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  1. #1
    Par une belle mais fraiche matinée d'été, je suis occupé à couper du bois pour alimenter mon feu de camp. J'ai l'habitude de souvent venir camper et chasser dans les environs d'Helgen. La gibier y abonde, la flore est diversifiée et me fournit de nombreux composants pour toutes sortes de décoctions plus ou moins utiles voire lucratives auprès des marchands de Riverwood. Et puis le calme de ces lieux me procure un sentiment de paix et de quiétude, seul face à la nature on se sent humble mais vivant à la fois. Bon il est vrai qu'il faut se méfier des quelques prédateurs qui peuplent ces bois, loups et ours notamment mais avec un peu de technique il y a toujours moyen de leur échapper.
    Je le reconnais, je suis ce qu'on peut appeler un homme des bois, je n'apprécie pas trop la compagnie des êtres humains, ils sont fourbes pour la plupart, cruels, dévorés d'ambition et prêts à vendre leur mère ou leur âme pour des septims. A l'image de cette guerre qui fait rage entre impériaux et rebelles, je préfère rester neutre face à ce conflit... même si j'avoue ne pas voir d'un très bon oeil des étrangers imposer leur loi sur nos terres mais tant qu'on ne vient pas marcher sur mes plates bandes, je continue et je continuerai ma petite vie tranquille.
    Seulement ce matin là n'est pas un matin comme les autres. Alors que je vaque à mes occupations habituelles, j'entends soudain un hurlement venant du ciel. Je n'avais jamais entendu un bruit aussi assourdissant et donc par réflexe je lève les yeux vers le ciel et je reste bouche bée devant le spectacle qui m'est offert. Je dois me frotter les yeux pour être certain que ce ne sont pas yeux qui me jouent un tour mais non, je ne rêve pas: un dragon survole la montagne, venant de la direction de Helgen. En quelques battement d'ailes il disparait de ma vue. Mon esprit a du mal à accepter ce que je viens de voir.
    - Mouais, surement un coup fumant d'un magicien quelconque qui veut foutre la trouille à tout le monde... me dis-je
    Je tente surtout de me convaincre mais une part de mon esprit garde tout de même un doute. L'apparition venant de Helgen, autant s'y rendre et voir de quoi il retourne sur place.



    Après une bonne demi heure de grimpette dans la montagne par un froid polaire mais sous un soleil généreux, j'arrive aux porte de Helgen. Des colonnes de fumées noires s'élèvent au dessus des palissades et une odeur de cochon brûlé règne tout autour du village. L'apparition du dragon me semble de plus en plus réelle.



    Je pousse les lourdes portes et entre dans Helgen. Je suis abasourdi par le spectacle que je découvre. Tout à brûlé, non pas brûlé mais fondu même. Aucun feu naturel ne peut faire fondre et réduire en cendres un village à ce point. Je fais quelques pas dans la grande cour l'air hagard. Par ci par là je découvre des restes humains, enfin quand je parle de restes je devrais plutôt parler d'ossements à moitié fondus. Les pauvres bougres ont du mourir instantanément...



    Poursuivant mon exploration, je découvre à l'entrée du fort un corps carbonisé mais c'est surtout un petit journal intact à quelques mètres de là qui attire mon attention. Je parcours le journal, il s'agit du récit d'un homme ayant été fait prisonnier en même temps que des rebelles et qui, alors qu'ils allaient être exécutés par les impériaux, ont été sauvés, temporairement du moins, par l'attaque du dragon. La suite a été rédigée à la hâte et l'écriture est difficilement déchiffrable. Je remarque tout de même qu'il est fait mention d'une cave par laquelle un général impérial et un rebelle se seraient enfuis pour échapper à l'attaque du dragon et ensuite s'enfuir dans la montagne.
    Je crois savoir de quelle caverne il parle. Je connais, son entrée se trouve quelques centaines de mètres en aval de Helgen. Je vais aller y jeter un coup d'oeil. Il ne me faut que quelques minutes pour rejoindre l'entrée de la grotte. Je n'avais jamais osé y pénétrer car les cavernes et autres endroits fermés c'est pas trop mon truc mais cette fois ci, la curiosité l'emporte

    Dernière modification par Dzib ; 19/04/2013 à 09h35.
    Carnets de voyage dans les terres légendaires et spéciales de Skyrim

  2. #2
    A l'intérieur je découvre une vaste caverne baignée de la lumière du jour qui pénètre par des ouvertures naturelles. De l'eau suinte du plafond et j'entends un râle au loin. Je me dirige vers le son et fini par découvrir un soldat en tenue de rebelle stormcloak. Il est allongé au sol et semble blessé au ventre, une vilaine entaille purulente. Je frotte quelques plantes sur la plaie pour la désinfecter et lui applique ensuite un bandage pour empêcher toute nouvelle infection. Je l'aide à se relever et nous quittons alors la caverne.



    Une fois dehors, le soldat me dit qu'il se nomme Ralof, qu'il a été fait prisonnier par les impériaux et qu'un dragon a attaqué Helgen au moment où il aurait du être exécuté. Il s'est ensuite enfui mais a été blessé et s'est retrouvé à demi conscient dans la grotte, jusqu'à mon arrivée.
    - Je te dois la vie étranger, tu as du courage et la rébellion a toujours besoin d'hommes braves pour combattre l'Empire. Va voir le Jarl de Windhelm si tu veux te battre pour une cause juste. Entre temps, accompagne moi jusque Riverwood, il faut les prévenir de l'attaque du dragon. Et tu pourras te reposer chez ma soeur.
    - Très bien, je te suis!



    En cours de route, au détour d'un chemin, nous arrivons sur une plateforme sur laquelle sont dressées trois sortes de monolithes sur lesquelles des symboles sont gravés. Ralof m'explique que ce sont des pierres magiques qui garantissent à celui qui ose les toucher suffisamment longtemps des pouvoirs en fonction de sa propre nature. Un peu perplexe, je pose ma main sur la première pierre et je sens immédiatement un afflux d'énergie courir dans ma main puis remonter le long de mon bras. Par réflexe je retire ma main et je sens l'énergie disparaitre aussitôt.
    - Pas assez longtemps me dit Ralof, qui arbore un large sourire.
    - Toi, tu l'as fais? je lui demande.
    - Naturellement... mais choisis bien ta pierre entre les chemins du guerrier, de l'ombre ou des arcanes car ce sont les trois grands familles de monolithes et tu ne pourras plus passer de l'une à l'autre, au contraire des différentes pierres existantes au sein d'une même famille.
    Ayant toujours préféré la discrétion à la force brute, je pose ma main d'une manière décidée sur le monolithe dédié à la voie de l'ombre. Cette fois ci je résiste à l'envie de retirer ma main et je laisse l'énergie envahir tout mon être. Je ressens comme des milliers de petites décharges électriques qui me parcourent le corps.
    - Je ne me sens pas très différent...
    - Tu verras me rassure Ralof, en temps voulu tu sauras que tu as fais le bon choix.



    Nous reprenons notre route vers Riverwood, tout en profitant du merveilleux spectacle de la nature.



    Un peu plus loin, notre attention est attirée par des hurlements de loups. Ils semblent proches et effectivement, avant même que nous n'ayons pu les localiser, ils passent à l'attaque. Heureusement, je ne suis pas trop mauvais archer et je réussi à en tuer un d'une flèche en plein tête. Ralof quant à lui est encore meilleur que moi, le deuxième loup est transpercé de deux flèches avant même qu'il n'aie pu arriver au contact. Un troisième loup saute sur Ralof mais celui-ci l'égorge d'un coup de dague bien placé à hauteur du coup. Le sang gicle sur lui et la bête s'écroule à ses pieds. Deux autres loups restés sur un rocher hésitent à attaquer mais Ralof, lui, n'hésite pas et leur décoche encore une ou deux flèches qui les font fuir pour de bon.
    Je préfère ne rien dire mais je me dis que j'ai beaucoup de chance d'avoir fais le chemin avec lui. Je pense pas que j'aurais pu échapper à une attaque de cinq loups.

    Dernière modification par Dzib ; 19/04/2013 à 09h35.
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  3. #3
    Finalement voilà Riverwood. Sur place, les gens ont l'air d'être déjà au courant de l'attaque du dragon sur Helgen et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont plutôt paniqués. Ralof rencontre sa soeur Gerdur et lui raconte ses aventures ainsi que mon intervention qui lui a sauvé la vie. Elle me remercie vivement et même si j'espère une éventuelle récompense en nature de la soeur, je dois me contenter de deux ou trois morceaux de pain, une potion de soin et une bouteille de bière... Mouais, sont pas très reconnaissants dans la famille.
    Gerdur me demande également d'aller prévenir le Jarl de Whiterun de l'attaque du dragon afin qu'il envoie des renforts pour protéger Riverwood.
    - Ouais ouais, j'irai, pas de soucis, y a pas le f... heuuu... j'irai!
    J'ai la curieuse impression d'être en train de ma faire embarquer dans une histoire que je vais regretter et qui va me causer des tonnes de problèmes.



    Avant de prendre la route pour Whiterun, je décide de passer par l'échoppe du coin, le Riverwood Trader. Là, le propriétaire, Lucan Valerius est en train de s'engueuler avec sa soeur Camilla au sujet d'un vol qui a été commis dans le magasin. Je m'impose quelque peu et demande à Lucan ce qu'il en est. Il m'explique que des voleurs sont entrés par effraction dans son magasin il y a quelques jours et ont dérobés une griffe d'or ce qui semble tout de même curieux étant donné qu'il y a de nombreux autres objets de valeur dans le magasin et que seule la griffe a été emportée. Selon lui, les voleurs se sont réfugiés à Bleak Falls Barrow, une sorte d'ancienne forteresse là haut dans la montagne.
    - Puisque je vais vers Whiterun et que ça semble, presque, sur le chemin, vous voulez que j'aille rechercher votre babiole?
    - Ha mon ami! Si vous faites ça, je vous récompenserai très généreusement me dit-il presque en m'embrassant.
    - J'y compte bien!



    Camilla alors se propose de me montrer le chemin et elle me conduit jusqu'à la sortie du village, sur un pont. Le chant des oiseaux, le soleil couchant, l'endroit est bucolique et mon esprit s'imagine enlacer tendrement Camilla puis l'embrasser fougueusement. Elle me retournerait mon baiser puis...
    - C'est par là, bonne chance et adieu! me lache-t-elle d'un ton sec qui brise mon rêve.
    - Bon ben ok...



    Mais en fin de compte je sais pas si c'est une bonne idée d'attaquer la grimpette de la montagne alors que la nuit tombe. De plus, j'ai presque aucune provision. Non je crois que je vais aller passer la nuit à l'auberge, demain je me préparerai un beau petit baluchon bien rempli et je pourrai alors remplir mes missions puisque tant de gens comptent sur moi... D'ailleurs j'avoue que ce sentiment de se sentir important me plait un peu.
    Me voici devant l'aubergiste.
    - Salut patron, t'aurais une chambre de libre pour un brave aventurier qui s'apprête à affronter mille dangers pour sauver votre village?
    - Ouaip, apprête 50 septims et la chambre est à toi pour la nuit...
    Manquant de m'étouffer à l'annonce du prix.
    - 50...? 50 septims??? Tu t'fous d'ma gueule l'aubergiste? C'est l'prix d'une pute ça!
    - Et ben sors de chez moi et va te trouver une pute pour dormir dessus... Hahahaha!
    A ces mots, de nombreux clients éclatent de rire également. Je ne peux tout de même pas lui péter la tronche là comme ça devant les clients, je ravale donc ma fierté, tourne les talons et me dirige vers la sortie. Au moment d'ouvrir la porte, je lance à toute l'assemblée:
    - Vous verrez tas d'bouseux, j'reviendrai les poches pleines de pognons et c't auberge j'la rachèterai pour en faire... heu, pour en faireuuuuh... pour la raser, voilà!



    Sur ces mots, je claque la porte et me retrouve seul dehors. Il commence à faire noir, j'ai froid et faim. Mais tant pis, je vais leur prouver qui je suis et je me dirige alors vers Bleak Falls Barrow d'un pas rapide et décidé.

    Dernière modification par Dzib ; 19/04/2013 à 09h37.
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  4. #4
    [HS]Je viens de changer d'ENB donc y aura une différence sur les screenshots par rapport aux précédents. J'ai oublié de virer les bandes noires, tant pis faudra faire avec pour cette aventure[/HS]

    Tout en suivant le chemin qui mène à Bleak Falls Barrow, je décide de boire quelques gorgées de vin, histoire de me réchauffer, ou en tous cas avoir le sentiment de me réchauffer. Je sais que c'est pas l'idéal mais vu la situation, je n'ai pas trop le choix. La nuit est glaciale et le vent piquant... Au moins ça me permet de rester bien éveillé.
    Après environ une demie heure de marche, j'arrive en vue d'une vieille tour en ruine. Dans l'obscurité, je remarque une lumière allumée à l'entrée. De là où je me trouve, je vois deux hommes qui semblent faire le guet, certainement des gardes qui surveillent l'accès à Bleak Falls Barrow.



    Bon, et bien c'est le moment de vérifier si c'est plus difficile de tirer des gardes que des cerfs ou des loups. Je bande mon arc et vise soigneusement le premier garde, je décoche une flèche qui file et l'atteint en plein dans la tête. Il s'écroule et le second garde réagit aussitôt en se demandant d'où vient ce tir. Il se penche sur le garde mort et je profite de ce moment d'immobilité pour lui envoyer également une flèche qui lui transperce la poitrine.



    Je patiente quelques instants avant de m'approcher, histoire d'être certain qu'un autre garde ne va pas surgir de je ne sais où mais ne voyant rien bouger pendant cinq minutes, je me lève et m'approche de la tour. Hé ben dis donc, je les ai pas ratés! Je suis fier de moi. En fin de compte la chasse au cerf ça permet de développer certaines qualités.



    Je reprends la route et au bout d'une dizaine de minutes à affronter un vent polaire qui me gèle les os, au détour d'un chemin, me voici enfin devant la forteresse de Bleak Falls Barrow. Elle est située sur un plateau entre deux montagnes, le vent hurle au travers des colonnes de pierre en ruine qui parsèment le plateau. L'endroit est certainement gardé, je crois que j'ai pas trop intérêt à l'attaquer de front. Vers la droite, je remarque un chemin qui longe la montagne et qui devrait me permettre d'atteindre le bâtiment principal sans me faire voir.



    Quelques instants plus tard, je suis sur une corniche qui surplombe ce qu'on pourrait appeller la cour de la forteresse. Un énorme escalier monte de la cour vers l'entrée principale qui se trouve à quelques mètres sur ma droite. J'ai bien fais de me méfier, je vois deux gardes qui patrouillent, l'un en bas des escaliers et l'autre à quelques mètres de moi, en haut des escaliers.

    Dernière modification par Dzib ; 22/04/2013 à 15h49.
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  5. #5
    Une flèche bien placée au milieu du dos et voilà le garde en bas de escaliers qui s'écroule comme une pierre. Le second garde voyant cela se retourne immédiatemment, me voit et le temps de prendre son arc accroché dans son dos, il se prend à son tour une flèche en plein coeur.
    Persuadé d'être débarassé des gardes, je commence à fouiller celui qui avait un arc et trouve sur lui une capuche en peau d'ours munie de protections en métal. Chaud et solide, voilà ce dont j'ai besoin, je la mets sur ma tête et en ressent immédiatemment les bienfaits. Tandis que je lui fais les poches, j'entends soudain un homme tousser. Il semblerait qu'il reste au moins un garde. Je me cache derrière une colonne et observe dans la direction d'où venait le bruit. Un garde se trouve là, à une dizaine de mètres. Il fait les cent pas, dos à moi et n'a visiblement rien entendu grâca au vent qui souffle et balaye le plateau. Par contre je ne comprends pas comment il fait pour tenir le coup torse nu avec juste une peau de bête sur le dos et un pagne en fourrure. Ce type doit pas être normal... Mais peu importe, d'ici peu il sera froid et aucun vêtement ne pourra plus le réchauffer.
    Je décide de tenter ma chance au couteau et je m'approche tout doucement de lui par derrière. Arrivé dans son dos, je me redresse, plaque ma main gauche sur sa bouche et de la droite, je lui tranche la gorge d'un coup net et précis. Un flot de sang coule sur ma main et le garde s'écroule.



    La voie est enfin libre, A moi les richesses de Bleak Falls Barrow, la gloire, les femmes... Enfin, d'abord entrons parce que ça caille sévère ici!



    Une fois passée la lourde porte, j'entame la descente dans la montagne en empruntant des couloirs tantôt étroits, tantôt larges, parfois éclairés de torches ou de brasiers mais le plus souvent je marche dans la pénombre. Des bruits étranges résonnent le long des couloirs, parfois des bruits de pas ou des crissements me font sursauter. Je reste constamment sur mes gardes, prêt à réagir au moindre danger. Après environ une demi heure de marche stressante, j'arrive dans une pièce dont le plafond doit culminer à plus de dix mètres. De l'autre côté de la pièce, un passage est fermé par une grille en fer et le cadavre d'un homme se trouve à côté d'un levier. Le corps est transpercé de dizaines de flèchettes qui semblent avoir été tirées de plusieurs directions à la fois.



    Sur le corps, je récupère un bouclier, une épée et une armure faite en en partie en fourrure d'ours et en cuir. Malgré les petits trous qui parsèment l'armure, elle me semble beaucoup plus solide que ma peau de bête actuelle et l'échange est donc vite fait. Le pauvre bougre en aura de toutes façons plus besoin. Les armoiries sur le bouclier me sont inconnues mais le bois dont il est fait semble avoir été traité et lui confère une solidité exceptionnelle pour un poids relativement léger. Je profite de cette halte pour manger un morceau de pain, boire un peu d'eau et me reposer les jambes une dizaine de minutes.
    Ayant recouvré quelques forces, je décide d'examiner les alentours pour découvrir une façon de franchir cette grille. Je remarque alors la présence de deux rangées de petits trous dans le mur, à hauteur du cadavre, de part et d'autre de la pièce. J'en conclus que c'est un piège qui a eu raison de l'homme mort. Il l'a certainement actionné en tirant le levier qui doit ouvrir la grille. On a rarement vu un piège servir deux fois, je décide donc de tenter ma chance avec le levier mais par prudence je l'actionne au moyen d'un long morceau de bois trouvé par terre... la grille se soulève dans un grincement strident mais aucune flèchette ne sort du mur. Bingo! Je peux me remettre en route.

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  6. #6
    Une fois la grille passée, et après avoir emprunté un escalier en colimaçon, j'arrive dans une pièce vaguement éclairée par une bougie posée sur une table en plein centre de la pièce. Sur cette table se trouve un parchemin que je déroule et que je tente de déchiffrer. Ce parchemin contient une formule magique permettant de lancer des traits de feu sur ses ennemis. Je sais que la magie existe mais je n'ai jamais eu d'affinité particulière avec cet art secret. J'ai entendu dire que pour pouvoir utiliser son potentiel magique, présent en toute personne parait-il, il fallait aller chercher la force et la sagesse si profondémment en soi que peu de gens sont capables d'y arriver. Certains seraient même devenus fous, voire débiles en essayant...
    Un peu par défi mais sans aucune conviction, je ferme les yeux, me concentre et récite la formule en tendant les mains droit devant moi. Bien évidemment rien ne se passe. Je retente l'expérience à plusieurs reprises sans plus de succès. Bon ben tant pis!



    Je reprends mon chemin et quelques instants plus tard, j'arrive dans une vaste pièce remplie de sorte de cocons blanchâtres et gluants. Il y a des toiles d'araignées partout et une odeur insupportable de putréfaction flotte dans l'air. A l'autre bout de la salle, le seul passage permettant de sortir est barré par une toile d'araignée dans laquelle est suspendu un Dunmer. Il est vivant et se débat faiblement dans l'espoir vain de se défaire de la toile. M'apercevant, il me crie:
    - Attention, elle est là, elle arrive! Aidez moi, je vous en supplie!
    - J'arrive lui dis-je.
    A ce moment, alors que je n'ai franchis que deux ou trois mètres, j'aperçois une ombre à mes pieds qui grandit de plus en plus. Je lève la tête et je dois retenir un cri en voyant une araignée monstrueuse descendre du plafond en agitant ses huit pattes velues. J'ai à peine le temps de faire un bond en arrière que la bête touche déjà le sol. Je suis terrorisé et conscient de l'inutilité de mes armes face à un tel monstre, seule la magie pourrait en venir à bout.



    J'ai peur mais je tente de rester concentré sur le menace qui me fait face. Je récite la formule magique dans ma tête et c'est alors qu'en une fraction de seconde, je ressens une sorte de chaleur m'envahir, c'est comme si mon sang était en ébullition, j'ai l'impression de sentir des flammes me lécher le corps pour toutes se rejoindre dans les paumes de mes mains. Je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'il m'arrive mais je tends d'un coup sec les mains, paumes en avant et un jet de flammes vient embraser la bête qui pousse un cri strident qui manque de me déchirer les tympans.



    Le jet de flammes ne dure que quelques secondes mais c'est suffisant pour blesser mortellement l'araignée. De ce qui semble être sa tête s'écoule un liquide gras et visqueux, ses mandibules battent l'air frénétiquement. La bête a du mal à rester sur ses pattes, elle titube de gauche à droite et fini par s'écrouler, immobile, morte. Je suis épuisé et j'ai l'impression que cette magie a utilisé une bonne partie de mes forces.



    Le Dunmer hurle:
    - Ouaaaaais, bravo! Vous l'avez eu! Détachez moi maintenant, s'il vous plait!
    Je m'approche de lui et lui demande:
    - Vous faites quoi ici en fait?
    - Heuuu, ben comme vous en fait. J'm'appelle Arvel et j'suis venu voir s'il y avait pas quelques richesses à ramasser dans l'coin.
    - Moi je cherche surtout une griffe en or, vous en avez entendu parler, vous savez quelque chose à son sujet?
    - Ha ouais ouais, la griffe, je sais où elle est, détachez moi et je vous conduirai à elle.
    Je doute de pouvoir faire confiance à cet individu mais je n'ai pas trop le choix, je coupe la toile avec ma dague et aussitôt Arvel a-t-il touché le sol que l'expression sur son visage change. Il me regarde avec un sourire méchant et me dit:
    - Merci abruti, maintenant la griffe je la garde pour moi!
    A ces mots, il fait demi tour et s'élance vers le couloir. Je n'ai pas le temps de réagir mais à peine a-t-il fait quelques mètres qu'un morceau de la toile resté accroché à son pied le retient violemment. Son pied droit s'arrête net tandis que son corps s'écrase au sol dans un bruit flasque. Il gémit de douleur et je m'approche de lui calmement, serein tout en sortant mon épée de son fourreau.
    - Alors on se fout de moi? Tu m'as pris pour un... comment tu as dis déjà? Un abruti c'est ça?
    - Non non, mais c'était une blague hein, ne fais pas de bêtises! Qu'est ce que tu fais avec cette lame? Attention ça coup ces machins là!
    - Je sais.
    Et à ces mots, j'abats mon épée en travers de son torse. Arvel bouge encore quelques secondes mais sans prononcer un mot. Ses yeux reflète une expression de quelqu'un qui sait qu'il va mourir... Ce qu'il fait. Je le fouille et trouve sur lui la griffe d'or ainsi qu'un journal qu'il a lui même écrit. Selon lui, la griffe serait en fait une sorte de clé pour atteindre un grand secret caché au fond de la forteresse de Bleak Falls Barrow. Et bien on verra ça, je me repose quelques instants avant de reprendre mon aventure. Je n'ai plus trop la notion du temps mais j'ai l'impression d'avoir quitté Riverwood il y a une éternité.

    Dernière modification par Dzib ; 22/04/2013 à 17h13.
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  7. #7
    La proximité du cadavre d'Arvel ne m'inspire pas trop donc je décide de repartir. J'ai la griffe d'or, c'est ce pourquoi je suis venu ici mais maintenant que je sais qu'il y a peut être autre chose dans cette forteresse, la curiosité l'emporte, en espérant qu'elle ne me sois pas fatale. J'emprunte encore des couloirs, des escaliers, des alcôves sont creusées de part et d'autre des couloirs. Certaines sont vides, d'autres contiennent des ossements et à deux ou trois reprises, je suis même surpris de constater la présence de sortes de morts vivants dans un état proche du sommeil. Heureusement que je sais rester discret et que mon approche ne les réveille pas. Une dague plantée dans l'oreille, à travers le crâne et la mort est instantanée... pour peu qu'on puisse dire qu'un mort vivant est remort... En tous cas ils ne bougent plus après mon opération chirurgicale, c'est tout ce qui m'importe.

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  8. #8
    Après avoir parcouru ce qui me semble être plusieurs kilomètres de couloirs, j'arrive dans une grande salle, mélange de roche taillée et d'architecture ancienne, identique au reste de la forteresse. De l'eau coule d'une cascade et forme une rivière qui traverse la salle avant de se jeter dans un étroit boyau fermé par une grille. A côté de la grille pend une chaîne qui doit certainement actionner l'ouverture de la grille.



    J'entre dans la salle et à ce moment, un mort vivant identique à ceux des alcôves, mais barbu celui-ci, sort d'une sorte de cercueil en pierre posé à la verticale, contre un mur. Immédiatemment il me voit, sort une épée de son cercueil et se dirige vers moi en grognant. Heureusement, il est lent et semble boiter.



    j'ai le temps de bander mon arc et de lui envoyer deux flèches. La première l'atteint à la main qui tenait l'épée. Celle-ci tombe au sol mais ça ne l'arrête pas pour autant. La seconde le transperce de part en part au niveau du ventre et va finalement s'écraser contre un rocher derrière lui. Le mort vivant s'écroule et ne bouge plus. Je m'approche et lui donne deux ou trois coups de pieds pour vérifier qu'il est bien mort. Aucune réaction, parfait!



    Comme je l'imaginais, la chaîne actionne bel et bien l'ouverture de la grille. Je suis le couloir en pataugeant dans l'eau. J'ai à peine la place pour passer mais au bout d'une vingtaine de mètres, le passage s'élargit pour devenir une véritable grotte au milieu de laquelle coule le ruisseau. A mes pieds, un squelette et au mur, des champignons luminescents donne une étrange teinte verte à certaines parties de la caverne.

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  9. #9
    Encore un mort vivant sur mon chemin. Il me tourne le dos, j'ai donc tout le temps de bien viser mais il se retourne juste au moment où je décoche ma flèche. Heureusement la flèche l'atteint quand même et lui transperce la crâne. Encore un beau tir.



    Passé la grotte, je retrouve les mêmes couloirs à l'architecture étrange. Je poursuis mon chemin et rajoute deux morts vivants à mon tableau de chasse. Le premier est abattu par une flèche bien placée tandis que le second est coupé en deux verticalement au niveau de l'épaule gauche par un coup d'épée bien placé.

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  10. #10
    J'arpente encore pendant un temps indéfini des couloirs et des succéssions de pièces vides jusqu'à ce que j'arrive devant une lourde porte en métal sertie d'un étrange dispositif. Il doit s'agir d'une sorte serrure à code mais quel est le code? Je réfléchis, motivé par la perspective de toucher au but et me rappelle alors cette phrase du journal d'Arvel: "Lorsque vous avez la griffe d'or, la solution est dans la paume de votre main". Je sors la griffe de mon sac et l'examine de plus près. Des symboles représentant des animaux sont gravés dans la paume de la griffe. Ca correspond parfaitement avec les symboles sur la serrure. Je fais glisser les cercles de la porte pour obtnir le même alignement que sur la griffe puis j'enfonce la griffe dans la partie centrale de la serrure. Rien ne se passe. Je tente de tourner la griffe comme le ferait une clé et là, la porte se met en branle et glisse tout doucement vers le bas et s'enfonce dans le sol tandis que de la poussière tombe du plafond. Cette porte n'a visiblement plus été ouverte depuis des lustres.



    La porte ouverte, j'entre et me retrouve de nouveau dans une grotte mais celle-ci est plus grande que toutes les salles ou grottes que j'ai traversé dans la forteresse. J'aperçois les rayons du soleil qui entrent par une ouverture dans le plafond de la grotte. Des trombes d'eau se déversent en plusieurs endroits et forment une rivière qui entoure une sorte de plateforme avec un autel, des braseros, et un étrange mur arrondi sur lequel sont gravés des inscriptions dans une langue inconnue.
    Je monte sur la plateforme et constate la présence d'un énorme sarcophage en métal sur lequel des runes sont gravées. Je reste immobile quelques instants, à l'écoute mais rien ne bouge et hormis le bruit de l'eau, je n'entends rien d'anormal. Je m'approche du mur arrondi et je ressens alors comme des décharges d'énergie qui sortent du mur et me pénètrent jusqu'au plus profond de mon être. Au plus je m'approche du mur, au plus cette énergie est puissante. Comme dans un état second, je ne peux m'empêcher de continuer et je vais jusqu'au mur que je touche de la main. Une énorme décharge me pénètre alors en une seule fois puis tout redevient calme. Je reste un peu pantois quelques instants, je ne comprends pas ce qu'il vient de se passer.

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  11. #11
    Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir à ce qu'il vient de se passer car derrière moi j'entends comme une sorte de raclement et un grognement. Je me retourne et constate qu'un mort vivant est sorti du sarcophage. Il est armé d'une gigantesque épée et porte une armure impressionnante et il a vraiment pas l'air contente de me voir. Il pousse un hurlement tellement puissant que le souffle manque de me faire tomber par terre. Je crois que celui là, il va me donner du fil à retordre.



    Alors qu'il s'approche de moi, je réessaye de faire appel à la magie qui m'a permis de vaincre l'araignée mais je suis trop lent par rapport à lui, il est déjà sur moi. J'évite de justesse un coup d'épée en me jetant vers la gauche. En me relevant je récite à toute vitesse la formule magique et dirige mes mains vers lui. Un déluge de feu s'abat sur le mort vivant et éclabousse les alentours. La chair putréfiée qui recouvre son corps s'embrase et c'est à peine si je le distingue encore au milieu de toutes ces flammes. La chaleur qui se dégage de ce brasier me fait suer à grosses gouttes et je n'imagine pas qu'il puisse sortir entier de cet enfer. Mais alors que les flammes et la fumée se dissipent, il est encore là, debout, menacant et avancant vers moi. Je me sens totalement vidé, je suis tombé à genoux et je n'ai plus aucune énergie pour le combattre. Le mort vivant est totalement carbonisé et fini par s'écrouler par terre, vaincu par le feu.



    Je ne saurais dire combien de temps je reste là, près du cadavre dans un état semi comateux. Je récupère mes forces petit à petit et je fini par emporter ce que je trouve de valeur, y compris une étrange pierre gravée trouvée sur le mort vivant, avant de quitter la grotte par un escalier qui me mène à une caverne innondée de la lumière du soleil. Enfin, je sors de cette maudite forteresse et me retrouve à l'air libre.

    Dernière modification par Dzib ; 22/04/2013 à 20h42.
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  12. #12
    Dans un dernier effort, je descends de la montagne et prends la direction de Riverwood. Il me faut environ une heure pour atteindre le village où je suis accueilli commme un revenant par Lucan et Camilla. Ils m'expliquent que je suis parti depuis cinq jours et qu'ils ne pensaient pas me revoir. Dans le village on parlait déjà du fou qui est parti en pleine nuit vers la forteresse et qui n'en est jamais revenu. Je sors la griffe d'or de mon sac et la rend à Lucan qui ouvre de grands yeux et n'en revient pas que je lui ramène sa précieuse griffe. J'évite de mentionner la véritable utilité de la griffe, cela ne lui servirait à rien. Camilla semble aussi impressionnée par mon retour et ce malgré la fatigue et les privations qui sont marquées sur mon visage. Je lui lance un clin d'oeil plein de sous entendus et quitte le magasin.



    Une fois hors du magasin, je prends quelques minutes pour faire le point. Je suis resté cinq jours dans cette forteresse, j'y ai vu et vécu tellement de choses que j'ai l'impression d'avoir vieilli de dix ans. Je suis parti comme un garçon, je rentre en homme. Ma barbe et mes cheveux ont poussés, j'ai perdu du poids mais gagné du muscle et de la détermination. J'ai effleuré des connaissances dont je ne soupçonnais même pas l'existence et dorénavant je meurs d'envie d'en savoir plus... Cette expédition a changé ma vie.

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  13. #13
    PS: Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite

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  14. #14
    Tu utilises quoi pour attribuer des coiffures Apachii aux pnjs? J'ai du rater un truc dans la section mods? Le stormcloack façon 39/45 ça rend bien
    Il faut mettre un terme aux maîtres! (P.D)

  15. #15
    Ya! Z'est Ralof le teuton!
    J'utilise Inhabitants Of Skyrim

    Par contre j'aimerais avoir des avis sur les deux ENB que j'ai utilisé. Je trouve que les premiers screens donnent bien mieux, en screenshots en tous cas parce que in game, le second donne très bien aussi mais moins en screens il me semble
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  16. #16
    L'essentiel est que tu te fasses plaisir en jouant (ça donne toujours de meilleures histoires) tes screens sont tres satisfaisants qui plus est.
    Faudra que j'essaie de jouer et de screener en même temps (pour le moment j'y arrive pas ça me bloque ça me sort de mon trip)
    Merci pour le lien.
    Il faut mettre un terme aux maîtres! (P.D)

  17. #17
    C'est bien beau tout ça mais il me semble qu'on m'avait demandé un truc avant que je parte pour Bleak Falls Barrow... Un truc, oui mais quoi? Qui m'avait demandé quoi? Ha oui, la soeur de Ralof, Gerdur. Elle m'avait demandé d'aller de toute urgence... heuuuu de toute urgence prévenir le Jarl de Whiterun de l'attaque du dragon sur Helgen. Oups... Je crois que j'ai un peu de retard. Bah il n'est peut être pas trop tard en fait. Autant me mettre en route tout de suite, il sera bien temps d'aviser une fois à Whiterun.



    Je suis parti depuis à peine dix minutes que j'entends déjà des loups qui hurlent pas très loin. Heureusement la route entre Riverwood et Whiterun est assez fréquentée, surtout par des patrouilles de soldats impériaux. Les loups restent généralement à bonne distance de cette route, sauf la nuit où ils se font plus téméraires et menacent sérieusement les voyageurs imprudents. Un loup trouve malgré tout le courage de sortir des bois pour m'attaquer, il doit être affamé pour prendre un tel risque en pleine journée. Je l'accueille d'un bon coup de pied en pleine tronche avant de lui sectionner la colonne vertébrale d'un coup d'épée bien placé.



    Je reprends mon chemin, croisant de temps à autre des voyageurs, des marchands ou des soldats. Après environ une heure de marche, j'arrive en vue de Whiterun.



    A proximité de la ville, dans un champs, je remarque la présence d'un géant mort. Un homme en armure et une femme sont occupés à discuter juste à côté. Je m'approche du géant car je n'en ai jamais vu d'aussi près et à ce moment la femme vient à ma rencontre. Elle me dit s'appeler Aela et elle et Farkas sont des "Compagnons" c'est à dire des membres d'un ordre guerrier qui prennent des contrats privés et publics pour la population de Skyrim, et qui perpétuent la tradition des Cinq-Cents Compagnons d'Ysgramor. Ils sont basés au sein du Jorrvaskr, à Whiterun. Aela m'explique que les Compagnons recrutent pour le moment et que si je suis intéressé, je dois m'adresser à Kodlak. Je préfère ne rien répondre pour le moment, on verra. Peut être que ça paie bien après tout.



    Whiterun ressemble à une cité à la fois en ruine à cause des murailles partiellement détruites et en même temps en pleine reconstruction au vu des nombreux échafaudages et postes d'observation en bois construits sur ces murailles.

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  18. #18
    Deux gardes sont de faction à la porte d'entrée de la ville. En arrivant, je m'adresse au plus proche.
    - Hola garde! Où puis je trouver le Jarl de Whiterun?
    D'un ton méprisant, le garde me répond.
    - Tu veux voir le Jarl Balgruuf? Rien qu'ça? Tu veux pas sa femme non plus?
    - Heu ben non, ça va merci. Juste lui. J'ai d'importantes révélations à lui faire au sujet d'Helgen.
    - Si tu veux lui parler de l'attaque du dragon, t'as une guerre de r'tard mon vieux! Y a un aut' bouseux qui est passé y a quelques jours de ça...
    Sentant que j'ai foiré en beauté la mission que Gerdur m'avait confié, je me retrouve tout penaud devant le garde.
    - Ha bon... Ben heuuuu... D'accord, tant pis.
    En franchissant la double porte qui mène à la ville, j'entends le garde qui rigole avec son collègue. J'imagine que je suis le sujet de leurs moqueries mais je m'en fiche. Je n'ai pas été à la hauteur et je m'en veux.



    Voici donc Whiterun! La ville fourmille d'activité. Des marchands crient pour attirer le client, des mendiants font la manche, des enfants courent et jouent puis tombent et pleurent. On entend le son du marteau qui frappe le métal, des chiens qui aboient, des oiseaux qui chantent sous ce beau soleil printanier. Juste à l'entrée, je remarque la boutique d'un armurier et à l'extérieur, une femme, fort jolie qui plus est, est occupée à alimenter le feu d'une forge. Je m'approche d'elle et lui lance un "Bonjour" qui se veut le plus chaleureux possible. Le regard qu'elle me lance à cet instant suffit à me faire faire aussitôt demi tour...



    Un peu plus loin, je suis devant une auberge. Voilà ce qu'il me faut, le Drunken Huntsman. J'ai accumulé beaucoup de fatigue depuis quelques jours, j'ai faim et soif, je vais faire de cette auberge une étape dans ma visite de Whiterun.



    J'entre et je commande tout de suite un repas et une chope de pinte. Malgré la tronche peu avenante du tavernier, j'engage un bout de conversation avec lui tout en dégustant un gros pavé de boeuf. Il m'explique Whiterun, ses rumeurs, son histoire, son folklore, bref des banalités. Une fois rassasié, je lui paie une chambre et m'en vais m'écraser dans le lit jusqu'au lendemain.

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  19. #19
    Les jours suivants, je passe mon temps à me ballader en ville, je visite, je discute avec des tas de gens. Je fais notamment la connaissance d'une impériale nommée Arcadia qui tient un magasin de plantes et de potions. On s'entend très bien et je passe mal de temps en sa compagnie. Moyennant une petite rémunération, je lui ramène des plantes, des fleurs ou des racines qu'elle utilise pour fabriquer des potions voire même des poisons. Pendant environ deux semaines mes journées sont entièrement consacrées à la cueillette et à assister Arcadia dans la préparation des potions. J'apprends et je découvre tous les jours des nouvelles plantes, leurs effets bénéfiques ou leurs dangers si elles sont mal préparées ou associées avec les mauvais ingrédients.



    Mais cette vie, aussi agréable et instructive soit-elle, n'est pas pour moi. J'ai besoin d'action, d'adrénaline et je veux en savoir plus à propos de cette magie que j'ai découvert à Bleak Falls Barrow. Dès lors ma décision est prise: Je vais tenter ma chance chez les Compagnons.



    Le lendemain matin, je me présente au quartier général des Compagnons, un lieu nommé Jorrvaskr.



    J'entre et je découvre une gigantesque salle richement décorée pouvant servir aussi bien de salle de réunion que de salle de banquet. Il flotte dans l'air une odeur bizarre et pas très agréable, mélange de viande grillée, de sueur et de bois.



    Je croise un guerrier en armure lourde et je lui explique les raisons de ma présence. Il me conduit alors jusque Kodlak, au sous-sol.



    Face à Kodlak, j'avoue ressentir une sorte d'appréhension, je ne sais pas pourquoi et je ne sais pas d'où vient ce sentiment. C'est comme si derrière l'apparente sagesse que reflète son visage se cachait une violence et une fureur prête à se déchainer à tout moment.
    - Alors comme ça tu veux nous rejoindre? me dit-il d'une voix grave et rauque.
    - Oui!
    - Et quelles sont tes motivations?
    - Je veux donner un sens à ma vie, je veux découvrir le monde qui m'entoure, je veux me battre pour quelqu'un, pour quelque chose qui compte vraiment, je veux boire des pintes de bière avec des compagnons d'armes, je veux des femmes...
    - Hola Hola! Du calme mon garçon! Tu veux, tu veux... Moi je voudrais surtout savoir ce que tu peux nous apporter.
    - Et bien je suis pas maladroit avec une épée et je suis surtout très adroit avec un arc dans les mains. J'ai déjà croisé des abominations mortes vivantes et je sais que je peux faire face au danger.
    Je préfère pour le moment ne rien dire au sujet de la magie, je ne sais pas comment la magie est vue par ici.
    - Pas maladroit à l'épée hein? C'est c'qu'on va voir... VILKAAAAS!!!

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  20. #20
    A l'appel de Kodlak, un guerrier en armure arrive. Sans même me jeter un regard, il s'adresse directement à Kodlak.
    - Je suppose que c'est moi qui doit tester la recrue?
    - Oui, mais vas-y doucement cette fois-ci. Pas comme le dernier hein? lui dit-il en lançant un clin d'oeil.
    - Pourquoi? Il a eu quoi le dernier? Je demande.
    Tous deux se regardent, tentent de masquer un sourire mais ne répondent rien, ce qui n'est pas pour me rassurer.



    Je suis Vilkas jusque dans la cour située derrière le bâtiment. Bon, je n'ai pas le choix, je dois tout donner et espérer être à la hauteur. Vilkas sort une énormée épée à deux mains et commence à la faire tournoyer dans les airs pour m'impressionner... ce qu'il réussit à faire mais je n'en montre rien. Je prends mon épée que je frappe contre mon bouclier avec énergie pour me donner du courage et lui montrer que je n'ai pas peur.
    - Vas-y! me dit-il d'une voix on ne peut plus calme.
    Je lève mon bouclier, l'épée légèrement en retrait prête à frapper. Pendant environ trente secondes, nous nous tournons autour sans que personne ne prenne l'initiative. Finalement je tente un coup d'épée à hauteur des jambes mais Vilkas le détourne facilement avec sa lame. J'essaie de placer plusieurs attaques mais il les dévie toutes assez facilement.
    - C'est tout c'que t'as?
    Je sens un ton de défi dans sa voix et je me décide alors à tout donner. Je le regarde bien dans les yeux et à ce moment, pendant une fraction de seconde je détourne mon regard sur sa gauche comme si un danger soudain venait d'apparaitre. Comme je l'avais prévu et sans même s'en rendre compte, son regard se dirige vers sa gauche et il perd sa concentration un instant, instant que je mets à profit pour lui asséner un coup de bouclier dans le visage suivi d'un coup d'épée au niveau du torse. Ma lame touche son armure et laisse une longue trace horizontale dans le cuir pourtant renforcé de son plastron.



    Vilkas abaisse son épée. Le combat est fini.
    - Pas très glorieux comme technique, me dit-il mais efficace. Tu t'es battu avec tes armes pour venir à bout d'un adversaire à priori plus fort, bravo!
    - Je suis accepté alors?
    - Tu n'es pas encore membre, tu es ce qu'on appelle un "Nouveau sang" mais si tu fais honneur aux Compagnons tu pourras monter en grade et devenir un membre à part entière.
    Vilkas me conduit ensuite au sous-sol, jusqu'au dortoir réservé aux nouveaux et il me présente mes nouveaux frère d'armes dont Torvar...



    ... Ria et Njada.



    C'est alors qu'apparait Farkas que j'avais déjà rencontré à mon arrivée à Whiterun.
    - Salut l'ami. Heureux que tu aies été accepté, bienvenue parmi nous!
    - Merci, ça me f...
    Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que Farkas me coupe.
    - Ouais, écoute en fait ça tombe bien que tu sois venu justement aujourd'hui parce que on a un petit souci et Kodlak a demandé que ce soit toi qui t'en charge.
    - Ha! Heuuuu... Très bien, c'est quoi comme souci? Souci avec qui?
    - Des vampires...

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  21. #21
    Heu juste pour savoir, est ce qu'il y a des canards qui lisent les aventures de Berik?
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  22. #22
    OUI.. tu joues avec spartacus?
    Il faut mettre un terme aux maîtres! (P.D)

  23. #23
    Spartacus???
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  24. #24
    l'image de ton combat avec vilkas, tu ressembles à spartacus
    Il faut mettre un terme aux maîtres! (P.D)

  25. #25
    Ha oui possible... mais c'est pas voulu. Berik a commencé l'histoire chauve, imberbe et tout mince. Je compte le faire évoluer autant dans son apparence physique (merci Pumping Iron) que dans l'histoire et dans ses stats
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  26. #26
    Citation Envoyé par Dzib Voir le message
    Heu juste pour savoir, est ce qu'il y a des canards qui lisent les aventures de Berik?
    Moi ! Et j'adore !
    JPS alias Snow pour les intimes... et LTF !

  27. #27
    Farkas m'entraine à l'écart des autres pour m'expliquer plus en détail en quoi consiste ma première mission.
    - Alors voilà! J'devrais pas te l'dire mais cette mission est en fait un nouveau test. Mais attention, pas un simple test, c'est aussi une vraie mission et très dangereuse qui plus est. Bon, qu'est ce que tu sais sur les vampires?
    - Heu ben c'est des morts vivants... ils boivent le sang de leurs victimes... ils aiment pas trop l'soleil... ils savent charmer les êtres humains pour en faire c'qu'ils veulent.
    - Ouais ouais ok, tu as saisi l'essentiel, c'est à dire qu'ils sont très dangereux. En plus de ça, ils sont de plus en plus nombreux et ils se montrent de plus en plus souvent. Avant quand ils n'étaient qu'une poignée ils se méfiaient des humains et se nourrissaient essentiellement de sang d'animaux mais depuis quelques années leur attitude a changé et ils s'attaquent de plus en plus aux hommes. Certains clans de vampires se sont même mis à lancer des attaques organisées jusque dans les villes et villages.
    Joignant le geste à la parole, Farkas me montre une carte sur laquelle sont dessinées des croix avec des dates correspondant aux récentes attaques de vampires dans la région. Il y en a au moins une dizaine rien que sur le dernier mois.
    - Tu vois, il y a un clan qui sévit dans la région de Whiterun. C'est un petit clan, en fait il y a juste ce qu'on appelle un maître vampire et quelques suivants, des "nouveaux" vampires pour la plupart mais ils sont tellement dévoués et sous l'emprise de leur maître qu'ils se jetteraient dans les flammes pour le protéger. Il est possible que certains humains fassent plus ou moins partie du clan. Eux aussi sont sous l'emprise du maître mais ils seront certainement moins coriaces que les autres.
    - Je suppose donc que la destruction de ce clan dépend de moi?
    - Tout juste. Commence par ça, on va pas te demander tout de suite d'éradiquer tout les vampires de Tamriel, mais sache tout de même qu'en cas de succès, tu seras considéré comme un Compagnon à part entière.
    Farkas me donne la carte qu'il m'a montré et m'indique une zone probable dans laquelle le clan aurait son sanctuaire qui leur sert de repaire dès que le jour se lève.



    Le temps de me préparer un petit paquetage avec tente, couverture, nourriture et eau et je me mets en route en suivant les instructions de Farkas. Direction la tour de guet ouest puis je suis la route principale jusqu'à l'embranchement qui mène à Rorikstead. Mes recherches peuvent commencer à partir de là. Selon Farkas, il est probable que les vampires se réfugient dans une caverne ou une grotte, l'endroit idéal pour se protéger du soleil. C'est pas ce qui manque dans le coin, les grottes...



    En gardant la route comme point de repère, j'entame mes recherches d'abord à proximité de la route puis de plus en plus loin. Pendant des heures je parcours de vastes étendues de plaines et de collines. De temps à autre je trouve l'entrée d'une grotte mais aucune trace de vampires. Par contre sur un sentier au somment d'une crête, je trouve des traces très nettes de la guerre qui fait rage entre les rebelles et les impériaux. Une patrouille d'impériaux a probablement été prise dans une embuscade et ils ont été massacrés jusqu'au dernier.
    Bon, ben ils sont tous morts et y a personne dans le coin. Je fouille les cadavres et récolte quelques piècettes ainsi que deux ou trois rations de nourriture. Je suis pas très fier de moi de détrousser ainsi des cadavres mais après tout, c'est que des impériaux et puis si c'est pas moi, c'est un vagabond qui leur fera les poches tôt ou tard.

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  28. #28
    Très sympa ce dernier screen.
    Et je suis un lecteur régulier des avenures de Berik

    Quel mod utilises-tu pour avoir l'espèce de paquetage dans le dos du dernier legionnaire ? Celui sur le dernier screen, avec la cape.

  29. #29
    Merci. Le paquetage (qui passe à travers la cape d'ailleurs) fait partie de Frostfall, comme les autres d'ailleurs mais Frostfall ajoute plusieurs sortes de sac à dos
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  30. #30
    Finalement, après plusieures heures de recherches, je trouve l'entrée d'une grotte qui pourrait correspondre. A l'extérieur, des traces de sang et des ossements m'indiquent que j'ai probablement trouvé la planque des vampires. En observant la position du soleil, je devine que l'après midi doit être déjà bien entamée mais j'ai encore quelques heures devant moi avant la tombée de la nuit. Surmontant mon appréhension, j'entre dans la grotte.



    A l'intérieur, des constructions en pierres, des colonnes, des escaliers mais surtout, une odeur pestilentielle de putréfaction m'agresse les narines. Le sol est jonché d'ossements, de membres ou de morceaux de corps en décomposition. Quelques brasiers émettent une faible lumière dans la salle, ce qui me permet de repérer quelqu'un assis un peu plus bas que moi. Un vampire? Un humain? Je dois m'approcher pour en être sûr.



    Je m'approche le plus silencieusement possible, dague à la main. Je ne sais toujours pas s'il s'agit bien d'un vampire mais dans le doute, autant faire comme si... Farkas m'a expliqué que le meilleur moyen de tuer un vampire, hormis lui trancher la tête, c'est de lui perforer le coeur. Ma main tremble légèrement mais je tente de me concentrer sur la tâche qui m'attend. D'un coup sec, j'enfonce ma dague dans le dos de ma victime, à hauteur du coeur. Le vampire se redresse d'un coup, se tourne vers moi et s'effondre immédiatemment dans un râle à peine perceptible. Il s'agissait donc bien d'un vampire mais probablement pas un très expérimenté pour ne pas m'avoir senti venir.



    Je reste immobile quelques instants pour vérifier si personne d'autre ne se manifeste mais il semble que ce vampire aie été seul dans cette salle. Je fouille rapidement les environs et au somment d'un escalier, je découvre un passage creusé dans un cercueil posé à la verticale contre un mur.



    Je m'engage dans le passage, toujours en faisant extrêmement attention où je mets les pieds. Le passage descend sur une dizaine de mètres avant de bifurquer vers la droite et d'aboutir dans une grande pièce aménagée. Je m'approche le plus possible de l'entrée et en jetant un rapide coup d'oeil dans la pièce avant de retourner me cacher dans l'ombre du tunnel, je remarque une présence assise sur une chaise, devant une table. De là où je suis, je vois un cadavre à proximité d'une cage en métal ouverte. Une lumière vacillante émane d'une lustre accroché au planfond de la grotte.
    Le plus discrètement possible, je me rapproche à nouveau de l'entrée de la pièce. Je fais attention de bien rester dans l'ombre pour ne pas être repéré. Je remarque les yeux qui brillent dans l'ombre et le teint pâle du vampire assis au milieu de la pièce. A ce moment précis, le regard du vampire se tourne vers moi et il me fixe dans les yeux. Sur son visage se dessine un sourire qui révèle deux longues canines... Je suis pétrifié.



    [HRP] Le dernier screen est à voir en plein écran, si possible dans un environnement sombre [/HRP]
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