.Sana Khan.
.Rougegarde.
.Fine lame, soigneuse, forgeâge, enchanteuse et majoritairement alcoolique.
Bon bon bon...par ou commencer...Ha ! oui ! Bien que je ne sois habituellement peux à même de parler de moi, le doux bruit des pièces d'or que je viens de recevoir d'un scribe me pousse à lui faire la sérénade, oui, celui la même qui me regarde les yeux vitreux et la plume tremblante. Si cela me permet de me payer quelques pintes de plus !
"Lance une choppe pleine d'hydromel vers l'homme en robe"
Je disais donc..."hum".
Je préfère tout d'abord qu'on me nomme tous simplement Sana, c'est bien plus rapide à mémoriser, surtout pour les gens que je fréquente le plus souvent: les hommes et les femmes ayant comme moi l'amour des liquides divins, quand on en tiens une bonne, les souvenirs, c'est plus vraiment ça.
Je suis bien obligé de l'admettre, ici il savent boire !
Mon enfance était des plus simples, fille d'un paysan des plus classiques mais malheureusement sans mère, j'ai du très vite apprendre la dure vie de la ferme, j'ai eu la chance en temps que petite fille d'être pris en affection par les bretteurs à la solde d'un petit duc de campagne à force de venir leur amener des en-cas, pommes et eau clair que mon père leur faisait livrer régulièrement durant leur entrainement quotidien, livraison que j'entreprenais souvent à son insu tellement j'étais passionné par ces hommes en armes. Bien entendue, un jour il se rendit compte de mes incursions et je fut promptement corrigé, brave père, il était plus inquiet qu'autre chose.
Soucieux de ne plus me voir pendant une semaine, un des soldats est venue s’enquérir de ma santé. Mon père à donc compris qu'il avait été dure, et sachant que j'étais prête à tous pour revoir les danses de l'épée, il se dit que peut-être, l'opportunité était de mise. Travailler dans un rang plus avantageux est toujours bon.
J'ai donc retrouvé les joies de voir chaque jour ma passion et mes grands frêres d'armes, élevé comme un garçon on peux dire et de file en aiguille, j'appris à manier les lames et les rudiments de la forge. Une fois en âge d'être adulte, brulant de découvrir le monde, mon vieux père n’eut d'autre choix que de me laisser prendre mon envole. Après tout, j’étais un vrai garçon manqué. Les hommes du duc essayèrent bien de me retenir et de me persuader de rester dans leur service, mais ma soif était trop grande et je fis mon paquetage, deux lames d'argents, cadeau de mes compagnons, de quoi me nourrir pour une lune et une armure légère doublé de peau d'ours pour les nuits fraiches.
J'ai vadrouillé, braconné durant longtemps, travaillé pour quelques pièces d'ors de nombreuses fois, et j'ai surtout découvert la chaleur que l'hydromel procure quand on est seul, dans le froid à la merci de la nature et des bandits rodant sur les chemins. Pendant bien dix ans, j'ai fais mes armes seul, me cherchant, et c'est la vie elle même qui m'a trouvé.
Comment je me suis retrouvé en Bordeciel, héhé, non, ne dite rien, vous avez deviné, encore une soirée bien arrosé avec des soldats Impériaux de passage dans la ville de Cheydinhal, une belle ville ou j'avais fait halte après de long jour à braconner pour me faire quelque Septim en revendant des peaux de bonne qualité auprès des marchands.
Mais cette fois ci, la cuite fut total, je ne sais pas quel idiotie j'ai pu faire, mais quand on se réveille en haillon, dans une carriole avec une gueule de bois légendaire sans aucun souvenir de beuverie, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout qu’habituellement, je me retrouve simplement dans un cachot miteux d'une quelconque bourgade pour dégrisement et trouble sur la voie paysanne.
Dans le brouillard complet, me gelant copieusement, un homme en face de moi, enchainé de la même manière m'explique rapidement la situation. je me demande bien pourquoi je suis en pleine montagne et...il m'annonce que je vais être exécuté !
" ?"
Plus tard j'ai appris de la bouche d'un vieil impérial que j'avais coupé la main d'un soldat un peu trop entreprenant. Il parait même que nous nous étions mis en tête de braver une ruine Elfique soit disant hanté dans le nord de Cheydinhal tellement nous étions aviné. Sur le chemin des ruines, le désaccord eux lieu. Une femme aimant l'alcool dans ce monde misogyne à la réputation d'être facile, bien lui en a pris, pauvre bougre.
Me voila donc sur un billot prêt à me faire couper la tête. Vache ! Bas c'est le destin après tous, et je ne l'avais pas volé cette sentence quand on y réfléchie bien...
Et la patatra ! Une sorte de lézard gigantesque avec une face démoniaque incroyable qui vient se poser juste au dessus de ma caboche prêt à rouler. Sans bien comprendre, le bourreau est devenue cendre sous mes yeux et la pagaille fut tel que je n'ai eu d'autre choix que de suivre mon instinct, à savoir courir, et vite !
L'apocalypse était la, les murs s’effondraient devant moi, la chaleur était insoutenable, comme souvent décrit dans certain manuscrit traitant de l'Oblivion. Les morts jonchaient les rues et cette odeur de chair brulé... j'en frissonne encore de dégout.
Et dans toute cette fureur, j'ai entendue la voie d'un homme me hélant. J'avoue ne pas avoir réfléchie, la première vrai porte de sortie était la, je l'ai donc suivie. Malheureusement, à peine le calme revenue, j'ai du affronté quasiment nue des soldats de la légions en passant par cette voie salutaire, rendue folle de rage par la situation, j'en ai tué beaucoup et quand revint le calme, j'étais en Bordeciel, sale, couverte de sang, de brulure et de balafre, j'en garde d’ailleurs un souvenir sur le visage.
"Je portais ma main à la joue gauche, caressants les cicatrices, avec le regard dans le vague"
*soupir*Et me voila devant vous, à raconter cette histoire, je savais que vous bruliez de savoir comment j'avais eu ces balafres sur le visage...
Depuis, j'en ai appris une sacrée bonne, je suis "l'enfant de dragon", j'avoue ne pas en faire tout un foin même ci parfois, des hommes en armes félicitent mon port de l'armure draconique avec ce mélange d'envie et de jalousie dans le regard. En temps que femme, avoir une vie porté sur la bonne chair et la boisson une fois de longue chasse terminé n'était déjà pas de tout premier repos, mais la, être une tueuse de dragons, jamais je ne me serais douté qu'un jour les dieux me donnent un tel pouvoir.
Ho ! Bien sur, la vie n'est pas facile tout les jours, mais les rencontres incroyables que j'ai l'occasion de faire par delà les routes n'ont pas de prix et voir ce que mes yeux on vue à de nombreuses reprises, je suis certain érudits serait prêt à piéger mon âme pour en extraire des écrits leur donnant satisfaction.
Je vie ma vie, mais je passe le plus clair de mon temps à aider les gens, pourquoi ne pas utiliser le pouvoir que le destin m'a donné après tout ? Aider une vieille dame ou jouer avec un petit qui s'ennuie et souvent bien plus gratifiant que de ramener la tête d'un bandit à un Yarl. Les dragons sont une menace, et bien je ne crains pas de les affronter, beaucoup comptes sur la légende des enfants du dragons, et je donnerais satisfaction à tous ces gens dans la peur.
Mais il y a une chose dont je resterais fidèle avant toute chose, le plaisir de boire dans un endroit chaleureux en compagnie d'hommes et de femmes, connue ou inconnue. Et sous cette couche froide d'apparence, les gens de Bordeciel couvent une chaleur des plus réconfortantes.
"Lève sa pinte remplie d'hydromel en criant: Une tournée pour tous le monde tavernier !"