J'utilise activement l'application, trop fier !
Je ne l'utilise pas, mais je comprends que certains veulent l'utiliser.
Je combats StopCovid et entoure d'alu les smartphones quil l'utilisent !!!
GoCovid ou StopCovid ? Aussi excitant que le premier slip de Monsieur Cacao ...
Bon, sinon, sérieusement, vous connaissez beaucoup de morts du covid, personnellement ?
Parce que j'ai un métier public, une clientèle d'âge moyen plutôt avancé et dans toutes les discussions qui se lancent sur le sujet, je pose la question. Personne ou presque, un peu en Italie. Au final, je connais qu'un décès (une amie de mes parents, 99 ans), quelques personnes qui ont été très malades sans aller en réa (dont mes parents), des amis trentenaires... et par les rapports de clients et connaissances vagues, en tout je dois avoir entendu parler de 4 décès.
Nan parce que bon, la gravité d'une épidémie quelque part ça se défini et se résume au nombre de morts hein, quelque part. Et dans ma tête - dans mon imaginaire certes, vous allez dire- une épidémie grave c'est des morts dans les rues, des croix à la chaux sur les portes et les corbeaux qui bouffent, hein.
Alors ok on veut sauver tout le monde, c'est super, la vie c'est sacré (ça se discute) et ici comme ailleurs on casse bien du sucre sur les tantes et les belles mères qui vont faire des bisous à leurs petits enfants (c'est normal c'est fait pour ça) mais sans déconner, il va se passer quoi quand une vraie maladie va nous tomber dessus, on va se suicider dans l'espoir de pas contaminer les autres ?
Il manque un peu deux ou trois questions philosophiques dans cette affaire, par exemple : comment vit-on avec la maladie et la mort ? La responsabilité de choisir entre les patients est-elle vraiment inenvisageable dans les services hospitaliers ? Et si non, peut-on légiférer sur ce point précis des urgences au lieu de légiférer sur absolument toute la vie de tout le monde : professionnelle, économique, déambulatoire, culturelle, sociale, scolaire, sanitaire ?
J'ai pas de solutions au problème hein, mais je lis ici à tour de pages des anecdotes sur les pauvres abrutis ou pire, les mauvais citoyens, ça permet peut-être de se défouler, mais moi je comprends très bien les gens qui veulent juste vivre leur vie sans qu'on les fasse chier à tout bout de champs.
Comme si on avait interdit à tout le monde de niquer depuis le départ du SIDA...
Bah oui, pourquoi devrait-on s'emmerder à penser un tout petit peu aux autres. Chacun pour soi et les vaches seront bien gardées comme on dit. Sauf si c'est un autre qui s'en occupe parce que, bon, qu'est-ce qu'il s'en tape de mes vaches.
Si j'ai envie de passer en bagnole quand le feu est rouge, bah j'y vais. Et si j'éclate une poussette, hey, j'ai envie de dire que c'est risqué de traverser la rue ma bonne dame hein.
On a pas besoin d'avoir un mort, suffit d'avoir un proche fragile, un parent par exemple pour se sentir concerné par le besoin de lutter contre l'épidémie et pas de laisser couler en mode "tombe les feuilles mortes".
Après c'est peut être dérisoire, peut être qu'in fine tout ça sert à rien et le virus aura la peau de tous les fragiles de la société, mais c'est quand même difficile de ne pas essayer de lutter.
Ma femme est à risque hein.
Je dis pas que je me sens pas concerné et que la vie des autres ne vaut rien, on pose 2 questions et on est un nazi quoi, c'est dire le niveau d'esprit critique à l’œuvre et c'est inquiétant.
Griller un feu rouge et être l'hôte d'une maladie c'est quand même deux choses qu'il est important de distinguer.
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Tout le monde est égoïste. Et comprendre n'est pas excuser. Mais juger un proche de sa famille ou un pote "qui est irresponsable et con comme un balai" via un forum de JV c'est pas vraiment glorieux et c'est du quotidien ici.
C'est surtout qu'on demande "juste" aux personnes de rester chez eux pour sauver des milliers d'autres personnes. C'est pas la guerre, pas besoin d'aller au front, on est pas en rationnement, il ne manque pas de nourriture ni trop de pq.
Si on est pas résilient à poser son cul chez soit, pour protéger le plus faible, on risque de pas être résilient à grand chose pour le coup. Le défi climatique va sûrement nous demander d'être bien + résilient.
"Les faits sont têtus."
Déjà Pluton, si tu te mets à danser à poil avec une plume dans le cul en public, faut pas te plaindre de te prendre des remarques
Ensuite:
Une maladie contagieuse telle que le Covid ne s’attrape pas "par hasard" ou "par statistiques": Le virus ne flotte pas dans l'air pour attaquer au hasard, il a toujours - toujours - une personne malade, et un comportement à risque qui induisent une ou plusieurs autres contaminations.
Le soucis, c'est pas plutôt que les risques pris n'engagent pas que les personnes qui les prennent ?
Disons que l'on peut magiquement couper la société en deux ensembles de personnes qui n'interagissent jamais, que dans l'un tu mets ceux qui veulent vivre comme ils veulent, dans l'autre ceux qui veulent bien faire gaffe et que les personnes du premier groupe sont exclues du système général de santé pour tout ce qui a un lien avec le COVID, que l'on pourrait détecter instantanément et sans erreur.
Philosophiquement j'ai rien contre. Tout le monde y trouverait son compte après tout.
Dans la bulle des gens qui font gaffe, on aurait beaucoup moins de soucis pour gérer les vagues. Tous les soignants qui se tuent à la tâche pourraient se reposer un peu. Le système de santé ne serait pas saturé. Il y aurait beaucoup moins de perte de chance. Pas de contamination causées par le premier groupe.
De l'autre côté, tout le monde serait aussi parfaitement heureux de vivre libre et sans contrainte, parfaitement conscients des risques pris (après tout assez faibles) et sans filet de sauvetage.
Dernière modification par Loddfafnir ; 03/11/2020 à 18h19.
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Overshoot - Le film d'horreur ira jusqu'au paroxysme final - Last Week in Collapse
Précisons que ça leur demanderait quand même de laisser mourir un tas de vieux/fragiles à la porte des hôpitaux parce qu'ils ne pourraient pas les prendre en réa dans le deuxième monde.
J'espère que tu ne veux pas laisser les frontière ouverte, parce qu'on risque une arrivée massif de vieux
"Les faits sont têtus."
- ne pas respecter des règles servant à réduire les risques de transmission d'une maladie contagieuse aux conséquences potentiellement mortelle
- ne pas respecter des règles servant à réduire les risques d'accidents de la route potentiellement mortels.
Vivre en mode "rien à foutre du masque, du confinement et des distances de sécurité", c'est pas très loin de de penser "rien à foutre du code de la route, je roule comme je veux".
Les miens ont payé cher leur envie de continuer de voir de la famille éloignée qu'on ne voit qu'aux enterrements : ils sont tous les deux positifs et asymptomatiques, ils ont donc raté les vacances de la Toussaint avec leurs petits enfants et se retrouvent loin d'eux 1 mois de plus.
De mauvaise foi moi ? Noooon ?
Tes interrogations m'ont fait penser à cet article sur une étude socio : La police sanitaire et l’injonction de déférence au nom de la raison.
Là justement tu as un bon contre exemple. On est face à une pandémie et la principale conséquence de l'agent infectieux n'est pas la mortalité. C'est plutôt l'effondrement du système de santé (et peut être, à voir l'incidence mais on le saura pas avant un moment, des gros effets secondaires à long terme).
Et du coup, parler de "vraie maladie" en pensant à un agent infectieux très mortel est peut être une vision faussée car il y a peu de chance qu'un agent qui tue son hôte très rapidement se répande aussi rapidement et fortement que le COVID. Et après si c'est un agent extrêment infectieux mais asymptomatique mais qui provoque une mortalité de 100% à moyen terme (ou autre variante plague inc), tu auras certainement des suicides mais ça sera plutôt parce que tout le monde sera déjà contaminé et qu'il n'y aura plus beaucoup d'espoir.
Des questions de société, il y en a pleins qu'il faudrait poser je suis d'accord. Malheureusement, je n'ai pas l'impression que l'on fasse de choix concerté de société ces dernières (dizianes ?) d'années.
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Il est intéressant cet article.
Et c'est bien le problème avec les phénomènes non linéaires. Quand consciemment le contenu empirique du vécu (pour reprendre l'article) des habitants atteint un point suffisant pour qu'une action soit collectivement acceptée / souhaitée, il est déjà bien tard. C'est pour ça qu'on n'est pas sorti du COVID, sans même parler des autres problèmes qui ont ce type de comportement.Il en découle que la dramatisation de la situation par les autorités, afin de remobiliser la population, se heurte au fait que la situation n’est pas dramatique du point de vue de beaucoup de gens, de sorte que la crédibilité des autorités s’émousse, selon un mécanisme qui n’est sans rappeler le fait de « crier au loup » sans que personne ne le voit.
Après en ce qui concerne la crédibilité des autorités, encore faut-il qu'elles ne se sabordent pas joyeusement comme elles le font un peu partout en ce moment à coup d'incompétence, mensonges et contres vérités.
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Non.
Ce n'est pas comme si pas mal de professionnels de santé ici venaient répéter que le problème principal actuellement, c'est que cette maladie nous prend beaucoup de place et pendant longtemps. Le système de santé (au delà des hôpitaux) n'arrivent pas à gérer tout cet afflux de patients en plus des autres maladies. On y arrive pas, alors on adapte.
Mais ça, vu que c'est répété en boucle, tu l'as déjà lu/entendu. Libre à toi de ne pas vouloir comprendre, mais arrête de raconter n'importe quoi.
Et tu es totalement libre de dire "merci de laisser ma place à l'hôpital en cas d'infarctus, de cancer ou tout autre besoin de soins". Pas besoin de légiférer, les soignants que tu rencontreras peuvent déjà entendre et respecter ton refus de soins.
C'est même presque la même chose: griller un feu en se disant "c'est bon, y'a personne là!" c'est comme refuser de porter le masque "paske bon, ça sert à rien", la majeure partie du temps ça passe mais parfois ça finit en accident où l'on tue une famille entière en survivant tranquille soi-même. Dans les deux on ne risque pas seulement sa propre vie mais aussi celle des autres.
J'aurai un poil de respect pour les anti-mesures barrières s'ils ne risquaient que leur propre vie.
Merci! Je ne l'aurai pas mieux dit ! Rien n'empêche les gens qui pensent qu'on en fait trop de rédiger des directives anticipées pour eux (et de convaincre leur famille d'en faire autant) refusant tout recours à la Réanimation pour n'importe quelle maladie. Ça me simplifiera grandement la tâche, et je peux vous garantir que ça sera respecté .
Je n'ai lu nul part qu'il a dit qu'il ne respectait pas les règles hein.
Il y a quand même une différence entre s'interroger sur la pertinence de tout ça, sur l'avenir que ça nous réserve et autre, et être un je m'en foutiste. Ca serait bien aussi d'éviter de juger les idées des autres à coup de raccourcis.
Perso, et je l'ai déjà dit, je suis très sceptique sur la façon qu'on a de gérer cette épidémie (aussi bien d'un point de vue pragmatique, avec les mesures prises, que d'un point de vue général, sociétal), mais je fais cependant ce qu'on me dit de faire en tant que citoyen (sauf que je ne porte pas le masque à l'extérieur, dans mon patelin ce n'est aps obligatoire et la densité est très faible. mais je suis sur que certains vont me dire que je vais faire périr l'humanité...).
A part ça je ne connais pas de morts du COVID directement. Je connais des gens l'ayant eu (mais sous forme simple, c'est à dire qu'ils sont restés chez eux en attendant que ça passe) mais pas d'hospitalisé. En même temps dans mon coin il y en a très peu.
Cela dit, depuis le début de la crise, deux amis sont morts, mais d'autre chose (cancer pour les deux).
Très intéressant ! Merci pour l'article !
Chaine Youtube : vidéos sur le Seigneur des Anneaux JCE et autres jeux divers et variés.
Je mange clairement mieux confiné.
En temps normal, je mange dehors le midi en semaine, et c'est plus lourd que ce que je prépare à la maison. En plus je ne cuisine presque plus de viande, au départ sur conseil d'un médecin, alors qu'à la brasserie où je mange à côté du boulot, c'est pas la tendance. Ajoute à cela que, le weekend, c'est pas rare qu'on se fasse un resto (généralement bon, mais aussi plus copieux et plus riche que ma cuisine).
En confinement (ce printemps, et depuis cette semaine), étant à la maison toute la journée j'arrive à cuisiner raisonnablement, un peu plus même que les soirs de semaine.
Résultat, j'ai perdu environ 3 kilos ce printemps (donc si on compare à ce que disent les médias, selon lesquels le Français moyen en a plutôt pris autant, c'est comme si j'avais perdu 6 kilos! on a les victoires qu'on peut).