En gros on utilise plusieurs leviers :
-l'adaptation du corps : après l'arrivée en mission, on reprend progressivement les activités physiques, avec beaucoup de restriction les 2 premières semaines, et une montée progressive sur un mois
-l'adaptation des activités : on ne court pas un semi-marathon en Guyane comme on le court en métropole : à titre d'exemple, lors de ma dernière mission de 6 mois, j'ai commencé par courir moins de 30mn à tout petit rythme, en m'arrêtant toutes les 10 15mn pour m'hydrater, pour finir au bout de 5 mois par faire un semi mais à petite vitesse, et toujours avec des pauses hydratation tous les 5km. Et on essaie bien sûr de faire sport le matin, quand il fait frais (Djibouti à 5h du matin, c'est déjà 25 degrés et 100% d'humidité)
-beaucoup beaucoup beaucoup boire, même si on fait pas de sport, mais surtout si on fait du sport, avant, pendant et après l'effort. Là aussi à titre indicatif, outre-mer je suis fréquemment à 5 ou 6 litres d'eau par jour (contre 2 à 3 en métropole), avec des pics à 8 ou 9 litres en cas d'activité. Les médecins nous disaient, quand vous pissez, si c'est pas clair et que ça pue, c'est que vous buvez pas assez.
Ça suffit pas à prévenir tous les accidents, mais ça en empêche pas mal. Et on ne court jamais seuls bien sûr.
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Ben oui, ça surprend, mais hier dans le Béarn par exemple on était proche des conditions outre-mer : plus de 40 degrés et une humidité assez importante (même si il faut relativiser, la vraie humidité c'est quand tu dois prendre une douche des que tu sors des toilettes )