou l'a dit (avec ses mots) sur l'autre topic, attention à ce que dit le personnel enseignant pour vanter les bienfaits et avantages de leur formation.
La réalité est tout autre.
Bien sûr que tu peux trouver un poste en sortie d'école, je ne dis pas le contraire, mais croire qu'on te recrute en 2nde année ou en début de 3ème année c'est un peu idyllique comme situation.
L'état du marché du travail est souvent différent dans la vraie vie que ce que l'on en lit dans les livres.
Aujourd'hui, dans la majorité des régions de France, on est loin de l'idée reçue du "ça recrute à tour de bras".
De plus, cela se complique lorsque, au bout de 3 ou 4 ans, tu souhaites changer de poste et que ton futur employeur doit te racheter tes années d'ancienneté.
Dernière modification par Nirm ; 29/01/2014 à 09h08.
Sauf erreur de ma part, y'a surtout 3 régions où ce n'est plus tout rose pour l'embauche d'infirmiers : La Bretagne, la Basse-Normandie et la PACA. On y observe du chômage pour cette profession. Bon, c'est aussi parfois parce que des postes existent en maison de retraite, mais que personne ne veut y aller. Et vu les conditions de travail ça se comprend un peu.
Et au demeurant, baisser le numérus clausus ça pourrait être cool parfois, y'aurait moins de branleurs débiles dans les formations, et des promotions moins grandes aussi. Enfin, c'est mon côté naïf qui parle, pas sûr qu'il y en ait moins en fait...
En fait, on est parti en répondant au premier post d'Anton que je quote.
Je disais, notamment, que pour avoir cotoyé et cotoyer encore le marché du travail des infirmières dans 3 villes et 3 régions différentes sur les 4 dernières années, le coup du "ça embauche à tour de bras" tenait plus de l'idée reçue datant des "infirmières bulgares/roumaines (je ne sais plus )" que d'une réalité.
Pour le reste, je te laisse propriétaires de tes propos.
Et arrivé là, c'est pas simple non plus.
Faut du pognon d'avance, un gros carnet d'adresses, et réussir a poser sa plaque quelque part.
C'est clair que l'installation prend du temps et demande des connaissances assez spécifiques.
Le plus simple reste de s'installer avec quelqu'un bien implanté. C'est un peu mon but d'ici une année. L'agrandissement de la tournée reste assez aisé.
La politique d'installation actuelle est assez contraignante et plutôt éloigné des réalités du "marché".
En effet quand tu vois les sommes folles engrangées par certains IDE en libéral et le nombre d'heure, tu comprends vite que la nécessité et l'intérêt de s'installer à plusieurs.
C'est un confort.
Beaucoup maintenant bosse de l'ordre de 10 jours par mois avec 20aine de patient le matin 10aine le soir pour un salaire d'environ 3000 euroballes après taxes diverses.
C'est une moyenne. Certains bossent encore plus pour gagner plus. Et d'autres vivotent.
Envoyé par JCVD
Dans le bassin grenoblois, quand je suis sorti de l'école en 2008, on ne se faisait pas ou peu recruter avant d'avoir le diplôme, mais on pouvait encore "choisir" le service désiré. Sur l'hôpital psy il y avait environ 10% de poste de titulaires vacants, aujourd'hui on est tombé a 2;3%. Donc oui ça embauche, mais pas tant. J'ai l'impression que petit a petit on retourne dans la situation de la fin des années 90 où les notes était plus prises en compte à l'embauche.
Quand au nombre de place en école, je ne sais pas pour les autres regions, mais sur le total des 3 écoles grenobloises on est passé d'environ 160 pour la promo 2003-2005 a plus de 300 en 2005-2008.