C'est marrant de voir une bande de canards qui se prennent pour walt disney sans le savoir et qui s'essayent à réinventer disneyworld ou plus exactement
la partie EPCOT ( Experimental Project Community Of Tomorrow) de disneyworld.
Par contre à lire vos échanges vous semblez tous passer à coté de 2 éléments centraux qui rendent les propositions caduques.
Le premier c'est la notion d'échelle, les propositions faites ici sont loin de ne serait ce que s'approcher des quantités d'économies qui sont en jeu. Par exemple la question de savoir si il vaut mieux modifier une voiture existante ou la remplacer par une neuve avec une meilleure
efficacité énergétique ne fait aucun sens puisqu'on sait que la seule option viable est celle d'un avenir sans voiture.
Le second c'est la notion temporelle, on est dans l'urgence absolue: il nous reste entre 2 et 10 ans pour avoir fini de mettre en place des solutions efficaces et appropriées. Reconstruire des villes à l'échelle d'un pays n'est juste pas envisageable en si peu de temps, pas plus que de remplacer un parc automobile.
Et ce qui me frappe dans cette discussion, c'est qu'il semble s'en dégager une tendance à ne pas changer nos modes de vie et modèles de société qui semble plutôt déconnectée de la réalité.
Penser à refaire les villes autrement alors qu'on est dans un contexte de pénurie de terres fertiles, de stérilisation et d'érosion des sols, ça me semble poser une question d'ordre et de priorité. prendre le problème à l'envers. L'approche qui fait sens ce serait celle des
villes en transition qui existe depuis presque 15 ans et plusieurs dizaines de villes participantes en France (liste sur leur
site officiel fr), mais surtout une priorité avant l'urbain c'est de préserver le rural où subsiste encore un certain savoir-faire et c'est notamment le travail que fait l'
association sos-maires et qui regroupe des recommandations sur la page "
Les outils de résilience communale" et sans surprise il n'y a pas d'archologie, de gratte ciel ou de ville souterraine.