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  1. #61
    Citation Envoyé par kaldanm Voir le message
    Il y a aussi les DLC inutiles (cosmetique, nouvelle arme).
    Ça n'a rien d'une arnaque ça.
    Si tu sais qu'une armure pour ton cheval est vendue 10€ et que tu l'achètes, c'est tant pis pour ta gueule, personne t'a forcé. Il n'y a aucune loi qui empêche de vendre des trucs inutiles à des prix élevés.

  2. #62
    Citation Envoyé par Vevster Voir le message


    Il est bien ce smiley.

    Voir réponse ci-dessus.




    Par ailleurs, Steamworks n'équipe pas la plupart des versions boites si tu considère le marché dans son ensemble. On ne parle pas que de PC pour la question de la revente, les consoles sont bien comprises dans le bouzin.
    Tu ne dois pas trop t’intéresser au jeu vidéo sur PC alors, si comme tu le soulignes le jeu vidéo ne se résume pas qu'aux PC, il ne se résume pas qu'aux consoles non plus, d'autant plus que la problématique de la clé d'installation liée au compte (que dénonce l'ufc) est un problème qui touche bien plus le PC que les consoles (en tout cas pour l'instant) une réalité que ne peut éluder tes généralités, d'autant plus que maintenant, il faut se fader en plus les origin et les ubiplay. (ouais il est excellent).

  3. #63
    Excellent article. Résoudre en 2011 un problème issu de l'évolution d'une technologie née en 1969, le tout avec pour meilleur outil une loi de 1804, décidément, j'aime le droit.

    Pardonnez-moi ce retour au premier post, mais une question m'étreint : la jurisprudence a-t-elle déjà eu l'occasion de se prononcer sur l'application de l'article L.122-3-1 du CPI en matière de logiciels ?

    La propriété intellectuelle n'est pas ma spécialité, mais comme ça, à froid, la qualification d'exemplaire matériel de l’œuvre pour le DVD qui contient un logiciel ne me paraît pas aller de soi. Pour tout dire, je trouve qu'assimiler exemplaire matériel de l’œuvre et support physique est un raccourci un peu rapide.

    J'm'explique : la quasi-totalité des logiciels doivent être installés pour fonctionner. Or, l'installation implique un certain nombre d'opérations : copie, décompression de fichiers, création de clefs de registre, paramétrage... Bref, le logiciel installé n'est pas une copie à l'identique du contenu du DVD. D'ailleurs, ça l'est d'autant moins que le logiciel peut souvent être encore modifié après installation. En outre, le logiciel n'a que rarement besoin du DVD pour fonctionner une fois installé (sauf à titre de DRM, mais le DRM n'est pas l’œuvre). Si le logiciel ne peut pas être lancé directement depuis un DVD qui n'est pas indispensable à son fonctionnement, j'ai du mal à considérer que ledit DVD soit un exemplaire matériel du logiciel (*).

    En plus il est pratiquement toujours possible d'obtenir soit le logiciel en téléchargement, soit un DVD de remplacement auprès de l'éditeur, pour être utilisé grâce à la licence déjà acquise. On tendrait donc à mon sens plus vers le concept de la copie de sauvegarde, telle que prévue à l'article L.122-6-1 du CPI. Contrairement à la copie privée qui n'est à l'usage que du copiste, la copie de sauvegarde peut être faite par toute personne qui a le droit d'utiliser le logiciel : rien ne s'oppose à ce que l'éditeur fasse des copies de sauvegarde qu'il met à disposition des utilisateurs (d'ailleurs incapables de réaliser eux-mêmes ces copies puisqu'ils n'ont pas le droit de faire sauter les protections anti-copies).

    La copie de sauvegarde n'étant pas cessible, point d'abusus transmis subrepticement à l'utilisateur final lors de la vente du logiciel "en boite".

    Quoi qu'en décide le tribunal, pour un beau cas, c'est un beau cas.



    (*) Par contre, en allant au bout du raisonnement, le disque dur sur lequel le logiciel est installé serait lui un exemplaire matériel de l’œuvre. Exemplaire matériel qui ne pourrait pas être revendu en application de l'article L.122-3-1 du CPI, puisqu'il n'aurait pas fait l'objet d'une première vente autorisée par l'auteur du logiciel ou ses ayants droit.

  4. #64
    Vevster est très intéressé par le jeu vidéo sur PC (vu sont taf) et d'ailleurs a le lire j'en étais un peu dégoûté.Avant tout j'ai rien contre toi vevster et je trouve même tes remarques utile mais comprend moi bien: Je trouve que t'as vue du jeu vidéo est dégelasse.

    Je comprend tout a fait que le marché doit se développé et tes arguments son clair et réaliste sur les DLC.Vous êtes fin prêt, vous êtes rodés pour que cela se passe comme ça et doit continuer a se passer comme ça.
    Mais pour moi c'est non.
    Je fais parti de "ces gens qui râlent" (Une minorité sans doute face au succès de pas mal de DLC proposé) mais comprend moi bien tout les système de protection tout ces DLC foutu ne m'aide pas a vous apprécier dans vos bureaux de création

    Je cite pour ma part toute les déconvenues:

    -Pour EA:Dragon Age et Mass Effect 2 impossible de jouer une semaine après leur sortie alors qu'acheté le jour de leur sortie une fois que je m'étais bien renseigné.Clef activation qui ne marchait pas + plus installation merdeuse chez EA/Bioware.

    -Pour Ubisoft: Assassin's creed et Brotherhood inutilisable jusqu'a fin novembre et installé via steam sur différent PC acheté sur steam en juin, j'ai du au mois de septembre prendre les versions pirates pour pouvoir jouer l'aventure.From dust même problème.Pour les 3 c'était l'accès Ubisoft qui refusait de ce faire.Maso j'ai pris Heros 6 et la me demandé pas pourquoi tout fonctionnait; mieux les autres jeux se lance sur TOUT les PC qui avaient un problème.Pas de sortie de Rayman origin sur PC

    Quand je vois la façon dont tu en parles sur les dernier posts (raison tout a fait sérieuse et correcte mais du coté de la vision professionnel) ça me fait un peu peur qu'a aucun moment j'ai pu entendre de ta part (surtout de ta part) "Oui la les gars y'a clairement un petit peu d’abus".

    J'ai donc l'impression réel qu'on est encore très loin d'avoir tout vu puisque apparemment y'a rien qui te dérange dans les choix de certaine compagnie a nous prendre pour des vaches à lait/pigeons.

    The binding of isaac va proposer sa 2 eme mise a jour gratuite dans pas longtemps.Ça fait plaisir a voir je me dis que quelque part y'a un passionné derrière.Et d'autre derrière nous vendent des DLC qui sont caché dans la galette (j'en sais rien moi peuvent pas en débloquer via des challenges très dur pour les passionnés et les mordues et de vendre a ceux qui n'ont pas le temps/la patience/le talent façon chapeau dans TF2).

    J'ai absolument rien contre toi vevster mais contre les 2/3 posts de derrière vraiment sortie par un attaché de presse qui a aucun moment ne m'a rassuré sur les brainstorming que vous vous faites pour nous en faire cracher encore un coup.

    Voila c'était ma petite crise de parano.

  5. #65
    Les éditeurs font ce qu'ils veulent.
    Vous êtes libres de ne pas acheter les jeux qu'ils vendent si les conditions ne vous conviennent pas.

  6. #66
    Tout a fait.Mais tous ceux qui travaillent actuellement la dedans c'est pas des putains de robots sans coeur.
    Ils ont connu le jeux vidéo depuis tout petit.
    J'ai foi en l'homme.
    Et vevster n'est pas un robot il a un petit coeur de joueur derrière sa carapace.

  7. #67
    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    Les éditeurs font ce qu'ils veulent.
    Vous êtes libres de ne pas acheter les jeux qu'ils vendent si les conditions ne vous conviennent pas.
    Pour moi y'a un souci dans ce raisonnement, parce que dans les autres média (cinoche ou bouquin), on achète ou pas en raison de son intérêt personnel pour le bouzin (que cet intérêt soit faussé par de la pub ou des critiques ou pas), mais pas pour les intermédiaire.
    Dans le domaine du JV, il commence à y avoir tellement d'intermédiaire et d'à coté qu'on peut se demander si on paye vraiment pour le jeu ou pour entretenir des "services" autour qui seraient largement dispensable pour profiter de son achat (puisque qu'avant on en avait pas, et le marché s'en tenait pas plus mal).
    Si je me paye un DVD, c'est parce que j'ai un lecteur indispensable pour le diffuser ; si je me paye un livre, c'est que je suis en mesure intellectuelle de le lire ; mais si je me paye un jeu, non seulement il me faut avoir le nécessaire physique (la console, ou la config sur PC), mais en plus je dois maintenant me soumettre au bon vouloir de l'éditeur vis à vis du suivi du système qu'il met en place autour de ce jeu, système complètement dispensable puisque il n'a rien a voir avec le jeu.

    Au final dire qu'on est libre d'acheter ou pas un jeu, oui, je veux bien ; mais si je dois renoncer au jeu, quand l'oeuvre en question m’intéresse et ce pourquoi je suis disposé à lâcher du fric, à cause d'un DRM ou d'un système en ligne alors que je remplis toutes les condition, c'est un petit peu comme si je renonçais à manger de la viande quand elle est emballé dans un papier alu à la place d'un papier papier.
    Après reste la question des laissés pour compte, ceux qui n'ont pas de connexion ou une connec si merdique que ça marche une fois sur deux, en terme de rapport à la clientèle, ça reste pas terrible, puisque là aussi, ces clients potentiels auraient tout pour pouvoir acheter le jeu (la bonne config matérielle), sauf des conditions qui se rapportent à quelque chose qui n'a rien a voir avec le jeu.
    DE CHELONIAN MOBILE


  8. #68
    Meuhouha :

    Si tu achètes le jeu en étant conscient de ses défauts, tu cautionnes la stratégie commerciale des éditeurs et les confortes. Si tous les joueurs avaient refusé d'acheter ou de pirater AC2, Ubi aurait changé de politique.

  9. #69
    Je pense q'Ubi a eu suffisamment de retour négatif sur son DRM omniprésentpour se rendre compte qu'il était complètement foireux (j'en suis pour mes propres raisons : jeu acheté day one, j'ai la config, j'ai internet, je décide de "faire confiance" à Ubi pour la stabilité de leur système -comme certain on fait confiance à Valve à la sortie de HL²- et voilà ma ligne téléphonique qui claque le lendemain : résultat 2 semaines sans connexion à la maison, impossible de profiter de mon jeu) , ils sont d'ailleurs pas mal revenu en arrière depuis (à un truc du niveau de Steam sans le mode offline).
    La seule chose qui aurait radicalement changé avec un boycott massif, ça aurait été q'Ubi laisse carrément tomber les portages de AC sur PC puisque pas rentable et piratage et bla bla bla, on connait la chanson.
    DE CHELONIAN MOBILE


  10. #70
    Je ne suis pas si sur qu'Ubi ait considéré son DRM comme un échec... Bien sur, les retours étaient mauvais, mais quid des ventes ?
    Je n'ai pas du tout suivi vu que depuis AC2, j'ai snobé révélations, brotherhood etc. Ils ont encore le même DRM ?

    La seule chose qui aurait radicalement changé avec un boycott massif, ça aurait été q'Ubi laisse carrément tomber les portages de AC sur PC puisque pas rentable et piratage et bla bla bla, on connait la chanson.
    Un boycott des achats et un recours au piratage aurait cette conséquence, mais à mon sens pas un vrai boycott des achats et du piratage.

  11. #71
    Citation Envoyé par Meuhoua Voir le message
    Pour moi y'a un souci dans ce raisonnement, parce que dans les autres média (cinoche ou bouquin), on achète ou pas en raison de son intérêt personnel pour le bouzin (que cet intérêt soit faussé par de la pub ou des critiques ou pas), mais pas pour les intermédiaire.
    Dans le domaine du JV, il commence à y avoir tellement d'intermédiaire et d'à coté qu'on peut se demander si on paye vraiment pour le jeu ou pour entretenir des "services" autour qui seraient largement dispensable pour profiter de son achat (puisque qu'avant on en avait pas, et le marché s'en tenait pas plus mal).
    Si je me paye un DVD, c'est parce que j'ai un lecteur indispensable pour le diffuser ; si je me paye un livre, c'est que je suis en mesure intellectuelle de le lire ; mais si je me paye un jeu, non seulement il me faut avoir le nécessaire physique (la console, ou la config sur PC), mais en plus je dois maintenant me soumettre au bon vouloir de l'éditeur vis à vis du suivi du système qu'il met en place autour de ce jeu, système complètement dispensable puisque il n'a rien a voir avec le jeu.
    Revenons sur les exemples des films et des livres.
    Quand j'achète un DVD je le fais par intérêt pour l’œuvre mais aussi pour la qualité de l'édition (qualité de l'image, qualité sonore, sous-titres, etc etc). Lorsque France Télévision à sorti la saison 3 de Doctor Who sans piste audio anglaise il y a eu boycott des ventes par les fans et la chaîne est revenu sur sa décision en saison 4.

    Quand je vais au cinéma la qualité de la salle rentre en jeu (est-ce qu'on vent des popcorn, est ce que les sièges me permettrons de profiter du film, la taille de l'écran, etc etc). J'ai déjà renoncé à aller voir un film pour ça.

    Pour les livres les intermédiaires sont les traducteurs, les éditeurs, etc, etc.

  12. #72
    Mais il reste un choix d'intermédiaire, le traducteur te debecte, lis en VO, le cinoche du coin est pourrave, va dans un autre, l'édition est baclé, prends en une autre. mais dans les 3 cas, ce sont des intermédiaires obligatoires à la diffusion de l'oeuvre, pas des à cotés sécuritaire ; une édition DVD bâclé, c'est comme un jeu bâclé, si on ne l’achète pas, c'est à cause de la qualité de objet, pas à cause de la qualité du "service" de l'éditeur vis à vis de l'utilisation de objet.
    Le DRM c'est comme si t'achetais un livre avec un cadenas dessus, peu importe que le livre soit bon ou bien traduit. Si t'as la clef, c'est bon, si tu l'as pas, c'est mort, mais en aucun cas ce cadenas n'aurait le moindre intérêt ou justification à être là sinon à brider le consommateur (on pourrait toujours avoir que l'acheteur neuf aurait la clef offerte et l’acheteur d'occase devrait repasser à la caisse pour avoir son exemplaire de la clef, et au jour d'aujourd'hui, au vu du marché du livre, je doute que se serait "aussi bien accepté" que sur les dérives du marché PC).
    DE CHELONIAN MOBILE


  13. #73
    Bonjour, commerçant en jeux vidéos (arghhh) mais passionné et lecteur , j'ai bien apprécié l'article ci-dessus : çà fait longtemps que les éditeurs cherchaient un moyen de tuer l'ocaz , responsable ,selon eux , de tous les maux ! ( en oubliant : prix, bugs , sorties trop avancées , manque d'imagination, "casualisation" etc...) même si cela était passé inapercu aupres des consomateurs ...maintenant , c'est fait par la grace de Steam, E.A et d'autres vont suivre ! a méditer : il y a longtemps , les constructeurs automobiles ont fait la meme démarche ,en interdisant a leurs concessionnaires la vente de véhicules d'occasion, ce qui avait sérieusement ralenti la vente des voitures neuves , résultat , les constructeurs ont tous fait machine arrière et même constitué leur propre réseau d'occasion !!! si on transpose et on le vérifie en boutique , 1 jeu l’ocaz
    racheté ,c'est un jeu neuf qui se vend et c'est tout ! (euh , c'est le papa de Mr.ike mais il est d'accord)
    L'esprit c'est comme un parachute: s'il reste fermé, on s'écrase. Frank Zappa

  14. #74
    Citation Envoyé par Mr Ianou Voir le message
    Et quand tu appuies sur "acheter" avant la vente tu as :

    -Tous les contenus digitaux sont délivrés par voie numérique via Steam sur votre ordinateur.

    -Par le présent Accord, Valve vous concède, et vous acceptez, une licence non exclusive, résiliable et limitée, ainsi que le droit d'utiliser le Logiciel pour votre usage personnel conformément aux termes du présent Accord et de la Souscription. Le Logiciel est concédé en licence, et non vendu. Votre licence ne vous confère aucun droit ni titre de propriété sur le Logiciel.


    Certes c'est dans "ACCORD DE SOUSCRIPTION STEAM" mais pour chaque contrat il faut lire.

    Mais je conçois tout de même que ce n'est pas clairement indiqué.Mais c'est indiqué.
    Oui, il y a le cluf ; mais qu'il soit là ou non, reste que ce qui est affiché en gros sur une affiche, doit correspondre à ce qui est vendu (tu ne peux pas avoir "Vente de lave linge de marque truc", avec en petit "au fait, il est de la marque machin")

    Citation Envoyé par Gynsu2000 Voir le message
    Sérieusement les mecs: lisez les choses dont vous voulez causer!
    En l’occurrence l'étude d'UFC.
    Le fait de comparer un jeu a une démo est une citation qui vise uniquement un jeu: Tiger Woods PGA.
    Sachant que le jeu en question contient 20 parcours sur les 36 présent en DLC (55%), la remarque est légitime.

    Mais en aucun cas, UFC ne "trolle".
    Ok, j'ai eu tord de me fier au résumé par LeMonde.fr :S

  15. #75
    Une réaction de l'enseigne Game Cash sur le sujet (ça date de quelques jours).

    Dans les grandes lignes, ils soutiennent l'action de l'UFC et s'engagent à mettre en place une signalétique plus claire sur leurs produits, neufs ou d'occasion, pour mieux informer les consommateurs. Initiative qu l'on peut saluer, au passage.

  16. #76
    Je suis tombé sur un site qui offre un nouveau concept, en plein dans le sujet (abusus de licence, toussa), la revente de vos fichiers musicaux. Techniquement ça me parait périlleux et l'idée a déjà provoqué un bon shitstorm outre-atlantique, notamment auprès de la RIAA (surprenant!!).

    https://www.redigi.com

    Et un article pour y voir un peu plus clair : lien
    J'aime pas les voleurs et les fils de pute

  17. #77
    Ça doit etre moi qui ne comprend rien mais je ne vois pas en quoi cet article "casse" quelque chose : tous les droits sont respectés.

    Mais en matière de jeux vidéo, ça se complique. Vous achetez un DVD qui contient un jeu : c'est bel et bien un objet matériel. Mais cet objet contient une œuvre de l'esprit qui n'est utilisable qu'en vertu d’une licence d'exploitation. Et cette licence vous interdisant de prêter ou de revendre le jeu , vous avez donc acheté un DVD, que vous pouvez refourguer à titre de frisbee ou dessous de table, et c'est tout. Votre droit de propriété est incomplet, vous n'avez pas l'abusus et l'article 544 du Code civil est violé par les éditeurs/distributeurs.
    Si tu as toujours l'abusus du dessous de table le reste étant interdit par la licence tout est logique.



    En effet, l'article L.122-3-1 du Code de la propriété intellectuelle dispose que "dès lors que la première vente d'un ou des exemplaires matériels d'une œuvre a été autorisée par l'auteur ou ses ayants droit sur le territoire d'un État membre de la Communauté européenne ou d'un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen, la vente de ces exemplaires de cette œuvre ne peut plus être interdite dans les États membres de la Communauté européenne et les États parties à l'accord sur l'Espace économique européen".
    Ça veut seulement dire que si on a autorisé à vendre une œuvre dans un pays de l'EU on a pas le droit de l'interdire dans un autre. Nul part il est question de revente.

    Genre tu as 100 000 exemplaire de skyrim qui on eu l'autorisation d’être vendu en France finalement l’éditeur change d'avis et veut les vendre en Allemagne, ben on peut pas lui dire non.

  18. #78
    Citation Envoyé par Potatoe Voir le message
    Ça doit etre moi qui ne comprend rien mais je ne vois pas en quoi cet article "casse" quelque chose : tous les droits sont respectés.



    Si tu as toujours l'abusus du dessous de table le reste étant interdit par la licence tout est logique.
    Non. Parce que tu n'as pas acheté un dessous de table. Tu as acheté un DVD contenant un jeu et donc tu n'as pas l'abusus.





    Citation Envoyé par Potatoe Voir le message
    Ça veut seulement dire que si on a autorisé à vendre une œuvre dans un pays de l'EU on a pas le droit de l'interdire dans un autre. Nul part il est question de revente.

    Genre tu as 100 000 exemplaire de skyrim qui on eu l'autorisation d’être vendu en France finalement l’éditeur change d'avis et veut les vendre en Allemagne, ben on peut pas lui dire non.
    Non. Cet article est utilisé en matière de revente. Une fois l'objet matériel vendu, on ne peut pas en empêcher sa circulation donc on peut le revendre. "Dès lors que la première vente d'un ou des exemplaires matériels d'une œuvre a été autorisée par l'auteur [...] la vente de ces exemplaires de cette œuvre ne peut plus être interdite dans les États membres [...]". Il a été vendu une première fois (à moi), donc personne ne peut m'empêcher de le vendre à mon tour.

  19. #79
    Citation Envoyé par Grand_Maître_B Voir le message
    Non. Parce que tu n'as pas acheté un dessous de table. Tu as acheté un DVD contenant un jeu et donc tu n'as pas l'abusus.
    Le souci à ce niveau, c'est que les autres oeuvres de l'esprit (livre ou film) ne sont pas soumis aux même règles (même si pour le VHS/DVD/Bluray, il y a des clauses, elles sont tout de même beaucoup moins protectionniste vis à vis de l'éditeur).
    Le deux poids deux mesures fait vraiment tache dans le jeux video, les éditeurs font clairement preuve d'un abus de pouvoir.
    DE CHELONIAN MOBILE


  20. #80
    La comparaison amène forcément à comparer les revenus et coûts de ce que vous abordez

    Le livre n'a pas vraiment le même coût que beaucoup de jeux. Le risque prix sur la sortie d'un livre est difficilement comparable à celui d'un jeu, sauf quelques uns d'entre eux. Pas sur que vous ne souhaitiez que ce type de jeu sur le marché.

    Les films (qui ont des couts similaires, supérieurs etc..) ont, pour la plupart, des entrées en salles + les passages télé comme revenus en plus des ventes de DVD (sans parler, pour la France, des avances du CNC)

    Le jeu video n'a, pour l'heure, que ses ventes. Donc qu'il y ait des mesures de protection plus forte peut se comprendre, de ce point de vue (sans me positionner sur la légalité. Au juge de trancher).
    Il sera intéressant de suivre l'évolution de l'offre en fonction des contraites mises ou simplement appliquées sur le JV.
    _____________________________________________

  21. #81
    Excellent article. Résoudre en 2011 un problème issu de l'évolution d'une technologie née en 1969, le tout avec pour meilleur outil une loi de 1804, décidément, j'aime le droit.
    Le problème du droit c'est d'être compliqué dans sa simplicité (oui oui). Un vol via internet reste un vol, un site pédophile c'est toujours de la pédophilie. Il n'y a jamais que le moyen utilisé qui change. Et le vol date de plus longtemps que 1804... L'inflation législative 1 texte = 1 loi est largement plus gênante actuellement, tant pour le juriste que le justiciable. Au final la question ici reste bien du droit de jouissance du ludiciel, s'agit-il d'un bien, d'une licence, d'une licence-bien ? Internet et les ordinateurs n'ont pas grand chose à voir dedans. De même en ce qui concerne le droit de la consommation et l'information de l'acheteur, pas besoin de textes sur internet pour cela.
    Ce n'est pas parce que la technologique change que la société change fondamentalement. Cependant il est vrai qu'il y a un vide réglementaire, plus que législatif, dans le domaine du jeu vidéo. Mais on peut espérer qu'il soit comblé puisqu'une commission sur la règlementation du jeu vidéo a été mise en place à l'Assemblée nationale (ainsi qu'au Sénat mais j'en suis pas certain).

    Cela dit ta réponse est symptomatique d'un raisonnement courant du non juriste, faire une conclusion à partir d'un texte qui n'appelle pas de conclusion. GMB n'a jamais dit que le problème serait résolu de la sorte, il a donné une piste. Peut être que le juge raisonnera différemment, toutes les pistes sont ouvertes. Je crois que des exemples d'affaires résolues sur des principes juridiques bancales ou inattendus ça ne manque pas. (Cf la notion de cause du contrat qui donne de sacrés problèmes aux étudiants en deuxième année de droit).

    La propriété intellectuelle n'est pas ma spécialité, mais comme ça, à froid, la qualification d'exemplaire matériel de l’œuvre pour le DVD qui contient un logiciel ne me paraît pas aller de soi. Pour tout dire, je trouve qu'assimiler exemplaire matériel de l’œuvre et support physique est un raccourci un peu rapide.
    Y a aucune jurisprudence là dessus et c'est bien le problème. Un règlement plutôt qu'une jurisprudence de la Cour de cassation serait d'ailleurs largement plus bienvenu je pense d'ailleurs, notamment parce que le rôle du juge n'est pas de faire la loi et surtout que c'est le rôle du règlement de spécifier l'application d'une loi dans des domaines où cela ne va pas de soi.

  22. #82
    En fait moi y'a un truc qui m'a toujours choqué dans le jeu vidéo c'est que tu accepte les conditions d'utilisation APRÈS l'achat du jeu.
    The three rules of the Librarians of Time and Space are: 1) Silence; 2) Books must be returned no later than the date last shown; and 3) Do not interfere with the nature of causality. (- Terry Pratchett)

  23. #83
    Pas pour le dématérialisé en tout cas vu que le CLUF est avant l'achat.

  24. #84
    Est-ce que dans ce cas un refus du Cluf pourrait être invoqué pour une demande de remboursement de jeu matériel?

    Puisque tu n'as été informé des conditions d'utilisation qu'après achat.

  25. #85
    Citation Envoyé par Thufir Hawat Voir le message
    Cela dit ta réponse est symptomatique d'un raisonnement courant du non juriste
    Ça, ça pourrait presque être vexant.

    D'abord, un hors sujet rapide : ma remarque d'introduction n'était absolument pas ironique. Je suis réellement admiratif de la qualité d'écriture du code civil d'origine. A l'inverse, je doute que beaucoup de lois modernes soient encore utilisables dans deux siècles.

    Sur le fond, je n'ai pas la prétention d'apporter plus qu'une argumentation alternative. Que d'ailleurs je maintiens : chercher une solution dans l'article L.122-3-1 du CPI, c'est postuler que le DVD d'un jeu est un "exemplaire matériel de l’œuvre", ce qui me semble discutable. D'où l'intérêt éventuellement de venir le discuter ici.

    Après, c'est sûr qu'il n'y aurait qu'à attendre la décision définitive dans le dossier Que Choisir. Mais tu conviendras que ça enlève tout le fun de se triturer les neurones, et que les longues soirées d'hiver risquent de pas passer plus vite.

  26. #86
    Ça, ça pourrait presque être vexant.
    Le "c'est pas ma spécialité" m'avait mis des doutes, mais j'avais pas vu ça autrement qu'ironiquement, au temps pour moi.

    Après, c'est sûr qu'il n'y aurait qu'à attendre la décision définitive dans le dossier Que Choisir
    Surtout que vu que y a un peu d'argent derrière ça fera assez probablement le parcours complet jusqu'à la Cour de cassation avec quelques renvois préjudiciels à la CJUE concernant les dispositions du droit de l'UE, donc ouais on aura le temps de voir COD 18 sortir

  27. #87
    Un livre ne serait pas vendable si les lignes qui y sont dessus étaient illisibles, l'acheteur ne pourrait pas en jouir.

    Ne peut-on pas comparer les lignes du livre à ce qui est gravé sur le cd.
    La seule différence c'est qu'il faut un support de médiation pour lire le contenu,.

  28. #88
    Citation Envoyé par Vevster Voir le message
    La comparaison amène forcément à comparer les revenus et coûts de ce que vous abordez

    Le livre n'a pas vraiment le même coût que beaucoup de jeux. Le risque prix sur la sortie d'un livre est difficilement comparable à celui d'un jeu, sauf quelques uns d'entre eux. Pas sur que vous ne souhaitiez que ce type de jeu sur le marché.

    Les films (qui ont des couts similaires, supérieurs etc..) ont, pour la plupart, des entrées en salles + les passages télé comme revenus en plus des ventes de DVD (sans parler, pour la France, des avances du CNC)

    Le jeu video n'a, pour l'heure, que ses ventes. Donc qu'il y ait des mesures de protection plus forte peut se comprendre, de ce point de vue (sans me positionner sur la légalité. Au juge de trancher).
    Il sera intéressant de suivre l'évolution de l'offre en fonction des contraites mises ou simplement appliquées sur le JV.
    Je pensais comme toi il y a peu de temps.
    MAis d'un autre côté, aujourd'hui les éditeurs ont les DLC. Mine de rien, même si ça ne se vend pas à foison pour certains produits, en général le rapport coût/revient est largement en faveur des éditeurs.

    -.-.-– nAKAZZ, depuis 2024

  29. #89
    Citation Envoyé par kenshironeo Voir le message
    Un livre ne serait pas vendable si les lignes qui y sont dessus étaient illisibles, l'acheteur ne pourrait pas en jouir.

    Ne peut-on pas comparer les lignes du livre à ce qui est gravé sur le cd.
    La seule différence c'est qu'il faut un support de médiation pour lire le contenu,.
    A mon sens, ce n'est pas aussi simple que ça.

    Dans le cas d'un livre, l’œuvre est indissociablement liée au support : tu ne peux pas profiter du texte si tu n'as pas le livre physiquement dans les mains. De la même manière, si tu vends ton livre, tu ne pourras plus le lire, sauf à en avoir fait une copie et les copies ont un régime juridique bien défini.

    L'analogie avec le livre tient bien pour un CD/DVD de musique ou de vidéo.

    Par contre, et encore une fois ce n'est que mon avis, on ne peut pas raisonner comme ça avec un logiciel. J'ai une version boite de Skyrim : le DVD ne l'a jamais quittée et pourtant je peux jouer à ce jeu. S'il n'y a aucun lien entre le support et l'oeuvre, je trouve difficile de considérer que le support en est un exemplaire matériel.

  30. #90
    Citation Envoyé par Monsieur Cacao Voir le message
    Je pensais comme toi il y a peu de temps.
    MAis d'un autre côté, aujourd'hui les éditeurs ont les DLC. Mine de rien, même si ça ne se vend pas à foison pour certains produits, en général le rapport coût/revient est largement en faveur des éditeurs.
    Déjà, je doute que tu connaisses le cout de dév d'un DLC, et leurs revenus, donc à mon avis, tu tires des conclusions hatives

    Ca reste des ventes d'un developpement supplémentaires comparables à celles du jeu.
    Pas de passage télé comme pour les films.
    Dernière modification par Vevster ; 11/12/2011 à 00h16.
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