Bien sûr, toute décision est utilisable. Maintenant peut-elle être utilisée avec succès ? Je ne le crois pas.
C'est vrai que la Cour consacre la vision des premiers juges qui relèvent que : "les images observées n'ont été ni imprimées ni enregistrées sur un support" pour retenir qu'il n'y avait pas de détention d'images pornographiques.
Pourquoi les premiers juges insistaient-ils tellement sur l'impression ou l'enregistrement de ces images sur un support ? Pour savoir si Jean-Luc X était punissable du délit prévu à l'article 227-23 alinéa 4 du code pénal, c'est à dire s'il y avait détention d'images pornographiques ou non. (dans sa rédaction applicable, il y a eu
beaucoup de modifications de cet article)
Tout ceci étant posé, il reste tout de même étrange que les juges de la Cour d'appel n'aient pas considéré la présence des images dans la mémoire temporaire comme un enregistrement sur un support (alors que techniquement, il y a bien enregistrement des fichiers sur le support qu'est le disque dur -c'était même pas dans la RAM, mais bien dans la ROM, bref).
Du coup question juridique pour GMB (s'il l'accepte) : s'agit-il ici de la simple consécration de l'appréciation souveraine des juges du fond par la Cass ? (La Cour de cassation n'est pas un troisième degré de juridiction, elle ne statue pas à nouveau sur les faits. Elle constate simplement que le droit a été correctement appliqué. Ici, elle se serait donc bornée à constater que les juges ont eu tous les éléments de faits à leur disposition, qu'ils les ont souverainement apprécié, et qu'ils ont appliqué le bon texte. N'ayant rien à redire en droit, elle valide la décision).
sur interprétés comme ils en ont le devoir, et qu'ils ont c