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  1. #10291
    Citation Envoyé par Dar Voir le message
    Genre si je postule ailleurs sur un poste d'ingé, et admettons que mon expérience actuelle soit considérée hautement qualifiée point de vue "ingénieur"; tu penses que ca ne poserait pas de problème à l'employeur que je n'ai qu'un BAC+2 ?

    Je peux me tromper mais je n'y crois pas une seule seconde en France. J'ai tord ?
    Je n'ai jamais parlé de diplôme mais de titre. Si un recruteur veut absolument un bac+5 tu ne remplis pas le critère. Mais il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme pour être ingénieur tout comme beaucoup de gens ayant un diplôme d'ingénieur n'occupent pas un poste d'ingénieur. Ce sont deux choses différentes, même s'il y a une corrélation.

    Donc t'auras du mal à passer le stagiaire RH d'une grosse boîte qui sélectionne sur des critères cons, mais dans une PME ou par un cabinet de recrutement c'est jouable. Ou sinon dans un pays où les RH sont moins cons ou la pénurie d'ingénieurs encore plus grande qu'en France.

  2. #10292
    Citation Envoyé par Dar Voir le message
    Oué sauf que tous les cadres au forfait du site ont seulement en moyenne 4j de "RTT" de plus que ceux à l'horaire comme moi (36h par sem 7rtt). Donc c'est carrément pas avantageux...
    Mon dernier poste, on avait le choix entre 35h50 par semaine et 0 RTT ou 39h50 et 10 RTT.
    7 RTT pour 36h, c'est pas si mal

  3. #10293
    J'occupe des postes d'ingés depuis des années sans en avoir le titre. Et aujourd'hui j'en manage des brouettes sans que ca ne pose problème a personne. (enfin si a leur ego.... un pov' DUT qui secoue de "bonnes écoles", ca passe pas toujours bien).


    Petit bemol en France, ou on essayait toujours de tirer mon salaire vers le bas car pas de diplôme d'inge. L'effet a diminué avec les années, et n'est plus valide aujourd'hui.
    Donc, pour un poste qui vous interesse, meme sans diplôme, si on coche tous les critères requis il faut essayer..

  4. #10294
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Tu occupes un poste d'ingé? Fiche de poste et salaire d'ingé, c'est bien ce que tu as écrit? Félicitations, tu es ingé.

    En France ce n'est pas un titre protégé, n'importe qui peut se dire ingénieur. Tu as parfaitement le droit de l'écrire sur ton CV ou sur LinkedIn si tu veux, ça correspond à ton poste, tu en as les compétences, c'est légitime.
    En fait en droit français, Ingénieur est un titre, un diplôme et un poste.

    Tu peux effectivement déclarer avoir un poste d'ingénieur sans en avoir ni le diplôme ni le titre.

    Par contre, tu ne peux pas te prévaloir du titre ou du diplôme. Seule la commission des titres d'ingénieur est habilitée (depuis 1936 de mémoire) à délivrer l'habilitation à délivrer le diplôme et le titre d'ingénieur aux écoles sur la base d'un audit avec les critères qu'elle veut. C'est l'un des points qui drive la haine des ministres de l'EN envers les écoles d'ingénieurs : ils ont une influence mineure sur les écoles (via la recommandation au Président pour la nomination du directeur général de l'école), quasi nulle sur les programmes (via le paiement des salaires des enseignants chercheurs dans les écoles publiques et des audits pour le RNCP) et complètement nulle sur les diplômes (il ne fait pas partie de la CTI).

    Mais ça fait une différence avec le Canada par exemple, dans lequel Ingénieur est une profession ordinale, comme pour les médecins ou les notaires en France, et où tu ne peux pas faire un job d'ingénieur ("signer des plans" par exemple) sans être inscrit à l'ordre des Ingénieurs de ta province. Ce qui donne un levier de négociation ultra puissant : si tous les ingé de la province lèvent le crayon, plus rien ne peux légalement bouger dans la province : pas de nouveau plan, pas de dérogation, pas de rapport de fin de fabrication, ...

    - - - Mise à jour - - -

    Citation Envoyé par Aigle4 Voir le message
    J'occupe des postes d'ingés depuis des années sans en avoir le titre. Et aujourd'hui j'en manage des brouettes sans que ca ne pose problème a personne. (enfin si a leur ego.... un pov' DUT qui secoue de "bonnes écoles", ca passe pas toujours bien).


    Petit bemol en France, ou on essayait toujours de tirer mon salaire vers le bas car pas de diplôme d'inge. L'effet a diminué avec les années, et n'est plus valide aujourd'hui.
    Donc, pour un poste qui vous interesse, meme sans diplôme, si on coche tous les critères requis il faut essayer..
    Je remet le lien mais si l'envie t'en prend : https://www.enseignementsup-recherch...r-l-etat-46165 et ça règle simultanément les complexes de supériorité des jeunes trouduc' et les fantaisies des RH.

    Et après plus de 10 ans de métiers, à des postes... en visibilité on va dire, pour pas dire "à responsabilité" qui ne signifie pas grand chose, un chasseur de tête m'a dit "j'avais un second poste pour vous, mais vous n'avez pas fait la bonne école" (j'ai 3 diplômes de bac +5 et plus dans 2 passés dans des écoles). J'ai souri, lancé une pique gratuite et fait comprendre que je sais bien que c'est un délire de ses clients, mais que son taff, c'était probablement de les challenger sur ce genre de délire.

    Je ne lui en veux pas du tout, vu qu'elle a été l'un des rouages importants de ma progression salariale, même si elle n'en a rien eu, vu que c'est pas elle qui m'a placé. C'est la première qui a réussi à me convaincre que si j'avais du mal à changer de taff, c'est parce que je ne demandais PAS ASSEZ d'argent. Et pas de qq k€. J'ai quasiment fait x2 dans la foulée.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  5. #10295
    Je reviens un peu sur les discussions de ces dernières pages, notamment sur la légalité de certaines pratiques.
    Un conseil simple : syndiquez-vous.

    Non mais vraiment, c'est extrêmement utile, si ce n'est à vous directement, au moins aux salariés au global.
    Car un syndicat, ce n'est pas (seulement) aller faire griller des merguez dans une manif. C'est aussi avoir la possibilité d'un contre-pouvoir envers des employeurs abusifs.
    Dans mon cas personnel, ça m'a permis d'avoir les ressources et soutiens pour contrer les manœuvres de mon employeur qui visaient à me mettre en faute pour me licencier comme des centaines d'autres pendant le Covid.

    Si vous êtes adeptes de podcasts (et même si vous ne l'êtes pas), n'hésitez pas à prendre les 41 mn nécessaires pour écouter l'épisode "Pourquoi n'êtes-vous pas syndiqué·e ?" du très bon "Travail (en cours)", qui rappelle les fondements du syndicalisme et explique en quoi la baisse du syndicalisme ces dernières décennies a justement permis aux employeurs d'avoir une autoroute pour imposer leurs manières, au détriment des salariés.
    Après cette écoute, ma compagne s'est syndiquée.



    Maintenant, à mon tour de faire une petite mise à jour de ma situation.

    En poste depuis 3 ans dans une entreprise de conseil réputée connue, j'étais en veille active à force de me faire prendre pour un couillon : "résultats historiques" de la boîte chaque année, 0 intéressement, 0 participation, aucune augmentation en 3 ans, -3,5 % de salaire suite à une mutation (à ma demande) en province (une perte certes raisonnable mais qui se cumule aux non-augmentations).

    En février, je vois une offre intéressante sur l'APEC provenant d'un cabinet de conseil.
    Je l'enregistre sans postuler, me disant que je le ferai lorsque j'aurai plus de temps.
    3 jours plus tard, peut-être grâce aux magies de l'algorithme, un appel de ce recruteur (en l'occurrence le "Directeur des Opérations") qui a vu mon CV.
    On en vient rapidement à constater que ça ne va pas le faire car leur besoin est immédiat (spoiler : comme souvent, ce ne sera pas le cas) mais on discute tout de même pendant 15 mn sur ce que j'ai fait, comment j'ai fonctionné chez les clients, etc.

    Je propose qu'on reste en contact et qu'on rediscute des fois que... Il accepte, et environ 2 semaines plus tard, mon interlocuteur initial me propose de rencontrer le "Directeur Général".

    Note : je mets les intitulés de poste entre guillemets car, s'agissant d'une petite société (~25 personnes en France dont une dizaine de sous-traitants), ils disent eux-mêmes que les titres ronflants sont là pour contextualiser pour l'externe mais n'ont pas réellement de valeur hiérarchique.

    Et c'est là que ça a commencé à m'intéresser grandement.
    L'échange avec le DG était finalement plus une discussion à bâtons rompus qu'un réel entretien de recrutement, pendant environ 1 h 30. Présentation de mes expériences, de ma manière de voir les choses, etc. Mais le tout de manière très agréable et respectueuse, mais pas fausse comme ça peut parfois l'être avec certains recruteurs.
    C'est en réalité l'entité "naissante" (depuis quelques années tout de même) d'un cabinet de conseil allemand (700 personnes, ce qui, m'ont-ils dit, est peut pour la France mais beaucoup pour l'Allemagne) qui veut s'étendre en France.

    Ce qui m'a notamment plu est la considération qu'ils ont visiblement pour les employés : alors que chez mon employeur actuel, les consultants sont en premier lieu des postes de charge à rentabiliser quoi qu'il en coûte, chez eux ce sont des ressources à valoriser et entretenir. C'est par exemple pour cela qu'ils ont pour politique de payer 10-15% au-dessus du marché pour s'assurer de ne pas perdre des salariés qui iraient voir ailleurs pour simplement gagner +2k € annuels bruts.

    Conséquence probable de cela, ils ont (de leur dires) un turnover très faible, avec des consultants présents depuis une dizaine d'années, soit le début de l'implantation.

    L'autre élément qui m'a plu est leur manière de valoriser les profils : alors que jusqu'à présent, j'ai été placé en autonome chez des clients alors que j'aurais voulu gagner en compétence en faisant partie d'équipes, eux ont pour fonctionnement de mettre les intervenants d'une mission avec un "dos argenté" qui va établir les grandes lignes, partager son expérience avec les consultants qui ensuite appliqueront. En gros, une manière qui me semble intelligente de faire évoluer les personnes.
    Enfin, ils se positionnent sur des prestations qui ne sont pas au niveau des très gros cabinets (McKinsey, Deloitte, etc.) mais au-dessus de ce que font essentiellement les ESN française. Et je dois dire que sortir un peu de la simple assistance technique me plaît aussi.

    Autre avantage : ils sont en objectif de forte croissance (de ~25 salariés ils veulent être une centaine dans 4/5 ans).
    Qui dit croissance dit que ceux qui arrivent maintenant pourront être les cadres supérieurs de la future entité, ce qui m'a été dit très explicitement.

    Quelques jours plus tard, visio avec le responsable du métier (localisé en Allemagne). Entretien pendant 1 heure, très positif de ce qu'il me dit, ce qui confirmé quelques jours plus tard par le retour que je reçois du DG France.

    Une quinzaine de jours plus tard, ils me proposent de repasser les voir pour rencontrer le partner (Allemand) responsable du secteur que je vais rejoindre. Là encore, discussion très simple, intelligente et avec de bons ressentis mutuels.


    Se posait ensuite la question des contraintes. Au vu de leur présence encore embryonnaire en France, ils prennent les contrats sans considération du lieu. Et si pas de mission en France, je peux être envoyé à l'étranger mais leur politique est "tu es chez toi tous les week-ends". Mieux, dans la mesure du possible, ils font même en sorte de faire revenir les consultants le jeudi soir voire le mercredi. Dans tous les cas, ils sont très réceptifs au télétravail ce qui est un avantage pour les consultants comme pour les clients (moins de frais à répercuter). Les déplacements se font surtout sur les débuts de mission puis après, le télétravail est favorisé. Quoi qu'il en soit, leur mot d'ordre est "On paye bien mais c'est aussi pour qu'en contrepartie on puisse compter sur toi pour les déplacements".

    J'ai quand même hésité sur ce point, arguant qu'avec un enfant de 2 ans à la maison, c'est lourd à gérer pour ma compagne et je ne veux pas que ça lui/nous pèse trop de manière irrémédiable. J'évoque donc que ça peut engendrer des frais de garde supplémentaires (jeune fille au pair par exemple) que je compte avoir en compensation et me positionne sur une rémunération ambiti
    La discussion est un peu plus difficile sur ce point même s'ils comprennent les contraintes, tout en m'expliquant (et je le comprends) qu'ils ne me connaissent pas précisément dans le boulot et que, surtout, je ne suis pas encore opérationnel à leur niveau de positionnement même s'ils sont confiants dans le fait que pourrai rapidement l'atteindre.

    Au final, je fais un bon +25 % à l'embauche, sachant qu'en plus de cet aspect purement pécunier, je suis assez optimiste sur les autres évolutions possibles au vu de leurs politiques, objectifs et fonctionnements. Par ailleurs, ils m'ont proposé de mettre par écrit dans le contrat d'embauche que lors de mon premier entretien annuel, je passerai au niveau de rémunération que je demandais en premier lieu, me faisant donc faire dans un an un +50 % par rapport à mon salaire actuel.

    Alors certes, il y a des petites alertes, comme le fait que lors des déplacements ils payent hôtel + transport mais les repas sont un forfait journalier, ou encore que lors du tout premier entretien, le DO a évoqué que "on pourrait prendre le risque de vous prendre mais si on n'a pas le contrat, rompre la période d'essai" ce qui aurait été illégal.


    Mais dans l'ensemble, le ressenti est bon, les perspectives très séduisantes tout comme le fait de pouvoir enfin m'éloigner de la mentalité toxique et connue de mon ESN actuelle.

    À ce sujet, j'ai pris une petite revanche : ma manager était partie pour me prolonger sur ma mission actuelle sans m'en avoir parlé alors que j'en ai ma claque. Manque de chance, ma lettre démission est arrivée dans la foulée. Alors quand elle m'a dit être surprise de ne pas avoir été prévenue, je lui ai gentiment indiqué que vu la manière dont la communication était faite à mon égard sur de très nombreux plans, je pensais que c'était la norme de mettre les gens devant le fait accompli.
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  6. #10296
    Citation Envoyé par Ithilsul Voir le message
    Alors certes, il y a des petites alertes, comme le fait que lors des déplacements ils payent hôtel + transport mais les repas sont un forfait journalier
    Nan ça c'est normal, la plupart des grosses boites fonctionnent comme ça. En vrai c'est un avantage pour le salarié, car généralement tu ne dépenses pas tout donc tu empoche la différence et ça te fait moins d'administratif (pas besoin de ramener toutes les factures et les notes de frais sont bien plus simples à remplir).

  7. #10297
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Nan ça c'est normal, la plupart des grosses boites fonctionnent comme ça. En vrai c'est un avantage pour le salarié, car généralement tu ne dépenses pas tout donc tu empoche la différence et ça te fait moins d'administratif (pas besoin de ramener toutes les factures et les notes de frais sont bien plus simples à remplir).
    Exact, en soit le coût du forfait c'est pas forcément négatif pour le salarié. Parce que ça peut permettre de faire de la "gratte" si tu dépenses moins que le forfait et tu empoches la différences (nette d'impôts et de charges).

    Ca peut être une façon assez maline de donner une pseudo prime d'éloignement pour faire passer la pilule des petits déplacements.

  8. #10298
    Vos précisions sont correctes.
    Cependant le risque pour les entreprises (et, je crois, pour le salarié par ricochet) est que ça soit requalifié en avantage en nature, soumis à une fiscalité différente entraînant des rattrapages et pénalités ; j'ai ouï dire que c'était déjà arrivé.
    Et, surtout (avantage théorique pour le salarié), l'entreprise ne peut se prévaloir de payer les frais professionnels qui dépasseraient ce montant forfaitaire, ceux-ci ne pouvant rester à la charge du salarié. Or, étonnamment, les entreprises aiment bien "oublier" cette partie.

    Ça va d'ailleurs faire couiner mon futur ex-employeur quand je vais refuser de signer le solde de tout compte pour cette raison (alors que je suis aux frais réels).
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  9. #10299
    Citation Envoyé par Ithilsul Voir le message
    Et, surtout (avantage théorique pour le salarié), l'entreprise ne peut se prévaloir de payer les frais professionnels qui dépasseraient ce montant forfaitaire, ceux-ci ne pouvant rester à la charge du salarié. Or, étonnamment, les entreprises aiment bien "oublier" cette partie.
    Pas toujours, j'ai eu un employeur qui faisait ça ouvertement: Si vous dépensez moins que le forfait la différence est pour vous, petite prime pour vos efforts, si vous vous lâchez au resto et que vous dépensez plus on vous rembourse la facture, petite compensation gastronomique pour vos efforts.

    On a fait de ces gueuletons sur la carte de la boîte

  10. #10300
    Citation Envoyé par Ithilsul Voir le message
    Vos précisions sont correctes.
    Cependant le risque pour les entreprises (et, je crois, pour le salarié par ricochet) est que ça soit requalifié en avantage en nature, soumis à une fiscalité différente entraînant des rattrapages et pénalités ; j'ai ouï dire que c'était déjà arrivé.
    Oui le barème doit rester cohérents avec les tarifs exercés. Tu ne pourras pas justifier auprès de l'URSSAF un barème à 300€ / jour pour Paris par exemple.

    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Pas toujours, j'ai eu un employeur qui faisait ça ouvertement: Si vous dépensez moins que le forfait la différence est pour vous, petite prime pour vos efforts, si vous vous lâchez au resto et que vous dépensez plus on vous rembourse la facture, petite compensation gastronomique pour vos efforts.

    On a fait de ces gueuletons sur la carte de la boîte
    C'est un moyen intelligent et peu couteux de faire passer la pillule des déplacements pro surtout sur des populations qui bougent pas mal. Les déplacements quand t'a 25 ans, pas d'enfant et un mini appart c'est sympa, quand t'a 40 ans et des enfants c'est plus compliqué à gérer.

  11. #10301

  12. #10302
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Je remet le lien mais si l'envie t'en prend : https://www.enseignementsup-recherch...r-l-etat-46165 et ça règle simultanément les complexes de supériorité des jeunes trouduc' et les fantaisies des RH.
    Ouais merci, ca me taraude depuis un moment mais niveau planning ca va être chaud a caler. Je me dis a chaque fois que je vais caler ca entre 2 projets, mais le temps (la flemme...) me rattrape.

  13. #10303
    Citation Envoyé par Ithilsul Voir le message
    Je reviens un peu sur les discussions de ces dernières pages, notamment sur la légalité de certaines pratiques.
    Un conseil simple : syndiquez-vous.
    Syndiquez-vous, syndiquez-vous qui disaient. Bah ça dépend des boites et des syndicats

    Expérience chez Atos Worldline (service MTS, connu en interne pour être très mal géré). Après 2 ans, dont 1 très bien (bon ressenti de mon côté, et bonnes évaluations des n+1 +2 etc, enfin bref la période où tout va bien tout le monde il est gentil) et une seconde année franchement cacastrophique (réorg du plateau par le nouveau directeur qui se targe de venir de MacDo, nouveau chef détestable, nouveau manager totalement absent et ne faisant pas son taff, et moi qui me plaint de trucs pas beaux, comme mon stagiaire qui n'a pas droit à un sujet de stage), ce qui m'a conduit à faire des crises de nerf puis poser amicalement ma dem (3 mois de prévis). A 1 mois du départ, on est fin décembre, et on m'annonce que ma prime de fin d'année est de zéro. La tête à toto. Alors que bon, j'ai bossé comme tout le monde.
    Je vais voir le représentant syndical pour qu'il m'explique, car :
    - je n'ai jamais vu mon manager les 12 derniers mois, aucune éval. Juste l'entretien là fin décembre où il m'annonce la bonne nouvelle
    - le manager a dit que je n'ai pas fait mon taff. A la limite pourquoi pas, mais 1/ il est incapable de dire pourquoi (toute juste un "bug" dont je ne suis même pas responsable, et ça n'a pas dépassé la préprod) 2/ il avait 1 an pour m'alerter d'éventuels soucis. On attend pas un an pour dire "au fait tu fais l'la merde, copaing"
    - les salariés sont sensés avoir une prime minimale. Même les pires employés ont qqchose
    - mon départ ne change rien au fait que j'ai bossé l'année, et la prime récompense ladite année. Sur mon contrat y'avait même marqué 40k€ (dans ces eaux là, ça date de ~2018) + 5k de primes.

    Le représentant me valide que j'aurais du avoir une prime, même minimale. Mais bon, il ne peut rien faire. Il a terminé l'entretien en me demandant s'il pouvait partager mon témoignage. Vu la tête des newsletters et des papiers officiels que le syndic adresse à la direction, mon histoire restera au fond d'un tiroir.
    Merci syndicat chez Worldline.
    Je me suis barré en me faisant une raison, et ayant trouvé un bien meilleur taff juste après, je ne me suis pas pris la tête avec une éventuelle poursuite aux prud'hommes. Je laisse ce misérable service (y'a de bons et de mauvais services dans toute grosse structure) loin derrière moi.

    J'aurais peut être du me syndiquer chez FO ? (vraie question, je n'y connais rien aux syndicats)
    Dernière modification par gros_bidule ; 24/05/2022 à 08h56.

  14. #10304
    L'un des deux syndicats majoritaires chez Worldline, c'était la CFDT il me semble bien, si c'est eux que tu es allé voir, c'est pas très étonnant qu'ils fassent rien. De mémoire l'autre c'était FO cadres, ça aurait peut être plus bouger.
    Après il suffit que le mec élu soit juste là pour gratter des heures de délégation sans se faire chier, et il peut ne pas avoir envie de trop se bouger.
    ༼ つ ◕_◕ ༽つ GIFF GAMBLER ༼ つ ◕_◕ ༽つ

  15. #10305
    ShotMaster a très bien résumé la situation.
    Certains syndicats "réformistes" ont tendance à ne pas trop aller à l'encontre de la direction.
    D'autres sont bien plus combatifs, voire hargneux, dans le bon sens du terme.

    Ainsi, je ne dirai pas que les exemples de Shot sont de mauvais exemples.
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  16. #10306
    Et surtout, ce n'est pas parce qu'on a une expérience isolée qu'il faut abandonner l'idée de se syndiquer.
    Les meilleures conditions de travail jamais, je les ai eues dans une boite privée avec un taux de syndiqués de 41%.

  17. #10307
    Citation Envoyé par Ithilsul Voir le message
    ShotMaster a très bien résumé la situation.
    Certains syndicats "réformistes" ont tendance à ne pas trop aller à l'encontre de la direction.
    D'autres sont bien plus combatifs, voire hargneux, dans le bon sens du terme.

    Ainsi, je ne dirai pas que les exemples de Shot sont de mauvais exemples.
    Alors oui et non. Les syndicats réformistes sont souvent vus comme des syndicats avec lequel la Direction peut travailler, donc c'est du donnant - donnant, la Direction peut être plus encline à aider un dossier transmis par un syndicat réformiste. A l'inverse, un dossier remonté par un syndicat vraiment hostile, souvent la Direction n'a aucune envie de l'aider (pour ne pas faire "grandir" le syndicat hostile).

    Le truc de gros_bidule à mon avis (outre le risque d'un élu qui fait mal son boulot) c'est que les syndicats font souvent service assez minimum pour aider des salariés sur le départ : "le retour sur investissement" n'est pas terrible puisque tu ne seras plus là dans quelques semaines et donc tu ne prendras ni carte d'adhésion, ni ne votera pour eux aux élections.
    Evidemment tu as des exceptions, notamment pour les sympathisants de longue date.

  18. #10308
    Après, vous avez pu avoir pleins de mauvaises expériences avec les syndicats, et cracher dans la soupe, mais je suis pas persuadé que c'est le grand patronat qui a abrogé le travail des enfants, et la mise en place des 5 semaines de congés payés ^^

  19. #10309
    La question de la prime annuelle, c'est toujours un casse-tête en cas de départ. Pour l'entreprise aussi soit dit en passant. Et autant je trouve normal qu'un syndicat s'implique dans la question en cas de licenciement notamment collectif, autant en cas de démission, désolé, je pense que ce n'est pas leur rôle. Perdre la prime fait partie du calcul à faire quand tu démissionnes.

  20. #10310
    Citation Envoyé par Sigps220 Voir le message
    Le truc de gros_bidule à mon avis (outre le risque d'un élu qui fait mal son boulot) c'est que les syndicats font souvent service assez minimum pour aider des salariés sur le départ : "le retour sur investissement" n'est pas terrible puisque tu ne seras plus là dans quelques semaines et donc tu ne prendras ni carte d'adhésion, ni ne votera pour eux aux élections.
    Encore une fois, je doute qu'il y ait des généralités.
    C'est sûr que c'est plus logique de se syndiquer en arrivant, et de demander l'aide des syndicats après, que d'attendre d'avoir un problème et d'être en fin de contrat pour les solliciter, mais ça ne les a pas empêché de m'aider (et ils m'ont dit de ne pas me syndiquer pour ne pas empirer ma situation )

  21. #10311
    Citation Envoyé par Zapp le Grand Voir le message
    Après, vous avez pu avoir pleins de mauvaises expériences avec les syndicats, et cracher dans la soupe, mais je suis pas persuadé que c'est le grand patronat qui a abrogé le travail des enfants, et la mise en place des 5 semaines de congés payés ^^
    Euh .... comment dire, l'histoire des avancées sociales est assez compliquée et les syndicats ne sont pas les seuls à l'origine.

    Pour le travail des enfants c'est principalement l'Etat qui mène la danse. C'est essentiellement motivé par le souhait d'éviter des accidents du travail : beaucoup de doigts d'enfant coupé notamment dans les manufactures textiles, or l'Etat a besoins que ses futurs appelés soient en bon état pour faire leur service (on ne peut pas tirer au fusil avec un doigt en moins). Le tout dans un contexte de mécanisation croissante qui rend moins crucial le travail des enfants. Diminution du travail des enfants et développement de l'instruction sont extrêmement liés.

    Les congés payés arrivent en premier chez les constructeurs automobiles qui ont besoins d'arrêter leur lignes plusieurs jours d'affilés pour y réaliser des travaux de maintenance. Dans un contexte de pénurie de main d'œuvre formée, les constructeurs préfèrent payer les salariés à ne rien faire plutôt que de prendre le risque qu'ils trouvent un boulot ailleurs. Ce sont les premiers congés payés, même si effectivement ce sont principalement les luttes sociales qui ont ensuite étendues ces avancées à d'autres secteurs.

    Idem pour la sécurité sociale qui existait avant dans les grandes entreprises.

    Si on veut généraliser à très gros traits, les syndicats ont principalement permis d'étendre des avantages développés dans certaines entreprises, à la pointe le plus souvent et qui avait des politiques avantageuses pour fidéliser leur main d'œuvre, à l'ensemble des branches et des entreprises. Si on généralise également, les syndicats ont un rôle majeur dans la diminution du temps de travail.

    Après le syndicalisme français est très spécifique et très différent des syndicats qui peuvent exister à l'étranger comme en Allemagne ou dans les pays scandinaves. Ses origines sont plutôt révolutionnaires, contestataires et pas du tout dans une logique de service : mon adhésion au syndicat me donne droit à une caisse de retraite (comme cela existe en scandinavie).

  22. #10312
    Citation Envoyé par Sigps220 Voir le message
    mon adhésion au syndicat me donne droit à une caisse de retraite (comme cela existe en scandinavie).
    Ici c'est les caisses de chômage plutôt que la retraite (généralement avec une cotisation moins élevée par rapport à des non-affiliés).

  23. #10313
    Citation Envoyé par hixe33 Voir le message
    Ici c'est les caisses de chômage plutôt que la retraite (généralement avec une cotisation moins élevée par rapport à des non-affiliés).
    Yep, mon mauvais c'est plutôt les caisses chômage que retraite. La retraite c'est plutôt aux US mais le système est plus complexe encore.

  24. #10314
    Citation Envoyé par Sigps220 Voir le message
    La retraite c'est plutôt aux US mais le système est plus complexe encore.
    Ils ont un système proche du suisse:
    - Une partie versée par l'Etat ("social security" aux USA)
    - Une partie par capitalisation dans un fond géré par l'entreprise
    - Une partie par capitalisation individuelle

    En France ce n'est pas trivial non plus:
    - Retraite sécu
    - Retraite complémentaire (AGIRC-ARRCO)
    - Surcomplémentaire d'entreprise (capitalisation)
    - Surcomplémentaire individuelle (capitalisation)

  25. #10315
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Ils ont un système proche du suisse:
    - Une partie versée par l'Etat ("social security" aux USA)
    - Une partie par capitalisation dans un fond géré par l'entreprise
    - Une partie par capitalisation individuelle

    En France ce n'est pas trivial non plus:
    - Retraite sécu
    - Retraite complémentaire (AGIRC-ARRCO)
    - Surcomplémentaire d'entreprise (capitalisation)
    - Surcomplémentaire individuelle (capitalisation)
    C'est plus la partie géré par l'entreprise qui est complexe car souvent lié à l'arrivé d'un syndicat dans l'entreprise. Or l'arrive d'un syndicat dans une entreprise US c'est très éloigné de ce qu'on peut connaître en Europe (et surtout en France). En France, il "suffit" d'un courrier d'un syndicat pour qu'un salarié soit désigné représentant du syndicat dans l'entreprise. L'entreprise ne peut pas contester cette décision (sauf exception extrêmement rare).

  26. #10316
    La grosse différence avec le système suisse (et d'autres) c'est que le "fonds de pension" US pouvait être l'entreprise elle-même et même investir dans l'entreprise elle-même alors qu'en Suisse, c'est une institution juridiquement et financièrement séparée de l'entreprise (et aussi des banques ou des assurances).
    Mais les entreprises US qui n'ont pas ce modèle ne le mettent pas en place, et celles qui l'ont font ce qu'elles peuvent pour en sortir même si c'est parfois très difficile...

    Sigps: joli résumé. Juste un bémol, la diminution du temps de travail: là aussi, les entreprises automobiles avaient été en pointe à ce sujet. Le rôle des syndicats a été le même que ce que tu évoques par ailleurs: généraliser aux autres ce que certaines entreprises en pointe faisaient.

    Concernant la spécificité française comparé à la situation allemande: il faut tout de même pointer une différence importante. Les syndicats allemands ont un pouvoir réel (ce qui a des avantages et des inconvénients), bien plus que les français, ça permet de bloquer des choses sans faire grève alors qu'en France, la grève est un peu la seule solution de recours quand la consultation ne fonctoinne pas. Ca n'enlève aux spécificités culturelles des syndicats français, leurs origines révolutionnaires et plus généralement une vision des rapports sociaux assez différente en France, mais il y a aussi des différences institutionnelles...

  27. #10317
    Citation Envoyé par ylyad Voir le message
    Concernant la spécificité française comparé à la situation allemande: il faut tout de même pointer une différence importante. Les syndicats allemands ont un pouvoir réel (ce qui a des avantages et des inconvénients), bien plus que les français, ça permet de bloquer des choses sans faire grève alors qu'en France, la grève est un peu la seule solution de recours quand la consultation ne fonctoinne pas. Ca n'enlève aux spécificités culturelles des syndicats français, leurs origines révolutionnaires et plus généralement une vision des rapports sociaux assez différente en France, mais il y a aussi des différences institutionnelles...
    La cogestion à l'Allemande amène beaucoup plus de responsabilité pour un syndicat que ce qui existe en France, du coup, le profil des syndicalistes allemands est assez différents du modèle français et ont plus proche d'un croisement entre un cadre (voire cadre sup pour un CSE de grosse boite) et un politique.

    Même si la situation a évolué récemment en France : le fait que pour être valide un accord doit être signé par des syndicats qui représente 50% des voix aux dernières élections impliquent que les syndicats s'impliquent. Avant, un syndicat pouvait facilement dire : On aurait pu faire mieux, je ne suis pas content (même si sur le fond ils étaient globalement favorables à l'accord) puisque l'accord s'appliquait dès lors qu'un syndicat signait. Ca permettait à des syndicats majoritaires de ne jamais se mouiller. Maintenant être un syndicat majoritaire c'est une vraie responsabilité.

    Et la cogestion à l'Allemande c'est pas la panacée non plus, tu as quand même des histoires avec l'équivalent du CSE qui devient une armée d'apparatchik corrompus.

  28. #10318
    Citation Envoyé par Sigps220 Voir le message
    La cogestion à l'Allemande amène beaucoup plus de responsabilité pour un syndicat que ce qui existe en France, du coup, le profil des syndicalistes allemands est assez différents du modèle français et ont plus proche d'un croisement entre un cadre (voire cadre sup pour un CSE de grosse boite) et un politique.

    Même si la situation a évolué récemment en France : le fait que pour être valide un accord doit être signé par des syndicats qui représente 50% des voix aux dernières élections impliquent que les syndicats s'impliquent. Avant, un syndicat pouvait facilement dire : On aurait pu faire mieux, je ne suis pas content (même si sur le fond ils étaient globalement favorables à l'accord) puisque l'accord s'appliquait dès lors qu'un syndicat signait. Ca permettait à des syndicats majoritaires de ne jamais se mouiller. Maintenant être un syndicat majoritaire c'est une vraie responsabilité.
    Oui, il y a aussi un effet "l'oeuf et la poule"
    Et la cogestion à l'Allemande c'est pas la panacée non plus, tu as quand même des histoires avec l'équivalent du CSE qui devient une armée d'apparatchik corrompus.
    Oui, mais toute institution a ses dérives, même (surtout? ) si les intentions à sa mise en place étaient des plus pures.

  29. #10319
    Citation Envoyé par ylyad Voir le message
    La question de la prime annuelle, c'est toujours un casse-tête en cas de départ. Pour l'entreprise aussi soit dit en passant. Et autant je trouve normal qu'un syndicat s'implique dans la question en cas de licenciement notamment collectif, autant en cas de démission, désolé, je pense que ce n'est pas leur rôle. Perdre la prime fait partie du calcul à faire quand tu démissionnes.
    Clairement c'est à calculer avant d'envoyer sa lettre.

    De la part d'un mec qui a démissionné juste après sa prime et l'augmentation qui allait avec. -> sinon j'aurais rien eu. Par contre, clairement j'ai mangé de la soupe à la grimace pendant le préavis en mode tu nous l'as fait à l'envers.
    Citation Envoyé par Kazemaho Voir le message
    Ma cherie arrete pas de raler qu'elle en veut une plus grosse, plus moderne, plus plus plus et moi j'y comprends rien.

  30. #10320
    Citation Envoyé par ook4mi Voir le message
    Par contre, clairement j'ai mangé de la soupe à la grimace pendant le préavis en mode tu nous l'as fait à l'envers.
    Pas. de. pitié.

    Citation Envoyé par La Chouette Voir le message
    cette émotion quand ça fait trois jours que t'as pas bu, que t'es sur le point de mourir déshydraté et que tu trouves une dizaine de blaireaux

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