Non ce n'est pas running addict
En parlant d'articles, ma femme s'est lancée dans la rédaction Web et elle alimente en parallèle un blog avec des articles perso. Et comme elle s'est remise à la course il y a 2 ans, elle a écrit un truc dessus ici :https://auteure.odilemailhe.fr/tu-peux-toujours-courir/
Je ne dis pas ça pour les coureurs d'ici qui n'ont besoin de personne pour chausser les baskets, je dis ça pour les canards qui cherchent à convaincre leur moitié de venir
Elle a pas mal de copines, voire d'inconnues, qui lui ont dit qu'elle leur avait redonné envie.
Ben avec le C25K, dur d'aller au marathon. Ou alors les "5k marathon" des Américains qui n'ont rien compris à la vie.
Mais sinon le programme est pas mal, plutôt progressif. Il est plus facile (moralement) à suivre que le pdf de BBen de la firstpage HFR, où les premières semaines sont vraiment avec beaucoup de marche.
Donc c'était bien Izual dans le numéro d'août et ça pointe ici https://www.c25k.com/c25k_french.htm
Donc ça ne va pas jusqu'au marathon mais c'est un bon début
Demande de SAS -1h accepté pour les 15km de Charenton avec mon temps d'il y a 4 ans ! Ils sont sympas là-bas, ça fait plaisir, ça motive.
La séance de ce matin (4*1600m) a été bien costaud à passer, surtout la 3e fraction. Parti un peu trop vite sur le 1er km de la 1e repet (3'58 au lieu de 4'04), du vent de face sur la ligne droite opposée, j'ai dû piocher un peu pour bien finir. Mais de façon surprenante, j'étais bien mieux sur la 4e que la 3e, avec le petit boost au moral sachant que c'est la fin de la séance.
Par contre, le 4'04 le jour de la course, c'est pas parti pour.
Dernière modification par Narm ; 28/01/2023 à 18h50.
Merci pour ceux qui veulent me suivre :
https://gar.mn/lazOjV9
0 /-2°C annoncés.
40,6km 470 d+/ 500d-, 3h58, j'aurais du me couper les ongles avant
Bravo ! J'ai éteint mon téléphone, tu en étais au 26 ème. C'était bien ?
24/10/2019 : toujours pas de signature depuis 2006.
Merci c'est exactement ça! Effectivement c'est pas un marathon, mes souvenirs me jouent des tours.
Raidnight 2023 : le plaisir sous les étoiles.
Présentation de la course.
La raidnight est une course particulière : elle est composée d’une distance minimum de 25,5km pour ceux qui ne la font pas en relai, eux c’est encore moins.
Et dans mon cœur c’est une course un peu particulière car c’est souvent ma première course de la saison et surtout c’est la course qui fait que j’allonge les distances en trails ; d’abord 25,5km (2019) puis 37 km (2020). Pas d’édition liée au covid en 2021 et j’ai fait l’impasse sur celle de 2022.
Ça fait depuis début 2022 que je l’avais inscrite sur mes tablettes avec un seul objectif : faire la totalité des boucles pour une fois, soit 41,3km (d’après l’organisateur, moins d’après les montres). L’idée est de faire du volume avant les courses sur routes.
Malheureusement la fin d’année 2022 a été compliquée : covid mi-novembre, grippe juste avant les fêtes. J’ai essayé de maintenir un niveau minimum d’activité grâce au tapis de course, mais je n’arrive à la course qu’en ayant repris sérieusement que 3 semaines auparavant (3 semaines >50km hebdo, 4 séances hebdos).
La bonne nouvelle c’est que je ne vais pas seul à cette course ; je suis accompagné d’un pote qui court avec moi depuis septembre 2021. La stratégie est simple : vu que c’est sa première course dépassant les 25 km, on gère, on se freine, on gère et lors de la dernière boucle s’il se sent bien il peut lâcher les chevaux. Car en ce moment « il se sent fort » ; ma foi sa victoire au cross départemental catégorie pompier et sa 11e place au scratch plaident pour lui.
Moi la forme n’est pas encore optimale, je veux juste finir dans de bonnes conditions et pas à l’agonie comme lors des précédentes éditions.
Le jour J :
Alors qu’on devait se retrouver à 16h, il m’envoie un message m’annonçant 15 minutes de retard ; c’est parfait : je peux retourner aux toilettes me vider. C’est donc l’esprit et le ventre léger que nous partons à 1h de route de chez nous récupérer les dossards. Il fait à peine 1°C et le vent est glacial.
Une liaison jusqu’au point de départ est assurée dans un bus surchauffé ; nous arrivons dans le gymnase d’attente également surchauffé et surprise : contrairement aux années précédentes pas de contrôle du matériel obligatoire.
Le gymnase se remplit doucement au grès des rotations des bus, et ça devient un gros brouhaha avec les chiens du canitrails. Un buffet est disponible, j’essaye de me contenir et de ne pas trop me remplir le bide, car il n’y a que deux chiottes (un homme et un femme) pour environ 800 personnes dont 125 femmes.
Après un peu plus d’une heure, c’est enfin le départ, un dernier pipi contre la clôture du terrain, je lance le live track et partage le lien pour ma famille et zou c’est la cohue sous les feux d’artifices.
Je freine mon comparse en lui disant : on s’échauffe pendant 20 minutes, après on prend un rythme plus soutenu. Je regarde le cardio sur la montre ; ma durée d’activité est faussée pour avoir lancé le livretrack.
On traverse la ville du départ, c’est sympa de voir les gens à leurs fenêtre, je tape dans les mains des enfants. Mais je grimace, au bout de 700m en chaussures de trails sur le bitume ma douleur au genou se réveille.
On est dans le dernier tiers, et on essaye de trouver un rythme d’échauffement tout en se faufilant à travers les groupes.
Au bout d’un kilomètre, on arrive enfin sur un chemin et mon genou apprécie la souplesse du terrain. Je dis à mon binôme de ralentir, je sens qu’il a envie d’aller bien plus vite ; je lui rappelle qu’il reste encore 40 bornes à faire.
On est dans des grandes allées au milieux des champs, le spectacle des frontales derrière et surtout devant est vraiment un spectacle que j’aime. Et je sais que dans 2 ou 3 h, il n’y aura plus un flot ininterrompu du coureurs. Au bout de 2,5km, première boucle optionnelle : moins de monde sur la route, échauffement terminé, on se met à rattraper des groupes de 5 ou 10 personnes, on les double et rebelote. C’est assez grisant de doubler sans jamais être doublé ; en même temps vu qu’on partait du fond.
Arrivé au 7e km fin de la boucle et on rejoint le trajet principal ; on redouble des personnes qu’on avait déjà doublé, notamment certains randonneurs qui prennent toute la largeur.
Pour d’autres vu la façon dont il courent, j’espère pour eux qui s’arrêtent au relai sans quoi la nuit va être longue.
Je mets en place mon protocole alimentation : quelques gorgées de ma boisson (je pars avec 2L qui contient un sachet de poudre isotonique restant du marathon de septembre - normalement c’est un sachet pour 500ml – et une barre de céréales (que je prendrais en alternance avec des pâtes de fruits).
Arrive la deuxième boucle, je regrette d’avoir deux épaisseurs car j’ai trop chaud même s’il fait -2°C ; je fais sauter les gants. C’est une boucle 100% forêt mais pas trop technique, ça se passe bien. Une envie de pisser arrive, mais je me dis que ça peut attendre un peu. Les premières grosses montées arrivent, mon compère en bon chien fou veut les monter sans baisser de rythme ; je lui explique que non, on va les faire en marchant.
On se fait doubler dans la montée, pour reprendre les personnes sur le plat, et les semer dans la descente suivante. C’est vraiment étrange cette deuxième boucle, on y croise des gens vraiment lents : je pense qu’ils n’ont pas fait la première. Mais du coup, il faut slalomer entre les randonneurs (des vrais à qui la course est ouverte) et ceux qui n’avancent pas.
Deuxième grosse montée, on se met sur le côté pour laisser des personnes et les tensions commencent à apparaitre : à l’entrée d’un single, un ancien (enfin vers la 50 aine) équipé d’un k-way bleu met un coup d’épaule à un jeune (vers la vingtaine) pour passer devant. Ce dernier ne se laisse pas faire et passe devant.
On a entendu k-way bleu râler tout le temps, sur un chemin plus large il dépasse le jeune… pour se fritter avec un autre coureur 300m plus loin. Bref, pas trop compris le projet surtout qu’on l’a repris, avec le jeune qui a fait un bout de chemin avec nous, moins d’un km plus loin et qu’on ne l’a pas revu.
On arrive au relai, et là on a fait 19 km, on est bien ; par contre on se fait remonter par des fusées, ça fait bizarre.
Peu de temps après on rentre dans le forêt et clairement ça devient plus techniques ; plus de singles, de dévers, de coups de culs, des pierriers sur lesquels je me suis fait quelques frayeurs concernant mes chevilles. La moyenne en prend un coup, et je profite de l’entrée dans la troisième boucle pour enfin soulager ma vessie.
Alors que j’ai été devant mon pote toute la course pour le freiner, il est devant moi maintenant et vérifie régulièrement que je sois derrière. J’ai beau lui dire qu’il reste 13 bornes, qu’il ne faut pas s’enflammer, je sens de plus en plus son impatience.
La 3e boucle nous fait atterrir auprès de vignes qui nous dévoilent Vendôme de nuit, avec un peu de brouillard, c’est juste magnifique. Mais on sent le froid qui arrive
On retourne une dernière fois dans la forêt et il reste 10 bornes ; pas de crampes, pas de fringales, je sais que c’est gagné. Et je regarde le temps : j’ai plus de 3h à ma montre mais avec le décalage… je me dis que le sub 4h est possible.
On arrive sur la dernière boucle, mon pote me lâche : je lui avais dit qu’il pouvait faire la dernière boucle à son rythme. Je le vois s’éloigner puis se stabiliser, puis se rapprocher. Au 33e je le rattrape, je lui dis de s’accrocher ; il me dit qu’il ne peut pas, qu’il a besoin de chier et qu’on se retrouve à l’arrivée.
La boucle s’appelle l’ambitieuse ; je me dis qu’elle est facile et porte mal son nom…au début. Puis vient une succession de montées et descentes. Ça casse mais j’arrive à maintenir un rythme que je trouve intéressant ; on a fait 38 km.
Mais pour descendre du coteau c’est un enfer : c’est raide, je marche, j’ai les orteils qui me font mal (j’ai oublié de me couper les ongles et ça tape), ça glisse je me raccroche aux cordes mises sur le côté à cet effet. J’ai les cuisses en feu.
Deux gars me doublent en disant : « un concurrent de moins ! t’as pas le droit de t’accrocher » Je leur dis : « c’est que je suis nul en descente » . Non seulement je m’accroche, mais je relance et les laisse dehors. Plus qu’un km, j’hésite à partir à fond comme un con tellement je suis heureux. Mais je ne le fais pas en me disant qu’ils ont peut être prévu une dernière boucle sadique autour du gymnase d’arrivée.
Il n’en est rien ; je laisse exploser ma joie : 3h58 pour 40’5km.
mon copain est arrivé 2' après, il n'a pas osé s'arrêter de peur de ne pas pouvoir repartir
73e / 639 classé en solo. J’ai eu des étoiles dans les yeux toute la nuit.
Je me dis que sans entrainement spécifique c’est beau et ça inaugure du bon. Par contre, clairement je ne me vois pas m’embarquer sur des trails trop techniques avec trop de singles, passages coup de culs…par contre un truc long et roulant why not.
Le Strava : https://www.strava.com/activities/8468055778
Dernière modification par Narm ; 30/01/2023 à 21h45.
Et ben tu nous mets des étoiles dans les yeux a nous aussi.
Félicitations et merci pour ce CR aux petits oignons
Ahahah, on t'avait prévenu.
-Les Forces des Ténèbres
Merci pour le CR et félicitation pour la course !
La séance de fractionné long était plus compliquée que la semaine dernière sur le plan du mental. J'avais pas l'habitude de faire du fractionné long et du coup c'était la découverte. Hier en voyant 4x2000m, il y a eu une petite fracture du moral
J'étais pas non plus dans les meilleures conditions, j'avais claqué 110km de vélo Samedi et les jambes étaient un peu lourdes. Du coup j'ai fait un petit renforcement musculaire et j'ai décalé à aujourd'hui.
Il n'y avait pas de vent ce matin, c'était plus simple d'être constant (2s d'écart max sur les intervalles). La fréquence cardiaque est encore un peu haute mais ça descend déjà à un niveau plus acceptable.
Bon, comme annoncé, on m'a offert le marathon NYC pour mon annif. Ce qui l'était moins, annoncé, c'est que non seulement mes enfants m'accompagnent mais en plus, ils ont dit qu'ils le feraient avec moi. C'était trop d'émotion
M'enfin bref, tout ça pour dire que si au départ j'aurais bien couru avec des canards, là je vais plutôt vivre l'aventure humaine familiale. Donc je pense que c'est pas la peine que je m'entraîne pour une perf, juste sur la résistance.
Et du coup, même si c'est pas pour courir ensemble (et moi ça m'arrange ), pour Will, il y a 3 façon de pouvoir s'inscrire. C'est expliqué ici : https://www.cnewyork.net/bons-plans/...thon-new-york/
Si t'es seul, le tirage au sort est une bonne méthode. Pour nous, c'était ingérable. J'ai vu que chez ACFC a priori ils ont encore des places.
J'ai pas encore regardé précisément l'orga mais ce qui est sympa, c'est ce qu'on va se retrouver en communauté et qu'on aura pas trop à se prendre la tête sur prévoir les choses. La prise en charge a ça de bon, surtout en sol étranger.
C'est beau de vivre ça
Beau projet Baron !
J'ai un collègue inscrit au marathon de Paris cette année mais ce sera sans moi. Je ne me sens pas assez préparé pour aborder la distance.
Pour la première fois j'ai couru avec des écouteurs pendant la sortie longue d'aujourd'hui. Un podcast dans les oreilles ça aide à faire passer les 1H20 à tourner en rond
Je termine donc la 2ème semaine de préparation donnée par ZeVenerable, je me sens bien. Ce sera sûrement moins le cas Lundi après les 3x3000
Chouette CR Narm
Et encore bravo pour ta course.
On sent que t'es bien éclaté, et je pense que ton pote peut te remercier de l'avoir modéré sur les 2 premiers tiers du parcours.