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  1. #1
    Salut

    Je ne savais pas trop comment nommer ce topic. En fait je suis tout le temps curieux de ce qui fait ce que nous sommes. Pourquoi nous avons tel mode de pensé? Pourquoi nous réagissons violemment à des futilités, et à coté de ça nous foutons de trucs pourtant plus sérieux.

    Et surtout, quelle est notre part toute personnelle dans nous actions (et à travers ça, tenter de comprendre comment l'ont peut changer / s'améliorer, si c'est possible).

    Je sais que sur le forum la tendance générale (enfin, pour ceux qui s'expriment sur le sujet) et de dire qu'on dirige à peu prêt toute nos actions, que pas grand chose ne nous échappe / nous dépasse (par exemple).

    Pourtant j'ai tj tendance à penser que nous sommes (hélas) avant tout le fruit d'un conditionnement (ce qu'on va vivre durant l'enfance en tête). Et qu'une fois adulte, nous avons beau penser que nous somme totalement libre de ce que nous sommes, en réalité, la plupart du temps nos expériences passées nous collent à la peau, et dictent notre conduite un peu malgré nous.

    Exemple bateau, c'est les fils d'ouvrier qui finissent ouvrier, les violeurs d'enfants qui ont eux même été violés dans leur enfance très souvent, etc...






    Je me suis tj posé plein de questions là dessus depuis tout petit, je voyais d’abord les gamins qui se faisaient latter par leur parents et qui étaient agressifs avec tout le monde (alors qu'ils souffraient de ne pas avoir d'amis à cause de ça), puis à l’adolescence ceux dont les parents tournaient à pas mal de choses qui prenaient le même genre de chemins dangereux (alors qu'ils n'aimaient pas voir leur parents perchés), puis adulte je vois des gens bons qui ont (en fait quand on les connait) été élevés dans l'amour. Des gens qui aiment le pouvoir comme on l'aime dans la famille, et qui savent parfaitement manipuler/acheter les gens, mais qui aimeraient malgré tout être aimé sincèrement. Des filles qui font cocu leurs mecs de longue là où leur père / mère se faisaient cocus etc...

    Les chiens ne feraient -en général- pas de chats.

    Ceci est plus une constatation qu'autre chose (pas un souhait personnel, no rage hein, j'essai de comprendre ces mécanismes). Et appelons ça une analyse de comptoir cela n'a pas d'autre prétention.




    Hors, une chose qui m'a tj choqué dans cette histoire, c'est que la plupart des personnes, avant d'avoir une réaction fondé sur ce qu'elles sont subit/vécu, ont toutes ou presque souffert de cela, avant de le recréer.

    J'ai jamais capté ma pote qui chialait d'apprendre que son père faisait cocu sa mère de longue, quand elle est devenue à son tour une trompeuse en chef.

    Jamais capté que l'alcoolisme se transmette trop souvent, je pense pas qu'il y ai un gène, alors que ça faisait chier les gamins de voir les parents torchés / ressembler à rien. Pourquoi partir dans le même délire une fois adulte?

    Mais aussi, j'ai jamais capté les gens qui de foyer très modeste, malgré que ça les faisait chier comme pas permis de pas avoir eux aussi la dernière paire de Nike au collège, n'avaient qu'une envie, quitter l’école le plus tôt possible pour à leur tour ne pas avoir de métier (donc pas des masses d'argent en vue).

    J'ai vu trop de gens se plaindre de situations qu'ils ne pouvaient par la suite s’empêcher de reconstruire, comme un boulet à leur pied. La victime devenait bourreau.


    Personnellement j'ai vécu la même chose, en fait j'ai l'impression d’être perpétuellement partagé entre ce que je suis et ce que j'aimerai être. Bon j'ai bien progressé dans cette histoire, mais je me rend compte combien il est difficile d'échapper au sort pour lequel on a été "programmé". Car c'est tout sauf un réflexe de changer, et on a l'impression de devoir fournir en permanence une énergie extraordinaire, là où quand on ne se pose pas de question, certes on reste dans un cadre défini par l’extérieur, mais la route étant toute tracé il est très facile d'y avancer.


    Après attention, j'ai croisé plein de gens qui ont pris leur vie en main, qui tracent leur route quoi qu'il arrive avec une détermination sans faille, ou qui avancent façon force tranquille.


    Mais dans l'ensemble, je pense (et constate) que nous sommes plus nombreux à suivre les rails qui nous ont été tracés, qu'à en sortir. Donc si on est bien né c'est cool, mais sinon...



    Je trouve ça très dur (et je n'arrive pas à l'accepter, ceci dit tant mieux). Nos sociétés moderne avaient pour idées de donner toutes leurs chances aux individus. Qu'on puisse arriver presque n'importe où (socialement, amoureusement, au niveau du travail / de l'argent), peut importe d'où l'on vienne.

    Le rêve Américain quoi.

    Pourtant, quand on parle avec des gens qui disent ne pas apprécier leur situation et la vie qu'il mènent, si on leur dit qu'ils peuvent vivre les choses différemment, ils s'emploient généralement à détailler avec minutie toutes les raisons valable qui font qu'ils ne peuvent s'en sortir / changer (donc ils ont réfléchit au truc). Mais sont souvent incapable de réaliser toutes les opportunités qui s'offrent à eux malgré tout (oui car il y en a toujours).


    Alors ok, on peut parler de (manque de) confiance en soit. Mais j'y vois plus souvent des prophéties auto-réalisatrice. Comme si la mécanique inculqué par le conditionnement "tu es de telle sorte, point" agissait, au dépend de l'individu, mais à travers l'individu.

    Au dépens car cela n'a rien à voir avec l'intelligence! J'ai par exemple un pote qui (entre autre) parle 5 langues qu'il a appris tout seul, et qui a faillit finir en prison à cause de jeux crapuleux. Ce mec m'a tj subjugué entre ce qu'il pourrait être (il est loin d’être con, je ne suis pas sur qu'il le réalise) et ce qu'il est (sa vie est...absolument chaotique).

    Mais sans aller dans ces extrêmes on pourrait simplement évoquer la procrastination. Avec le fait de devoir faire quelque chose, qu'on sait (généralement) faire, qui va nous apporter des choses pourtant très positive (un diplôme, de l'argent, de la reconnaissance, le sentiment d'avoir accompli quelque chose, de la confiance en soit), mais qu'on va s'obstiner à repousser malgré tout et malgré qu'on n'ait pourtant rien d'autre de mieux à faire. Et ceci sachant pertinemment et parfaitement qu'il est stupide d'attendre le dernier moment (car on va être stressé / manquer de temps, on va rendre le truc plus pénible, donc négatif).



    Bref je lisais un article cet aprem, sur les processus de décision de notre cerveau, et sur notre conscience de l'autre coté. Qui, certes, interagissent entre eux, mais pas tant que ça, en tout cas pas de manière directe.
    Je trouve ça intéressant, parce que ça expliquerait en partie cette espèce de "schizophrénie", entre ce que nous aimerions (et pourrions être), et ce que nous faisons vraiment (ou pas) au quotidien pour l'obtenir.

    Quelques extraits:
    Il reste que, dans la vie quotidienne, c’est bien notre conscience qui prend les décisions, quelques jours, quelques heures ou quelques minutes avant leur accomplissement. Mais ensuite l’action proprement dite peut se déclencher avant que nous en ayons conscience. Tout se passe alors comme si notre conscience, pour pouvoir se consacrer à d’autres tâches, déléguait en quelque sorte sa décision à des instances spécialisées d’exécution.
    Quant à la conscience, loin d’être réduite à une illusion ou au contraire érigée en instance toute-puissante, les dernières découvertes en neurobiologie nous montrent qu’il faudrait plutôt la concevoir comme un processus dynamique qui nous permet, dans une cohérence spatio-temporelle, de construire des liens conceptuels et existentiels entre ce que nous voulons (Spinoza dirait ce que nous désirons) et ce que nous accomplissons effectivement.
    en nous regardant agir, nous nous construisons comme sujets, apprenons à nous connaître et finalement à nous reconnaître comme responsables de nos actes et libres de nos choix, même si nous sommes conscients que cette liberté est toujours relative et que de nombreux déterminismes s’exercent sur nous.
    l'article: http://www.gizmodo.fr/2013/03/30/pre...plein-gre.html
    Dernière modification par superlag ; 02/04/2013 à 23h48.

  2. #2
    Sujet différent et très intéressant aussi :

    Notre société fabrique de plus en plus d'imposteurs

    Jamais notre société n'a autant valorisé la forme sur le fond, les moyens plutôt que les fins, la réputation sur les compétences, l'audimat sur la réflexion, le quantitatif sur la qualitatif. A force de pragmatisme étayé par un sens de la norme poussée à son paroxysme, notre société fabrique des imposteurs. De cette civilisation du faux-semblant, l'entreprise et la société toute entière pâtissent et peinent à (re)trouver sa créativité et son élan.
    http://www.latribune.fr/blogs/mieux-...mposteurs.html

  3. #3
    Pour ma part, et ça intéressera surement les lecteurs du topic, le meilleur bouquin que j'ai pu lire à propos de la psychologie cognitive c'est de très loin Thinking, Fast and Slow de Daniel Kanheman (qui a produit la théorie des perspectives et en a reçu un prix Nobel).

    Par contre, je crois qu'il n'existe qu'en anglais, et il approfondit énormément sur les biais cognitifs et beaucoup moins sur les ficelles de la prise de décision.

  4. #4
    Citation Envoyé par superlag Voir le message
    Sujet différent et très intéressant aussi :

    Notre société fabrique de plus en plus d'imposteurs



    http://www.latribune.fr/blogs/mieux-...mposteurs.html
    J'aime beaucoup ce passage :
    Résultat : des experts nous disent comment nous devons nous comporter dans notre manière d'exister intimement et professionnellement, "nouvelle incarnation des dispositifs de censure sociale, nouveaux scribes de nos normes morales, ces experts participent à cet art libéral de gouverner", souligne le psychanalyste.
    De la part d'un psychanalyste ça me laisse sans voix... A l'imposture qu'il dénonce, la psychanalyse y participe grandement.

  5. #5

  6. #6
    Citation Envoyé par Lard Voir le message
    J'aime beaucoup ce passage :
    De la part d'un psychanalyste ça me laisse sans voix... A l'imposture qu'il dénonce, la psychanalyse y participe grandement.
    Sans doute, mais l'idée n'est pas là. L'idée c'est le systeme qu'il décrit, et dont il ne prétend à aucun moment ne pas faire parti. C'est pas un jugement condescendant qu'il fait, enfin je l'ai pas perçu comme ça.

  7. #7
    Ca c'est du topic qui promet d'être intéressant .

    Moi il y a un truc que j'aimerais savoir : J'ai remarqué que pas mal de personnes autour de moi avaient un truc, une espèce d'interrupteur qui les passait en mode "berserk". Et je n'échappe pas à la règle.

    Je grossis le trait, mais je parle d'un petit élément (ça peut être une phrase, un contexte) qui déclenche chez ces gens un sentiment de colère qui les submerge facilement et très difficile à calmer.

    Moi par exemple, c'est quand on me dit "chuut". Ca me fait l'effet d'un crissement d'ongles sur un tableau noir, et ça peut me faire passer d'une discussion normale à un état ou je suis sur les nerfs (et parfois ou je gueule. Donc les gens me redisent "chut", ce qui m'énèrve encore plus). Je suis conscient de ça, mais impossible de réprimer cette bouffée de colère malgré tout.

    J'aimerais savoir si c'est juste que je cotoie des psychopathes en puissance, ou si ce mécanisme a un nom défini et est un phénomène reconnu?

  8. #8

  9. #9
    Citation Envoyé par chenoir Voir le message
    Ca c'est du topic qui promet d'être intéressant .

    Moi il y a un truc que j'aimerais savoir : J'ai remarqué que pas mal de personnes autour de moi avaient un truc, une espèce d'interrupteur qui les passait en mode "berserk". Et je n'échappe pas à la règle.

    Je grossis le trait, mais je parle d'un petit élément (ça peut être une phrase, un contexte) qui déclenche chez ces gens un sentiment de colère qui les submerge facilement et très difficile à calmer.

    Moi par exemple, c'est quand on me dit "chuut". Ca me fait l'effet d'un crissement d'ongles sur un tableau noir, et ça peut me faire passer d'une discussion normale à un état ou je suis sur les nerfs (et parfois ou je gueule. Donc les gens me redisent "chut", ce qui m'énèrve encore plus). Je suis conscient de ça, mais impossible de réprimer cette bouffée de colère malgré tout.

    J'aimerais savoir si c'est juste que je cotoie des psychopathes en puissance, ou si ce mécanisme a un nom défini et est un phénomène reconnu?
    Être un teubé ?
    Citation Envoyé par Detox Voir le message
    La seule chose que t'aies jamais blessé c'est l'égo de ta mère à la naissance.

  10. #10
    Ca ne concernerait que moi je voudrais bien envisager ça, mais je connais au moins 5 personnes qui ont identifié chez eux un phénomène de ce genre, et j'ai la prétention de penser que je ne fréquente pas que des teubés.

  11. #11
    Citation Envoyé par IrishCarBomb Voir le message
    Moi pareil, quand on me traite que "gros fil de pute", j'ai tendance à m'énerver.
    "Fils de pute" ça énerve tellement de gens que ça en devient ridicule, c'est vraiment un déclencheur de bagarre. Moi ça me fait rien, je ne sacralise pas ma maman, et d'ailleurs j'aime dire des horreurs sur elle juste pour voir la réaction des gens en face.

    Ma mère la pute.
    Ça casse pas des briques sur un canard...

  12. #12
    Et encore, t'as pas idée

    Non mais les insultes ça rentre pas dans la catégorie que je recherche, vu qu'une insulte c'est expressément fait pour énerver les gens.

  13. #13
    Citation Envoyé par cailloux Voir le message
    "Fils de pute" ça énerve tellement de gens que ça en devient ridicule, c'est vraiment un déclencheur de bagarre. Moi ça me fait rien, je ne sacralise pas ma maman, et d'ailleurs j'aime dire des horreurs sur elle juste pour voir la réaction des gens en face.

    Ma mère la pute.
    Tu coup tu es un fils de maman d'enfoiré.

    Sérieusement y a des choses qui m'énervent, comme "au jour d'aujourd'hui" ou encore les "juste" à tire larigot, mais rien au point de me mettre hors de moi.

    edit : et sinon, j'ai pas compris l'enjeu de ce topic.

  14. #14
    Citation Envoyé par chenoir Voir le message
    Ca c'est du topic qui promet d'être intéressant .

    Moi il y a un truc que j'aimerais savoir : J'ai remarqué que pas mal de personnes autour de moi avaient un truc, une espèce d'interrupteur qui les passait en mode "berserk". Et je n'échappe pas à la règle.

    Je grossis le trait, mais je parle d'un petit élément (ça peut être une phrase, un contexte) qui déclenche chez ces gens un sentiment de colère qui les submerge facilement et très difficile à calmer.

    Moi par exemple, c'est quand on me dit "chuut". Ca me fait l'effet d'un crissement d'ongles sur un tableau noir, et ça peut me faire passer d'une discussion normale à un état ou je suis sur les nerfs (et parfois ou je gueule. Donc les gens me redisent "chut", ce qui m'énèrve encore plus). Je suis conscient de ça, mais impossible de réprimer cette bouffée de colère malgré tout.

    J'aimerais savoir si c'est juste que je cotoie des psychopathes en puissance, ou si ce mécanisme a un nom défini et est un phénomène reconnu?
    Chut !

  15. #15
    Citation Envoyé par IrishCarBomb Voir le message
    edit : et sinon, j'ai pas compris l'enjeu de ce topic.
    La mécanique du cerveau / de l’âme. Analyse et réflexion toute personnelle ou appuyé.

    Citation Envoyé par chenoir Voir le message
    Moi il y a un truc que j'aimerais savoir : J'ai remarqué que pas mal de personnes autour de moi avaient un truc, une espèce d'interrupteur qui les passait en mode "berserk". Et je n'échappe pas à la règle.

    Je grossis le trait, mais je parle d'un petit élément (ça peut être une phrase, un contexte) qui déclenche chez ces gens un sentiment de colère qui les submerge facilement et très difficile à calmer.

    Moi par exemple, c'est quand on me dit "chuut". Ca me fait l'effet d'un crissement d'ongles sur un tableau noir, et ça peut me faire passer d'une discussion normale à un état ou je suis sur les nerfs (et parfois ou je gueule. Donc les gens me redisent "chut", ce qui m'énèrve encore plus). Je suis conscient de ça, mais impossible de réprimer cette bouffée de colère malgré tout.

    J'aimerais savoir si c'est juste que je cotoie des psychopathes en puissance, ou si ce mécanisme a un nom défini et est un phénomène reconnu?
    J'ai l'impression que c'est lié au deuil de la toute puissance qui n'a pas été fait, qui est un des éléments qui symbolise un peu le passage de l'adolescence à l'age adulte (qui arrive de plus en plus tard aujourd'hui, voir jamais pour certains individus qui cultivent une approche immature des choses).

    En gros on considère jusqu'à un certain age que le monde doit nous rendre des comptes (de manière égocentrique) et qu'on est sangoku. Que le monde extérieur est seul responsable de nos déconvenues et donc on est super à cran avec lui, quitte à s'emporter pour un chut, on n'a pas encore appris à relativiser les choses et leur réelle importance. C'est le fantasme de la toute puissance, et si quelqu'un traite notre mère de pute, c'est pas tant l'amour et le respect qu'on a pour elle que le fait d’être testé qui va nous vénèr grave.

    Puis, arrive un certain age où comme pas mal de monde on a essuyé des revers (tout comme des bons moment hein), et on comprend qu'on n'est pas le centre du monde, qu'il y a et y aura tj plus fort que nous (ce qui nous fait relativiser notre pouvoir), et donc il arrive un moment où le mec qui nous traite de fils de pute ne nous atteint plus, parce que pour qu'il en vienne à ça c'est qu'il doit vraiment avoir une vie de merde, qu'en fait il nous fait tiep, parce qu'on sait qu'il n'a que ça pour nous atteindre, et que c'est pas sa vie de merde qui nous impressionne.

    A partir de là, les gens qui nous disent chut, osef c’est pas grave, parce que c’est pas là que ce joue notre vie, mais sur ce qu'on accompli au quotidien (tenir son taf, s'occuper de son couple, élever des enfants, faire avant tout ce qu'on a envie et ne pas subir, tout un tas de serious business, bien plus importants qu'une histoire d'ego).

    Bref ça me fait plus penser, comme ça, à une histoire d'ego et d’orgueil, vite fait.

    Ah et sinon pour le mécanisme c’est un mécanisme de survie à la base, mais qui est mal appliqué (on comprendra ensuite en grandissant que la vraie survie se joue ailleurs et pas sur une histoire d'ego comme dans la cour de l'école).

  16. #16
    Je sais pas, pour moi on dirait un peu une sorte d'application de la PNL.

  17. #17
    Citation Envoyé par superlag Voir le message
    il arrive un moment où le mec qui nous traite de fils de pute ne nous atteint plus, parce que pour qu'il en vienne à ça c'est qu'il doit vraiment avoir une vie de merde
    Ou alors il sait des choses qu'on ne sait pas.

  18. #18
    Citation Envoyé par superlag Voir le message
    (on comprendra ensuite en grandissant que la vraie survie se joue ailleurs et pas sur une histoire d'ego comme dans la cour de l'école).
    Ce forum te démontre l'inverse tous les jours.

  19. #19
    Citation Envoyé par IrishCarBomb Voir le message
    Moi pareil, quand on me traite que "gros fil de pute", j'ai tendance à m'énerver.
    Si on dis maigre fils de pute ca passe?


    Moi je m'enerve que quand j'fais une connerie, mais plutot que de m'enerver après moi je gueule sur la 1ere personne à porter de voix
    Citation Envoyé par rapport de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
    .Il est « presque impossible d’écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France »,

  20. #20
    Je pense que tu mélanges destinée et psyché.

    On n'est pas conditionné ouvrier. Si papa est ouvrier, on peut facilement devenir ouvrier parce qu'il peut nous faire faire des stages ou nous aider à entrer dans sa boite . Ca marche aussi pour les acteurs.

    La vie c'est du hasard, des rencontres, du talent et aussi du travail. La psyché va déterminer ton aptitude à bosser, ta pugnacité, ta capacité à ne pas baisser les bras (ton mental donc) et donc à ouvrir des possibilités sur ce que tu as envie de faire, mais la vie se charge du reste.

    Sinon l'agence Recall peut faire des choses pour toi.

  21. #21
    Topic à fort potentiel en effet

    Je pinaille juste pour un truc:
    Citation Envoyé par superlag Voir le message
    Je trouve ça intéressant, parce que ça expliquerait en partie cette espèce de "schizophrénie", entre ce que nous aimerions (et pourrions être), et ce que nous faisons vraiment (ou pas) au quotidien pour l'obtenir.
    Tant qu'on en est aux erreurs reproduites, il faudrait arrêter d'assimiler la schizophrénie au trouble de personnalités multiples. La première est une pathologie tristement répandue, consistant, en gros, à percevoir le monde de manière erronée (détachement du réel, hallucinations, etc.). Le deuxième, c'est "fou d'irène". Et c'est très rare (et sujet à controverse).

    Quant au reste, il m'apparait "naturel" que nos systèmes de valeurs, notre paradigme même, est hautement influencé par notre éducation, et en particulier par nos parents. Un enfant avec un père alcoolique se plaindra certainement de ses absences/violences, mais assimilera aussi comme modèle qu'il "peut" boire plus que de raison tous les jours. Son père, modèle, le faisait, alors cela est acceptable. Il connait les conséquences, mais du point de vue de l'alcoolique, il gère.
    Les calipers, c'est pas garanti

  22. #22
    Pour etre moi-meme un grand procrastinateur, je me suis deja posé tout un tas de question à ce sujet.

    Pourquoi, alors qu'on sait que ca va merder, que tous les warnings de notre conscience sont au rouge, agissons-nous (ou abstenons-nous d'agir) quand meme? Pourquoi nous comportons-nous comme le scorpion sur la grenouille dans la fable?

    L'article que tu sites est interressant à lire, mais n'apporte pas vraiment de reponses. Car dans l'experience avec les trois images, les gens finissent tous avec un gain, plus ou moins susbentiel. Donc même si une partie de notre cerveau echappe au radar de notre conscience et participe au à notre prise de décision à notre insu, au moins a-t-il le bon gout d'aller dans le sens voulu. Car aucun sujet ne s'est fait doubler par la partie reptilienne de son cerveau, lui indiquant la mauvaise image, alors que la partie consciente voulait seulement gagner du pognon.

    Donc quid des prises de choix totalement contre-productive alors qu'on en a conscience?

    Prenons un exemple simple, qui m'est arrivé souvent par le passé, et pas trop chargé d'affect (:P): la prune pour stationnement interdit.

    Je sais que si je la paye pas tout de suite, je vais devoir payer encore plus demain. Je pourrais pas y couper, c'est sûr. En plus, c'est pas comme si c'était difficile ou fatiguant de la payer. Un cheque, une enveloppe, et basta. Et ben rien a faire. Je payais jamais mes prunes a temps.

    Dans ce cas précis, je pense que ca venait de mes systemes de defense. Quand quelqu'un me fait chier en me demandant un truc que j'ai pas envie de faire, et que l'envoyer ballader tout simplement risque d'etre compliqué, je ne rentre surtout pas en conflit, mais je joue l'inertie. Je ne lui dit pas non, je fais juste... rien. Tres efficace, car la pluspart du temps, la personne se fatigue avant moi. Et si cette personne s'acharne suffisament pour passer cette premiere ligne de defense, je rentre en conflit... ou je fais le truc... en fonction de son degré de chiantitude et de mes chances de succes en cas de conflit.

    Sauf que dans le cas du payement d'une amende, ce systeme est particulierement debile, vu que j'ai affaire à un robot et non a une personne. Donc y risque pas de se fatiguer et de laisser tomber. Du coup, au bout du deuxieme ou troisieme rappel, je finissais par payer avec la surprime qui va bien.

    C'est tres tres con. Je sais que c'est tres tres con. Mais j'ai tellement utilisé ce systeme de defense que je ne le controle plus tout à fait. Il se met en branle tout seul, comme une réponse pavlovienne a un stimulus donné.

    Par contre, la ou ca devient fun, c'est qu'une fois qu'on a cerné le truc, c'est plus facilement controlable. C'est a dire que maintenant que j'ai cerné la relation de cause à effet, c'est beaucoup plus facile de shunter ma réaction reflexe, et d'adopter un comportement un peu plus approprié. Ce qui fait que je paye beaucoup plus de prunes a temps (mais pas toutes, faut pas deconner :P). Mais tant que j'avais pas compris d'ou venait la cause reelle de mon comportement, rien à faire. C'est comme si je n'avais pas suffisament conscience que le bot n'était pas une vraie personne. Je le savais, c'est sur, mais d'une maniere trop théorique pour que ca impacte suffisament mon comportement.

    Bon evidemment, j'ai pris comme exemple un cas tres simple, où la reponse appropriée est pas difficile a mettre en oeuvre. Ca se complique vachement dès que l'affect rentre en jeu (colere, angoisse, etc...), et surtout si on a aucune idée de la manière de mettre en place un comportement adéquat... car on a jamais appris à le faire.

  23. #23
    Les experts sont-ils des escrocs ?
    Pour en débattre, à ma droite, Hoppo Ortun, expert en expert, auteur du livre les experts vous mentent-ils ? Un expert dénonce !, à ma gauche Han Bitieux, journaliste, spécialiste des experts, et son essai : la face cachée de l'expertise : en immersion dans le milieu expertal.

  24. #24
    http://www.youtube.com/watch?v=P3FKH...08EB4EEFF3E91F


    Tiens OP. Bon ça fait une petite vingtaine d'heure et c'est en anglais, mais ça permet de :
    1) Progresser en compréhension orale en anglais (le mec parle très distinctement)
    2) Apprendre plein de choses sur les bases de la psychologie

    Pour les gens bilingues ça ne laisse que le 2, mais c'est déjà pas mal !
    Idéal en fond sonore en parallèle à n'importe quelle activité qui ne demande pas trop de concentration

  25. #25
    Citation Envoyé par Kobal Voir le message
    Topic à fort potentiel en effet

    Je pinaille juste pour un truc:

    Tant qu'on en est aux erreurs reproduites, il faudrait arrêter d'assimiler la schizophrénie au trouble de personnalités multiples. La première est une pathologie tristement répandue, consistant, en gros, à percevoir le monde de manière erronée (détachement du réel, hallucinations, etc.). Le deuxième, c'est "fou d'irène". Et c'est très rare (et sujet à controverse).

    Quant au reste, il m'apparait "naturel" que nos systèmes de valeurs, notre paradigme même, est hautement influencé par notre éducation, et en particulier par nos parents. Un enfant avec un père alcoolique se plaindra certainement de ses absences/violences, mais assimilera aussi comme modèle qu'il "peut" boire plus que de raison tous les jours. Son père, modèle, le faisait, alors cela est acceptable. Il connait les conséquences, mais du point de vue de l'alcoolique, il gère.
    Oui mais t'as aussi l'inverse, le mec dont un des parents est alcoolique/drogué et qui, au vu de la décadence de son parent, va s'imposer des règles très strictes, et s'interdire tout alcool/drogue/autre substance à effet nocif. DU coup on ne peut tirer une généralité d'un cas.

  26. #26
    ... ou avoir eu un parent alcoolique, comprendre les pièges et le fonctionnement de cette maladie, aimer se torcher la gueule à l'occasion et en même temps ne jamais tomber dans la dépendance parce que justement on sait comment ça marche.

    En effet on ne peut rien généraliser là dessus.

    Mais pour rester sur le parent alcoolique > enfant qui devient alcoolique, y'a quand même beaucoup de facteurs à prendre en compte.

    Oui y'a le mimétisme et à l'opposé le rejet, mais tu as l'influence du milieu socio-culturel, et même des prédispositions génétiques sans rapport avec la psychologie de comptoir :
    Si l'alcoolisme possède des causes génétiques, il n'est en aucun cas une maladie familiale, héréditaire. Ce n'est pas un destin, une tare, et un ou des parents atteints par cette maladie ne la transmettra pas obligatoirement à son ou ses enfants. Il s'agit plutôt de facteurs de prédisposition, de fragilité génétique, comme ils en existent pour de nombreuses autres pathologies (HTA, insuffisance coronaire, diabète, dépression...), et qui peuvent inciter le sujet à la prudence et donc à la prévention.

    Le caractère familial de l'alcoolisme est peu discutable : la concordance pour l'alcoolisme est deux fois supérieure chez les jumeaux homozygotes (développés à partir d'un seul oeuf) que chez les jumeaux hétérozygotes (développés à partir de deux ?ufs différents). Le risque de développement de la maladie est 3 fois supérieur chez les enfants adoptés de parents biologiques alcooliques, élevés par des parents adoptifs non alcooliques.

    Ces caractères de prédisposition génétiques sont mal connus et parfois contestés :

    Présence de gènes particuliers (exemple allèle A1 du gène du récepteur D2 à la dopamine, médiateur du système cérébral de récompense).

    La dégradation dans l'organisme de l'alcool diffère selon les individus, leurs sexes et les ethnies probablement du fait d'un fonctionnement différent et génétiquement déterminé des enzymes qui en sont responsables.

    Cliniquement, il est établi que les enfants d'alcooliques, eux-mêmes non alcooliques présentent des réactions psychomotrices et cognitives moins marquées pour une dose identique et modérée d'alcool que les enfants de non alcooliques. Ceci pourrait altérer les capacités d'auto-contrôle des consommations d'alcool et en faciliter l'abus.

  27. #27
    Je dis pas que tout fils de parent alcoolique le deviendra. Je dis juste qu'il aura eu un exemple marquant dans sa vie, un modèle de valeurs. Suivant la relation vécue avec ce parent, l'enfant aura plutôt tendance à reproduire un schéma assimilé ou au contraire, vivra cela en horreur et cherchera à éviter tout produit distillé.
    Un peu comme un enfant battu voit la violence comme une preuve d'amour, etc. (là encore, grosse généralité hein)
    Bien sûr, il y a tout une variété de nuances, des flopées d'exemples de gens ayant la volonté de dépasser leurs modèles...
    Et puis flute, les généralités et lieux communs, c'est un peu la signature de ce forum non?

    (bon, Tildidoum explique mieux)
    Les calipers, c'est pas garanti

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