La réponse est qu'il est inutile de mettre en place des méthodes supplémentaires, tu pose mal le problème. Le problème actuel, comme l'ont montré les Monsanto Papers n'est pas qu'on ne sait pas détecter les molécules nocives à temps, on sait très bien le faire et en général entre le privé, le publique, les chercheurs etc... l'alerte est sonné très tôt.
Prenons l’exemple plus anciens de l'Amiante, qui est un cas d'école : les premières alertes sur le fait que l'amiante était extrêmement nocive ont été faites trèèèèèèèèèèès tôt mais à coups de corruption, de mensonge, de camouflage. Les premières études qu'aujourd'hui à posteriori, une fois le lobbying de l'amiante disparue, qu'on juge irréfutable, dataient de 1945, que les premiers avertissement sérieux qui auraient du lancer tout un jeux d’enquête dataient des années 1900
. Et ça après quoi, moins de 80 ans d'exploitation industrielle. Pourtant les premières mesures ont été prises en 1978, il c'est donc écoulé plus de 30 ans entre la preuve scientifique et l'interdiction et presque 80 ans depuis les premiers avertissement sérieux.
L'histoire est la même avec le tabac (premier doutes sérieux 1800, premier doute sérieux sur l'aspect cancérigène : 1900, première preuve irréfutable : 1939. Lobbying massif qui retardera la prise de conscience des autorités jusqu’à 1960-1970.
C'est CE délai qu'il faut réduire, et ce délai n'est pas due à une procédure d'étude manquante, mais à la corruption, tout simplement.
L'affaire des Monsanto Paper autour du Glyphosate est du même tonneau. Comme l'a révélé Le Monde en mettant à jour les notes internes de l'entreprise Monsanto, les mecs ont un doute sur la dangerosité de leur produit depuis seulement quelques années après sa commercialisation et ont mené des études interne qui ont donné des résultats catastrophique qu'ils ont ensuite étouffé. (voir
les articles du Monde révélant les monsanto papers sur le sujet). C'était en 1983 ! Et c'est uniquement par décision de Justice que ces documents ont été dévoilé en 2017.
En attendant on a appris que les mecs avait mis sur pieds des services de renseignements interne pour discréditer les scientifiques bossant sur le sujet. Que les mecs faisaient signer des papiers scientifiques conçue par l'entreprise par des pontes de la science contre espèce sonnante et trébuchante (sans dire que ça venait de la firme), qu'ils avaient corrompue l'agence européenne bien en profondeur et qu'ils avaient monté des faux groupes d'agriculteurs pour témoigner de l’innocuité de leur produit. (voir les articles du monde sur le sujet,
là et
là ou
ici pour les agris,
ici pour l'agence européenne,
ici (The Guardian) pour l’intelligence center de Monsanto)
Donc voila, inutile de chercher à pondre des méthode de ouf pour détecter des choses comme si on ne les avait pas détecté... la plupart de ces produits problématiques ont, par les canaux habituels du publique ou du privé, sonnés des cloches d'alerte très peu de temps après leur production massive. Le temps critique ensuite est due au fait que ceux produisant ces produits réussissent systématiquement à maquiller la réalité car ils ont des pouvoirs énormes sur les institutions.
Si tu commence déjà par lutter contre ce pouvoir de corruption, ce serait déjà un très grand pas en avant. En gros il ne faut pas mettre en place des méthodes supplémentaires, mais se contenter de faire respecter à la lettre dans des institutions soumise à de nombreux mécanismes anti-corruption qui restent encore à inventer, les méthodes actuelles.