Justement,le concours de l'agregation de l'enseignement du second degre, c'est un concours pour etre prof de lycee, pas pour l'enseignement superieur. A part quelques exceptions, a la fac, il faut etre docteur (ou presque) pour enseigner.
Je dis pas que les docteurs sont meilleurs profs que les agreges hin
Fixaid, comme on dit.A part quelques exceptions, en prépa, il faut etre docteur (ou presque) pour avoir un poste actuellement.
Et je vais me retenir de me lancer dans un débat enseignement à la fac / enseignement en prépa, j'aurais de quoi écrire une thèse dessus.
Mésaventures sentimentales, un classique : quand la vie privée déborde sur la vie professionnelle. J'ai pas su y faire face, j'ai tout laissé tomber. Des années plus tard je me dis que c'était vraiment con, mais bon.
Arf...LA règle: pas de coucheries à moins d'un étage de différence. Voir un bâtiment. Sincèrement désolé, mais bon, maintenant tu as tracé ta route ailleurs, et vu la dégradation des conditions de recherche en France...
Envoyé par DJCot
C'est pas certain que tu y aies perdu tant que ca, mais ca reste dommage. Une thèse française, ca me semble encore un bon diplôme pour un expat.
Au fait, gg Groka!
Vous me faites pleurnicher ! Je vais soutenir dans quelques mois avec un labo français + une entreprise française. Résultat : 3 conférences internationales + 2 journaux (bon c'est pas super picsou géant, ok !) + 2 brevets (~trolls).
Alors, on redresse le menton et on chante la marseillaise !
En "mécanique et traitement du signal" ! Bon c'est un secteur de la recherche qui se porte bien car il existe de bonnes connections entre recherche et entreprise. En plus, dans ce secteur, que tu soumets un article et que tu as une collaboration industrielle avec des "vraies" données les correcteurs sont plus indulgents.
http://www.lemonde.fr/enseignement-s...7_1473692.html
Y'a des perles.
Entre les MdC qui devront avoir fait l'IUFM (modalités mal évoquées) et les IUT placés sous tutelle du recteur pour forcer l'admission des bacs pro...
Oh putain. Oh putain.
Je sens que les discussions avec les collègues les prochains jours vont être sympathiques.
C'est meugnon . Vu comment nos profs de prépa nous parlaient de la fac, j'ai hâte de les voir inciter leurs élèves à aller y suivre des cours .L'une des premières conséquences sera "l'inscription automatique à l'université des étudiants en CPGE". Chaque classe prépa – qui resteront dans les lycées – sera rattachée à une université par une convention. Cela permettra aux enseignants de donner des cours dans les deux établissements. "Les proviseurs seront incités à proposer à leurs élèves des cours à l'université. Les élèves de CPGE seront ainsi immédiatement initiés à la recherche", souligne la ministre. Pour Jean-Yves Le Déaut, "il faut avancer pas à pas, la difficulté étant de convaincre les professeurs de prépas d'enseigner à l'université".
C'est stupide. D'une quand on s'inscrit en CPGE, on s'inscrit aussi en fac pour les équivalences. De deux, la logique même de la CPGE avec les concours en bout de piste s'oppose à l'idée de suivre des cours en fac, qu'ils soient de "recherche" (ce qui n'est pas le cas en licence, vu que dans le même temps, ils font tout pour qu'elle soit pluridisciplinaire), ou d'intro à un domaine x. Pas bankable, trop long, trop de temps, pas de fac dans le coin pour les prépa de province. Bref, inutile.
La double inscription n'était pas obligatoire quand j'y étais (du moins en prépa MP/PC). Fortement conseillée (surtout en sup'), mais on nous laissait le choix.
Pour le reste, je suis d'accord sur tout. On peut avoir envie de réformer le système des prépas, mais il faudrait déjà comprendre leur fonctionnement actuel avant .
Donc la nouvelle loi va généraliser et simplifier ce qui existe déjà dans la pratique. Ça ne me parait pas spécialement stupide.
Les pauvres, ils doivent préparer des concours, ils n'ont pas le temps de suivre de vrais cours qui ne leur serviront à rien pour entrer dans une grande école (et pouvoir passer 3 ans à se torcher la gueule en attendant d'avoir leur diplôme) ? C'est un point de vue.De deux, la logique même de la CPGE avec les concours en bout de piste s'oppose à l'idée de suivre des cours en fac, qu'ils soient de "recherche" (ce qui n'est pas le cas en licence, vu que dans le même temps, ils font tout pour qu'elle soit pluridisciplinaire), ou d'intro à un domaine x. Pas bankable, trop long, trop de temps, pas de fac dans le coin pour les prépa de province. Bref, inutile.
@Blackrogg : en classe littéraire, c'est quasi-obligatoire du fait des débouchés à la fin du parcours, j'aurai dû préciser.
@Mogluglu : tu inverses la logique. Bien sûr que dans l'idéal je serai pour qu'on modifie le fonctionnement général des CPGE, mais ça implique obligatoirement de modifier aussi les concours. Rejoindre une ENS ou non (en prépa A/L, B/L) a une telle influence sur ton futur que oui, 100% des étudiants préfèreront suivre "les cours qui ne leur serviront à rien" plutôt que les "vrais cours". C'est un fait évident, pas un point de vue. On peut le déplorer, et dans ce cas là il faut aussi modifier les concours. Le cas des autres types de prépa où la pluralité des écoles à la sortie peut minorer le pourcentage des élèves, mais ça restera faible.
Pour ce qui est de "généraliser et simplifier" que le lien se fasse par classe, et non pas par étudiant ne constitue pas, me semble-t-il, une simplification.
Généralisation des licences et des Masters... Quand je vois ce que ça a donné à Bordeaux 1 sur le cursus physique, je suis pas sur que cela soit une bonne idée.
Il y a 4ans, il y avait de très bons master recherche/pro maintenant il y en a un recherche et un pro. Et pour le master recherche, on les forme à savoir à peu près rien sur à peu près tout. C'est génial!
C'est toi la signature.
Sur le fond, je suis d'accord pour dire qu'il manque tout un aspect pédagogie / gestion de classe / psychologie de l'étudiant aux MdC, mais on peut dire la même chose des gens qui sortent de l'IUFM
Mais pour moi, le mieux, c'est encore le rectorat qui voudrait imposer un quota de BAC pro au détriment des généraux. C'est tout sauf une surprise hélas, mais c'est un peu comme flinguer l'IUT pour de bon (c'est pas la faute des BAC pro, hein). Purée, content de n'avoir plus qu'un an de monitorat à tirer: ca sent vraiment trop le sapin.
Il y a des formations "obligatoires" et "optionnelles" du CIES qui te permettent normalement d'avoir quelques notions, mais c'est uniquement si t'as une bourse ministérielle, il me semble. On est d'accord que c'est insuffisant, mais c'est déjà ça.
Mais passer une certaine période (un an ? argglll) à l'IUFM fermera la gueule à certains qui se scandalisaient de voir que les MdC n'ont pas suivi une formation de prof, déjà.
Envoyé par Julizn
Oui enfin, le CIES, mais quelle bonne blague. Comme les écoles doctorales d'ailleurs ^2
Moi, je veux bien qu'on me force à suivre un an de formation en IUFM *après* avoir eu le poste: tant que c'est le contribuable qui paye, soyons fous.
Mais bon, de toute manière, c'est pas non plus comme s'ils allaient créer des postes non plus ^3
J'aurais par contre apprécié que le service des jeunes enseignants chercheurs soit modulé à la baisse afin qu'ils apprennent progressivement le métier d'une part, et qu'ils ne perdent pas le bénéfice d'être relativement au top-niveau dans leur discipline d'autre part. La plupart des MdC débutants me racontent que les 2 premières années au moins font l'effet d'un "tunnel" et que la recherche est pratiquement sacrifiée. Certains même ne raccrochent jamais les wagons.
J'aurais bien aimé aussi un encadrement plus strict des heures supplémentaires. Dans l'état actuel, l'AERES note qu'il manque plusieurs dizaines d'enseignants-chercheurs "par chez nous", et pourtant aucun plan de recrutement n'est prévu.
etc, etc... Bon, c'est toujours les mêmes histoires, je ne vais pas rouvrir la boîte de Pandore.
Dernière modification par vectra ; 15/01/2013 à 15h36.