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  1. #31
    Citation Envoyé par Rocca Voir le message
    Du coup, je vais devoir l'acheter >> bravo
    Mais alors tout le plaisir est pour moi ;-)

  2. #32
    Un petit retour sur l'encadré du commentaire anonyme dans le dossier sur l'addiction.

    Beaucoup d'approximation et de raccourcis douteux dans ce commentaire. Le publier parce qu'il va dans le sens de l'idée que le dossier cherche à défendre ça fait du tort a l'ensemble du dossier qui semble plus sérieux.

    Premièrement consommation de cocaïne et jouer à wow ne sont pas mutuellement exclusif, je connais un wow-maniac qui combinait très bien les deux. Lui si on lui donne un demi gramme de dreuh il dit "cool ça va me motiver pour mon raid de guilde" et pas "tiens je te donne mon compte wow contre une trace de plus". Pour que le joueur compulsif de wow abandonne wow pour la cocaïne il faudrait que la coke vienne mieux combler le vide dans sa vie que wow ne le fait, mais quand c'est le cas c'est souvent un profil de personne bien différent de celui du joueur de wow, autrement pourquoi choisir un des deux quand on peut avoir les deux en même temps ?
    Avec une substance qui rendrait incapable de jouer à wow, comme la kétamine à dose k-hole ou le lsd à dose psychédélique, là le joueur de wow devrait faire un choix entre les deux.

    Deuxièmement, répéter l'idée reçue que certaines substances sont terriblement addicitives et destructrices ça relève de la politique et de la guerre anti-drogue mais pas du journalisme ou de la science. Si on prends le cas de la substance que tout le monde sait être terriblement addictive et destructrice: la meuh (l'héroïne pour les non-drogués), et bien cette idée provient d'une expérience de laboratoire sur les rats où ces petit animaux isolés dans des cages ayant accès à une commande leur pemettant de s'injecter une dose de drogue en appuyant sur un bouton délaissaient toilette, mangeage et le reste pour s'envoyer des doses à répétitions jusqu'à la mort. Seulement voila, ces rats étaient dans des conditions de vies misérables vivant en cage et privés de contact alors que le rat est un animal très social.
    Quand la même expérience est refaite dans des conditions de vies plaisantes pour les rats avec de l'espace, des intéractions sociales et nourriture à volonté, serez vous surpris d'apprendre que dans ces conditions les rats délaissaient la morphine à leur disposition et quand rendus accros à la morphine on leur laisse le choix entre de l'eau et de la morphine, ils choisissent d'affronter les symptômes du manque au contraire des rats en cage.

    Cette étude connue sous le nom de rat park s'est arrétée en 1982 quand son financement a été stoppé. Elle est loin d'être suffisante pour tirer des conclusions et extrapoler qu'être heureux et avoir une vie bien remplie n'incite pas à se droguer et que se sentir en cage, malheureux, seul ou isolé favorise l'addiction. Mais elle montre bien que ce qu'on croit du caractère addictif et destructeur des drogues n'est pas aussi bien établi qu'on le pense.

    Et contrairement à ce que conclut le commentaire anonyme, mettre en parallèle jeu vidéo compulsif et consommation de drogues fait du sens si on prends de s'intéresser un peu au sujet. Si les effets et les moyens ne sont évidemment pas les mêmes, il est intéréssant de chercher si il n'y a pas des éléments communs dans ce qui motive ce type de comportement.

    J'aurais préféré voir dans le dossier un encadré sur les mécanismes de l'addiction, lle circuit de récompense et son rôle dans le cerveau et comment il est exploté dans les jeux vidéos plutôt qu'un ramassis d'ignorance d'un ancien drogué qui pense savoir de quoi il parle parce qu'il a vu l'ours.

    Pour un peu plus de détails sur le rat park:
    http://www.stuartmcmillen.com/comics_en/rat-park/
    http://boingboing.net/2013/09/16/bru...at-park-a.html

  3. #33
    Post intéressant et instructif (je ne connaissais pas le Rat Park), merci.

    -.-.-– nAKAZZ, depuis 2024

  4. #34
    Citation Envoyé par kawin Voir le message
    Premièrement consommation de cocaïne et jouer à wow ne sont pas mutuellement exclusif, je connais un wow-maniac qui combinait très bien les deux. Lui si on lui donne un demi gramme de dreuh il dit "cool ça va me motiver pour mon raid de guilde" et pas "tiens je te donne mon compte wow contre une trace de plus". Pour que le joueur compulsif de wow abandonne wow pour la cocaïne il faudrait que la coke vienne mieux combler le vide dans sa vie que wow ne le fait, mais quand c'est le cas c'est souvent un profil de personne bien différent de celui du joueur de wow, autrement pourquoi choisir un des deux quand on peut avoir les deux en même temps ?
    Je ne dis pas que tu as tort, et seule la rédac' pourrait te répondre concrètement, mais, pour moi, ce message était plutôt là pour dénoncer justement ceux qui mélangent et confondent ces 2 addictions (si c'en est une de jouer à wow... personnellement je trouve que ça relève plus de la connerie ).

    Juste pour souligner que non, c'est pas pareil, qu'il y a une différence de gravité. Enfin je l'ai pris comme ça.

  5. #35
    @cacao: de rien. c'est à ma connaissance une des rares expérience qui est venu remettre en cause les études sur les drogues des années 50-60 qui nous été bourrée dans le crâne par la war on drugs des iouèsses.

    Par sa nature c'est une expérience qu'on peut rapprocher de celles qui ont montré que les animaux sont intelligents et que c'est nos tests pour évaluer leur intelligence qui était mal pensés, ou de celle de heinrich[1] en ce sens qu'elle montre qu'avec un recadrage différent on obtient des résultats différents qui contredisent les conclusions tirées précédemment qu'on considére acquises.

    Si ça t'intéresse la BBC a publié un article[2] fin 2013 sur le rat park, et si tu es allergique à la bbc tu peux le lire sur le site de l'auteur[3].

    Et y'a ce bouquin aussi "drugs without the hot air"[4] écrit par David Nutt le top scientifique britiche qui s'est fait ejecter de son poste auprès du gouvernement pour avoir osé dire que la classification légale des drogues devrait se faire en fonction des dégats qu'elles causent.

    [1]: attention lecture intéréssante chronophage car pleine de mots (en anglais): http://www.psmag.com/magazines/magaz...onomics-53135/
    [2]: http://www.bbc.com/future/story/2013...-complex-truth
    [3]:http://mindhacks.com/2013/09/13/drug...complex-truth/
    [4]: http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/1906860165/

    @yog-sothoth> "C'est pas si grave parce que y'a pire" n'a jamais été une bonne réponse et ne sert qu'a détourner l'attention. La question de la gravité revient à vouloir tirer une ligne pour séparer addiction dure qui ruine des vies et addiction molle qui te fait juste passer ta vie à perdre ton temps. Mais si on se lance dans ce genre de distinction on se contraint à ne voir qu'une partie de l'ensemble.

    N'oublions pas qu'on ne parle que de cas extrême de joueurs de jeu vidéo, si tu prends l'exemple des coréens qui ont développé une tendance à jouer en continu jusqu'à en mourir, qu'est ce qui peut bien les amener à se comporter comme un rat de cage qui s'injecte de la drogue jusqu'à en mourir ?

    La distinction entre drogue et jeu vidéo est évidente puisque dans un cas il y a introduction d'une substance étrangère active qui entraine une réaction physique, tandis que dans l'autre ce sont les mécanismes du cerveau qui sont exploités. Les nouveaux modèles pour maximiser les profits générés par les écrans vont chercher dans les avancées des neuroscience pour exploiter au mieux ces mécanismes, et introduire des éléments influant sur le comportement. Ça s'appelle le neuromarketing il me semble et le principe c'est de hacker le cerveau des gens devant l'écran.

    Si tu as 1h30 à investir, cette vidéo résume le point de vue scientifique des effets de l'écran de télé et aborde le sujet du neuromarketing (il n'y a pas suffisamment d'études sur l'écran sous forme de jeux vidéos pour qu'il y a ait consensus scientifique): https://www.youtube.com/watch?v=NvMNf0Po1wY

    /edith
    Pour t'expliquer un peu ce qui ma dérangé dans ce commentaire anonyme, j'ai fait de la prévention et de la réduction des risques en milieu festif teknoïde, (ça consiste à informer sur les risques et comment les réduire, une activité punie par la loi en France car assimilée à de l'incitation à des pratiques illégales). Et quand je me rends compte que ce commentaire va toucher une certaine audience et y véhiculer les mêmes idées reçues et lieux communs qu'on s'efforce de combattre pour faire évoluer les mentalités c'est rageant. Surtout dans Canard PC qui sont un peu mes héros du journalistisme investigatoire. Ça fait un peu bizarre d'avoir un encadré d'opinion au milieu d'un dossier scientifico-journalistique bien ficelé.

    À part ça, si j'ai une critique convernant le dossier c'est qu'il ne couvre pas la partie hardware de l'addiction, j'aurais bien aime savoir quels mécanismes du cerveau tripote candy crush saga ou comment le hardware devient contaminé par l'addiction (hmmm dopamine!). Ça aurait été pas mal aussi de finir en rappelant qu'addictif ou pas, la pratique excessive de l'écran comporte des risques et comment les réduire.
    Dernière modification par kawin ; 29/03/2014 à 02h21.

  6. #36
    Numérama a publié aujourd'hui un article qui reprends une étude comparant la nocivité de l'exposition aux écrans entre jeux vidéos et télévision[1]. Comme presque toujours c'est rédigé avec des tournures de phrases comme "il n'est pas recommandé de rester vautré devant un écran toute la journée..." ou "l'étude ne dit absolument pas qu'il est sain de rester toute la journée devant l'ordinateur ou à jouer à la console. " qui minimisent l'impact de l'exposition prolongée et régulière aux écrans sur la santé comme il est d'usage de le faire dans les médias.

    Ceci mis à part c'est intéréssant d'avoir des élements scientifiques qui nous disent ce dont on se doutait déjà les jeux vidéos sont moins nocifs que la télévision parce qu'on y reste actif au lieu de se décérébrer en bouffant des chips au chocolat.

    [1]: http://www.numerama.com/magazine/289...que-la-tv.html

  7. #37
    La drogue, soit, mais des chips au chocolat ? Là je dis non. C'est inhumain.
    Writeups.org -- encyclopédie de personnages comics, jeux, films, etc. qui poutre dru.

  8. #38
    Citation Envoyé par kawin Voir le message
    j'aurais bien aime savoir quels mécanismes du cerveau tripote candy crush saga ou comment le hardware devient contaminé par l'addiction (hmmm dopamine!).
    Tu aimerais savoir quels sont les mécanismes physiologiques ou psycho-sociaux?
    Pour la 2e proposition je peux proposer une ébauche de réponse!

  9. #39
    Tout m'intéresse, hésite pas à partager ton ébauche.

    Je profite que je passe par là pour partager un document du site du parlement du Canada: "The Myth of Drug-Induced Addiction"[1] par bruce k alexander le chercheur du rat park du même auteur "Addiction: The View from Rat Park" [2]. (trouvé au détour de la lecture d'un article de cracked.com[3]).

    Et en bonus un article[4] du même bruce k alexander qui nous explique que le mot addiction a connu un glissement sémantique au 19eme siècle dans le cadre du mouvement anti-opium qui a restreint sa signification d'une manière qui est en décalage avec la réalité clinique. En clair aujourd'hui le mot addiction est lié à l'usage nocif de drogues qui produit des symptômes de manque ou de tolérance mais son sens traditionnel c'est plutôt "impliqué intensément dans une activité", et dans ce sens là qui n'a pas nécéssairement de connotation négative mais plutôt neutre ou positive, d'un coup l'addiction aux jeux vidéos n'est plus à démontrer.

    [1]: http://www.parl.gc.ca/content/sen/co...lexender-e.htm
    [2]: http://globalizationofaddiction.ca/a...-rat-park.html
    [3]: http://www.cracked.com/blog/6-insane...teach-as-fact/
    [4]: http://globalizationofaddiction.ca/a...ddictions.html

  10. #40
    J'ai retrouvé un article de 2001 paru sur gamasutra de joh hopson, un monsieur avec un doctorat en sciences comportementales et fonctionnement du cerveau humain qui était payé par microsoft pour faire du user research. Ça confirme que la tendance exploiter les mécanismes du cerveau humain dans les jeux vidéos ça date pas d'hier ( http://www.gamasutra.com/view/featur...ame_design.php ).

    Toujours gamasutra, et si ce n'est pas candy crouched saga, un article sur les mécanismes addictifs qu'on trouve dans bejeweled (dont candy crush est un clone). http://www.gamasutra.com/blogs/ErinH..._Bejeweled.php

    Ensuite j'ai cet article de serial ganker sur l'aspect online et mmo qui mets l'aspect addictif sur le devant de la scène pour des raisons économiques évidentes: http://serialganker.blogspot.fr/2008...addiction.html

    Un post de 2008 qui mentionne une étude sur wow qui mets en évidence l'activation des circuits du cerveau qui sont au centre de l'addiction aux substances psychotrope: http://www.world-science.net/exclusi...111_gaming.htm

    Jonathan Blow à qui on doit braid qui trouve que les mmo sont "unethical" car reposant sur l'exploitation des joueurs: http://www.smh.com.au/news/articles/...881577195.html

    Souvent citée, la skinner box ou "Operant conditioning chamber" qui date des années 1930 dans le cadre de l'étude des mécanismes du conditionnement: https://fr.wikipedia.org/wiki/Boîte_de_Skinner

  11. #41
    Bonsoir.

    J’ai découvert, au hasard d’une page, dans le numéro 293 qu’il était possible de commander une Encyclopédie du jeu vidéo made in Canard PC. Du peu que j’ai pu en voir, cela donne l’eau à la bouche et si c’est de la même qualité que le livre Strips de Couly, alors j’achète tout de suite.

    Cependant, j’aurais quelques questions, vu qu’à mon grand regret je n’ai plus trop le temps de passer régulièrement sur ce forum et que je n'ai rien trouvé malgré mes recherches :
    1. Est-ce que ce n’est pas un fake, une blague de la rédac, au demeurant bien fait ?
    2. Est-ce que ce n’est pas trop tard pour passer commande ?
    3. Est-ce que j’en prends trois ou quatre (j’hésite encore, c’est pour offrir) ?

    Je ne savais pas trop où poster ça, du coup je le fais sur le topic du numéro où j’ai découvert cette annonce. Par avance, merci de vos réponses.

  12. #42
    Citation Envoyé par Oncle_Bob Voir le message
    1. Est-ce que ce n’est pas un fake, une blague de la rédac, au demeurant bien fait ?
    Non.

    Citation Envoyé par Oncle_Bob Voir le message
    2. Est-ce que ce n’est pas trop tard pour passer commande ?
    Non.

    Citation Envoyé par Oncle_Bob Voir le message
    3. Est-ce que j’en prends trois ou quatre (j’hésite encore, c’est pour offrir) ?
    Quatre.

  13. #43
    Youhou, merci pour la réponse. C'est nickel, je vais passer commande alors, vous vendez du rêve.


    Citation Envoyé par L-F. Sébum Voir le message
    Quatre.
    Huhuhu, vendu pour quatre. Et cochon qui s'en dédit.



    Et tiens, en plus, un petit gif animé pour l'occasion : .

  14. #44
    D'un point de vue psychosocial, la récompense qui tombe facilement dans un jeu explique assez facilement de quelle manière on est tenté d'y revenir. Ou comment les développeurs "triturent" notre cerveau pour nous pousser à rester dans le jeu, ou du moins à payer.
    Aujourd'hui le terme "addictif" est un argument de vente! (exemple à 1:02 http://www.jeuxvideo.com/videos-edit...y-00035438.htm)
    Bien sûr les "récompenses" tombent plus difficilement dans un Dark Souls 2 que dans un Call of Duty, mais le type de récompense recherché dépend de la personnalité du joueur.

    En ce qui concerne les questions plus physiologiques, je peux te conseiller la toute récente intervention de Daniele Zullino, médecin chef du service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) à la radio Suisse Romande.
    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes...9-04-2014.html

  15. #45
    Merci founet, je vais aller voir ce que dit Daniele Zullino.

    Et au passage j'en profite pour recopier ici la réponse de Michel Desmurget, l'auteur du livre TV lobotomie, qui compile ce que la science des effets de l'exposition à l'écran de télévision, à la question «
    L'effet des jeux vidéos ne vous semble-t-il pas plus important que celui de la télé ? (sur les contre-performances scolaires donc sur l'attention, la cognition etc...)»

    Il m'a semblé difficile de traiter dans un même texte de la télé et des jeux vidéo. En effet, ces derniers ont été largement étudiés depuis plus de 10 ans et la recension de cette littérature demanderait à elle seule un ouvrage. Cela étant dit, les données scientifiques disponibles montrent clairement que les jeux vidéo ont des effets aussi négatifs que la télé (voir même plus négatifs) dans nombre de domaines dont l'attention, la réussite scolaire, l'obésité, l'agressivité, le sommeil, etc. Il est donc effectivement tout à fait nécessaire, j'en conviens, de prêter attention aussi aux jeux vidéos.

    Pourtant, on ne peut pas dire que les enfants/ados passent plus de temps devant les jeux vidéo (ou internet) que devant la télé. S'il n'existe pas en France, à ma connaissance, de données fiables, plusieurs études de grande ampleur ont été publiées aux Etats-Unis (pour la plus récente http://www.kff.org/entmedia/upload/8010.pdf). Dans ce pays, les 8-18 ans passent en moyenne chaque jour 1h15 à jouer aux jeux vidéo et 2h40 à regarder la télé. Si l'on substitue à la notion de télé celle de contenu audiovisuel regardé (sur Tv, ordinateur, téléphone portable ou autres) ce dernier chiffre monte à 4h30.

    Ce qui est intéressant ici c'est que se sont les individus qui regardent le plus la télé qui jouent aussi le plus aux jeux vidéo. En d'autres termes, ces différentes pratiques ne se compensent pas ; elles se cumulent (et parfois s'entrechoquent — multitasking —). Le temps d'écran est alors pris sur d'autres domaines dont les activités sportives, artistiques ou sociales, les devoirs, la lecture et le sommeil. Ce dernier champ est d'ailleurs particulièrement touché. Enfants et adolescents présentent une dette de sommeil croissante et alarmante dans nos pays dits développés, ce qui affecte aussi bien les fonctions cognitives (attention, apprentissage, mémorisation) que les paramètres sanitaires (immunité, obésité, dépression, etc.).

    Bien sûr les Etats-Unis ne sont pas la France. Les études sur la télé et l'usage d'internet montrent toutefois que les grandes tendances "numériques" sont similaires dans tous les pays développés. Il serait dès lors surprenant que le rapport d'usage entre télé et jeux vidéo soit totalement inversé chez les jeunes français par rapport aux jeunes américains, anglais ou allemands. Evidemment, ce ne sont là que des moyennes. Celles-ci masquent forcément l'existence de larges variabilités interindividuelles. On trouvera toujours dans la population certains ados/enfants qui passent plus de temps face aux jeux vidéo que devant la télé (et d'autres qui ne regardent que la télé sans jamais jouer à un jeu vidéo). Typiquement toutefois, les 8-18 ans passent (encore ?) plus de temps devant la télé que face aux jeux vidéos.
    MD (06/2011)
    http://www.sauv.net/desmurget.php

  16. #46
    Petit up, vu que je n'ai plus de nouvelles depuis fin avril.

    Le projet d'encyclopédie (frapadingue) du jeu vidéo est toujours en route ? Ou bien il a été reporté / abandonné ?

    Je veux y croiiiiire.


    Edit : Ok, j'ai vu les infos dans le topic "Les questions auxquelles on répondra si on veut". J'ai hâte, merci .
    Dernière modification par Oncle_Bob ; 23/06/2014 à 20h46.

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