Mince, le mot "ligue" s'est anglicisé maintenant ?
J'entends tout à fait ton argumentaire, que je partage en grande partie vu que cette idée de faire de la vidéo surveillance par des tiers m'apparaît également contestable.
Maintenant si je voulais faire du mauvais esprit, je pourrais, en soulignant que tu te bases sur les dérives possibles du système Internet Eyes, dire que les dérives sont également possibles pour le système CCTV.
Un employé mal intentionné pourrait probablement (sous réserves techniques, je ne connais pas la nature du dispositif) copier l'enregistrement légalement conservé. Deuxièmement il pourrait également diffuser cet enregistrement.
Et enfin - et c'est là que mon désaccord avec toi sera le plus grand - l'employé de la compagnie de CCTV peut aussi tout à fait te reconnaître si par hasard il te connaît et regarde la bonne caméra ! La vie privée y est donc tout autant en jeu. Et en plus, cet employé sera plus à même d'aller vendre ses infos à la presse si il a quelque chose à divulguer sur une star qu'il a vu au sex shop, contrat de travail à l'appui (si jamais il n'a pas d'enregistrement). Bien sûr ce serait une faute professionnelle grave, mais ce serait tout autant à même d'être porté devant les tribunaux que ton exemple via Internet Eyes.
La question est donc : comme la personne qui surveille est rémunérée, n'a t-elle pas également un statut, avec un règlement à respecter (ne pas enregistrer, ne pas diffuser, ne pas faire d'usage commercial, etc...) ? Auquel cas, Internet Eyes ne serait qu'une compagnie de CCTV fonctionnant en télétravail...
Dernière chose, ils n'ont pas un équivalent anglais de la CNIL pour toutes ces questions nos amis anglais et leur système juridique abbérant ?