Evil Monkey :
Y'aura un concours quand même, heureusement. Enfin j'espère. Donc pas de piston.
Je serai curieux de connaître l'impact d'un recrutement à bac+5 sur le niveau des candidats. En Histoire, franchement, un bac+3 ou un bac+5, c'est kif-kif. Mais dans les autres matières?
Et pour les bac+x, jte déconseille d'aller voir les infirmières (3.5 années d'études, bac+2).
bah écoute, pour te décrire les modalités d'obtention de notre master "Education et Formation du premier degré" car je suis actuellement en M2 c'est ni plus ni moins qu'une année d'IUFM basique transformée en M2.
Et attention, on demande que les profs aient un bac + 5 mais le notre va être validé à base de magouilles dignes d'Eric Woerth :
-des QCM
-pas de mémoire
-la possibilité si on rate le M2 mais qu'on a le concours de redoubler pour dire "ouais ok c'est bon tu l'as"
-t'es admissible cette année : à toi les stages payés ! t'es pas admissible ? bah va te mettre ton cartable dans le cul ! et si on veut les faire quand même ? "haha je lol" dit la rectrice !
Voilà, en exclusivité messieurs, de quoi vont sortir les futurs PE.
J'ai jamais pigé cette réforme.
En gros faut n'importe quel Bac+5 pour être enseignant ou il faut forcément passer par le Master "éducation" ?
Alors c'est vrai mais ça n'empêche, notre prof de contemporaine nous disait qu'il faut bien 5 à 10 ans de pratiques pour s'estimer être un professeur moyen. C'est peut être un truc qui se fait au fur et à mesure du temps, qu'on ne peut pas apprendre en cours.
Mais le concours avait une qualité c'etait qu'il permettait de juger des connaissances, ce qui est toujours plutot une bonne chose, en particulier dans l'enseignement.
Vu la façons dont le gouvernement amene les choses il n'y aura plus qu'un concours fantoche, s'ils continuent comme ça, pour devenir prof on ra démarcher soit même les lycées/collèges. Ca a peut être ses avantages pour les étudiants qui veulent devenir professeur, mais sur le long terme ça pourrait être désastreux pour la profession et pour les éléves.
Pour moi une des vrais différences entre la licence 3 et le master c'est qu'en master on trouve encore des gens capables de supporter le jugement des universitaires.
Il n'y a pas que les connaissances à juger pour un concours.
Pour mon CRPE, le concours jusqu'à l'an dernier intégrait des questions de pédagogie, d'analyses de productions d'élèves, de compréhension des erreurs, de correction et d'analyse d'erreurs orthographiques pour ensuite intégrer les solutions les plus efficaces.
En HG/Sciences, ca allait même jusqu'à écrire une séance quasi complète (alors qu'on est du coup encore qu'aux écrits !)
Et cette année : que dalle. Des exos, des questions. point.
Rien, du vide.
Un examen quoi.
Qui va faire qu'on va assister à quoi aux oraux ? des mecs hyper intelligents mais sans une seule once de pédago.
Peut être que pour les CAPES et Agreg la pédago on s'en tamponne.
Mais pour le CRPE je rappelle quand même qu'il s'agit de faire apprendre à apprendre, d'enseigner à des gamins de 2 à 11 ans.
Je vois bien le mec sortir d'un M2 biochimie expliquer comment fonctionne l'estomac.
Fin bref voilà.
Le CRPE a toujours été bien plus "formateur" que le CAPES, lui même un peu plus formateur que l'agreg.
C'est simple, on ne mettait les pieds à l'IUFM qu'une fois par semaine pendant mon année de stage, et les formateurs n'osaient pas faire chier les agrégés, ce qui au final permettait de choisir les modules intéressants et de sécher le reste.
Visiblement, avec cette réforme, on aligne CRPE (puis, à l'avenir, CAPES) par le bas, c'est à dire sur l’agrégation. Je suis très très loin d'aimer les IUFM, gérés par des pédago débiles et nuisibles, mais c'est une connerie de les supprimer.
Elle a tort : l'âge et l'expérience comptent bien moins que les qualités naturelles. D'ailleurs, cela se voit souvent en exposé : les meilleurs étudiants sont régulièrement bien plus brillants à l'oral que certains de leurs professeurs.notre prof de contemporaine nous disait qu'il faut bien 5 à 10 ans de pratiques pour s'estimer être un professeur moyen.
Dernière modification par Anon26492 ; 30/09/2010 à 15h55.
Me suis mal exprimé, je voulais dire 5 ans après le bac. Mea culpa
Mais note que ceux qui ont eu le concours en avril/juin 2010 vont direct en classe sans formation (anciennement PE2) donc n'auront fait que 4 ans après le bac en théorie.
Nous c'est quasi pareil, sauf que le truc horrible c'est que les non admissibles seront en stage d'observation avec les admissible... Ou alors ils pourront faire un stage en rapport avec l'éducation...
Ouaip n'importe quel Master te permet d'être professeur des écoles (sous réserve d'obtention du concours bien évidemment). Du coup des Master 2 Informatique par exemple, pourront enseigner directement après le concours, sans aucune formation. Joie
T'entends quoi par excellent? Niveau taux de réussite? Cadre? Profs?
Je zappe, tombe par malheur sur le Juste-Prix.
Une jeune candidate présentée, "professeur d'histoire".
Question du présentateur : "si je vous dis Rosa Luxemburg?"
Réponse de la candidate : "jamais entendu parlé"
:aquepourquoileducationvamal:
c'est qui?
La plaisanterie c'est comique rire à gorge déployée :nativité:
Oui ou un étudiant en histoire dans le jeu de Jeancule Reichmann le midi, pour qui le Roi-Soleil était Napoleon Ier.
Hi, I'm Elfo !
oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu
Elle peut pas être vraiment "prof d'histoire" c'est pas possible.
Pour l'étudiant en Histoire, le truc rassurant c'est que n'importe qui peut s'inscrire en 1er année. Mais j'imagine mal un mec licencié en Histoire ne pas connaitre Louis XIV.
La fac d'histoire, c'est quand même la formation la moins crédible avec la socio et la psycho.
Je crois qu'Orime et moi sommes tout deux unis à une psychologue.
On n'est pas crédib'
Le mec était soi-disant en master. Heureusement il a pas donné le nom de sa fac pour pas attirer la risée sur le département d'histoire de celle-ci.
Bon sinon vendredi dernier on a eu un malaise du à de la drogue, une baston entre élèves, une autre entre des élèves d'un autre lycée qui venaient de battre dans le notre (mwokay ) ; si demain c'est encore le bordel je colle à vue.
Hi, I'm Elfo !
Couples de branleurs!Je crois qu'Orime et moi sommes tout deux unis à une psychologue.
(c'était à peine mieux de mon coté, M. histoire et Mme lettres modernes, où comment ne pas briller en société)
Ouaip.
Je me foutais bien de la gueule de ma copine quand elle était en Psycho.
Maintenant elle gagne, en début de carrière, au bas mot 4 fois mon salaire actuel de pion à mi temps.
Le CDI arrive et elle n'a eu que 6 jours de chomage.
Et moi avec ma Licence d'Histoire coco j'ai que dalle
Infirmier c'est bac +3 depuis septembre 2009, fort heureusement, ils auront mis 15 ans à l'accepter.
Pour le gain vis à vis du niveau des candidats, c'est complètement hétérogène d'une matière à l'autre : celles où les places sont quasi inexistantes le niveau reste identique car les étudiants avaient déjà une maitrise, voire un DEA. Pour les autres, je suppose que ça va remonter un peu le niveau, mais ça ne se sentira qu'aux concours prochains.
Pour CRPE, de ce que j'ai pu entendre vis à vis de l'IUFM, c'était pas top, et ça ne l'était pas non plus pour le CAPES. Donc c'est kif kif. Avant on le passait avec une licence au pif, maintenant un master au pif, c'est aussi kif kif. Le changement des épreuves est par contre nettement plus problématique (ce qui est aussi le cas pour les CAPES, et, dans une moindre mesure, pour les oraux d'agreg), tout comme le chute drastique des places.
Quant à demander un travail de "recherche" en M2 "enseignement" (car il faut, là aussi, rendre un mémoire), dans la perspective d'un concours qui amène devant 35 sauvages, à la place des années d'IUFM (et SURTOUT de l'année avec non pas 18h, mais 4h ou 8h, j'sais plus), c'est une énorme connerie. Pour moi, le problème de fond il n'est pas tant dans la formation en elle-même : elle a toujours été pourrie, mais là on ne permet même plus aux "bons" enseignants potentiels de réfléchir à leur pratique, ils sont dedans jusqu'au cou.