Pourtant ce fait semble bel et bien présenté sous la forme que j'ai utilisé, même dans ta profession, et de façon assez large, donc je ne semble pas tant en dehors des clous que ça :
https://techniloire.com/actualite/mu...s-doses-de-so2
https://www.vignevin-occitanie.com/f...on-alcoolique/La pratique la plus utilisée pour l'arrêt volontaire de la fermentation consiste à baisser la température et à ajouter des sulfites
etc etc...
Quels sont les principaux inhibiteurs de la fermentation alcoolique ?
Le sucre qui peut dans le cas de forte teneur inhiber la croissance des levures
L’éthanol qui peut provoquer une mortalité des levures en fin de fermentation
Les acides gras à moyenne chaine (octa et décanoïque), produits du métabolisme levurien
Les résidus de pesticides
Le SO2
La température qui peut dans le cas de températures élevées provoquer la mortalité des levures et dans le cas de températures trop basses ralentir leur activité
La présence de micro-organismes indésirables comme des levures indigènes ou des bactéries
Des actions bactériennes qui font aussi partie de la « fermentation » en générale. Quand on dit que le produit « fermente » sur le temps long en parlant de vin naturel, on ne parle pas forcement de fermentation alcoolique, mais de tout le reste, donc les actions bactériennes. Fermentation lactique, malolactique etc etc... le tout dans une grosse bulle « fermentation ». Les sulfites servent à stabiliser le vin en stoppant ces processus, en plus de l'oxydation.
Perso je suis plus porté sur la fermentation d'hydromel et sur les fermentations lactiques, et j'utilise le terme fermentation pour englober tout ça. Si ça se trouve ce n'est pas du tout ainsi qu'on parle de la chose dans ton domaine ...
Beaucoup moins à la fin tout de même. (source, intro du papier : https://oeno-one.eu/article/view/3794 ) (« During alcoholic fermentation, Saccharomyces cerevisiae is able to produce sulfites from sulfate reduction (Donalies and Stahl, 2002; Heinzel and Trüper, 1978, Wells and Osborne, 2012, Wells and Osborne, 2016), but generally not much more than a dozen milligrams per litre. Therefore, sulfur dioxide levels in wines are mostly of exogenous origin. » )
Probablement pas, mais on en sait pas grand chose, ça remonte à avant l'antiquité ...
Même remarque, je vois mal comment on peut affirmer ça alors qu'on a commencé à largement utiliser le souffre dans l'antiquité. Il me semble évident qu'il est plus complexe d'obtenir un vin à peu prés stable, et bon, sans sulfite, qu'avec. Et que de fait ça demande une expertise, et c'est ce que je remarque de mon point de vue de consommateur amateur en testant des vins : les, rares, bons vins sans sulfites que j'ai testé c'était, comme je le pointait dans mon post initial, des gens qui faisaient ça depuis plusieurs générations (ce qui doit concerner une poignée de producteur en France j'imagine). L’expérience, est ici, amha, le facteur prépondérant.
Ça me parait beaucoup s'avancer que d'affirmer ceci. Si ça se trouve c'est tout à fait possible d'obtenir un vin qui vieillit bien sans sulfite. Le domaine est encore jeune, comme tu le pointe toi même, et de fait il est difficile de prédire ce qui va être testé, tenté, évalué etc. Et voir le retour de Nazedaq plus haut qui montre bien l'évolution rapide du domaine.