C'est bien ça le problème aujourd'hui, les gens sont incapables de différentier un mauvais traitement d'une correction.
Quand on vois ce que risque un prof pour un coup de règle sur la main d'un élève perturbant, c'est ridicule (non, ça ne se fait plus aujourd'hui, c'est une image "démodée", mais il y'a 15 ans, c'était encore très courant, et jamais aucun prof' n'a été inquiété pour ça).
Mais le débat se limite aux traitements infligés par les parents, OK.
Comme l'a si bien dit Medjes, la fessée représente une limite. Un gosse sans limites on peut facilement imaginer ce que ça donne, j'en vois des bus entier à la sortie des collèges.
Ce qui me parait aberrant, c'est que cette idée d'interdire un châtiment qui peut être quand même très modéré vienne d'un pédiatre. Quel genre de pédiatre peut être aussi aveugle quant à la fessée, j'aimerai bien connaître sa recette miracle pour faire marcher droit un gamin turbulent.
"Tout est vrai, tout existe, il suffit d'y croire."
Dieu. (enfin… je crois)
La fessée c'est utile avec les petits enfants, c'est souvent le seul moyen de se faire comprendre et de mettre des limites. Après quand les mouflons grandissent ca devient inutile, enfin ca c'est mon expérience personnelle d'enfant turbulent .
De toute façon quand je vois la flopée de ptits cons qui sont pas capable de se tenir en société, l'interdiction de la fessée ca ne changera pas grand chose vu que de toute façon, y a déjà rien à coté
heu ben c'est un peu leur rôle aussi, non ? Déjà qu'ils ont pas un boulot facile et qu'ils récoltent toute la misère et la déliquescence de notre système éducatif sur la gueule, ce serait pas mal de pas non plus les pointer du doigt alors qu'ils ne sont pas à l'origine du problème mais à la fin pour essayer de réparer les pots cassés (avec des moyens humains et matériels dérisoires, soit dit en passant).
Après, bien entendu la théorie se heurte à la pratique, mais perso j'ai toujours considéré que :
1/ la violence est le dernier recours de l'incompétence
2/ les parents doivent se présenter comme des référents et en tant que tels être exemplaires.
d'où :
1/ les exemple que vous donnez "génération 68 blabla" il ne s'agit pas d'une mauvaise éducation, mais d'une absence d'éducation. De parents démissionnaires. S'ils avaient voulu élever leurs gosses sans leur mettre des calottes, ils les auraient quand même éduqués, là ils "font avec" et se déchargent de cette tache sur la société/l'école/les copains. Car il y a toujours une alternative. Après, l'alternative, on y pense souvent quand c'est trop tard. Et oui, ça, c'est ça la théorie.
2/ Comment voulez-vous qu'un parent soit crédible quand il donne une claque à son gosse parce que lui-même en a tapé un autre, alors qu'il ne fait que reproduire le schéma qu'on lui a inculqué "quand X fait un truc pas bien, taper X" ? Le pauvre gosse y comprends plus rien et du coup il fait plus confiance à l'adulte.
Bref, en éducation encore plus qu'ailleurs ya pas de solution miracle, ça se saurait, mais le minimum si on veux des mômes "bien élevés" c'est d'essayer de les éduquer. Et je parle bien d'éducation, pas de conditionnement.
---------- Post ajouté à 14h57 ----------
Le troll, c'est plus fort que moi
Every time we try to impose order we create chaos we create chaos
Je pense que même si on voit un gamin, voire un groupe de gamins, à qui on donnerait volontiers des claques pour qu'ils arrêtent leurs conneries, ce n'est pas à nous de refaire leur éducation. C'est le genre de trucs qui se faisaient autrefois mais si j'apprends qu'un mec a frappé mon enfant, quel qu'en soit la raison, il a intérêt à faire gaffe à ses couilles. Et pourtant je n'en ai pas (de gosses) mais rien que d'imaginer ça m'énerve ! Je n'irais pas non plus jusqu'à abuser de mon pouvoir comme un certain papa gendarme avait fait envers un prof qui avait giflé un élève (rappelez vous de ce fait divers qui a fait couler beaucoup d'encre à l'époque).
Bien sûr si il a fait une connerie, j'aurai une "conversation" avec mon gosse, je suis pas con à ce point.
Mais aujourd'hui, certains parents pas très responsables justement attendent des instits et/ou des profs qu'ils les éduquent à leur place mais supportent pas la moindre engueulade, la simple remontée de bretelle et paf! ça gueule ça se plaint, etc. Y a pas comme un petit paradoxe là ?
Encore une qui a rien compris à Dolto...Ce qui me parait aberrant, c'est que cette idée d'interdire un châtiment qui peut être quand même très modéré vienne d'un pédiatre. Quel genre de pédiatre peut être aussi aveugle quant à la fessée, j'aimerai bien connaître sa recette miracle pour faire marcher droit un gamin turbulent.
Pas toi ! C'est juste que les posts sont devenus un peu trollesque à la suite du tien.Le troll, c'est plus fort que moi
Remarque je peux parler avec mon avis à deux balles ...
Dernière modification par Aghora ; 16/11/2009 à 15h10. Motif: Confusion de genres...
Envoyé par Julizn
Peut etre...mais ça marche.1/ la violence est le dernier recours de l'incompétence
comme tu le dis, la théorie se heurte à la pratique. "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, aimon nous les uns les autres" Vs combien y'a t'il de guerres en ce moment, dans le monde...
Utopie Vs pragmatisme. Moi aussi, j'aimerai que tout se passe sans violences, mais je prefere quand meme me proteger.
Ah ! le plat de resistance.
2/ Comment voulez-vous qu'un parent soit crédible quand il donne une claque à son gosse parce que lui-même en a tapé un autre, alors qu'il ne fait que reproduire le schéma qu'on lui a inculqué "quand X fait un truc pas bien, taper X" ? Le pauvre gosse y comprends plus rien et du coup il fait plus confiance à l'adulte.
Pour moi, c'est du pur blabla, psychologie educative prout prout. enfin... dans le fond, c'est pas si prout prout que ça, ça se défend. Mais là, on va trop loin. Déjà et d'une, on interprete facilement: "oui,le mome, il va penser ça et ça..." Qu'est ce qu'on en sait ? Quand tu avais 8 ans, que t'a coller une tarte à ta soeur parceque tu voulais lui piquer sa barbie, et que ton père t'en a mis une, tu n'y a plus rien compris et tu n'as plus fait confiance à ton père, ou bien tu as parfaitement saisi que si tu mets une tarte à ta soeur, c'est pas bien et toi aussi, tu vas en avoir une, et que ça n'empeche pas de sauter quand ton papa d'amour te dit "saute mon fils"
le mome il comprend parfaitement: la fessée, c'est une punition. C'est la limte que tu as depassée, et c'en est la CONSEQUENCE.
C'est pas une façon d'eduquer en soi.
Attention de bien rester sur la fessée que pratique des milions de parents, et pas de la fessée orientée maltraitance (de toutes façons, hélas, c'ets généralement du poing et autre qu'une simple tape sur les fesses, qui fait plus de mal à l'ego ou à l'amour propre que mal dans le sens physique).
Je suis assez bien placé pour en parler, j'ai été un enfant particulièrement turbulent à la limite du délinquant (euh... bon ok, techniquement j'étais délinquant) dans ma jeunesse.
Le côté positif de la punition corporelle (chez moi : claque dite "claque dans laggle qui tue", fessée, puis martinet) adjointe à la punition psychologique s'il le faut (j'ai été privé de dessert et de télé pendant des années, plus de 6 ans je crois ; punition des mains levées au coin, parfois pendant des heures, avec effet sur les bras et les nerfs que vous imaginez ; dénigrement public à la moindre occasion pour rappeler mes dernières frasques) était qu'effectivement là où les mots ne servaient plus, la personnification des limites franchies par les coups s'avérait nécessaire. Et à force, parfois, l'anticipation de ces punitions me décourageait.
Le côté négatif de tout ça, c'est que je n'étais déjà pas la moitié d'un con : je savais pertinemment ce que je faisais et ce qui m'attendais. Ce qui n'a pas aidé, c'est que mon père est persuadé que c'était contre lui, alors que pas du tout, c'était vraiment dans un esprit de recherche scientifique Il est passé au martinet quand le cuir de mes fesses est devenu tel que non seulement je ne disais plus rien, tel un héros de la littérature d'antan subissant le courroux de son tuteur, mais qu'en plus j'affichais une mine torve apparemment insupportable.
Néanmoins, je dois reconnaître que ça ne m'a absolument, jamais, à aucun moment, recadré. En fait, j'ai basculé du jour au lendemain, et c'est de ma propre initiative, en pleine adolescence, dans le Côté Clair de la non-Force. Il est clair par contre que la punition corporelle n'y est pas étrangère, mais uniquement comme vecteur de "bon vu tout ce que je me prends sur la gueule, serait ptête temps d'arrêter les conneries". Sans parler de la mauvaise ambiance permanente.
Aujourd'hui je trouve ce projet de loi complètement con. On nous cite les autres pays l'ayant déjà adopté en exemple, faut pas oublier que notamment pour les pays nordiques, dans la pratique, c'est plus trop leur trip depuis lgtps. Facile pour eux donc. J'ai l'impression que ça vient d'une bobo (désolay) qui a élevé ses gosses par le biais d'une pension ou d'un internat qui nous sort ça.
Aujourd'hui je suis quelqu'un de plutôt bien élevé, équilibré même si je joue à des jeux vidéo violents ((((((((( et je suis plutôt pour le recadrement psychologique avant le recadrement corporel, parce qu'il est impératif de poser des barrières à l'enfant, la plupart du temps pour sa propre sécurité. Mais pour ma part je privilégierais avant tout l'explication du pourquoi du comment, pas de "tu touches pas à /tu fais pas ça c'est dangereux. Pourquoi ? Parce que je te le dis c'est tout" comme j'ai toujours eu chez moi.
Par contre j'ai gardé une grave séquelle : impossible que quelqu'un devant moi lève la main "brusquement", genre pour rattraper son couvre-chef qui va s'envoler, se recoiffer, mettre son portable à l'oreille avant qu'il cesse de sonner, ou que sais-je. Je fais immédiatement un bond de 3m en arrière, c'est automatique et totalement impulsif.
Ce qui me fais peur c'est la généralisation de la pédagogie de la baffe. Si on part là-dessus, les parents vont se dire "ton gosse est turbulent ? y fait pas ses devoirs ? colle-lui une tarte, il filera droit !" les gens choisiront toujours la solution de facilité.
---------- Post ajouté à 15h11 ----------
Je te retourne la question.
Every time we try to impose order we create chaos we create chaos
Si cette loi passe, ça va faire quoi? Mon fils va porter plainte contre moi car je lui aurais mis une fessée?
Encore une loi bien débile...
Qu'ils n'aient pas un boulot facile, c'est le moins qu'on puisse dire, je suis d'accord.
Mais la psycho sauvage, ça va un moment quoi. Surtout qu'ils ne sont pas vraiment formés pour.
Maintenant, en ce qui concerne tes deux points, je pense qu'il faut vraiment séparer la violence de la réprimande. Il y a un monde entre les deux.
Et les parents dont les enfants ont le plus de problèmes sont souvent ceux qui ne peuvent pas être parfait, parce qu'ils sont rongés par des problèmes plus graves; ce n'est pas la faute des momes, mais il faudra bien qu'ils acceptent à un moment ou un autre que leurs parents ont moins (de temps, d'argent, de disponibilité, que sais-je) que les autres, et que même si c'est dégueulasse, il faudra qu'ils s'y fassent.
Hoi batrakoi kroax kroax.
Sans déc', il pourrait bien le faire si tu t'entends pas avec lui quand il sera adulte. Il aura le droit grâce à cette super loi. Par vengeance, te piquer du fric ou autre...
Je trouve aussi que légiférer là dessus est complètement con, mais c'est pas pour autant qu'il faut pas la prendre un peu au sérieux. Concernant les grosses dérives derrière je veux dire...
Envoyé par Julizn
Comment diable le gamin fessé pourra prouver, 10 ans plus tard, qu'il s'est pris des fessées quand il était petit alors que c'était interdit ?
"Tout est vrai, tout existe, il suffit d'y croire."
Dieu. (enfin… je crois)
NON
Bon d'abord c'est une proposition de loi. Ensuite la député qui la présente souhaiterais l'inscrire uniquement au code civil et que la règle soit uniquement rappellé aux parents lors du mariage. Donc les couples qui vivent dans le pêché n'ont pas de souci à se faire, ils pourront toujours baffer leurs mioches
Soyons heureux, lemartifouettechat-à-neuf-queues a encore une longue vie devant lui :')
Heu, ben si
Oui, c'est aussi ça qui me fait peur : que l'on lie irrémédiablement les deux alors qu'une réprimande/punition ne doit pas être violente, elle n'en est que moins efficace.
Bah ce que je dis c'est qu'il yen a plein qui n'essayent même pas, mais aussi qu'on leur donne pas forcement les bons "outils".
Every time we try to impose order we create chaos we create chaos
Surtout je ne comprends pas qu'un loi vienne m'expliquer comment je DOIS éduquer ma fille.
Elle se prendra des claques et des fessées, loi ou pas loi.
A quand une loi pour foutre des raclées aux parents incompétents qui ne devraient même pas avoir le droit d'avoir une progéniture ?
Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.
tiens, ce coup ci , c'est toi qui fait dans la provoc ?
trouve moi un seul endroit ou j'en fait l'apologie, de la baffe.
Tu m'as lu quand je dis :On parle ici d'education normale, pas des extremes... l'education normale, Mescalin, je vais te dire ce que c'est :le mome il comprend parfaitement: la fessée, c'est une punition. C'est la limte que tu as depassée, et c'en est la CONSEQUENCE.
C'est pas une façon d'eduquer en soi.
"fais tes devoirs"
"pourquoi ?"
"Parce que : 1) c'est pour ton bien, 2) tu vas apprendre des choses 3) pour etre bon à l'ecole et faire un super metier que t'aime plus tard, 4) etc, toutes les bonnes raisons"
---
"t'as fait tes devoirs ?"
"Nan, j'ai pas envie"
"Je t'ai expliqué pourquoi c'est important", ecoute papa et maintenant tu fais tes devoirs."
---
"alors ces devoirs ? "
"nan".
"Fais les ou c'est la fessée maintenant, tu es prevenu"
---
"devoirs ?"
"nan"
"pan"
Et bien sur, j'ai résumé. Mais c'est ça, l'éducation classique qui se fait dans la majorité des cas. C'est pas comme tu le trolle ouvertement :
"fais tes devoirs ou tu prend une beigne"
"pourquoi?"
"pan".
Je trouve ton histoire triste, Anton, et je ne sais quoi dire, car me permettre une "analyse psycho-pédo-logique" me semblerait insultant et con, vue que je ne connais rien de ta vie ni de ton enfance.
Je me contenterai de citer Claude Levi Strauss :
Puisque au cours du dernier siècle j’ai assisté à une catastrophe sans pareille dans l’histoire de l’humanité, on me permettra de l’évoquer sur un ton personnel. La population mondiale comptait à ma naissance un milliard et demi d’habitants. Quand j’entrai dans la vie active vers 1930, ce nombre s’élevait à deux milliards. Il est de six milliards aujourd’hui, et il atteindra neuf milliards dans quelques décennies à croire les prévisions des démographes. Ils nous disent certes que ce dernier chiffre représentera un pic et que la population déclinera ensuite, si rapidement, ajoutent certains, qu’à l’échelle de quelques siècles une menace pèsera sur la survie de notre espèce. De toute façon, elle aura exercé ses ravages sur la diversité, non pas seulement culturelle, mais aussi biologique en faisant disparaître quantité d’espèces animales et végétales.
Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.
En gros, oui
Et ça, vue l'inertie d'un effet "surpopulation" (20 ans environ) avec les incidences directes sur la vie en générale et les énergies/ressources, ça me semble cruellement bien plus important que fesser ou non son gosse et en débattre à l'Assemblée.
/HS