Le topic de l'entreprise: Réglons le désengagement des talents

**Augusto Giovanni** · 08/04/2018, 15h01

Oui, parfois tu te demandes ce qu'ils foutent... et ils t'apprennent qu'en fait ils font « juste » mal leur boulot ie prévenir les candidats. Mais que ce soit encore en cours c'est plutôt une bonne nouvelle alors. Mon boulot actuel le recrutement a été étalé sur 4 mois pour moi et au moins 5 pour ma future collègue qui a pas encore signée mais qui doit arriver sous peu... selon ma chef...

**Anonyme2016** · 08/04/2018, 15h57

Ah non mais on m'avais prévenu après l'entretien : "bon le recrutement est reporté, blabla couilles d'acréditations qui retardent la prod, mais votre CV est sur le haut de la liste, ça devrait être pour avril/mai, on vous recontactera"
Du coup fin du mois de mars je les ai recontacté histoire de montrer que ça m'intéresse, prendre des nouvelles (et vérifier qu'ils ne m'ont pas oublié

).

**TheProjectHate** · 08/04/2018, 16h34

Comment ça doit te faire drôle de discuter travail avec des gens qui n'ont pas oublié que tu étais un être humain

**johnclaude** · 08/04/2018, 16h39

Il faudrait que je vous parle du job de ma femme. Personnellement, je prends ça pour de la science fiction: tous les ans ils se font un weekend quelque part, Grenade l'an dernier par exemple. L'an prochain il était question de la...Slovénie je crois mais la destination a été changée pour Bruxelles parce que ça faisait un peu cher le billet d'avion. Quand le patron a entendu ça il a dit

Spoiler Alert!

Au niveau professionnel, on a atteint le parfait équilibre du karma.

**Augusto Giovanni** · 08/04/2018, 16h47

Ah ouais pas mal.

**Anonyme2016** · 08/04/2018, 17h31

Envoyé par TheProjectHate

Comment ça doit te faire drôle de discuter travail avec des gens qui n'ont pas oublié que tu étais un être humain

Non mais c'est normal une entreprise c'est pas fait pour faire du social #PissefroidCPClambda.

**CptProut** · 09/04/2018, 11h47

Putain de taf de chie

ça fait un an que je me fait chier pour tout faire tourner de façon propre, et ce matin on m'annonce qu'on va tout péter pour tout refaire à l'identique avec des nom différent.

Sauf que le mec qui a géré la transition entre les outils n'est plus la il va falloir tout recréé au petit bonheur la chance

**Ruvon** · 09/04/2018, 11h50

L'important c'est que tu récupères tes comptes tests aux noms de tes waifus AVANT qu'un autre tombe dessus. Le reste, c'est du détail

**TheProjectHate** · 09/04/2018, 11h52

T'es méchant, Ruvon-kun

**Ruvon** · 09/04/2018, 12h02

Envoyé par TheProjectHate

T'es méchant, Ruvon-kun

Je pense à lui

Si j'étais méchant, je l'aurais laissé revenir d'ici quelques jours en nous racontant qu'il s'était fait gauler comme l'an dernier, et j'aurais balancé des

en me tenant les côtes. Comme l'an dernier.

**CptProut** · 09/04/2018, 12h03

Envoyé par Ruvon

Je pense à lui

Si j'étais méchant, je l'aurais laissé revenir d'ici quelques jours en nous racontant qu'il s'était fait gauler comme l'an dernier, et j'aurais balancé des

en me tenant les côtes. Comme l'an dernier.

Je fait jamais deux fois la même erreur.

**TheProjectHate** · 09/04/2018, 12h36

Sauf pour les erreurs d'orthographe

**Anonyme2016** · 09/04/2018, 12h48

Ce ne sont pas des erreurs, c'est de l'interprétation des règles

**CptProut** · 09/04/2018, 13h08

Envoyé par FAYFAY

Ce ne sont pas des erreurs, c'est de l'interprétation des règles https://tof.cx/images/2018/04/09/85f...be4e474cb6.png

Je ne sais pas interprété les règles

Par contre je lis très bien les entrailles.

**Anonyme2016** · 09/04/2018, 15h03

**Anonyme2016** · 11/04/2018, 08h00

Hahaha put1.

Je bosse sur une machine qui, pour faire simple, découpe des pièces dans des tôles.

Mon chef veut que je la laisse tourner le soir en partant quand j'ai des programmes longs. (les chefs détestent les machines qui tournent longtemps, pour eux ça veut dire que le mec qui s'en occupe ne fout rien).

Moi je m'en branle, donc si il veut. Tant que ça me retombe pas dessus en cas de pépin...

On l'à déjà fait quelque fois, a part une fois où c'est allé au bout elle s'est toujours arrété pour une des 1000 choses imprévues qui peuvent arriver (souvent minimes et il suffit juste de la relancer...mais pour ça il faut qu'il y ai quelqu'un

)

Ce matin, rebelotte. Et du coup, j'ai eu la joie d'entendre que "ces machines c'est fait pour bosser tout seul en 3x8 (

), si ça merde c'est que c'est mal préparé".

J'ai rien dit sur le moment. Mais je ne manquerai pas de lui ressortir le prochain coup qu'il voudra que la machine tourne sans personne pour la surveiller.

**DrGurdil** · 11/04/2018, 08h07

Envoyé par FAYFAY

Ce matin, rebelotte. Et du coup, j'ai eu la joie d'entendre que "ces machines c'est fait pour bosser en 3x8, si ça merde c'est que c'est mal préparé".

S'il suffisait de bien préparer pas besoin d'un cycle 3x8 :jelb:

**hiubik** · 11/04/2018, 08h53

Envoyé par FAYFAY

Hahaha put1.

Je bosse sur une machine qui, pour faire simple, découpe des pièces dans des tôles.

Mon chef veut que je la laisse tourner le soir en partant quand j'ai des programmes longs. (les chefs détestent les machines qui tournent longtemps, pour eux ça veut dire que le mec qui s'en occupe ne fout rien).

Moi je m'en branle, donc si il veut. Tant que ça me retombe pas dessus en cas de pépin...

On l'à déjà fait quelque fois, a part une fois où c'est allé au bout elle s'est toujours arrété pour une des 1000 choses imprévues qui peuvent arriver (souvent minimes et il suffit juste de la relancer...mais pour ça il faut qu'il y ai quelqu'un

)

Ce matin, rebelotte. Et du coup, j'ai eu la joie d'entendre que "ces machines c'est fait pour bosser tout seul en 3x8 (

), si ça merde c'est que c'est mal préparé".

J'ai rien dit sur le moment. Mais je ne manquerai pas de lui ressortir le prochain coup qu'il voudra que la machine tourne sans personne pour la surveiller.

En gros c'est une ligne avec distribution de matière et réception du produit fini totalement automatise ?

**Anonyme2016** · 11/04/2018, 08h59

Non pas du tout.

La matière c'est moi qui la charge, les pièces c'est moi qui les récupère.

L'usinage est automatique oui, mais trouzmille trucs peuvent survenir et arrêter la machine : outil qui s'use/se casse, tête d'usinage qui s'accroche a la tole, changement d'outil qui merdoie...Il faut quelqu'un qui puisse intervenir, c'est tout. Sinon c'est de la loterie.

**hiubik** · 11/04/2018, 09h04

Oui mais c'est du genre tu charge feuille par feuille/bloc ou tu viens coller une palette et vas-y ?

De toute manière c'est debile, même si la bécane part bien au début il peut avoir un décalage et tout ce que l'on va gagner c'est de la matière première foutue en l'air...

**Anonyme2016** · 11/04/2018, 09h32

ça dépend.

En fait c'est moi qui la programme aussi.
Et je peux empiler les tôles (entières ou non) jusqu'a une épaisseur max.

En gros je charge les tôles une par une sur la table, et la machine emmene cette table dans la partie cartérisée pour la découpe.
Mais c'est pas tellement ça le problème, c'est tout ce qui peut se passer pendant l'usinage.

**vf1000f24** · 11/04/2018, 09h36

Les machines tournant hors contrôle H24 c'est réalisable sur des pièces nécessitant des temps d'usinage très longs et sur des machines "intelligentes" et gréées pour. Ça va bien pour de l'électro-erosion mais pas pour grand chose d'autre. En, fait, dans toutes les boites que j'ai fait, les machines tournant en temps masqué étaient toutes des machines d'électro-erosion ou d'enfonçage et celles tournant en "surveillance continue automatisée" bénéficiaient d'un opérateur pour 3 machines, rarement plus. Et la productivité réelle horaire moyenne des machines était de 70%, un peu mieux avec des pièces à usinage long sur les bécanes à palettisation...

le 100% autonome ça ne marche pas!

**Anonyme2016** · 11/04/2018, 09h38

Non mais là on parle de ce qui se passe dans la tête d'un chef hein

**TheProjectHate** · 11/04/2018, 09h40

Justement, il peut s'en passer plein des choses dans leurs têtes, vu l'espace dont elles disposent

**Meneldil** · 14/05/2018, 22h39

Bon, je viens ici parce que depuis une semaine, l'ambiance à mon taf est exécrable, et que je ne sais pas trop quoi faire. J'attends pas de solution, ou de réponse claire, mais ça fait du bien d'en parler.

La situation : je bosse dans un petit journal, dans ce qu'on appelle "le desk", là où bossent les secrétaires de rédaction, maquettistes et mecs qui postent des articles pute à clic (ou non) sur les Internet. L'équipe est composée aux 3/4 de jeunes (23-30 piges), pas trop habitués à ouvrir leur gueule (secteur ultra concurrentiel, galère pour avoir son CDI), avec 1/4 de vieux (50 piges ou plus) dont l'âme a été détruite après 30 ans dans cette entreprise. Parce que, pour avoir bossé dans d'autres canards, l'ambiance ici est insupportable, avec une armée mexicaine de chefs aux titres ronflants, dont certains vous tombent sur le rab pour au moindre pet de travers (généralement, plus ils sont incompétents, plus ils sont inhumains et gueulards). Plus particulièrement, notre chef de service est un despote de la pire espèce, qui a, un temps, essayé de devenir pote avec nous ("Allez, on va boire des coups après le service ?") mais s'est vu opposer un refus poli et gêné dès qu'on a compris qu'il était adepte de l'humiliation publique et des pétages de plomb pour un oui ou pour un non.

On avait appris à vivre avec, à faire le dos rond, à passer outre. Sauf que, depuis quatre mois, mon canard (et tous ceux du groupe) est dans l’œil du cyclone. Grosse réorganisation des services et des tâches à venir (comme tous les trois ou quatre ans, quand un mec croit avoir trouvé la solution pour sauver la presse). Grosso modo, mais c'est hors sujet, on va faire plus de net, moins de travail sur le papier. Des réunions de négociation sont donc en cours, rassemblant les big boss du groupe et les délégués du personnel (des journalistes et des ouvriers du livres/techniques), afin de savoir comment cela va se passer.

C'est donc l'occasion de refaire le point sur certains aspects de notre taf. On va notamment changer d'horaires, passant de 15 h-23 h à 11 h-19 h. Une des déléguées du personnel technique/ouvrier du livre (qui se trouve être amie de la plupart de mon service, et de moi) s'est donc mis en tête - sans qu'il y ait une demande de notre part, mais parce qu'elle sait qu'on est crevés et qu'elle veut sauver le monde - de proposer un planning fixe, afin de faire en sorte que tout la répartition des jours et des week-ends travaillés soit un peu plus équitable (elle ne l'est pas vraiment jusqu'ici).

Lundi dernier, elle a présenté une proposition de planning. Autant dire que la forme a été catastrophique : ce sont les délégués du personnel technique (et non journalistes) qui ont parlé (ce qui en soi est considéré dans cette entreprise comme un casus belli, en mode "OMFG LA CGT VEUT LA GUERRE"), elle n'a pas prévenu le chef de notre service et a évoqué de la "souffrance au travail" (en se basant sur ses discussions privées qu'elle a pu avoir avec nous en tant que pote, au cours desquelles ont a fait part de notre fatigue, ce qui n'équivaut clairement pas à de la souffrance au travail)... Bref, de quoi rendre furax n'importe quel chef de service, on est d'accord.

Sauf que le monsieur n'a pas été juste furax. Après avoir littéralement claqué la porte, il a enchaîné les petites humiliations toute la journée (reproches sur des trucs qui ont trois mois, petits tacles bien minables), avant de parachever l'oeuvre en nous envoyant un mail commun disant que l'on ne s'intéressait qu'à nos heures de travail, et que l'on faisait passer Le Métier, Le Journal et Nos Chers Lecteurs sous la ligne de flottaison. Autant dire que, passant nos vies, nos soirs et nos week-ends dans ce journal, ayant abandonné toute vie sociale et tout espoir d'en avoir une, on a été nombreux à ne pas apprécier. Je suis, le premier, allé dans son bureau pour m'expliquer calmement avec lui. Erreur : il a, comme d'hab, pété un boulon et a passé 30 minutes à hurler, traitant les délégués de cons et de minables, et nous de pantins entre leurs mains.

Le lendemain, retour au boulot. Ambiance toujours aussi tendue. On arrive néanmoins à pousser notre boss autour de la table pour discuter. Et là, avalanche de reproches. "Ouais l'ambiance est exécrable, et ça va continuer", qu'il dit.
Pourquoi ? En plus de notre supposé désintérêt pour notre taf (mais wait, il a assuré n'avoir jamais voulu dire ça, "il doit manquer une virgule dans ma phrase", c'est un coutumier du fait), il y a :
- le fait que l'un d'entre nous soit allé, sans le prévenir, à une réunion de négociation avec les big boss, invité par les délégués, un jour avant la réunion. Non pas pour décider, mais pour expliquer aux patrons comment on fonctionne et poser des questions sur comment ils veulent qu'on bosse par la suite.
- le fait que deux d'entre nous ont envoyé un dossier de 16 pages à une boîte à idée gérée par l'entreprise qui participe à la réorganisation du journal. Ce que les grands patrons nous ont encouragé à faire.
- le fait que l'on ne l'a pas défendu lors de la réunion avec les DP.
- le fait qu'on ait quitté nos postes dix minutes un jour pour discuter de notre futur sans inviter son adjointe, qui, si elle est bcp plus humaine et respectée, reste son âme damnée et son espionne dans nos rangs

Bref, on marche un peu sur la tête puisque, tout en nous reprochant de ne nous intéresser qu'à nos horaires, il défonce publiquement ceux qui ont agit pendant les négos. Sans parler du fait qu'il nous a sorti toutes les rengaines pleines de bullshit sur la "loyauté", "le respect", le fait qu'il avait adopté "le management du sourire" (alors que son surnom dans les autres services, avec qui il est régulièrement en conflit, est "le despote") et qu'il allait devoir changer de méthode.

Après nous avoir bien chié dans les bottes, la situation est revenue à la normale. Sauf que, en fait, il a réussi à nous museler complètement. Ceux qui ont vraiment eu peur de subir son courroux ont désavoué les DP (qui ne faisaient rien de mal ni d'illégal, d'ailleurs, au final, on n'a jamais parlé du planning qu'ils nous proposaient), les autres évitent de croiser leur route en public, pour ne pas entrer dans la catégorie "Rouge. À exterminer sans pitié". Dernier épisode aujourd'hui : les DP (journalistes, cette fois) passent pour nous expliquer ce qui ressort de la dernière réunion et se prennent une bonne vieille réflexion de la part d'un autre "gradé" ("Attendez, si vous faites une réunion, vous prévenez, c'est la moindre des choses, vous vous croyez où ?"), outré que les délégués fassent ça alors que son pote (notre despote du cru) n'était pas là. Bref, en gros, ils n'ont plus le droit de nous parler sans qu'il soit dans les parages.

Bon, autant dire que je suis, moi aussi, outré par le comportement de ces gens. Non seulement on se fait défoncer pour quelque chose qu'on a pas fait (ie. se plaindre aux DP et demander qu'ils nous pondent une proposition de nouveau planning), mais en plus, même si cela avait été le cas, cela n'aurait rien fait d'illégal ou de répréhensible. J'ai bien tenté d'encourager mes collègues à envoyer une lettre recommandée avec AR signée aux big boss et notre despote local, afin de laisser une trace écrite de ce pétage de plomb insupportable. Sauf que, sans surprise, on ne serait que quatre ou cinq à signer.

Mais pour moi, tolérer ce genre de comportement, ce n'est pas possible, outre le fait que ça doit être limite, au niveau de la légalité, de nous harceler parce qu'on a des contacts avec nos délégués du personnel. D'autant que, honnêtement, on fait tous bien notre taf, qu'on ne demande jamais rien et qu'on est pas des drama queens à la base. Comme je l'ai dit, on ferme toujours notre gueule, même quand on se fait sévèrement enfler par ce type. Mais là putain, j'ai l'impression que c'est notre dignité qui est en jeu. J'hésite à aller au clash, avec les quelques-uns prêts à suivre, mais j'ai bien peur d'en prendre plein la gueule en retour. Et quand je sais que a) nos augmentations, vacances et congés dépendent de lui et que b) un de mes collègues plus âgés est devenu une coquille vide à force de se faire basher parce qu'il a commis un crime de lèse-majesté en entretenant des relations avec des syndicalistes... Ça me fait vraiment hésiter. On vient déjà avec la boule au ventre certains jours, j'ai pas envie de me lancer dans un combat que je ne peux pas gagner. Mais j'ai pas envie de laisser passer ça non plus.

**RogerLeBanni** · 14/05/2018, 23h03

Et qu'est-ce qui te retient dans cette boîte (de merde), exactement ?

**Teocali** · 14/05/2018, 23h10

Envoyé par RogerLeBanni

Et qu'est-ce qui te retient dans cette boîte (de merde), exactement ?

Je dirais le marché du travail ?

**Baroudeur** · 14/05/2018, 23h40

Bon courage en tout cas

**Minuteman** · 15/05/2018, 07h27

La seule chose que je puisse te dire, c'est que si tu montes au front, tu dois être prêt à partir. C'est difficile de donner des conseils sans connaître réellement la situation; si ça se trouve ton chef essaie tout comme toi de sauver son cul ou réellement celui de l'entreprise de manière extrêmement maladroite.

Mais comme je le comprends, il a ce genre de comportements depuis longtemps, donc il y a bien une chance que ça soit un odieux connard

**Naiaphykit** · 15/05/2018, 08h02

Meneldil, pour le coup vu ce que tu as décris des conditions précédentes la DP avait raison de parler de souffrance au travail ( burnout toussa )

Conseil sinon : pour tes relations avec ce mec, passe le maximum par écrit.
Vu la réaction de tes collègues en général, si tu n'as que de l'oral tu ne seras jamais soutenu. Comme ils le prouvent maintenant ils ne sont pas dignes de confiance.

C'est con parce que dans ce genre de situaation si les employés font front ensemble ils gagnent.
C'est quoi le role du fils de pute ? Et les patrons au dessus c'est quoi ? Des actionnaires ?

Bref, en attendant que tu ais décidé : que de l'écrit. Pas d'oral ( même avec tes collègues ), et tu fais ton taff niquel. Exactement ce qu'on te demande.
Et ce que ton patron fait est parfaitement illégal. S'il se fait choper il se fait défoncer par la justice et certainement par ses patrons.

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