Je crois que le combat du pronom neutre c'est surtout pour pouvoir exister dans la langue en tant que personne non-binaire. L'accord derrière on s'en fout un peu. Y'a toujours l'écriture inclusive, mais perso j'en suis pas fan. Je la trouve lourde.
Sinon tu peux accorder en fonction du style de la personne dont tu parle. Les genderfluids trouvent des signes distinctifs pour faire savoir de quel côté de la balance iels penchent tel jour etc... Et une personne qui ne penche d'aucun côté ne s'offusquer pas (à priori) d'être genrée par défaut tant que tu utilise le pronom neutre. Reste le choix stylistique à l'écrit. J'ai deux bouquins qui sont genrés féminin par défaut. Ça fait bizarre, mais passé les premières pages ça devient aussi naturel que le masculin par défaut.
Au delà du débat woke à deux francs, faut bien comprendre que le mal-être social qui accompagne la non-binarité ou la transidentité peut être assez violent.
Sinon vous embêtez pas, j'ai répondu à Zonderziel en mp pour pas flooder ici, si d'autres ont des questions n'hésitez pas. J'y ai pas vu d'attaque ou de malveillance, simplement du manque d'information sur le sujet. Il précise être de la vieille école, et j'ai appris récemment que les gens "normaux" ne se posent même pas la question de leur genre. Je comprends donc que ça peut être déroutunt comme pensée.
Pour les anglophones qui veulent en savoir plus sur la dysphorie, il y-a l'excellent site:
https://genderdysphoria.fyi/ je n'ai malheureusement pas trouvé d'équivalent Français.