Pour le fun, j'ai installé
Gears 5 (dont j'avais chopé une clef sur un bundle de chez H
.
Alors il faut savoir que les trois premiers Gears font parti intégrante de ma culture JV, j'ai passé beaucoup trop d'heures sur ces volets-là à l'époque bénie de ma xbox360. C'est le jeu qui m'a fait rentrer dans la next-gen. Et je ne serais probablement pas là, à taper ce message sur un PC a 2000 boules si ces jeux n'avaient pas croisé ma trajectoire de joueur.
Du coup, bah j'ai lancé Gears5, et....bah on dirait un dlc de Gears of war. Le premier. Mais alors vraiment quoi. Et encore je dis DLC, mais ca serait même un expansion map pack. Incroyable comment la formule n'a pas évolué en
QUATORZE PUTAIN D'ANNEES.
Ca me paraît ouf. Même Call of Duty propose des trucs plus originaux dans ces différentes itérations. Ici, rien n'a bougé, les mêmes armes, les mêmes arènes de combat, les mêmes adversaires avec 0 IA ou script. En 14 ans, le jeu vidéo nous a pourtant montré qu'on pouvait faire tellement de choses avec ce genre décrié qu'est le TPS. Mais non chez Microsoft, on s'est dit que non, la formule allait encore marcher sans soucis. Et en deux heures de jeu, la seule nouveauté que j'ai pu voir, c'est un lance grenade intégré à l'arme emblématique du jeu (mais qui remplace alors la tronçonneuse, qui est la partie la plus emblématique de l'arme la plus emblématique). Tout le reste c'est du prémaché, les mêmes armes, la même interface, les mêmes lancers de grenade pour boucher les trous, les mêmes finish move, les mêmes mouvements de caméra quand on court d'abri en abri.
Ah oui et aussi des zombies tiens. Enfin des robots de défense contaminé par des nuées de sangsue volante, qui arrivent à hacker ses robots pour les faire se retourner contre nous et nous foncer dessus sans arme pour nous attaquer au corps-à-corps.
C'est pénible à jouer. Mais vraiment hein, pénible. Limite du retrogaming pour le JDG. C'est retrograde, les ficelles de gameplay sont tellement épaisses, le level design est complètement absent. Ca m'énerve beaucoup plus que ca ne devrait en plus.