Un joueur qui n'avait pas peur de se salir les mains s'est essayé à Duke Nukem Forever et en profite pour aborder brièvement quelques points du jeu :
La linéarité : Si DNF n'a bien évidemment pas la volonté de proposer un monde ouvert, il semblerait que le jeu ne se cantonne pas pour autant à d'étroits corridors. L'aventure demeurera donc linéaire, mais on pourra être en droit d'espérer que les couloirs ne prédominent pas, et qu'ils soient d'avantage des accès entre différentes arènes, des lieux "semi-ouverts", permettant quelques variations dans l'approche des combats.
Les puzzles : Dans Duke 3D, quand le challenge ne résidait pas dans les affrontements, il se trouvait du côté du level design savoureusement tordu. De ce côté là, quasiment aucun détail n'a été donné. On doit pour le moment se contenter d'infos telles que "certains items collectables seront bien cachés" et "le joueur devra essayer d'adopter des attitudes dans l'esprit du Duke comme porter des objets lourds, mettre des rats dans un micro-ondes, ou s'admirer dans le miroir, ce qui aura pour effet d'augmenter sa barre de vie."
En l'état, il est difficile de se prononcer sur ce que pourra être DNF souris en main. La communication de Gearbox est très axée trash grivois. On se doute que le jeu-arlésienne n'aura ni les graphismes d'un Crysis, ni la profondeur de gameplay d'un Stalker. On sait également que ce qui faisait la force du fumeur de cigare à la coupe en brosse, c'était un gameplay bien bourrin avec des features un brin phallocrates. Si les développeurs répètent la recette correctement, il se pourrait bien que le simple fait de retrouver le Duke après tant d'années suffise en soi. Espérons seulement qu'ils n'inversent pas la proportion des ingrédients, en nous servant des litres de grosses blagues paillardes, saupoudrés d'un peu de combats.
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