Envoyé par Amantine Aurore Lucile Dupin
Parce que ça crédibilise le scénario de la soupe (primordiale) aux choux ?
Peut-on vivre sans émettre de gaz par son anus ?
Prochain débat du topic de l'actu ça.
A ma connaissance seules des observations seront faites, pas de mission robotisée dédiée. Elle a été repérée bien trop tard pour avoir le temps de mettre sur pied une sonde, et surtout pour la faire atteindre la vitesse requise par assistance gravitationnelle. Ca demande en général des années.
Double post mais bon.
http://www.wired.com/wiredscience/20...social12196314 Lien récupéré sur le topic de l'actu. Quasiment plus de plutonium 238, élément que la NASA utilise pour faire fonctionner des dizaines de sondes qui avaient pour mission d'explorer l'espace lointain (Voyager, Cassini etc). Donc ça pourrait mettre en pause l'exploration spatiale de ce côté là.
'Faut lire tout l'article...
La pénurie est envisagée à l'horizon 2020 compte tenu des stocks actuels (et de la capacité de production US quasi nulle depuis la fin de la guerre froide).
Un investissement de 10-20M$ annuels dans la production de P238 d'ici là permettrait d'assurer et même de développer l'exploration spatiale utilisant cette source d'énergie.
A mettre en rapport avec un budget global de la NASA de 17.7 milliards de $, dont 1.5 milliards pour l'exploration spatiale. Soit respectivement 0.01% et 0.1% du budget pour s'approvisionner en énergie...The DOE believes a relatively modest $10 to 20 million in funding each year through 2020 could yield an operation capable of making between 3.3 and 11 pounds of plutonium-238 annually — plenty to keep a steady stream of spacecraft in business.
Ça chouine juste pour récupérer une rallonge budgétaire.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
J'ai lu tout l'article.
Pourtant il disent le contraire là.
But there’s a problem: We’ve almost run out.
“We’ve got enough to last to the end of this decade. That’s it,”
Ils parlent du stock actuel et de la capacité de production actuelle.
C'est le paragraphe suivant.But it doesn’t have to be that way. The required materials, reactors, and infrastructure are all in place to create plutonium-238 (which, unlike plutonium-239, is practically impossible to use for a nuclear bomb). In fact, the U.S. government recently approved spending about $10 million a year to reconstitute production capabilities the nation shuttered almost two decades ago. In March, the DOE even produced a tiny amount of fresh plutonium inside a nuclear reactor in Tennessee.
Si tu veux, je traduit...
[EDITH] Grosso-merdo, l'histoire c'est ça :
- Fin de la guerre froide, on a des stocks de P238 bien gras... OSEF de continuer à produire.
- Toute façon on pourra acheter ça aux russes.
- Ah merde le stock baisse... "Allo Plutonium 30' ? Comment ça vous nous livrez pas ? Mais heuuuu ! "
- Bon ben il faut relancer la prod. Ça coûte 10-20M$/an. On va faire la pleureuse pour récup un peu de budget.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
J'attend avec impatience le jour où on retrouvera un passager clandestin dans l'ATV.
http://sciencesetavenir.nouvelobs.co...s-a-l-iss.html
Conférence dans mon école donnée par un expert d'Astrium sur un truc assez balèze: désorbitation de satellites et de débris spatiaux de petite taille à l'aide d'un laser de puissance basé au sol. Si l'efficacité est au rendez-vous, ça va donner des sueurs froides à tous les propriétaires de satellites civils comme militaires.
Résumé de la conf ( le 2 Octobre à Supaéro, je sais pas si c'est en accès libre pour les plus toulousains d'entre vous)
Depuis le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik en 1957, la quantité de débris en orbite autour de la Terre n’a cessé d’augmenter. A ce jour, on recense environ 18 000 objets, dont les dimensions vont de 10 cm à plusieurs dizaines de mètres. Actuellement, les fragments de taille inférieure à 10 cm ne peuvent être détectés. On estime qu’il y a environ 250 000 débris dont la taille est comprise entre 1 et 10 cm. Ceux dont le diamètre va de 0,1 à 1 cm atteindraient plusieurs dizaines de millions, et les objets de taille micrométrique seraient de l’ordre de 1013 ou 1014. Parmi les débris spatiaux, on trouve des étages de lanceurs restés en orbite, des satellites en panne ou en fin de vie, des déchets issus de vaisseaux habités ou de stations orbitales, ou encore des débris issus de la fragmentation de satellites ou d’étages de lanceurs. Ces objets se heurtent entre eux et génèrent à leur tour de multiples débris. Selon leur nature et l’orbite à laquelle ils évoluent, leur durée de vie peut varier de 6 mois à plusieurs milliers d’années. Même de taille millimétrique, de tels corps peuvent entraîner des dégâts considérables sur les satellites en opération du fait de leur vitesse orbitale extrêmement élevée (8 à 10 km/s). Un élément d’un demi-millimètre de diamètre circulant à plus 26 000 km/h peut facilement perforer la combinaison d’un astronaute, alors qu’une particule supérieure à 1 centimètre peut parvenir à mettre un satellite hors service. Le dernier évènement de ce type remonte au 10 février 2009, où l’un des 66 satellites commerciaux américains de la constellation Iridium et le satellite militaire russe Kosmos-2251 se sont percutés. Cette collision a généré des milliers de débris à une altitude où circulent de très nombreux satellites. Cette collision sans précédent a relancé la question du phénomène de l’encombrement de l’espace et des débris qui s’y accumulent. Face à cette situation, Astrium a lancé différents programmes de recherches sur l’élimination des débris spatiaux pour traiter aussi bien les gros débris comme Envisat que les petits débris (moins de 1 m). Le programme européen CLEANSPACE étudie la possibilité de désorbiter des débris de petite taille, en utilisant un laser de puissance basé au sol. Le principe consiste à créer un plasma qui, en se détendant, va générer une force dans le sens opposé à la surface du débris. En choisissant la bonne stratégie de visée, il est ainsi possible de modifier l’orbite d’un objet. On présentera la problématique des débris spatiaux, le principe de la désorbitation par laser, ainsi que les éléments à mettre en oeuvre pour désorbiter un objet en orbite basse. On donnera également quelques éléments sur les implications politiques dont il faut tenir compte pour utiliser un tel système.
J'aurai trop aimé être là
Difficile de savoir, à la lecture de l'abstract, le niveau de maturité de la technologie. Me semble que c'est assez difficile d'avoir de la puissance optique en orbite si la source se situeà la surface de la Terre, car l'atmosphère absorbe pas mal de longueurs d'onde qui diminuent d'autant la puissance du faisceau. Je me demande quelle longueur d'onde ils utilisent...
Ouais effectivement pour dévier un objet depuis la terre avec un laser ça ma semble quand même assez optimiste. Mais bon faut voir la technologie derrière quoi.
Est-ce que ce sera retransmis quelque part ? Ca m'intéresse mais je suis un peu loin de Toulouse...
La flamme olympique dans l'espace
Non mais des fois, faut vraiment qu'ils aillent mal.