Le réchauffement climatique, il me semble que c'est un phénomène tout à fait naturel. La seule question c'est : L'homme l'a-t-il accéléré?
Au temps des romains, il y avait des orangers à Toulouse....Et vu que j'aime bien les oranges et que j'habite à Toulouse....(oui je suis con)
Les trucs qui m'effraient, ce sont justement les initiatives humaines pour perturber ce réchauffement et refroidir la terre : le truc des panneaux de verre dans l'espace ou le produit a répandre dans les mers; ça risque de faire plus de mal que de bien.
Il faudra faire comme les bêtes : s'adapter, c'est tout.
Sinon pour ce qui est de réduire la pollution, évidemment qu'il faut la réduire, surtout que ça fait marcher l'économie : nouvelles techno propres--->nouvelles entreprises--->emplois....
Il faut simplement savoir tirer les avantages du réchauffement climatique, ça implique pas mal de coûts en R&D au début, mais y a probablement un gros tas de fric à la fin.
Voilà c'était ma réaction à chaud sans avoir lu plus que les 2 dernières pages...
Réflexion typique de quelqu'un qui ne s'est pas renseigné ailleurs que dans 20 mn et consorts...
Oui, en effet sur le long terme il y a eu des périodes chaudes et des glaciations. Mais jamais, au grand jamais à cette vitesse. (la flemme de chercher des graphes, mais c'est de notoriété publique). L'action de l'homme via la révolution industrielle a un effet indéniable sur l'accélération de ce réchauffement. Et c'est pas prêt de s'arrêter..
C'est donc plus ça qui inquiète les gens plus que le réchauffement effectivement constaté.
---------- Post ajouté à 17h17 ----------
edit : ah, ben j'ai été grillé juste au dessus par Charlie le pacman, qui résume plus gentiment ce que je voulais dire.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Je ne dis pas que l'homme n'est pas responsable d'une accélération de ce phénomène, je dis juste qu'il est illusoire voire complètement con de penser qu'on pourra le ralentir et encore moins le stopper.
Bien sur qu'on nous montre le changement climatique global comme établi (je suis en L3 de Biologie). L'étudiant en faculté doit ensuite se faire sa propre idée. Et si ton prof est Claude Allègre, il te dira qu'il n'y a pas de changement global...c'est tout.
Mais c'est pareil pour tous les cours : En Biologie animal, on nous apprend que les Hexapodes sont formés de deux groupes frères Aptèrygotes et Ptérygotes. Cette classification date de l'ancien temps et en phylogénie, on voit que c'est plus du tout comme ca. A l'intérieur même du cours de phylogénie, dans 3 ans, tout peu changer.
Moi ça me fait marrer les belles promesses, on ne changera rien de notre côté à aller en 4x4 en ville, vu que même nos bagnoles vertes bouffent des terres agricoles pour la culture d'un pétrole soi-disant propre!!!On nous vend aujourd'hui des maisons dites écologiques à plus de 300k euros, ou est l'écologie là-dedans??
Ce que font nos politiques encore une fois va en contre sens avec un temps soit peu d'écologie concrète, qu'ils nous autorisent à boire l'eau pluviale qui est potabilisable très simplement, que les communes arrêtent de nous contraindre avec des fosses sceptiques alors que des solutions naturelles existent pour retraiter nos eaux sans polluer nos rivières et nos sources, parce-que le réchauffement c'est bien de s'en soucier mais l'eau, c'est bien la bataille qu'il faudra mener!!
Stealthpunk (voleur)/ Krill Mangetémor(nécro)
Faut, on penche sur l'utilisation d'algucarburants qui ont comme avantage déjà de ne pas nécessiter d'utiliser des terres arables, d'avoir un assez bon rendement et a bon espoir d'avoir un process de mise au point peu couteux avec le développement des techniques.
On en serait déjà à étudier la 3ème génération de ce type de carburant, et c'est une voie d'avenir prometteuse.
De manière générale, de nombreuses techniques sont sur le point d'être commercialisée, et certaines sont en pleine effervescence et ont beaucoup d'intérêt.
Les biotechnologies sont en pleine expansion et des débouchés très variés apparaissent. C'est d'ailleurs fascinant.
[EDIT] Par rapport à l'eau pluviale, je m'avancerait pas trop en disant que bon, l'eau de pluie vaut mieux la voir s'infiltrer dans nos sols que capter massivement....
Mais je peu me tromper, un éclaircissement sur le sujet serait la bienvenue [/EDIT]
Hey, dites moi les canards, vous avez entendu parler de ces gars la ?
Non content d'avoir inventé un sytéme tout cheapos pour "calmer" les ouragans (), un mur laser de la mort anti-paludisme (), les voila qui s'attaquent au réchauffement climatique avec une idée à base de geoengineering et qui risque de faire jaser :
En ce basant sur l'effet sur le climat de l'irruption du Pinatubo en 1991, plus précisément de l'effet de la dispersion de mégatonne de dioxyde de souffre dans la stratosphère, ils ont imaginé de dériver 0,05% du dioxyde de souffre rejeté annuellement par l'homme dans la troposphère (première couche de l'atmosphère) directement dans la 2éme couche à l'aide d'un "tuyau d'arrosage" situé aux pôles et maintenus par des ballons à hélium.
Ils appellent ça "Garden hose to the sky", Stratoshield, ou encore "Myhrvold's Blanket"
Ils ont aussi une idée a base de flotte de voiliers qui, en projetant de l'eau à une certaine hauteur, créerait des nuages artificiels reflétant la lumière du soleil.
J'adore ces gars, on les dirait tout droit échappé de la trilogie martienne de K.S Robinson...
Mais plus sérieusement, vous en pensez quoi ?
PS : Désolé pour la rosbeefité des liens j'ai pas trouvé mieux...
Edit : Je vous conseille la lecture de Freakonomics et SuperFreakonomics (pas encore en francais), c'est extrêmement stimulant sur une large variété de sujet... commeSpoiler Alert!
http://www.som.yale.edu/faculty/keith.chen/articles.htm
Dernière modification par Mr.Vimaire ; 09/12/2009 à 23h22.
"Quand les dieux ont crée l'être humain, ils lui ont laissé un sérieux vice de conception. Sa trop grande facilité à plier au niveau des genoux."
Ca a peut être ça place ici.
La complainte du glacier qui fond
http://sciences.blog.lemonde.fr/2009...cier-qui-fond/
Ca part d'une oeuvre d'art somme toute simple et originale et ça termine sur des commentaires complètement à coté de la plaque et hors sujet. Faut dire que le mec qui a écrit l'article est pas super doué non plus d'amener ça comme ça. Bref, moi qui croyais que j'étais super lourd sur ce genre de sujet, j'ai découvert que j'avais encore d'énormes efforts à fournir.
Ah et le bourrage de crane marche à merveille apparemment...
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
T'empêchera pas que l'eau s'infiltre dans le sol, là je parle de celle qui coule de ton toit et qui stockée dans des fosses bétons, donne un ph proche du neutre, reminéralise l'eau à petite dose et donc repotabilise cette eau gratuite, car le seul souci aujourd'hui ce n'est pas la pollution de l'eau de pluie qui est bien moins polluée que nos nappes mais l'acidité qui est à 4.7 (je rappelle d'ailleurs que le coca-cola est à 2.3 enfin passons).
Stealthpunk (voleur)/ Krill Mangetémor(nécro)
La théorie économique tend à prouver qu'au contraire ce genre de "marché de la dépollution" n'est valable qu'un temps et est surtout limité par le progrès technique. Puisqu'on peut dépolluer, pourquoi s'emmerder à moins polluer? Super! Et à terme les technologies deviennent obsolètes et on se retrouve avec un gros nuage-de-CO2-mes-couilles en roue libre. Il ya des thunes à se faire, ouais. Des efforts de la part des gouvernement, surtout.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Salut le réchauffement climatique je m'en bas l'oeuf complet et cela ne m'affecte que quand mon porte feuille l'est aussi.
Oui je suis un connard, j'assume.
Salut,
On s'en bat les couilles. Je propose d'ailleurs à tout le monde d'aller sur tout les topics qui les intéressent pas de dire que ça les intéresse pas de la manière la plus vulgaire et drôle possible.
Envoyé par Julizn
Reportage hier soir sur France4 : "Enfumés" de Paul Moreira (pour l'instant seulement disponible sur leur site jusqu'au 16 Décembre).
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les moyens de pression des lobbys au sein de l'administration Bush, et sur la politisation de la science des négationnistes climatiques en général.
Quelques détails
http://premiereslignes.blogs.nouvelo...8/enfumes.htmlEnfumés !...
Si vous vous demandez pourquoi depuis dix ans on nous rebat les oreilles du réchauffement climatique sans que rien ne semble avoir été fait pour l’enrayer, regardez l’enquête que j’ai produit pour France 4 et qui passe le 9 décembre à 22h10 (rediffusion Samedi et Dimanche).
On y découvre comment un lobby efficace et discret, américain dans sa grande majorité, a freiné de toutes ses forces. A sa tête, on trouve certaines des entreprises les plus rentables et les plus puissantes de notre planète.
Le pétrolier Exxon Mobil, par exemple.
40,6 milliards de dollars de profits en 2008. Une force de frappe inégalée. Exxon doit défendre ses intérêts. Si demain des mesures globales et coordonnées visant à réduire l’effet de serre venaient à être prises, elles entraîneraient une baisse inévitable de la consommation en essence. Donc, une chute mécanique des profits et du taux de l’action boursière.
Pour éviter cela, le pétrolier, allié aux industries automobiles et charbonnières, a financé une extraordinaire machine de guerre visant à nier l’urgence climatique. Ces hommes d’influence ont pesé sur le débat aux USA mais aussi en Grande-Bretagne, et dans les institutions européennes, à Bruxelles. A Washington, on les appelle « The Carbon Club », le Club du Carbone…
Et le président Bush a été leur meilleur allié jusqu’à la victoire de Barak Obama qui viendra à changer le sens de l’histoire.
A Washington, pendant la présidence Bush des dizaines de think tanks, des groupes d’influences, ont imposé le point de vue du lobby négationniste.
Face au consensus de milliers de scientifiques quant à l’urgence climatique, ils mettent en avant les travaux d’une poignée de chercheurs marginaux qui affirment que le rythme de modification du climat est trop lent pour que cela nous inquiète et que l’activité humaine n’en est pas responsable. Ce qui pourrait constituer l’objet d’un débat scientifique normal. Sauf lorsqu’on découvre que, systématiquement, les climatologues « dissidents » sont financés par les industries liées aux carburants fossiles.
C’est le cas de Patrick Michaels, climatologue au Cato Institute. Celui-ci déclare par exemple qu’on pourra toujours « augmenter la climatisation » dans les régions où il fera vraiment trop chaud et que la protection de l’environnement requiert une « certaine opulence ».
En 1997, à Kyoto, Al Gore avait prévenu, la bataille serait rude. Il connaissait la puissance du lobby du Carbone. Alors que pour la première fois, 160 nations se réunissaient pour réduire leurs émissions en CO2. Le vice-président Al Gore était venu dire qu’il était prés à engager les Etats Unis sur la même voie. A la tribune, il laisse entendre très clairement qu’il va devoir se battre.
« Dans mon pays nous nous souvenons des industriels du tabac qui nous expliquaient que fumer n’était pas mauvais pour la santé. A ceux qui vont chercher à faire obstruction à notre démarche nous disons : nous ne vous laisserons pas mettre des intérêts privés étroits au dessus ceux de toute l’espèce humaine… »
Pour combattre les engagements de Kyoto, en 1998, ExxonMobil suscite la création d’un petit groupe d’influence, le GCST (Global Climate Science Team). Ce groupe formulera explicitement ses objectifs dans un mémo confidentiel où l’on peut lire:
« La victoire sera obtenue quand le citoyen moyen aura compris que la science du climat est très incertaine »
La machine mise en place aura recours à des méthodes de désinformation très semblables à celles utilisées dans les années 50 par l’industrie du tabac. Suite à ce mémo, et pendant six ans, Exxon Mobil versera des dizaines de millions de dollars à divers instituts, lobbies et groupes de recherches.
Seth Shulman, qui révèle ces chiffres dans un rapport commandé en janvier 2007 par un groupe de chercheurs indépendants, l’Union of Concerned Scientists, appellera ce système « la fabrication de l’incertitude ».
En 2000, le Carbon Club marque un point avec l’arrivée au pouvoir de Georges W. Bush. Celui ci vient de l’industrie pétrolière, tout comme son numéro deux, Dick Cheney, et sa conseillère pour la sécurité nationale, Condoleeza Rice.
Le protocole de Kyoto, déjà malmené par les parlementaires américains, est définitivement enterré. Bush s’en expliquera face à son challenger John Kerry, lors de la campagne pour les élections présidentielles de 2004.
« -Le traité de Kyoto ? ça aurait coûté beaucoup d’emplois à l’Amérique. C’est un de ces deals qui visent à vous rendre populaire dans les cours d’Europe, alors vous signez un traité. Mais je pense que ça va nous coûter trop cher… Je pense qu’il y a une meilleure manière de faire les choses (…). Je pense vraiment que pour ne pas perdre le confort de vie auquel nous sommes habitués et aussi pour protéger l’environnement, il faut mettre de l’argent dans les nouvelles technologies.
John Kerry : - Nous avons tourné le dos à 10 ans de travail de 160 nations. Et on se demande pourquoi dans certains coins de la planète, on nous déteste ?!... Il nous suffit de dire : He, je suis pas d’accord avec vous, salut… »
Le plus agressif des Think Tanks négationnistes financés par Exxon Mobil est le Competitive Enterprise Institute de Washington. Tout au long de la première moitié de la décennie il attaque à chaque occasion ceux qu’il appelle les « alarmistes » et les « théoriciens de l’apocalypse ». Nous rencontrons la figure la plus éminente du CEI : Myron Ebell. Un personnage étonnant, un intellectuel aux fines lunettes de métal, et un Texan, fanatique de l’ultra-libéralisme, toujours des bottes de cow-boy aux pieds. Il a produit un spot publicitaire télévisé réhabilitant le gaz carbonique : « Ils appellent ça la pollution. Nous, nous appelons ça la vie ! »
L’administration Bush a aussi recours à l’intimidation contre les scientifiques en désaccord avec la ligne pétrolière. Fin 2006, l’Union of Concerned Scientists effectue un sondage inédit auprès de 1600 chercheurs travaillant pour le gouvernement. Il pose la question suivante : « Diriez-vous avoir fait l’objet d’interférences gouvernementales dans votre recherche ? » Seulement 279 personnes interrogées accepteront de s’exprimer publiquement sur le sujet. Plus de la moitié d’entre eux, 150 chercheurs, répondent par l’affirmative.
Les pressions évidentes sur la communauté scientifique commencent à intéresser le grand public. Fin janvier 2007, le congressman Henry Waxman, organise des audiences sur le sujet au Congrès américain. Nous avons pu les filmer. Lors de la séance d’ouverture, Waxman dit : « Il existe des preuves que des membres importants de l’administration Bush ont cherché, de manière récurrente, à tromper le public en introduisant du doute dans la science du réchauffement planétaire ».
On va aussi découvrir que l’industrie pétrolière avait réussi à placer un de ses agents dans un organisme étatique théoriquement consacré à la protection de l’environnement et du climat. Entre 2002 et 2005, un haut fonctionnaire inconnu du grand public, un certain Philip Cooney, chef du Conseil sur la Qualité de l’Environnement à la Maison-Blanche, modifiait systématiquement chaque rapport scientifique qui lui passait sous la main dans le but d’y introduire le plus grand nombre d’incertitudes possibles. Des « peut-être », des « il semblerait que », des « certains disent »… l’accumulation des modifications créait une apparence de doute scientifique. Il est prouvé que Cooney, haut fonctionnaire fédéral, recevait directement des consignes émanant du Carbon Club. Nous avons ainsi trouvé un fax adressé à Cooney par ExxonMobil. Il propose clairement « la concentration des efforts sur les champs incertains de l’étude scientifique ». L’expéditeur du fax est Randy Randol, un lobbyiste d’Exxon. Dans un autre email rendu public, Myron Ebell du Competitive Enterprise Institute écrit à Cooney en 2002 : « Il faut absolument que nous arrivions à éloigner le Président de tous ces gens qui pensent faire du bien en publiant ces conneries ».
Les agissements de Cooney sont rendus publics par Rick Piltz, un de ses collègues qui se transforme en « whistle blower » et balance tout au New York Times avant de démissionner. On va apprendre qu’avant de rejoindre la Maison-Blanche, Cooney travaillait pour l’American Petroleum Institute, un des plus grands lobbies pétroliers américains. Cooney quitte son poste à Washington. Interrogé lors d’un point de presse, le porte parole de la Maison-Blanche déclare aux journalistes que Philip Cooney « souhaite passer l’été avec sa famille ».
Mais une semaine après sa démission, Philip Cooney est embauché par ExxonMobil. Le géant pétrolier refuse de donner son contact et de dire où il travaille. Après avoir tout fait pour retarder des mesures vitales pour le climat, Cooney est entré dans une sorte de clandestinité. Pressé de nouveau par les journalistes à une explication de l’affaire Cooney, Scott McLellan, le porte-parole de la Maison-Blanche, dit lors d’une conférence de presse : « Je ne connais pas son passé. Nous ne lui souhaitons que du bien dans son nouvel emploi ».
Envoyé par Julizn
Ca doit être bien, mais ils parlent aussi du lobby qui prône le réchauffement? Ca serait bien un docu qui s'intéresse aux deux camps, pour essayer de les mettre tous devant leur connerie abyssale.
Sinon, faut pas confondre sceptiques et négationnistes (terme super bien utilisé par ailleurs). Je dis pas ça pour toi, je dis ça en général vu que l'amalgame court les rues.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Le réchauffement de la planète est la réponse au problème car l'internet il me dit que ca va générer indirectement des millions de morts. Millions de morts = moins de CO2 non ? avec assez de millions de mort on obtient la solution ?
Fracanus
s'est trompé de topic.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Je pèse bien mes mots, et il ne s'agit pas d'un amalgame, puisqu'il est utilisé ici dans son sens par extension*, alors que scepticisme repose sur le doute raisonnable, ce qui n'est pas le cas ici à mon avis... mais c'est tout le sujet du topic je te l'accorde.
*Par extension, le terme est régulièrement employé pour désigner la négation, la contestation ou la minimisation d'autres faits historiques.
Le réchauffement climatique peut apparaitre comme une fatalité ; c'est vrai après tout la planète évolue en corrélation avec des douzaines de milliers de facteurs, climatiques ou autres (les pets de vache CH4-powa par exemple) et l'impact irréfutable de notre espèce qui domine les autres et qui pullule à donf de plus en plus, qui se développe avec "rien à battre du reste" comme devise... C'est comme ça.
Sauf que non, l'espèce humaine à la "chance" d'avoir conscience du monde qui la bite et de ce qui l'entoure, à une échelle relative certes mais quand même.
C'est avec des raisonnements à la Fracanus (c'est à la mode d'être anti-écolo, c'est subversif) qu'on va se retrouver tout penauds,le jour où on crèvera comme des merdes (enfin nos gosses) parce qu'on a pas bougé notre fion. Franchement là j'aimerais bien voir ta tronche.
Enfin nous les péons on a pas vraiment de pouvoir de décision, et vu la rapidité à laquelle vont les choses, moi je dis c'est grillé...
Profitons en !
Un hockey stick !
http://wattsupwiththat.com/2009/12/0...ice-core-data/
Ou peut être qu'en regardant de plus loin...
---------- Post ajouté à 19h58 ----------
Non mais, il y a écolo et écolo.
Le bon écolo, il se préoccupe des problèmes avérés et actuels. Ceux qui menacent les gens qui vivent maintenant.
Le mauvais écolo se préoccupe de problèmes peut être pas si avérés que cela, qui menacent une hypothétique génération future et surtout : à la mode.
"The world stole prosperity from the future for year after year, with the full collusion of governments, regulators, and central banks. Now the future has arrived."
Bien dit. Et j'ajouterai :
- Le vrai écolo (rare) est celui qui, conscient que notre planète est un système clos, croit en la nécessité de la préserver en luttant contre l'hybris des hommes. Par ailleurs, il reconnaît que la raison est la chose la plus précieuse que nous ayons et que la science et la technique, produits de cette raison, sont des outils merveilleux pour qui veut prendre conscience de l'incroyable beauté de l'univers qui l'entoure et, peu à peu, en faire un endroit où la vie est plus douce pour le plus grand nombre. Pour lui, l'écologie est une science et une éthique (au sens philosophique du terme).
- Le faux écolo (qui pullule), lui, a compris que les OGM et les nanotechnologies c'est le mal et que les vaccins c'est rien que du poison. Il sait que la nature nous veut du bien et que l'homme c'est un salopard qui fait rien qu'à creuser des trous dans le jardin d'Eden. Il n'a pas lu Darwin mais il kiffe grave Rousseau. Quant aux gens qui ne pensent pas comme lui, il les intimide ou détruit leurs biens, dans l'indifférence relative des pouvoirs publics qui savent suivre le sens du vent.
Mouai c'est pas très sérieux sa conclusion: Il y a bien plus d'argent pour les nanotechnologies que pour le climat.Does it mean that we shouldn’t develop clean, efficient technology that gets its energy elsewhere than burning fossil fuels? Of course not. We should do all those things for many reasons — but there’s plenty of time to do them the right way, by developing nanotech. (There’s plenty of money, too, but it’s all going to climate science at the moment. )
On ne maîtrise pas nos énergies? on mets des déchets nucléaires partout? Dévelloppons les nanos encore bien plus dangereux qu'on maîtrisera tout autant! Les nanos, notre amiante de demain, mangez-en!
Moui j'ai pas de chiffre mais je pense aussi qu'il y a plus sous consacrés à la recherche nanotech ou autre industrialisable qu'à l'étude des phénomènes de réchauffements climatiques.
Celà dis je suis assez d'accord avec la conclusion du chercheur français dont j'ai vu la vidéo ( super intéressante) sur ce topic : au lieu de se pencher sur un sujet pour dans les 150 ans à venir et en manipulant les chiffres, il serait peut être plus judicieux de chercher comment faire pour que tout le monde mange à sa faim là maintenant tout de suite.
Ça casse pas des briques sur un canard...
Ben déjà si on pouvait arrêter d'accélérer le phénomène ça serait pas mal... Et si y'a moyen de l'accélérer, je vois pas pourquoi l'inverse serait si absurde (je parle théorie là, mais je devrais peut-être pas).
C'est fou ce que tu peux être élitiste et condescendant.