Le plus simple serait encore que tu poses tes questions directement au notaire, il est là pour ça
(et c'est gratuit
).
Dans mon cas le notaire s'est occupé de tout, notamment vis à vis de l'administration fiscale.
On a choisi le paiement fractionné (donc le paiement de la succession en 20 fois sans frais tous les 6 mois) et le premier versement aux impôts a été réalisé par le notaire (6 mois après le décès du défunt) en prenant sur les fonds disponibles (il est bien évident que si le défunt n'avait pas assez, il demandera un appel de fond des héritiers). Les paiements suivants étant à la charge des héritiers.
Pour la déclaration, tu dois apporter tous les éléments au notaire, et c'est le notaire qui se charge de compiler tout ça et de faire la synthèse aux impôts et aux héritiers. A la fin (c'est à dire 6 mois après le décès, mais en général un peu avant histoire d'éviter d'être en retard), normalement, tout le monde sait ce qu'il doit à qui (ça inclut l'administration fiscale).
Pour info, tu as un abattement en fonction de ton degré de parenté (par exemple pour un enfant, c'est 100k€ et c'est cumulable, c'est à dire que si le parent avait 300k€ de patrimoine et qu'il a 3 enfants, il n'y aura pas d'impôts à payer - par contre il y aura peut être des frais de notaire quand même - à noter que le fait d'avoir soi-même des enfants rajoute un -petit- abattement).
Sauf erreur -mais là les experts ici présents ont plus de connaissance que moi- il n'y a pas d'impact sur l'impôt sur le revenu sur les sommes que tu recevras.
Bon après, ça dépend ce que tu hérites : si tu hérites de l'immeuble sur la promenade des Anglais, il y a des chance que tu sois soumis à l'IFI
. Si tu reçois des parts de SCPI, tu auras des impôts à payer dessus, mais ça c'est la vie courante de ces placements et non lié à la succession directement.