C'est Emile le tueur !
Pas mieux que le centriste extrême.
Barre toi sans attendre. Vite. T'as une opportunité (avec un bonus salarial qui plus est).
Si la boîte est en faillite, tu n'aura pas d'indemnités de licenciement puisque elle est en faillite (donc avec 0 thune au compteur au mieux). Si tu restes pour espérer gratter de la thune en plus, tu peux déjà oublier. Il n'y a que 2 personne qui vont se faire du pognon si il en reste c'est l'Etat (créances prioritaires) et le liquidateur. Toi tu vas te faire jeter comme un slip sale avec juste droit au chômage et il y a même des chances que certains de tes salaires ne soient pas payés.
Donc on t'offre un contrat ailleurs, tu te casses. Pas de remords à avoir, tu ne grattera rien sur une boîte en faillite : Les salariés sont toujours les derniers servis.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
C'est une erreur commune de vouloir attendre "pour voir". On a son confort, ses habitudes et ses chaussons sous le bureau...
Sauf que le mec qui va venir liquider il va aussi vendre tes chaussons après t'avoir foutu dehors sans indemnités. Une entreprise en liquidation c'est comme une carcasse de porc, ça se dépèce et c'est pas vraiment joli. Ni à voir, ni a subir, ni à faire.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
La liquidation judiciaire donne quand même accès au paiement de tout ce qui est du en cas de fin de contrat (salaire potentiellement impayés, congé payés, etc) et l'accès au CSP.
Si tu ne comptes pas utiliser cette période de chômage "facilitée" par le CSP, c'est moyennement intéressant. Ceci dit, retrouver un emploi en CDI lorsque l'on bénéficie du CSP donne droit à une prime non négligeable, la prime de reclassement.
Au moins tu as un maximum d'infos avec ça
Merci pour les infos. Normalement, le nouveau poste était à pourvoir début janvier. Et officiellement pour ma boite actuelle, pour l'instant, il n'y a rien. D'ailleurs on est obligé d'aller pécher les infos comme on peut auprès des anciens collègues belge. Les dernières infos du patron étaient par SMS ...
Donc je vais voir pour changer ...
Merci !
Attention, il faut au préalable que la liquidation judiciaire soit prononcée, ce qui peut prendre pas mal de temps surtout dans le contexte actuel. D'autant que tu peux avoir une liquidation avec continuité et reprise d'activité. Il ne sera pas à poil si la LJ est prononcé, mais s'il a une opportunité, ne la loupe pas en te disant que ça sera meilleurs plus tard.
Déjà +1 sur les autres, mais faut aussi voir que chercher et trouver un emploi en étant au chômage/liquidation d'entreprise avec procédures en cours et tout, c'est pas la même chose que chercher en étant en poste, psychologiquement parlant. Chacun est différent à ce sujet, c'est toi qui te connais le mieux, mais en général, ce genre de période est nettement mieux vécue par ceux qui ont pu partir avant pour un autre poste Vaut mieux s'occuper l'esprit avec les challenges d'un nouveau poste que ceux liés à un plan social.
Hello,
J'ai une question en droit du travail... suisse.
Mon ancien employeur, tout petit prestataire de services IT sur Genève, m'avait inclus une clause de non concurrence franchement exagérée (en substance, interdiction de travailler dans le même secteur d'activité sur un rayon de 100km, sachant qu'ils ne sont que sur Genève. Au moins elle ne s'applique que sur un an).
Et je l'avais signée, parce que bêtement, j'avais vraiment besoin de travailler.
Maintenant, vu qu'elle m'empêche plus ou moins d'exercer mon métier, et je me demande quels sont mes recours... de préférence sans avoir à prendre un avocat suisse à 1000 balles de l'heure
Je n'ai aucune intention de leur faire concurrence en démarchant leurs clients actuels, mais la clause m'interdit même de travailler avec des clients potentiels ou pour des sociétés qui travaillent dans le secteur de l'IT, si je l'interprète correctement.
J'imagine que le droit Suisse est proche du droit Licornien donc :
La clause de non concurrence est souvent dans des contrats mais rarement exercée. Si ton ancien employeur la fait jouer il faut qu'il te rémunère pour compenser l'interdiction de bosser qu'il te fous dans les pattes. Bah ouais, il t'empêche de bosser donc il raque.
A mon sens tu peux ignorer le truc comme un prince et aller bosser chez qui tu veux. Dans le pire des cas, c'est ton nouvel employeur qui prendra en charge d'éventuelles pénalités (c'est dans le package si il te débauche).
Pas trop de craintes à avoir.
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Envoyé par Daedaal
L’interdiction de concurrence ne doit pas non plus compromettre l’avenir économique du travailleur de manière à l’équité. A cet égard, il sied de comparer les intérêts du salarié et ceux de l’employeur. La clause est valable si les intérêts des deux parties sont d’égale valeur ou si ceux de l’employeur l’emportent.https://www.google.com/amp/s/droitdu...u-travail/amp/Selon l’art. 340a al. 1 CO, la prohibition de faire concurrence doit être limitée convenablement quant au lieu, au temps et au genre d’affaires, de façon à ne pas compromettre l’avenir économique du travailleur contrairement à l’équité.
L'article est plutôt bien fait, et le droit Suisse aussi : en l'occurrence, t'es pas le seul mec de l'IT à Genève, tu ne pars pas chez un client que t'aurais démarché et c'est bon. Y'a par contre pas de notion de compensation financière comme en France, mais les motifs pour se barrer sont clairs :
Bref, si la boîte ne fait pas d'effort pour te retenir, tant pis pour eux.La notion de motif justifié n’est pas identique à celle de justes motifs selon l’art. 337 CO. Il suffit que le motif de la résiliation puisse être considéré comme objectivement raisonnable, même s’il ne s’agit pas d’une violation du contrat par l’autre partie. Constituent des motifs justifiés de démission, par exemple, un salaire notablement inférieur au marché, une surcharge de travail chronique malgré des protestations du salarié, des reproches incessants ou un mauvais climat dans l’entreprise.
Ah, alors en fait je ne suis plus chez eux -- à leur initiative, et à mon grand soulagement --, depuis l'été (après le confinement, l'avenir était assez incertain, et je dois convenir que je n'ai pas été spécialement rentable, donc c'était légitime).
J'étais déjà en train de chercher ailleurs et j'espérais pouvoir retrouver assez rapidement, mais l'évolution de la situation sanitaire a compliqué les choses.
(nous autres frontaliers sommes la "variable d'ajustement" ici... les premiers à partir, les derniers à être embauchés, quand il n'y vraiment pas d'option nationale).
Je suis à peu près certain qu'ils ne laisseront pas pisser. Ils ont eu des mauvaises expériences avec des commerciaux par le passé, et sont vachement teigneux.
Genre quand je suis arrivé, on m'a expliqué que toutes les conversations téléphoniques étaient enregistrées. Ma réaction :
- ah ben cool, c'est pratique pour réécouter au cas où j'aie zappé un détail, date ou heure de rdv
- nan en fait c'est parce qu'on a pas confiance en toi.
- ... bon ben euh ok alors.
En Suisse, effectivement il n'y a pas cette obligation de compensation envers le salarié, du moins je n'ai rien trouvé à ce propos non plus.
Autrement je suis en train de songer à me reconvertir, si possible dans un domaine où je ne serais plus du tout obligé de faire de la vente, parce que ça m'a un peu dégoûté de la chose. Mais ça implique un choix définitif, du temps, et j'arrive à un âge où j'ai le sentiment de ne plus en avoir tellement, du temps
'fin la quarantaine, quoi
Trouve d'abord un autre job.
Partir les mains vides et la bouche en cœur en ce moment n'est sans doute pas la solution la plus sage du monde.
Dans tous les cas ils tenteront de te faire démissionner plutôt que de signer une rupture conventionnelle. Pour être très cru, si tu veux te barrer, c'est ton problème pas le mien. Je ne vois pas pourquoi je te filerais en plus de la thune.
La rupture conventionnelle est un substitut au licenciement pas à la démission. Les indemnités ne peuvent être inférieures à celles que tu aurais perçu en cas de licenciement mais elle offre l'avantage d'être négociée et donc de ne pas comporter de risque prud'homal pour l'entreprise.
Perso, tu viens me voir en me disant que tu veux te casser et que tu aimerais une rupture conventionnelle je te répondrais simplement que si tu veux te casser tu n'as qu'à démissionner et qu'il est hors de question que JE paie pour que TU ailles faire ta petite vie ailleurs à ton bon vouloir.
(soit dit en passant, face à ce genre d'annonce je commence direct à monter un dossier de licenciement pour faute en te surveillant comme la lait sur le feu vu que tu n'as visiblement plus aucune motivation)
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Envoyé par Daedaal
Ton départ était déjà acté. Négocier la durée du préavis (ou sa prestation) c'est la base si j'ose dire.
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Envoyé par Daedaal
Tiens puisqu'on en parle, je viens de recevoir une offre pour changer de job. Préavis de deux mois, mais ça met en danger le bonus discrétionnaire que j'aurais dû percevoir pour 2020 mais qui n'est payé qu'en Avril-Mai.
J'imagine que je l'inclus dans la négo de préavis "je suis réglo et je mets tout à jour, vous êtes réglo et me sucrez pas mon bonus de l'année dernière" un truc du genre?
Je fais quoi si l'entreprise demande plus que les deux mois de préavis (on veut que tu restes jusqu'en juin plutôt que mai par exemple?)
Sur une prime conventionnelle, je t'aurais dit que tu pouvais négocier un prorata.
Sur un bonus discrétionnaire, on va simplement dire que tu ne peux pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière.
Tout dépend du statut de ce bonus en fait.
Pour ce qui est des préavis, tout est négociable avec l'ancien comme avec le nouvel employeur. N'espère pas de miracles de la part de l'ancien qui a bien compris que tu n'en avais plus rien à foutre de ton job. Les préavis se négocient généralement à la baisse, pas à la hausse.
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Envoyé par Daedaal
Dommage, normalement ils devaient le payer en février le bonus discrétionnaire mais ils ont repoussé ça pour pouvoir bénéficier d'un nouvel avantage fiscal sur les primes (en gros - 50% d'impôts dessus).
Il y a le aussi le salaire variable, l'intéressement et participation, où là normalement c'est bon il faut être employé au 31/12 pour y avoir automatiquement droit. Et comme 2020 était une bonne année au niveau des résultats...
Et oui je change pour gagner plus (enfin pas que ça mais bon) et en gros mon nouveau fixe c'est mon ancien fixe +variable.
Regarde ta conv coll pour ta prime. Si elle porte sur 2020 y'a peut-être moyen quand même d'avoir le minimum prévu si il y en a un (c'est souvent la cas : Tu as une base commune à tout le monde et une bonification à la gueule du client).
Je ne suis pas optimiste mais sur un malentendu (AKA en gueulant un peu) ça peut passer.
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Envoyé par Daedaal
Je sais et j'en tiens compte dans mes réponses.
Le droit du travail lulu c'est à peu près le droit du travail FR en simplifié. Et comme d'hab ça dépend beaucoup de la conv coll dont il relève.
Pour ces histoires de primes/bonus, la dernière boîte que j'ai quitté dans son petit pays a essayé de me sucrer ma prime annuelle alors qu'elle était due. J'ai dû taper un peu du poing sur la table pour percevoir les 2 mois de salaire que ça représentait.
En l'occurrence c'était une prime fixe, inscrite dans la conv coll donc elle était due même si je suis parti avant la mise en paiement de ladite prime qui portait sur les résultats de l'année précédente.
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Envoyé par Daedaal
Je travaille au LuLu mais pour un groupe français. (Enfin pour l'instant, je bouge chez les Suisses...) Le bonus discrétionnaire c'est à la gueule du client mais j'ai une lettre officielle qui me le confirme. Il est payable en Avril mais j'ai un Doc officiel. Le reste du variable c'est de l'intéressement et participation qui est dû aux employés présents au 31/12. Donc je n'imagine pas qu'ils essaient de l'enlever.