Pour le punk, la spontanéité, je préfère l'adolescence qui s'exprime chez Taulard.
et caser un petit Edyth Nylon, comme ça, rapido.
Parce qu'à Paris, y a rien à faire.
(en 94 triste comme un hiver, déraciné de mon Sud-Ouest *, quelque part le deuil du lycée et de l'adolescence qui allait s’accrocher encore de nombreuses années... que je continue de porter, avec d'autres vêtements... maintenant.
Cette chanson passe à la télé. Un matin. Tôt, gris. Bientôt le métro. Et c'était l'écho parfait. Et elle est entrée en moi, je faisais caisse de résonance. Elle s'est déployée de l'intérieur. De l'intérieur s'est mêlée à ma peau pour faire une barrière de plus et protéger le cœur.
J'ai fini mon café. J'ai mis le regard dur, mes yeux jugeant le monde. Les escaliers, les silhouettes, la rue. Le gris. La fatigue dans les paupières. Les paroles, en coin, dans la tête.
... Parce qu'à Paris, il n'y a rien à faire.)
* même si, en vrai, si je suis honnête, j'en avais marre de la ville où j'avais grandi et j'avais envie d'autres choses.
et le faux bordel des harmonies, voix et mélodies, croisées, mêlées, dans cette chanson de Charlebois