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  1. #1
    L'écosystème du jeu vidéo subit depuis quelques années une série de mutations profondes qui remettent en cause la répartition classique des rôles entre développeurs, éditeurs et distributeurs. Tandis que ces derniers sont durement menacés par la dématérialisation, les premiers s'en sont emparés avidement pour gagner en autonomie. Les éditeurs, eux, sont menacés de toutes parts.
    À quoi sert un éditeur ? Il y a quelques années, la question ne méritait même pas d'être posée. L'éditeur était le gardien de la porte, le passage obligé de la commercialisation d'un jeu vidéo. Il était le seul acteur du marché à détenir trois compétences indispensables : la connaissance du marché, le savoir-faire marketing et la capacité de financement. Il était donc le centre du processus de mise sur le marché, tandis que le développeur comme le distributeur n'avaient que des compétences de "bout de chaîne" : la création du produit d'un côté, l'accès aux clients de l'autre. Or, aujourd'hui, les éditeurs sont remis en cause sur chacun de leurs pôles de pouvoir.
    Détenir l'information sur le marché est un énorme atout. Avoir un historique, savoir quels produits se vendent, comment, quand et où, procurent évidemment un avantage considérable. Les grands éditeurs en sont parfaitement conscients et ils ont toujours cherché à confisquer l'information en s'opposant systématiquement à tout effort de transparence sur les chiffres du marché du jeu vidéo. Par exemple en France, l'institut GFK est le seul à produire une enquête mesurant les ventes de jeux vidéo. Eh bien le SELL, le syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs français, en a acquis l'exclusivité et les résultats sont réservés à ses membres (moyennant adhésion et cotisation). Sauf qu'aujourd'hui, ces informations perdent chaque jour en pertinence : non seulement les instituts d'études (GFK et autres) ne savent pas comment mesurer de façon fiable les achats dématérialisés (il n'y a plus de magasins à la sortie desquels interroger les clients), mais en prime de nouveaux marchés sont apparus pour lesquels il n'existe ni historique, ni méthodologie (un joueur sur Facebook ou sur un free-to-play n'est plus forcément un acheteur). Résultat, concernant le secteur le plus dynamique du marché, les éditeurs sont aussi aveugles que les autres.
    Naturellement, ce manque nouveau de connaissance du marché fragilise leur second pôle de compétence, celui qui consiste à savoir manier efficacement les outils marketing : il est difficile de diriger des campagnes publicitaires et la mobilisation des points de ventes lorsqu'on ne sait plus à qui on s'adresse. De plus, le formidable succès des réseaux sociaux (Facebook en tête, bien sûr) a changé la donne : désormais, le recrutement des joueurs se fait par les joueurs eux-mêmes. C'est une industrialisation du bouche-à-oreille qui rend les outils de communication habituels détenus par les éditeurs obsolètes pour tout un pan du marché.
    Il reste la question du financement. Dans le système classique de production d'un jeu vidéo, l'éditeur – aussi décrié soit-il – prend tous les risques : en échange de la part du lion, il finance la totalité du développement et prend en charge les dépenses de lancement et de commercialisation (fabrication, marketing, communication…). Lorsque les coûts de développement augmentent sans cesse et se comptent en dizaines de millions de dollars (60 millions pour Halo 3 ; 100 millions pour Grand Theft Auto IV), l'éditeur est roi. Mais avec l'iPhone, Facebook et la démocratisation du Web, le marché change. Ces nouvelles plate-formes sont à la fois très populaires et très faciles d'accès pour les développeurs : il suffit de trois développeurs et quelques semaines pour mettre en application une bonne idée autofinancée. Zynga, PopCap, Minecraft, Angry Birds... toutes ces success stories depuis deux ans se sont faites totalement en dehors des éditeurs de jeux vidéo.
    Dès lors qu'il ne s'agit plus de financer les 50 millions de dollars de développement, puis les plus de 100 millions de coût de lancement d'une superproduction multi-plateforme (Call of Duty Modern Warfare 2, dans cet exemple), l'intérêt d'avoir recours à un éditeur n'est plus évident. La course actuelle au rachat de sociétés issues du casual ou du social game est symptomatique de cette inquiétude : en absorbant PopCap pour 750 millions de dollars, ou Playfish hier pour 300 millions, Electronic Arts ne cherche pas tellement à contrôler des jeux, des marques ou des licences juteuses ; il s'agit en réalité d'acquérir de l'information, des connaissances, un historique et un savoir-faire à propos d'un marché que l'éditeur ne connaît pas. C'est un aveu d'ignorance.
    Il fut un temps, très récent, où il ne faisait pas bon être un développeur indépendant. Bientôt, les éditeurs seront à leur tour sommés de justifier leur existence. Pas sûr que les joueurs sur PC les plaignent beaucoup.
    ***
    Cette chronique est extraite du numéro 239 de "Canard PC", paru le 1er septembre 2011. Retrouvez la rubrique "Au coin du jeu" dans chaque numéro, ou presque.

    Voir la news (1 image, 0 vidéo )

  2. #2
    Article intéressant, comme souvent, mais balafré d'un titre inutilement putassier et aguicheur en tête de gondole, comme souvent aussi.
    C'est dommage, la pertinence du contenu mérite d'être relayée par un intitulé plus sobre.

  3. #3
    je doute que la sobriété soit dans la ligne éditoriale XD
    * La vie est une grosse sucette ... Ou un gros PiPo, ça dépend ... *
    PiPoWorld

  4. #4
    Citation Envoyé par Pango Voir le message
    Article intéressant, comme souvent, mais balafré d'un titre inutilement putassier et aguicheur en tête de gondole, comme souvent aussi.
    C'est dommage, la pertinence du contenu mérite d'être relayée par un intitulé plus sobre.
    Levé du pied gauche ce matin?

    Sinon, bravo pour le papelard.
    Go With The Flow! Moon above, Sun below... SoundCloud/ArknS - Canard's Wheels

  5. #5
    Aguicheur peut-être mais putassier ? C'est pas un peut extrême comme démonstration de vocabulaire ?

    Sans compter que bon, la distribution numérique c'est pour de vrai le cauchemar des éditeurs. Et pas que pour ceux qui éditent des jeux vidéo.

  6. #6
    Citation Envoyé par Pango Voir le message
    Article intéressant, comme souvent, mais balafré d'un titre inutilement putassier et aguicheur en tête de gondole, comme souvent aussi.
    C'est dommage, la pertinence du contenu mérite d'être relayée par un intitulé plus sobre.
    Putassier ? Mieux vaudrait relire le dictionnaire avant d'utiliser des termes aussi forts dans un contexte pareil.

  7. #7
    Je ne sais pas s'il est bien envisageable de se passer d'éditeur pour beaucoup de jeux. Il ne faudrait pas oublier que certains jeux pc, excellentissime, ne se vendent pas "tellement". Regardez witcher 2 par exemple, environ 1 millions de ventes si je ne me trompe pas.
    C'est pathétique, pourtant le jeu est plus que correct et s'avère entièrement dédié au PC. Son développement a couté 8 millions d'euros. Bien sûr, ils vont être dans leur frais, mais ce n'est pas non plus une fortune immense ( on va dire qu'ils touchent 10 euros par ventes ).
    Tout ça pour dire, les développeurs ont besoin d'un véritable éditeur quand le coût estimé du projet est trop conséquent.
    A la base, Angry birds n'a pas du coûté bien cher à produire dans ses premières versions, alors bien sur, c'est fun, c'est plaisant, mais tout les jeux ne peuvent être ainsi ( encore heureux ).
    Endormi à son poste, jdormais pas, j'étais bourré !
    Tutoriel News et un p'tit chercheur de Fond d'écran !

  8. #8
    l'industrie du jeu vidéo va mourir.
    Car le savoir faire n'est plus là
    Car on nous prend pour des blaireaux, nous les joueurs
    Car l'originalité est de moins en moins de mise

    Les marques comme Nintendo restent les meilleurs developpeurs de jeux car ils ont encore l'aura : ils savent innover et nous étonner, mais ce sont les seul (et c'est un joueur pc qui dit ça..)

  9. #9
    Citation Envoyé par Zobi Voir le message
    Les marques comme Nintendo restent les meilleurs developpeurs de jeux car ils ont encore l'aura : ils savent innover et nous étonner, mais ce sont les seul (et c'est un joueur pc qui dit ça..)
    Tu parles de ceux dont les 3/4 des productions sont des remakes et dont la dernière console fut un foutage de gueule pas possible ?

    Nintendo étaient les rois de l'innovation, avant. C'est fini (et c'est un gros fan de Nintendo qui te dit ça)

  10. #10
    Vite une loi pour sauver "l'industrie" (ou l'ordre établi, au choix) des méchants pirates.

    Je trouve cela une bonne nouvelle car plusieurs conséquences bénéfiques vont en sortir. D'une le joueur aura vraiment son mot à dire dans le succès ou non d'un concept de jeu avant l'éditeur qui prennait ou non le "risque" d'investir. De deux l'innovation sera de nouveau mise en avant en priorité face à un budget, combien de superproductions vendues à coup de PR mensongers, pubs et effets flashys pour au final une belle suite sans rien de plus mais qui occupe tous les rayons. De trois, le marché de niche va revenir avec encore plus d'implication des joueurs dans le développement pour au final donner le produit demandé par ceux qui vont l'utiliser et non pas ceux qui vont le vendre.

    Il y a des concepts innovants de financement qui se lancent en ce moment, reste à voir si cela va marcher. Peut être pas mais cela sera néanmoins une belle expérience et une chance au moins pour les développeurs d'en faire qu'à leur tête.

  11. #11
    Les éditeurs de jeux sont aussi souvent des créateurs.

    Contrairement à ce qu'Ivan dit, ils disposent d'informations concernant le secteur dont il parle:
    - ventes digitales
    - activité des joueurs sur Facebook ou autres free to play
    - taux de conversion (joueur --> acheteur)

    etc...

    la méthodologie à appliquer est nouvelle, différente de celle du retail classique pour sûr, et les éditeurs l'apprennent / construisent tous les jours.

    alors oui, un nouveau segment de marché est apparu, qui permet (de nouveau) à des petits développeurs de se passer des éditeurs "classiques" pour lancer des jeux sur Iphone, I pad, facebook, web. Tant mieux.


    Quant à la phrase de conclusion, je doute personnellementque les joueurs PC se réjouissent d'un éventuel raz-de-marée de ces petits jeux qui éteindrait les AAA,ce qui reste à démontrer
    "Secteur plus dynamique" ne voulant pas dire "plus grand secteur" au moins dans nos contrées. Il est évident qu'il est plus facile de générer une croissance à 2 chiffres sur un segment qu ia démarré il y a peu, et réalise cela dit des performances énormes, que sur un segment matures, qui génère plusieurs fois le chiffre d'affaires du segment dynamique....

    Cela dit, je pense aussi qu'EA a acheté un savoir faire global, pas seulement l'information, l'historique, également un "savoir comment créer et maintenir" ces petits jeux.

    Personnellement, je ne pense pas que les éditeurs classiques actuels soient amenés à disparaître du fait du développement du jeu web/facebook/smartphone.
    On verra

    J'aime bien les articles d'Ivan sur le marché, même si j'y trouve souvent à redire.

    Citation Envoyé par MoTorBreath Voir le message
    Vite une loi pour sauver "l'industrie" (ou l'ordre établi, au choix) des méchants pirates.
    L'article n'a absolument rien à voir avec le piratage.
    _____________________________________________

  12. #12
    Mais je l'ai déjà lu cet article ! Vous en êtes fiers ou quoi ?!

    (avec tout le respect que j'ai pour Ivan, lui qui m'a donné les bons conseils pour bien commencer une partie d'AOE2)

    Edit :C'était AOE Premier du nom. Lapsuce.
    Dernière modification par Ketham ; 18/09/2011 à 01h16.
    I will be the first, and you will go... oh wait.

  13. #13
    Qu'on passe ou pas par les éditeurs à mon avis ne changera rien au fait qu'il y aura des priorités économiques, et que le mainstream sera privilégié.

    Pour faire de gros titres il faut beaucoup d'argent, et les éditeurs ont de l'argent.Alors certes, il ya les jeux facebook et petits jeux indépendants, mais pour du bon gros blockbuster, il faut un éditeur.
    Personnellement, j'achète à 95% les jeux qui font la une et sont dans le classement des jeux les plus attendus de l'année,(batman,mass effect,etc), pour the witcher 2c'ets un très bon jeu mais ses ventes montrent les limites de l'indépendance.

    Le grand public peut acheter de temps à autre des jeux indépendants ,mais lepactole reste encore les jeux à gros budget oules grandes licences.

    Les jeux facebook sont une manne, mais ce n'est pas avec un jeu facebook que je vais faire péter la carte graphique et avoir de beaux effets spéciaux à l'écran, et pour avoir ça ,faut de l'argent , beaucoup d'argent.Le jour où un jeu pourra rivaliser avec le film Avatar, ça ne sera probablement un jeu venant d'un indépendant.


    Les grands éditeurs ont des réserves et ils peuvent les utiliser pour s'adapter à l'évolution du marché.
    Facebook est un marché mais ce n'est pas tout le marché.

  14. #14
    Citation Envoyé par Ketham Voir le message
    Mais je l'ai déjà lu cet article ! Vous en êtes fiers ou quoi ?!

    (avec tout le respect que j'ai pour Ivan, lui qui m'a donné les bons conseils pour bien commencer une partie d'AOE2)
    Mmmm.... :
    Cette chronique est extraite du numéro 239 de "Canard PC", paru le 1er septembre 2011. Retrouvez la rubrique "Au coin du jeu" dans chaque numéro, ou presque.
    ________________________
    "Bien faire, et laisser braire."

  15. #15
    Citation Envoyé par Vevster Voir le message
    L'article n'a absolument rien à voir avec le piratage.
    Ca tombe bien les lois visant à sauver ce genre d'industrie de l'édition non plus !

  16. #16
    Citation Envoyé par Captain_Cowkill Voir le message
    Putassier ? Mieux vaudrait relire le dictionnaire avant d'utiliser des termes aussi forts dans un contexte pareil.
    Putassier : vulgaire et racoleur.

    Ca correspond bien.

  17. #17
    Et si EA mettait sa branlée à zynga sur Facebook (ça peut arriver), quelle serait la conclusion d'Ivan?

    ---------- Post added at 19h05 ---------- Previous post was at 18h56 ----------

    Citation Envoyé par MoTorBreath Voir le message
    Ca tombe bien les lois visant à sauver ce genre d'industrie de l'édition non plus !
    Donc tu es bien HS... kikoulol


    _____________________________________________

  18. #18
    Citation Envoyé par Zobi Voir le message
    l'industrie du jeu vidéo va mourir.
    Car le savoir faire n'est plus là
    Car on nous prend pour des blaireaux, nous les joueurs
    Car l'originalité est de moins en moins de mise
    Il y a toujours des bons jeux. Comme avant, ils sont noyés dans une masse de mauvais jeux. Faut faire le tri c'est tout, et 10, 20 ans plus tard tu ne te rappelle que les meilleurs. C'est comme pour tout (musique, livres...).

    Ah, Vevster s'est trahi un jour, il bosse à un poste clé pour un éditeur bien crétin
    Du coup son avis a une certaine valeur... Et je suis content de voir que les editeurs essaient malgré leur inertie de bouger.
    The three rules of the Librarians of Time and Space are: 1) Silence; 2) Books must be returned no later than the date last shown; and 3) Do not interfere with the nature of causality. (- Terry Pratchett)

  19. #19
    Citation Envoyé par Vevster Voir le message

    Donc tu es bien HS... kikoulol


    Désolé j'ai oublié d'écrire en vert. :smile:


    Classe_Americaine_Orlando_s

  20. #20
    Citation Envoyé par kaldanm Voir le message
    Ah, Vevster s'est trahi un jour, il bosse à un poste clé pour un éditeur bien crétin
    Du coup son avis a une certaine valeur... Et je suis content de voir que les editeurs essaient malgré leur inertie de bouger.
    Pas vraiment trahi, je ne me suis jamais caché
    Et je ne suis pas vraiment à un poste clé, mais cela dit j'ai accès à beaucoup d'info.
    _____________________________________________

  21. #21
    Le truc, c'est que créer un titre AAA est de plus en plus accessible à des "indé". Il suffit de voir, par exemple, E.Y.E. . OK, il n'est pas super bien démoulé et ce n'est pas Human Revolution, mais la différence est quand même moins flagrante qu'avec un Angry Birds ou un Minecraft.

    Le GROS problème, à mon avis, pour les éditeurs, est qu'il est de plus en plus difficile le sigle "AAA" et les différences de budget. Un jeu avec un développement à 100 millions d'euros ne sera, au final, pas si différent d'un jeu ayant couté "seulement" 10 millions. Certes, les 100 millions permettent aussi au développeurs d'acquérir une certaine expérience sur des projets de grande taille, mais je ne suis pas persuadé que le différentiel soit si rentable que ça.

    Ca me rappelle l'article sur Colonial Marines et le concept de "indie AAA". Ca peut sembler encore bien batard (je doute vraiment du modèle économique à terme en dehors d'un cercle très restreint de joueurs), mais il déjà plus probable de voir une boîte comme Mojang commencer à développer de véritables blockbusters (ils en ont les moyens même s'ils n'en montrent pas la volonté pour le moment).

    Enfin, nous avons des développeurs / éditeurs comme Blizzard ou Valve (dont le second n'est même pas coté en bourse) qui se contentent d'éditer leurs propres jeux. Ce qui leur permet de conserver une certaine liberté de création (même s'ils courent le risque d'un flop commercial et donc de trésorerie) dont la plupart des autres éditeurs (et surtout développeurs) ne bénificient plus.

    Moi, ce que je trouve plutôt rassurant, c'est que la tendance à l'inflation du budget des jeux semble commencer à se tasser petit à petit (hors quelques grosses exceptions) et que nous allons peut être éviter les travers du cinéma.
    A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

  22. #22
    Citation Envoyé par Lucius Tarkin Voir le message
    Le truc, c'est que créer un titre AAA est de plus en plus accessible à des "indé". Il suffit de voir, par exemple, E.Y.E. . OK, il n'est pas super bien démoulé et ce n'est pas Human Revolution, mais la différence est quand même moins flagrante qu'avec un Angry Birds ou un Minecraft.

    Le GROS problème, à mon avis, pour les éditeurs, est qu'il est de plus en plus difficile le sigle "AAA" et les différences de budget. Un jeu avec un développement à 100 millions d'euros ne sera, au final, pas si différent d'un jeu ayant couté "seulement" 10 millions. Certes, les 100 millions permettent aussi au développeurs d'acquérir une certaine expérience sur des projets de grande taille, mais je ne suis pas persuadé que le différentiel soit si rentable que ça.

    Ca me rappelle l'article sur Colonial Marines et le concept de "indie AAA". Ca peut sembler encore bien batard (je doute vraiment du modèle économique à terme en dehors d'un cercle très restreint de joueurs), mais il déjà plus probable de voir une boîte comme Mojang commencer à développer de véritables blockbusters (ils en ont les moyens même s'ils n'en montrent pas la volonté pour le moment).

    Enfin, nous avons des développeurs / éditeurs comme Blizzard ou Valve (dont le second n'est même pas coté en bourse) qui se contentent d'éditer leurs propres jeux. Ce qui leur permet de conserver une certaine liberté de création (même s'ils courent le risque d'un flop commercial et donc de trésorerie) dont la plupart des autres éditeurs (et surtout développeurs) ne bénificient plus.

    Moi, ce que je trouve plutôt rassurant, c'est que la tendance à l'inflation du budget des jeux semble commencer à se tasser petit à petit (hors quelques grosses exceptions) et que nous allons peut être éviter les travers du cinéma.
    Euh, non, il y a en général une grosse différence entre un jeu à 10 millions d'€ et un à 100 millions, sauf "accident industriel" d'un jeu à 100 M et tout pourri. Mais souvent, les joueurs ignorent le coût de développement, de toute façon.
    Cela dit, la qualité d'un jeu (et AAA ce n'est pas la qualité) ne se mesure pas à son budget. Il y a d'excellents jeux à coût relativemetn faible et des jeux moyens ou mauvais avec de gros budget. Il y a même des jeux à gros budget qui finalement ne sont jamais edités.

    Sinon, Blizzard n'est pas vraiment indépendant puisque c'est Activision-Blizzard, une branche de Vivendi. Donc Blizzard n'édite pas vraiment ses propres jeux et que ses jeux..
    Valve est un meilleur exemple.

    Ubi s'est plutôt monté à partir d'une activité de distribution (au départ, le fondateur achetait des jeux au ULK et les revendait en France...) mais a rapidement monté ses propres studios. EA a aussi ses propres studios. Dans les 2 cas, la très grande majorité des employés l'est dans l'activité de développement.

    C'est pour ça que c'est assez drôle de voir "de temps en temps"des joueurs encenser les studios et vouer les éditeurs aux gémonies, alors que c'est parfois la même société et que dans certains cas, les responsables côté studio ont plus de responsabilité dans les défauts d'un jeu (que ce soit des bugs ou la date de sortie décalée par ex) que les responsable de l'activité d'édition/distribution (enfin, c'est arrivé pour des cas que je connais...)
    _____________________________________________

  23. #23
    Merde , j'ai déjà lu le même article (ou qui s'en rapproche grandement) quelque part ...c'est pas tiré du dernier canardpc ??
    Ma chaîne youtube. Beaucoup de démos/prologues , quelques EA et quelques solutions de jeux.


  24. #24
    Citation Envoyé par Captain_Cowkill Voir le message
    Tu parles de ceux dont les 3/4 des productions sont des remakes et dont la dernière console fut un foutage de gueule pas possible ?

    Nintendo étaient les rois de l'innovation, avant. C'est fini (et c'est un gros fan de Nintendo qui te dit ça)
    PLuzun, Nintendo est mort.

  25. #25
    Citation Envoyé par Montigny Voir le message
    Merde , j'ai déjà lu le même article (ou qui s'en rapproche grandement) quelque part ...c'est pas tiré du dernier canardpc ??
    Les gars on dirait que vous découvrez le concept.Le site mets a disposition quelques semaines après certain article tiré de CPC pour donner envie, pour montrer que c'est pas que des tests dans le journal.

    Donc il est pas du tout "putassier et aguicheur en tête de gondole" vu que c'est un billet d'humeur vers la fin du magasine et non pas un titre foutu sur la couv en gros façon France soir.Et je cherche encore pour la vulgarité.

  26. #26
    Citation Envoyé par Pango Voir le message
    Putassier : vulgaire et racoleur.

    Ca correspond bien.
    C'est aussi une belle définition de tes interventions.
    Citation Envoyé par Mr Ianou Voir le message
    Les gars on dirait que vous découvrez le concept.Le site mets a disposition quelques semaines après certain article tiré de CPC pour donner envie, pour montrer que c'est pas que des tests dans le journal.

    Donc il est pas du tout "putassier et aguicheur en tête de gondole" vu que c'est un billet d'humeur vers la fin du magasine et non pas un titre foutu sur la couv en gros façon France soir.Et je cherche encore pour la vulgarité.
    Laisse, on a droit au troll du jour...
    Qui en plus n'achète même pas CPC et se permet de venir ici donner des leçons. Pitoyable...
    I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)

  27. #27
    Citation Envoyé par Pango Voir le message
    Putassier : vulgaire et racoleur.

    Ca correspond bien.
    Non.

  28. #28
    Citation Envoyé par Teto Voir le message
    Laisse, on a droit au troll du jour...
    Qui en plus n'achète même pas CPC et se permet de venir ici donner des leçons. Pitoyable...
    Dommage pour ta spéculation à l'emporte-pièce mais il se trouve que je suis justement abonné, vois-tu.
    Ce qui me permet donc de faire le parallèle entre ce que je lis dans le mag, et la manière dont c'est présenté ensuite sur le site. Je ne considère pas cela comme un "troll", terme qu'on ressert d'ailleurs à toutes les sauces quand on ne sait pas quoi dire d'autre, et particulièrement quand on ne sait pas vraiment à qui on s'adresse.

    Je maintiens que le titre est racoleur, comme beaucoup le sont, et c'est effectivement dommage puisque ça ne rend pas justice au contenu.

  29. #29
    Mouais, même "racoleur" c'est quand même fort.
    Mais je t'en prie, donne-nous un exemple de titre court non racoleur-putassier pour mettre en tête de l'article.

    -.-.-– nAKAZZ, depuis 2024

  30. #30
    Citation Envoyé par Monsieur Cacao Voir le message
    Mouais, même "racoleur" c'est quand même fort.
    Mais je t'en prie, donne-nous un exemple de titre court non racoleur-putassier pour mettre en tête de l'article.
    "Des éditeurs moins légitimes"

    "Vers un nouvel équilibre économique"

    "Le paysage vidéo-ludique en mutation"

    "Changement de donne pour les éditeurs"

    ...etc

    Y a l'embarras du choix.

    C'est juste une volonté de la rédaction de faire dans le subversif dans les titres pour faire cliquer sur l'article, et ça, c'est une méthode de supermarché. Maintenant je lis le mag comme vous et l'apprécie à sa juste valeur, faut pas croire, je déplore seulement que le site tombe dans la facilité à ce niveau là.

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